Une contribution de Mourad Benachenhou – Président ou gérant de patrimoine ?

Tebboune selle
Abdelmadjid Tebboune. D. R.

Par Mourad Benachenhou – «Changer de selle repose», dit le dicton populaire. Rien de plus normal, donc, que se répande parmi les Algériennes et Algériens un sentiment d’euphorie à l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, qui met à la tête du pays un homme «choisi par les urnes».

Ne pas confondre sentiments éphémères et analyse froide

Il est sans doute utile, à ce stade, de rappeler que «changer de selle» ne veut nullement et forcément dire «changer de cheval» – qui peut n’être qu’un «canasson» – ou de direction.

Plus important encore probablement, il ne faut pas se laisser aller, dans cette atmosphère de liesse plus ou moins partagée – qui a envahi l’esprit d’un grand nombre, même parmi les plus lucides – à conclure que la page de la crise politique profonde, qui s’est exacerbée au cours de ces deux dernières décennies au moins, est tournée et que des lendemains chantants s’annonceraient avant même que le nouveau Président mette sa marque spécifique sur le paysage dévasté que donne l’Algérie et montre, selon l’expression populaire, «le henné de sa main».

Il ne faut pas confondre «sentiments» et «réalité», l’un étant une réaction instinctive, spontanée et incontrôlée à une situation nouvelle, l’autre constitué d’un conglomérat de faits et de données complexes, difficiles à saisir et à comprendre, résultat de décisions délibérées et de conséquences voulues ou inattendues de ces décisions prises au plus haut niveau de la hiérarchie politique.

Les sentiments sont passagers, fluctuants et, donc, changeants et capricieux. La réalité est, dans une période déterminée, une «constante» qui, paradoxalement, est intuitivement perçue plus que concrètement saisie, mais qui ne peut être changée que si elle est bien appréhendée et comprise dans ses spécificités les plus cruciales, même si tous ses moindres détails échappent à l’analyse la plus profonde.

Le sentiment d’euphorie actuel disparaîtra rapidement devant le poids des réalités et en fonction des changements qu’y apporterait le nouveau Président.

Ni scepticisme, ni pessimisme, ni attentisme

Il ne s’agit ni de souffler le vent du scepticisme avant même que ce Président assume totalement ses charges et commence à mettre son empreinte particulière sur le paysage politique du pays, ni d’exprimer un certain pessimisme que pourrait justifier la situation catastrophique dont ce nouveau haut responsable de «l’avenir de la nation» hérite. Il ne s’agit pas, non plus, d’adopter une position d’attente pour tenter d’exploiter, dans son propre intérêt, une situation encore loin d’être claire.

Il faut, toutefois, souligner que toutes les Algériennes et tous les Algériens ont intérêt à ce que ce Président réussisse dans sa mission de sauvetage du «bateau Algérie» qu’elles ou qu’ils aient voté pour lui ou qu’elles ou qu’ils aient décidé de boycotter l’élection présidentielle. Tous bénéficieront des bonnes décisions qu’il pourrait prendre pour redresser la situation du pays ou pâtiront des mauvais calculs qu’il pourrait faire dans tel ou tel aspect de sa politique.

L’avenir du pays repose maintenant sur les épaules de cet homme et tout un chacun ne peut, par simple intérêt personnel, quel que soit ce qu’il attend, que parier pour la réussite de ce Président.

Deux handicaps majeurs réduisent la capacité du nouveau Président

Il n’en demeure pas moins indispensable de souligner que ce Président part avec des handicaps politiques multiples dont il est espéré qu’il saura rapidement s’en défaire pour le bien du pays. Il ne s’agit pas, ici, de tenter de tracer une typologie exhaustive de ces handicaps, dont certains tiennent à l’enracinement profond du système politique actuel dans chaque aspect de la vie quotidienne du peuple algérien, mais seulement de mettre en relief les deux d’entre eux particulièrement pesant sur les actions futures du Président algérien, en tant que personne et en tant que magistrat suprême «élu».

D’abord, son élection comme Président n’en fait pas un homme nouveau, dont tout le passé aurait été effacé par son accès à la magistrature suprême. Il ne renaît pas par la simple magie de sa promotion à ce poste politique qui domine la hiérarchie du pouvoir institutionnel dans le pays. C’est un homme qui a, tout de même, derrière lui, une carrière administrative particulièrement longue, qui s’est étalée sans interruptions majeures sur une période de cinquante années d’histoire du pays. Cette carrière a sans aucun doute facilité son élection, du fait même de la reconnaissance de son nom comme titulaire de différentes hautes fonctions, dont celle de Premier ministre, au sein du système politique moribond qui cherche à se faire une seconde virginité sans rien changer dans son fonds.

Ce nouveau président a servi pendant un demi-siècle ce système dans tous ses avatars, depuis la période du parti unique et du «socialisme spécifiquement algérien», en passant par la phase de l’ouverture politique, la montée en puissance de l’ex-FIS et sa mainmise sur les collectivités locales, sans oublier la «décennie noire», puis la politique de «réconciliation nationale» qui a permis aux chefs terroristes de rentrer chez eux tout en gardant la jouissance des fruits de leurs rapines faites au nom de l’islam, sans mentionner l’ouverture sauvage de l’économie, sa mise sous tutelle des intérêts étrangers, même dans le domaine à faible technologie de l’habitat, et sans oublier, finalement, la déviation «kleptocratique» qu’a connue le pays au cours de ces deux dernières décennies.

La survie administrative et la promotion politique de cette personnalité sont particulièrement remarquables et donnent l’image d’un «survivaliste» qui a évité tous les écueils multiples et variés, qui ont mis fin aux carrières prometteuses de tant d’hommes aux talents reconnus. Par définition, on ne peut pas survivre dans ce système et pendant aussi longtemps si l’on fait montre de la moindre conviction qui impliquerait que l’on soit en porte-à-faux vis-à-vis des orientations politiques du moment. L’engagement à servir le système quels que soient les changements de voies qu’il ait adoptés pour survivre implique l’absence d’attachement à quelque conviction politique profonde que ce soit et pour laquelle on serait prêt à abandonner le bateau du pouvoir.

Ce nouveau Président, à la souple échine, disposé à faire ce qu’il faut faire et dire ce qui est acceptable en fonction des circonstances, pour se maintenir, ne semble donc pas être un homme qui porte un projet politique spécifique pour lequel il serait prêt à se battre et qui exprimerait une vision précise du futur du pays sur laquelle il serait disposé à miser toute sa carrière. Ce n’est pas l’homme dont on pourrait s’attendre à ce qu’«il mette tous ses œufs dans un même panier». Il appartient à la catégorie des «opportunistes fluides» qui réussissent à faire une carrière brillante, en «avalant sa conscience» et en surfant sur les vagues du changement, sans autre objectif que de se maintenir à flot. Mais, hélas, la souplesse de l’échine dans la conjoncture actuelle permet de se maintenir au pouvoir, mais non de changer les choses. Or, l’Algérie a besoin d’un homme convaincu et porteur d’un message nouveau, en rupture totale avec l’ancien mode de gouvernance, fait de ruses, d’improvisations, de compromissions, de corruption ; bref, d’une absence totale de principes moraux ou d’idéaux autres que la volonté de garder le pouvoir suprême à tout prix.

Ce Président va-t-il étonner son monde en faisant découvrir un aspect de sa personnalité longtemps caché par souci de survie dans un système politique peu porté à accepter le moindre signe de désaccord de la part de ceux qu’il mobilise à son service ? Pour juger de sa capacité à faire bouger les choses dans la bonne direction, on n’a que sa carrière administrative et politique et elle ne donne pas l’image d’un homme audacieux, mais plutôt d’un manœuvrier prêt à suivre la direction du vent, mais pas disposé à ramer, même pour le bien-être du peuple algérien, à contre-courant du système actuel. Il est, qu’il le veuille ou non, un des artisans de la chute de ce pays dans l’enfer qu’il connaît maintenant. Pendant longtemps, ministre des «appels d’offres», il ne peut pas prétendre être l’homme neuf qui n’a rien à voir avec les dérives mafieuses du système, même s’il a réussi à s’en sortir sans égratignures visibles. Il ne reste donc plus qu’à espérer le mieux. Même dans les situations les plus désespérées, comme celle que connaît l’Algérie, l’espoir fait vivre, mais rien de plus.

Le second handicap est dans la faible proportion des électeurs qui ont voté pour ce Président, ce qui lui donne une légitimité populaire quelque peu chancelante. On peut exprimer son scepticisme quant à la définition unilatérale de la «transparence» des élections présidentielles, totalement organisées en cercle fermé, tout en acceptant leurs résultats comme reflétant l’état actuel réel de l’opinion publique algérienne, donc valides et frappées du sceau de l’authenticité. Car rien ne prouve qu’encore une fois, le peuple algérien a été «roulé dans la farine» et que ces élections ne seraient rien d’autre qu’une manipulation complexe dont le résultat aurait été établi d’avance.

L’opacité du système de gouvernance actuel n’est pas un vain qualificatif, mais l’aspect fondamental de ce système. Cela dit, un simple calcul statistique révèle que seulement un peu plus de 23% des 24,4 millions d’électeurs ont voté pour ce Président ; ils sont, de plus, majoritairement concentrés dans certaines régions spécifiques du pays. Qu’on l’admette ou pas, la légitimité politique qui sort des urnes, constituant un sondage d’opinion objectivement établi, est une affaire de chiffres. Plus est élevé par rapport à l’ensemble du corps électoral le nombre des électeurs qui ont donné leur voix à un candidat, plus forte est la légitimité populaire dont ce candidat jouit et plus grande est, par conséquent, sa capacité à changer les choses, car il peut compter sur l’appui d’une plus grande partie de la population politique active.

Quand 77% des personnes matures, censées avoir le droit de décider du choix du chef suprême du pays préfèrent soit s’abstenir, soit donner leur voix à quelqu’un d’autre que le vainqueur, il y a problème. Sans conteste, il y a questionnement quant à la liberté de manœuvre de l’homme qui a remporté le nombre de voix assurant son élection. Il ne s’agit pas là d’un petit détail statistique sans importance. Essayer de le minimiser ne lui enlève pas sa signification politique. La mal-élection est une des caractéristiques du système politique algérien qui domine le pays depuis plus d’un demi-siècle. Ce n’est donc pas la première fois qu’un poste politique sera occupé par un homme qui ne bénéficie pas d’une majorité réelle des suffrages, même si cette lacune peut être camouflée par la manipulation des chiffres. Quelle importance les élections ont-elles dans un système où un seul homme prend toutes les grandes décisions politiques ? Peu importe que les Assemblées élues soient représentatives ou non.

Mais cette élection a cette particularité de s’être déroulée dans une atmosphère de rébellion populaire pacifique contre l’ordre des choses. Et il aurait fallu, pour dépasser cette phase dangereuse, que le Président élu dispose d’un mandat sans appel de la classe électorale, pour pouvoir mener à bien les réformes indispensables. Or, ce n’est pas le cas. Ce Président aura-t-il le génie politique nécessaire pour conquérir la légitimité populaire impérative pour la rupture du pays avec le mode de gouvernance passé ? La réponse à cette question doit attendre la suite des événements. Et il n’est nullement sûr qu’effectivement ce Président mal élu pourrait compenser, par des mesures particulièrement audacieuses, ce défaut de légitimité.

Ces deux handicaps ne s’annulent pas mutuellement mais s’ajoutent l’un à l’autre. Ils pourraient laisser présager, malgré la main tendue au Hirak, l’appel au «dialogue», la promesse de «changements constitutionnels profonds» et la volonté affichée de «rajeunir la classe politique», une situation perdurant de blocage plus qu’une nouvelle phase dans l’évolution politique du pays ou un bond en avant vers un système transparent et fondé sur une hiérarchie institutionnelle crédible assurant le respect du double principe de séparation et d’équilibre des pouvoirs, cher aux démocrates.

Une dernière remarque : la transparence définie et administrée unilatéralement et loin de tous les regards curieux ressemble fort à l’opacité, surtout quand il en sort exactement celui qui était le mieux à même de faire croire que le «blanc de blanc» peut se maintenir sur un tas de fumier.

En conclusion

A travers ce développement, il ne s’agit nullement ici de porter un jugement définitif sur la suite des événements, mais seulement de souligner que ce nouveau Président aura la difficile tâche de prouver qu’il n’est pas un simple héritier et/ou administrateur en chef d’un système politique patrimonialiste qu’il a choisi de servir avec loyauté pendant un demi-siècle et dont il a reçu la récompense suprême, et qu’il est capable de se construire une légitimité démentant non seulement la conclusion logique que pourrait dicter ce long service au profit d’un système qu’il est supposé réformer, mais également effaçant la faiblesse du pourcentage des voix qui l’ont porté à la magistrature suprême.

Il est président de la République. Reste à lui de prouver qu’il est un chef d’Etat et non simplement un «commis» profondément enraciné dans le réseau de pouvoir d’un système politique largement rejeté par la population et qui a causé l’effondrement que connaît ce pays.

La devise du moment doit rester, quelles que soient les opinions des uns et des autres, sur le chemin à suivre pour sortir le pays de cette phase périlleuse, aboutissement d’un mode de gouvernance destructeur : «ni chaos ni statu quo».

On espère sincèrement que ce nouveau Président pourra dépasser ces deux handicaps et trouvera la voie et le langage nécessaires pour convaincre le peuple qu’il n’est pas prisonnier de sa carrière de fidèle serviteur de l’ancien système et qu’il est capable de dépasser ce lourd passé et de proposer et mettre en œuvre un projet de société en rupture totale avec celui pour la survie duquel il a œuvré pendant un demi-siècle.

Sera-t-il un vrai leader ou un simple administrateur de patrimoine ? La réponse à ces questions dépendra de lui personnellement et de personne d’autre.

Sa capacité à proposer un programme de redressement du pays sera-telle à la hauteur de son ambition politique qui l’a conduit à accepter, pendant un demi-siècle et sans rechigner, toutes les avanies et les avatars du système, jusqu’à lui permette d’atteindre le sommet du pouvoir ?

C’est avant tout de lui que dépend le jugement qui sera porté sur lui par les générations actuelles.

Que l’on n’invoque surtout pas l’histoire pour défendre, justifier ou promouvoir la ligne d’action de ce Président. Les gens vivent dans le présent et veulent un changement dans ce présent, sans attendre le jugement de l’histoire, trop souvent invoqué pour innocenter nos dirigeants.

Nul n’a de responsabilité devant l’histoire. Il n’a de responsabilité qu’à l’égard de ceux qui profitent ou pâtissent, de leur vivant, de ses décisions.

Quant à l’histoire de cette période de grande tourmente, «nous serons tous morts», comme l’a fait remarquer John Menard Keynes, lorsqu’elle commencera à être écrite.

M. B.

 

Comment (41)

    Anonyme
    21 décembre 2019 - 14 h 10 min

    Moi je dirais plutôt un gérant de quincaillerie vu le nombre de chaînes métalliques qu’il a distribué dès son installation à el mouradia.

    Zaatar
    21 décembre 2019 - 6 h 53 min

    Danny brillant chantait,  » j’ai perdu la tête depuis que j’ai vu sucette, je perds la raison chaque fois que je vois suzon ». Ici on a perdu la tête depuis le 22 février et on perd la raison quand on lit les commentaires et l’article lui meme.

      Merouch
      21 décembre 2019 - 11 h 11 min

      Suzette et Suzon.
      Brillant car c’est un nom propre.
      Il faut analyser les choses et garder la « tête froide ».
      M. B. fait une offre de service d’une façon intelligente, il connait bien le système. C’est un homme brillant mais prisonnier de son passé, à la recherche d’un retour en grâce et jouer encore un rôle « politique ». Rédiger des articles dans la presse, ils sont un certain nombre (y compris des universitaires) à le faire, souvent pour des offres de service. Les publications scientifiques, s’ils en sont capables, ne leur apportent pas grande chose.
      Pour les commentaires, vous participez aussi à jeter le « trouble » car vous ne décrivez pas en quoi consiste cette perte de la raison.

        bousennass
        21 décembre 2019 - 13 h 38 min

        drôle de lettre d offre de service dans laquelle l auteur insulte, dés le titre de son article, son supposé futur employeur. Le commentaire est libre, mais il faut au moins avoir attentivement lu cet article oú l auteur se demande si l habit présidentiel n est pas trop ample pour Tebboune, dont l election est entachée d un soupçon de fraude habilement déguisée !Si Benachenhou avait ecrit une dythirambique sur le soleil algérien un lecteur aurait sans doute trouvé le moyen d affirmer qu en fait l auteur voulait parler de la lune! svp collez au texte si vous voulez vraiment faire un commentaire sur lui, pas répéter des phrases passe partout dont le seul but est de decrediiliser l auteur, quoi qu il ait écrit!

    Omar Khayyem
    20 décembre 2019 - 23 h 48 min

    On ne peut que s’enorgueillir d’entendre des oranais scander bravo Elkabayel et l’écho des Bejadouis bravo les oranais!! Enfin cette union sacrée de tous les Algériens SCELLÉE à jamais et c’est ce qui fait trembler le quarteron des kabranetes et leurs canaux de com en carton pâte!! Monsieur BENACHENHOU vous qui avez participé à divers degrés à la nationale mangeoire personnellement je comprends QUEDAL à vos propos!! de tebboune c’est du tben « qui a du tben (foin) dans le ventre a peur du feu » dit l’adage!! designé par le quarteron de bidasses il ne sera que l’image de ce même groupuscule des nervis des puissances d’outre mer!!
    tout le reste n’est que HIBR 3ALA WAREK!!!
    El mejd à nos chouhadas et aux victimes de l’arbitraire le plus ABJECTE qu’il soit

      halim
      21 décembre 2019 - 10 h 40 min

      vive la «liberté d expression spécifiquement algérienne. » bientôt on va exiger que l auteur d un article ne se contente pas seulement de signer de son nom, et donc de se mouiller en refusant de se cacher derrière le bouclier de l anonymat, mais également de donner la liste de ses fréquentations et de son patrimoine, certifiés conformes par le commissariat de police du domicile et par un notaire assermenté! Ce la liberté d expression á la mode stalinienne! de plus, il ne faut pas confondre « analyse » qui demande de la reflexion, et « insultes” qui ne demandent que de la colère. Comme dit un proverbe arabe” qui obéït á sa colère perd la raison “ ce n est pas en insultant le régime et ses suppots qu on va les faire partir, c est en révélant au gand jour leurs manipulations et en dècrèdibilisant leurs manoeuvres! c est ce que fait l auteur de cet article, á partir même du titre choisi. en hiver il pleut et sans doute comme tout le monde, l auteur sort sans parapluie, et il se mouille comme tout le monde. il a montré du courage en ecrivant ce qu il pense et en n omettant de mettre sa signature. ses quelque 115 articles qui attaquent Boutef et sa bande depuis 1999 sont tous ou presque sur le site “djazairess.” on conseille á ceux qui lui cherchent des poux dans la tête au lieu de s interesser á ce que produit son cerveau qu ils feraient mieux de lire ses articles! ça leur permettra peut être de comprendre ce qui se passe réellement dans ce pays! la colère est mauvaise conseillère et stérile. on ne fait pas avancer les choses “en vidant son coeur” quelle que soit la haine qu on porte á juste titre contre ceux qui nous gouvernent!

    zero-1
    20 décembre 2019 - 19 h 52 min

    1- Le type qui a écrit ça parle à partir d’un temps ancien, complètement dépassé, il n’arrête pas de regarder sa montre cassée et piaffe d’impatience de voir le nouveau brizidane acclamé avec ferveur et le  » chahut de gamins  » retourner faire la sieste pour quelques autres décennies. Alors, alors humblement il assène des conseils et espère de manière doctement fraternelle. Les pieds sur terre, il nous supplie de ne pas prendre nos désirs pour la réalité: Mais Mr Benachenhou, nous n’avons plus la même réalité, nous n’appartenons plus à la même époque, ni à la même galaxie, arrêtez de vous agripper à notre planète, dégagez.
    2- A lire un petit bout de ce Mr Benachenhou qui a inventé un nouveau néologisme aprés la guerre qui a suivi la publication du livre de Said Sadi sur Amirouche. Il a qualifié les défenseurs de Amirouche de
     » Amirouchistes  ».
    Il dit: Apparemment, les adeptes du «amirouchisme » ne trouveraient acceptables que l’une des trois versions suivantes de sa vie, présentées isolément ou combinées en un syncrétisme fondant une nouvelle secte de caractère quasi-religieux et un culte, celui de Amirouche .
    Et que dire alors des manifestants qui scandaient : hna wlad amirouche ou marche arriere man welouch. slogan qui a été scandé partout.
    Gardez vos conseils pour vous votre nouveau bouteflika, Mr Benachenhou.

      berraqiakli
      20 décembre 2019 - 22 h 19 min

      justement cette montre cassée on aurait pu la donner a réparer á Amirouche, qui, suivant le pv du tribunal militaire d Oran, datant de 1950, était horloger á Relizane. on pensait que le wilayisme était mort en septembre 1962. Apparemment, celui qui conseille á cet auteur de réparer sa montre, est lui-même encore bloqué en 1962. La NASA étant un organisme américain, on ne va tout de même pas la payer des millions de dollars pour envoyer ce Benachenhou vers une autre planète. Mais, on peut toujours demander aux savants de cet organisme (et c est sans doute moins cher que l envoyer l auteur á Mars ou Venus)de mettre á jour le calendrier nictemerique de Zero-1, comme son nom l indique, á 2019. Amirouche est mort tout de même en héros, pas en zero, et il n a sans pas besoin d un zéro, même complété par un 1, pour défendre son âme ou son message d engagement pour toute l Algérie, pas pour une région ou une déchra de ce pays! Amirouche doit se retourner dans sa tombe á entendre les balivernes de ceux qui exploitent son sacrifice ultime pour des fins qu il a passées sa vie á combattre avec la violence que l on sait!

    houarif
    20 décembre 2019 - 19 h 01 min

    Ce president ne fera rien c un guignol il n’aura pas le courage de ces actes dans
    son discours a aucun moment il n’a parlé des detenues politique qui sont en prison quel honte de voir tous ses jeunes emprisonnés pour leur opinion politique s’il a vraimment la volonté qu’il donne l’ordre de vider les prisons apres on verra quand il avait la gestion de la mosquée il disait n’importe quoi c un president mal élu qui fait partis de l’ancienne gereration l,Algerie a encore perdu du temps mais il faut continuer la lutte pacifiquement avec du coeur et du courage .

    nasser
    20 décembre 2019 - 18 h 57 min

    Enfin un président, marre des manifestations juste pour dire « t’as vu j’y était, j’ai manifesté »
    Tahia ElDjazair

      Lghoul
      20 décembre 2019 - 23 h 29 min

      Tu crois que les citoyens blaguaient dans les rues pendant 10 mois. L’arrogance conduit au gouffre dans tous les cas de figure. L’histoire des dictateurs ne peut que se répéter.

      Chat
      21 décembre 2019 - 1 h 48 min

      Ce président ne fera rien et ne changera rien pour la simple raison qu il va passer ces 5 prochaines année(si il arrive au bout bien sur) à essayer de trouver une légitimité auprès de l’occident et dieu sait se qu il est prêt à échanger contre cette légitimité. ceux qui ont voté vont s en mordre les doigts, surtout si ils ont des enfants. et si ils n ont pas eu assez de courage pour résister, j’espère au moins qu ils auront le courage dans 5 ou 10ans,de regarder leur enfants dans les yeux et leurs dire qu ils ont voté
      .

      Anonyme
      21 décembre 2019 - 7 h 09 min

      Il partira dans 60 jours a compter a partir du premier janvier 2020.

    ABDEL 1
    20 décembre 2019 - 18 h 01 min

    il lui reste a concilier la réalité, de celui qui a ete désigné, et meme imposé ,par un etat major, a un peuple qui le rejette, et sa conscience ;;;;;.il sait qu’il est le produit d’une élection truquée,et demain, il devra affronter la population dans ses déplacements et subir les sarcasmes, de ses homologues chefs ‘etats qui ne sont pas dupes, d’une fraude jamais égalée dans le pays et surement ailleurs dans le monde !

    Zombretto
    20 décembre 2019 - 17 h 26 min

    « Ce Président aura-t-il le génie politique nécessaire pour conquérir la légitimité populaire impérative pour la rupture du pays avec le mode de gouvernance passé ? »
    La question en elle-même est une blague. Teb-Tebboune n’est ni président, ni gérant de patrimoine. C’est un pantin contrôlé par des hommes encore plus ignares que lui-mêmes et qui ne lui laisseraient pas la moindre liberté de manœuvre s’il avait quelque programme ou idées à appliquer.
    Une question : de quelle euphorie et de quelle liesse, passagères ou pas, l’auteur parle-t-il ??

    Alilou
    20 décembre 2019 - 17 h 15 min

    je m’en tape … des unlikes des mouches nuisibles, aujourd’hui c’est le record le peuple a marche par millions et surtout a Oran….bravo les Hommes #YATNAHAWGAA3!!!

    Lghoul
    20 décembre 2019 - 17 h 04 min

    Il est LEUR président mais jamais le mien ni celui des millions de citoyens qui sortent tous les vendredis et mardi en Algérie et les centaines de milliers qui défilent tous les dimanches a travers le monde. Le nombre 701 vous dit quelque chose ? Croirez vous ce nombre qui a tout son poids en or et en farine blanche ? Ah je deviens mr » ikssimou lillah ».
    https://www.youtube.com/watch?v=Urh0-OaaVFE

    Blakel
    20 décembre 2019 - 17 h 00 min

    « Cela dit, un simple calcul statistique révèle que seulement un peu plus de 23% des 24,4 millions d’électeurs ont voté pour ce Président ; ils sont, de plus, majoritairement concentrés dans certaines régions spécifiques du pays. »
    On aurait bien aimé connaitre le nom de ces régions.
    De plus vos chiffres se basent sur l’hypothèse bienveillante que Tebboune a bien obtenu 58% des suffrages obtenus avec un taux de participation d’environ 39%. Or non seulement ce score de 58% est contestable, mais surtout le taux de participation de 39 % est indéfendable, inconcevable au vu de la réalité observé sur le terrain le jour du vote.
    Si l’on se base sur un taux de participation plus réaliste comme 13 % par exemple, on doit alors en déduire que Tebboune a été élu par moins de 8 % des 24,4 millions d’électeurs officiels.
    Je ne sais pas s’il existe dans les annales électorales mondiales un chef d’Etat « élu » avec une si faible représentativité.

    Merouch
    20 décembre 2019 - 15 h 22 min

    Les mouches électroniques » sont de retour sur ce site.
    Elles sont de retour et pondent à tout va ! Pas seulement des oeufs mais quelque chose de détestable
    qui sent mauvais. Voyez vous-mêmes que des post bien ficelés allant dans le sens du hirak sont « pointés » négativement avec des « unlike ». Cela sert-il encore de rédiger un post sur AP ?

      Anonyme
      20 décembre 2019 - 18 h 05 min

      Les mouches (genre Kahina et Cie) n’osent plus venir défendre Tebboune faute d’arguments. Ils polluent le site avec des dislikes. Heureusement que les anti-doubabs veillent…

    Ali
    20 décembre 2019 - 14 h 51 min

    Vous êtes le seul à avoir observé cette « euphorie ». En lisant ce mot, j’ai arrêté de lire la suite de l’article. Merci, ce n’est pas pour moi!

      qouloulou
      20 décembre 2019 - 19 h 17 min

      bravo! vous êtes un argaz qui, dés la première fourchette, décide de rester sur sa faim plutôt que de terminer le plat qui lui est servi. le problème c est que, par définition,la démocratie est la confrontation d idées diverses pour le bien de la communauté. si on n écoute et on ne lit que ceux avec lesquels on partage les mêmes opinions et les mêmes analyses, cela s appelle la pensée unique. on ne peut pas rejeter le régime actuel et en même temps vouloir simplement remplacer une pensée unique par une autre pensée unique á laquelle il se trouve qu on adhère. vous avez fait votre choix. surtout tenez y! porter des lorgnettes ne doit jamais être considéré comme un crime. celui qui les porte se punit suffisamment comme celá !

      Anonyme
      20 décembre 2019 - 21 h 41 min

      Bien dit.
      J’ai écrit mon texte en pensant qu’on vient sur ce site pour lire les commentaires, se faire une idée et si on veut exprimer un point de vue, il faut le faire avec des arguments, c’est cela la participation à un débat. Mettre un « like » ou le contraire c’est un peu de la lâcheté des gens qui ne veulent pas se mouiller au travers d’une expression qu’ils ne dominent peut-être pas (écriture, contenu …). Et bien sur pour les autres il faut aussi participer aux marches, c’est loin d’être exclusif.
      Sur l’article de M.B. : mon point de vue sur le texte est que M.B. ne veut pas se « mouiller » lui aussi en affirmant que les élections ont été truquées. C’était un technocrate apprécié et qui à tout moment pourrait rencontrer des gens du système qu’il a connus (qui y sont encore peut-être) et que la « confrontation » pourrait être « sportive ». La question est de savoir pourquoi il a choisi A.P. pour son article qui aurait pu être publié dans un journal « pro-élections » et « pro-tenues vertes », il passerait largement pour un article « objectif ».

    CHAOUI-BAHBOUH
    20 décembre 2019 - 14 h 44 min

    JE N4emprunte pas quatre chemins, pour dire TAB-OUINE, politiquement sous le couvert des 20 années de bouteflikisme et de sa serveuse GAÏD et fils, ce beau collier autour de ton Cou se transformera comme Corde en ALFA de nos montagnes et de nos plaines, une botte de chaque Wilaya, seront suffisant pour les tresser en Corde Bio et de te pendre très haut et court. La France et tous les pays Occidentaux, économiquement sont aux aboies, les grèves continues et toute l’Europe grelote en cet Hiver, les Transports au point Mort pour cadeau de fin d’Année 2019 et un des plus grisonnant NOËL SANS LE MOINDRE CADEAU à leurs enfants qui étaient habitué aux cadeaux de tout genre à des prix exorbitant, l’Europe à peur et très inquiète, les peuples du Tiers Monde commencent à se réveiller de cette très longue léthargie, « Symptôme qui provoque un sommeil profond et de longue durée aux malades qui n’ont pas l’air de sentir quoi que ce soit malgré les stimulus. Synonymes : engourdissement, (apathie, au sens figuré : Nonchalance extrême ressentie par une personne malgré les événements qui l’entourent, comme si rien ne l’affectait). Nous étions et nous sommes bien, voir très bien réveillés, l’Europe et l’Occident songent déjà comment mettre fin à ce réveille, jamais envisagé, ni pris en considération par leurs têtes pensante et les Ecoles des très hautes Etudes stratégiques, surprend toutes les idées collées sur le Tiers Monde, Ce réveille du grand Peuple Algérien celui des miracles a bouleversé et le Monde entier avec, et il inspire la sagesse, la Paix, et le plus grand civisme de part le Monde, mais il met en très mal cet hypocrite Occident champion des droits de l’homme, des libertés et la Démocratie. Cet Immense Sursaut dans les annales de la Politique Mondiale, fausse toutes les supputations et calcules colonialistes de part le monde, le Tiers Monde et ses Peuples ne se laisserons plus berner par cet Ogre d’occidents pilleur de nos Matières premières à des prix mesquins et une grande partie des Butins sont placés dans les Banques capitalistes en Occident par nos voleurs locaux sous l’identité Algérienne où autre du Tiers Monde, RAZKE BLEDNAÂ YAKLOUHES OULADNAÂS, en vous remerciant mes très chères sœurs et Frères ALGÉRIENS ! Cordialement Un Algérien de 73 ans à Paris. Je suis, Chaoui, Kabyle, Sahraoui, M’zabi, Tergui, Oranais, Tlémçani, Tebsi, Annabi, Constantinois, aux quatre coins de notre très chère Patrie ALGERIE !

    TNT
    20 décembre 2019 - 14 h 03 min

    Regarder le geste de votre président, en levant ses en haut pour vous dire, je vous ai eu Wallou Wallou il me reste plus rien, les coffres-forts sont vide, les banques aussi, le sol non plus, ceux qu’il me reste juste pour nourrir et entretenir l’armée qui a voté pour moi

    SOYOUZ
    20 décembre 2019 - 13 h 14 min

    Ce gestionnaire de patrimoine est illégitime , il ne peut pas être le président du peuple qui dénonce en masse et en force cette mascarade et comme dit l’adage  » dit moi qui tu fréquentes je te dirais qui tu es « , le commandement militaire à sa tête GAS qui est le détenteur du pouvoir a choisit un candidat à l’image de leurs attentes et surtout de leur niveau qui est d’être à la hauteur du peuple , visuellement les images sont saisissantes entre le peuple dans la rue qui se révèle avoir une grande conscience politique , jeune soutenu avec force par les aînés, mixte de tous les âges, dynamique, puissant, souriant, multicolore, déterminé, rêveur, etc et la bande qui est vielle, vêtue de noir et de vert des caserne, coincée, usée, sourire jaunes etc …dans la cérémonie d’installation du père de Pablo, qui n’est mm pas capable de faire un discours sans le lire et mal, mm pas capable de répéter correctement des phrases dictées etc et qui en plus très connu sur la place de l’escroquerie avec ses innombrables casseroles….
    Mr MB, vos analyses politiques sont très intéressantes mais vous commettez une erreur fondamentale en vous trompant d’interlocuteurs car le personnel politique qui s’accroche au pouvoir n’a ni les compétence, ni la morale , ni la responsabilité ni vision économique, ni vision stratégique ni ni ni …la plus part sont ignorants , ne lisent jamais, ne savent mm pas ce qu’est un PIB, ne savent mm pas ce qu’une loi de finance etc….
    Mr MB, l’Algérie est atteinte d’un cancer depuis 62 , il ne sert à rien de lui mettre des pansements, je vous demande de nous faire une proposition qui peut aider le peuple à s’en débarrasser que de donner des idées à des incultes pour se maintenir au pouvoir et continuer à décider de l’avenir de tout peuple et de la destinée de la nation Algérien…..Le moment est grave, l’Algérie est une affaire de tous et surtout des citoyens éclairés à la place d’imposteurs despotes porteurs de désolation.

      Alpha
      20 décembre 2019 - 18 h 51 min

      Soyouz
      Reprends ton vaisseaux et vogue vers ta galaxie
      Le slogan «qu’il partent tous » est d’une puérilité politique grave.
      Que les corrompus du Petit au grand cessent leurs méfaits à tous les niveaux et ça ira mieux.
      Si on mettait le corrupteur et corrompu a perpétuité leur nombre chuterait à 0 du jour au lendemain
      Il faut des actions fortes .
      On ne peut enlever pour enlever et ne rien mettre derrière ou bien donner le pays en pâture aux pays occidentaux qui n’attendent que ça.
      En pays de démocratie on entend aussi ces mots de disparaissez tous mais il y a qd même une maturité politique et un certain respect
      L’algérien doit aimer son prochain d’abord.

    Merouch
    20 décembre 2019 - 13 h 08 min

    L’histoire du chaînon manquant faussement découvert par Boucher de Perthes en 1863 au travers une fameuse mandibule, nous renseigne comment on peut-être induit en erreur par un vote honni, fabriqué sur la base d’un fichier électoral « nouveau » sur lequel il n’y a aucun contrôle. Ne parlons pas du viol de la constitution en permanence. Un vote illégitime et des résultats fabriqués.
    L’analyse de M. B. se base en beaucoup de points, sur les résultats de ces « élections ». Il me semble que le score de 58% obtenu par TebTeb serait un bon score dans certains pays …. il aurait eu 99%, cela ne changerait rien à « son pouvoir », ses décisions, ses prérogatives.
    Il aurait été plus honnête pour M. B. de dire d’entrée qu’il rejette le vote et les résultats (ce qu’il ne fait pas) en avançant quelques idées justifiant cela, et qu’il accepte (comme déjà certains hommes politiques) le fait accompli (en donnant ses propres idées). L’analyse aurait pu être acceptée,discutée et comprise par les internautes.

      SOYOUZ
      20 décembre 2019 - 22 h 55 min

      Alpha…
      Désolé, sur ma galaxie on n’a pas de bête A…GS pour nous dicter quoi faire de notre galaxie, chaque Soyouz est libre de se poser sur l’étoile qu’il désire pour rêver au soleil. C’est marrant j’ai déjà entendu ce que tu dis d’un grand expert en économie souterraine de l’entv qui disait dans une emission » GAS ne va pas livrer l’Algérie à n’importe qui  » d’après cet économiste de l’ère HB, comme une entreprise , ça doit se transmettre de père en fils…Alpha Bardi l’Algérie apparient à son peuple, à tous les Algériens mm à ceux qui ne sont pas encore nés, 57 ans propriété privée d’une mafia , ça suffit!!!

    Azul
    20 décembre 2019 - 13 h 08 min

    Dans les pays arabes, tout le monde peut devenir président, général, premier ministre cet..

    Ali II
    20 décembre 2019 - 12 h 44 min

    Qu’attendez vous de l’élève d’un traître confirmé, à part la continuité je ne vois pas d’autres changements, s’il était sincère c’est au peuple en premier de choisir, mais pas l’imposer

    Analyse ....mais hélas pas de propositions d’organisation
    20 décembre 2019 - 11 h 48 min

    C’est une bonne analyse de ce système politique véreux et mafieux Algérien et sur le nouveau Président qui n’a aucune légitimité, mais comme beaucoup d’intellectuel, il n’y a pas de proposition pour changer véritablement les choses.

    Il est souhaitable que hirak prenne conscience lui-même qu’il est impossible de changer un système politique, un système militaire autocratique avec des marches seulement ! Il faut d’autres moyens de lutte autre que les marches ! C’est pour cela que notre révolution a besoin de leaders pour lui donner des perspectives. Aussi, avant tout chose, il serait bon , à mon sens, que le hirak prenne conscience que d’une part, il devrait s’engager dans une auto organisation, il devrait de trouver une représentativité à partir d’une forme d’élection de personnalités, de portes paroles à partir de la base de la société (société civile, organisations, syndicats, ligues des droits de l’homme) pour d’abord lui permettre d’engager des combats politiques globaux et cohérents sur le terrain et d’autre part d’élaborer une feuille de route consensuelle sur la manière de conduite la transition sur la base des revendications du hirak et des objectifs de construction d’un Etat de droit authentiquement démocratique. Il nous faudrait en effet cette feuille de route à tout prix sur la manière de conduire la transition (Constituante ou modification de la Constitution à adopter par référendum populaire, modification de la loi électorale et de la loi sur la partis politique, la question de la constitution d’un gouvernement de transition en attendant les élections législatives, la question de la constitution dune vraie instance d’organisation et de contrôle des élections etc… etc..) et tout cela sans attendre quoi que du pouvoir, ni son feu vert ni ammi Ali ! Lui il veut le dialogue, nous on exigera des négociations une fois que les choses bien organsinées dans nos têtes ! Bon courage à tous.

    PS : il n’est pas question de faire de la libération des otages et des détenus d’opinion un motif pour aller au dialogue ! Il doivent libérer les prisonniers b’laa m’ziiet’houme car injustement condamnés !

      chaoui40
      20 décembre 2019 - 12 h 56 min

      Les seules révolutions populaires ont été le fait de partis « communistes ». Comme nous n’en avons pas, nous n’aurons rien. C’est le mode de production qu’il faut changer, mais pour cela il faut une élite consensuelle et prête à se sacrifier pour le peuple dont elle est issue …

    Che Guevara
    20 décembre 2019 - 11 h 31 min

    Merci Mr Mourad Benachenhou, vous me rectifiez si je me trompe. En restant de le monde des canassons qui représente le Pouvoir Algérien, je conclu :

    1 – « Qui veut aller loin ménage sa monture » : Comment voulez-vous voyager vers un développement de notre pays quand le déplacement sera fait avec un âne handicapé mental de surplus aveugle, nommé GS.

    2 – « On ne saurait faire d’un mulet un cheval de course.. » : Ce déshonorable hybride d’un accouplement d’une dictature militaire et d’une mafia politico-financière ne peut remplacer un pur-sang.
    On ne saurait faire de cet ongulé (g=c) intellectuellement stérile de Tebboune un Président de la République digne de ce nom.

    Etc …

    58
    20 décembre 2019 - 11 h 27 min

    teboun KIF KIF 5 ême boutef mandat tu dégage

    Merouch
    20 décembre 2019 - 11 h 11 min

    M. B. est un quelqu’un de brillant et un technocrate au grand talent. C’est un « intellectuel » et comme beaucoup d’intellectuels il essaie de faire la « part des choses » dans un pays où beaucoup de choses échappent à la réflexion rationnelle et objective. Il a été ministre mais n’a jamais été capable de s’éloigner du système qu’un 1er ministre récidiviste a « accusé » d’avoir trafiqué les élections depuis l’indépendance.
    Dans cet article M. B. semble ne pas tenir compte de cette éventualité dans l’élection du 12 décembre ni sa préméditation (le choix de TebTeb) ! Faire un développement et des analyses sur des résultats absolument trafiqués est une faute de raisonnement et même d’éthique venant d’un « intellectuel ».
    La phrase « Quelle importance les élections ont-elles dans un système où un seul homme prend toutes les grandes décisions politiques ? Peu importe que les Assemblées élues soient représentatives ou non. » e
    est une grande erreur » car sauf Boumédienne et Bouteflika aucun président ne pouvait prendre de grandes décisions tout seul : la main invisible veillait au grain !

      mahjoubi
      20 décembre 2019 - 11 h 37 min

      vous avez mal lu voici ce que dit l auteur sur la crédibilité du résultat de ces élections « On peut exprimer son scepticisme quant à la définition unilatérale de la «transparence» des élections présidentielles, totalement organisées en cercle fermé, tout en acceptant leurs résultats comme reflétant l’état actuel réel de l’opinion publique algérienne, donc valides et frappées du sceau de l’authenticité. car rien ne prouve qu’encore une fois, le peuple algérien a été «roulé dans la farine» et que ces élections ne seraient rien d’autre qu’une manipulation complexe dont le résultat aurait été établi d’avance. »

        Merouch
        20 décembre 2019 - 11 h 46 min

        Car rien ne prouve qu’encore une fois, le peuple algérien a été «roulé dans la farine» et que ces élections ne seraient rien d’autre qu’une manipulation complexe dont le résultat aurait été établi d’avance.

        C’est suffisant non ?

        Merouch
        20 décembre 2019 - 12 h 11 min

        En plus de mon post précédent voici plus d’éléments :
        – Le second handicap est dans la faible proportion des électeurs qui ont voté pour ce Président, ce qui lui donne une légitimité populaire quelque peu chancelante.

        « La faible proportion » ? « Légitimité populaire … » M. B. donne donc du crédit à ces élections !
        –  » Car rien ne prouve qu’encore une fois, le peuple algérien a été «roulé dans la farine» et que ces élections ne seraient rien d’autre qu’une manipulation complexe dont le résultat aurait été établi d’avance. » M. B. ne croit donc pas que le peuple algérien a été « roulé dans la farine » et que le vote (résultat du) n’est pas l’expression d’une manipulation complexe.
        Lire : un article du 19 septembre paru sur AP pariait sur TebTeb avec des arguments convaincants.
        – « L’opacité du système de gouvernance actuel n’est pas un vain qualificatif, mais l’aspect fondamental de ce système. Cela dit, un simple calcul statistique révèle que seulement un peu plus de 23% des 24,4 millions d’électeurs ont voté pour ce Président ; ils sont, de plus, majoritairement concentrés dans certaines régions spécifiques du pays. Qu’on l’admette ou pas, la légitimité politique qui sort des urnes, constituant un sondage d’opinion objectivement établi, est une affaire de chiffres »
        Ce passage est encore une preuve que M. B. donne un crédibilité au vote et aux résultats car il en fait une analyse détaillée et « scientifique » en parlant de légitimité qui sort des urnes …
        Pour finir, M. B. fait une analyse des potentialités de TebTeb, l’avenir de l’Algérie en partant de son passé dans le système (et des limites de son action future) en se basant sur un vote trafiqué à différents niveaux (choix, résultats …) sans parler d’un fichier électoral élaboré dans le secret total.

    Sansylo
    20 décembre 2019 - 9 h 53 min

    Nous n’avons rien de bon à espérer de ce canasson usé que l’on nous a imposé de force.

    Ce sera comme toujours une suite interminable de fausses promesses , de faux projets et tout le monde , enfin les suppôts du pouvoir, applaudira et s’en retourneront chacun dans sa chaumière.

    Nous savons aussi que ce cirque d’hier , étalé à la face du monde, dénote la complicité tant de certaines chancelleries que de certains soumis des partis de la fausse opposition (…)

    La ridicule séance des boussats (embrassades ) dont a usé sir Tebboune avec son maître G.s en lui soufflant à l’oreille gauche certainement quelque chose comme  » Hé Hé on les a tous eu , hein ? Merci mon Maréchal , Merci !!!!  » a certainement fait éclater de rire le monde occidental .

    Nous n’avons donc rien à éspérer et nous continuerons le combat tant que le ver ravageur est encore là.

    Qu’ils dansent , qu’ils chantent, qu’ils festoient , notre regard est ailleurs , vers l’avenir , le vrai.

    Ma Vérité
    20 décembre 2019 - 9 h 47 min

    N’est l’un, n’est l’autre, juste une marionnette du notre Caporal GS avec des nouvelles touches sur la télécommande, nous sommes trop Naïf et avec une mémoire très courte, depuis quand les dictateurs et les Rois cèdent aussi facilement le pouvoir surtout chez les pays du tiers monde, le chemin est encore très long pour que des femmes et des hommes élus démocratiquement prennent le pouvoir, un traître peut en caché un autre, je le répète une seconde fois, impossible de trouver une personne honnête et patriote dans l’entourage du traître Bouteflika, toutes ont été contaminés pour le virus d’oujda où les magouilles et la corruption sont une constitution et des lois

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