Sofiane Djilali répond à ses détracteurs : «Toute la vérité se saura un jour !»
Par Mounir Serraï – Le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, fait une sévère mise au point à ses détracteurs qui l’accusent de vouloir marchander avec le «pouvoir illégitime», en posant des préalables à tout dialogue. «Depuis plusieurs jours, une attaque en règle a été déclenchée contre Jil Jadid et moi-même sur les réseaux sociaux comme peu de partis ou de personnages publics ont eu droit. Mais qu’est-ce qui a pu justifier une telle avalanche de critiques qui se veulent les plus offensantes et les plus brutales les unes plus que les autres ?» s’interroge Djilali pour lequel rien ne pouvait justifier de telles attaques.
«S’il est naturel que des citoyens s’interrogent sur les positions des partis politiques, les débattent et parfois les critiquent, il est évident qu’aujourd’hui nous sommes devant une cabale organisée et concertée de très grande ampleur, avec une forme abjecte de haine, de mensonge et de violence», dénonce-t-il. Il estime que «le niveau des manipulations et des attaques grossières montre à l’évidence qu’il ne s’agit pas là d’un débat politique mais d’un règlement de comptes dont l’objectif est la tentative (stérile d’ailleurs) de détruire un parti politique qui gêne trop d’intérêts».
Sofiane Djilali assure que la vérité jaillira tôt ou tard. «Viendra le moment où toutes les vérités apparaîtront d’elles-mêmes», affirme-t-il, tout en assurant que sa mise au point «ne s’adressera pas aux détracteurs professionnels mais aux citoyens sincères qui ont été troublés par tant de férocité gratuite et tant de malveillance infâme de la part de pseudo-démocrates, en réalité les héritiers des chemises noires et des anarchistes populistes».
«Au final, que reproche-t-on à Jil Jadid ? Avoir posé les conditions d’un dialogue avec le pouvoir, en exigeant la libération des détenus d’opinion, l’ouverture des médias et de la vie politique ?» se demande-t-il.
Sofiane Djilali rappelle que ces exigences ont été formulées pour la première fois et officiellement par Jil Jadid le 6 juillet lors de la conférence des partis politiques et de la société civile. «Jil Jadid a alors été violemment attaqué par les mêmes réseaux sociaux pour avoir pris part à cette conférence. Le plus abject est que des personnes ayant participé elles-mêmes à ce conclave ainsi que des organisations satellites des partis boycotteurs ont traité Jil Jadid de traître pour avoir été présent, pourtant en simple invité», souligne-t-il.
«Jil Jadid n’accepte aucun dialogue si les détenus d’opinion ne sont pas libérés au préalable et n’acceptera aucun poste ministériel avant une élection libre et transparente qui lui donnerait la légitimité d’y prétendre». Aussi Sofiane Djilali estime-t-il que «s’il devait y avoir dialogue, il devra se faire avec toute la société politique, sans exclusion», et que «ce dialogue doit être fait pour aider le pouvoir à s’en aller et non pas à rester».
M. S.
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