Après la mort du général Gaïd-Salah : place à l’abolition du système !

Gaïd-Salah système
La mort de Gaïd-Salah ne signifie pas la fin du Hirak. D. R.

Par Youcef Benzatat – «Je hais les victimes qui respectent leurs bourreaux.» (Jean-Paul Sartre). Gaïd-Salah est mort brutalement. Foudroyé. Terrassé. Provoquant une onde de choc qui s’est vite dissoute dans les abimes de la conscience collective comme une vague qui a causé d’immenses dégâts sur le rivage où elle a échoué avant d’avoir été absorbée par la terre asséchée pour les hommes et les femmes qui y étaient reclus.

Soudain, leurs nuques semblent de nouveau se redresser et l’espoir de prendre le large renaître en eux. Il leur a semblé un instant que le mort avait emporté avec lui le voile qui obstruait leur horizon.

Omnipotent, il était devenu le temps d’une révolte le nouveau rab dzaïr, selon la formule consacrée dans les mœurs politiques du pays. Cette formule connotée négativement et qui traduit le pouvoir absolu que l’homme fort du moment détenait sur ses sujets et en premier sur la privation de leurs libertés et le piétinement de leur dignité. Son pouvoir était devenu tellement démesuré qu’il régnait en maître absolu sur le pays. Il était l’unique source de toute décision. Ses contradicteurs étaient systématiquement emprisonnés et, au mieux, démis de leurs fonctions.

Rab Dzaïr est mort, fallait-il tuer encore une fois sa propre mort pour prétendre faire disparaître à jamais les stigmates de la brutalité de son règne injuste et sans partage et vouloir apaiser la douleur d’une conscience blessée ?

Non ! La mort d’un homme, fût-il la plus cruelle et la plus cynique, ne peut à elle seule faire disparaître les maux que subit l’humanité qui en est la victime. Ce bourreau est dans tous les cas le produit d’un système qui a permis son omnipotence. Il en est la cristallisation. L’histoire se chargera de la mise à mort de sa mort et meublera la mémoire collective pour l’éternité.

C’est donc au système qui en est le géniteur qu’il faudra dresser les nuques et procéder à sa mise à mort, ici et maintenant. Car un système qui ne peut produire que des bourreaux de cette ampleur ne peut contenir dans ses fondements que la haine et la néantisation de tout ce qui lui est exogène.

Le Hirak sait ce qu’il lui reste à faire. Consolider sa détermination pour déjouer les chants de sirènes de ce système et lui renvoyer sa politesse en l’invitant à dialoguer avec lui-même, afin d’organiser la restitution de tout ce qu’il lui a confisqué illégitimement.

Y. B.

Comment (32)

    Méchoui de Gazelle
    25 décembre 2019 - 19 h 35 min

    Une grande fête dans le sud du pays,
    Les gazelles fêtent la disparition de leurs premier prédateurs.

    Sami
    25 décembre 2019 - 16 h 36 min

    Salem a tous et à toutes , la mort brutale du chef de clan ne changera en rien la feuille de route de cette mafia politicienne , il existe des pactes et ces familles ne lâcheront pas un centime pour le peuple , la seule manière qu ils comprennent c est de prendre les armes et de retourner au maquis malheureusement

      Le Naïf
      25 décembre 2019 - 17 h 41 min

      @Sami
      Le mokoko prend les armes chez toi et fait ta guerre civile contre ton roi et sa mafia …

      Ashtough
      26 décembre 2019 - 2 h 31 min

      @saml
      Va faire la guerre à ton Roi .va détruire par ta guerre tout ceux qui viennent humilier ton peuple en vous traitant comme des poubelles ou des sous hommes .
      Mais comme chez toi dans ton bordel , les hommes ne connaissent pas ce que veut dire faire une révolution ou prendre les armes , vous resteraient à jamais un peuple sans dignité, qui ne connaîtra jamais ce que veut dire la fierté.
      Allez Sir ala Hallek , va faire un petit tour à Marrakech ? Tu pourra certainement te refroidir le derrière .

    Lghoul
    25 décembre 2019 - 15 h 50 min

    Le systeme n’a pu tenir que grace a l’argent a gogo jete par les fenetres, les divisions du peuple a travers la haine et le mensonge. Aujourd’hui l’argent est fini, tout le peuple est uni et personne ne croit ni a leurs mensonges ni a leur charlatantisme. Regardez les poser leur main droite sur le coran et la main gauche sur leur coeur pour jurer sur le coran et commencer a voler et mentir une fois la comedie finie. Pour moi ils representent un systeme malefique incarnant satan en personne. Jamais le peuple pourra survivre avec un tel systeme de charlatans dans un monde de technologies avancees et de l’Internet. Par consequent, ce systeme est en phase finale de disparition irreversible.
    Le peuple algerien a paye cher toutes ces lecons, du terrorisme aux regimes mafiosis et de corrompus, mais a la fin, il pourra enfin poser les fondations solides d’un etat de droit, tolerant et proepere ou chaque citoyen jouera proprement son role dans la nouvelle republique de droit.

    Inisi
    25 décembre 2019 - 13 h 57 min

    @_Monsieur Y. B, auteur de ce papier.
    Monsieur, Jean-Paul Sartre n’a jamais écrit, comme vous le rapportez, voir supra, « «Je hais les victimes qui respectent leurs bourreaux.» mais bien: « … Je déteste les victimes quand elles respectent leurs bourreaux »

    Ici la séquence de la pièce en cinq actes:

     » LENI, souriante, mais très dure.
    Il paie. (Elle se retourne sur Werner.) Qui sera puni, Werner? Qui sera puni de nous deux?
    Comme cela nous rajeunit! (Avec une brusque violence.) Je déteste les victimes quand elles respectent
    leurs bourreaux.

    JOHANNA
    Werner n’est pas une victime. »

    Sartre (Jean-Paul ), Les Séquestrés d’Altona, éditions Gallimard, 1960, p.17.

    Bien à vous

      youcef benzatat
      26 décembre 2019 - 0 h 06 min

      Monsieur, je n’ai jamais rapporté que J.P.SARTRE avait écris cette phrase. C’est vous qui le déduisez ! Vous vous référer a la version écrite, alors que moi j’en ai retenu l’une de ses nombreuses variantes lors de ses expressions verbales publiques. En fait, J.P.SARTRE prononçait cette expression en fonction de son interlocuteur. Le mot détester, choisi pour la version écrite, variait en fonction du ton que SARTRE voulait imprimer à sa parole relativement au degré de soumission de son interlocuteur vis-à-vis de ce qu’il aurait identifié comme son bourreau. En ce qui me concerne, j’ai choisi le mot haïr, car en effet les soumis à ce système mafieux et liberticide sont plus que haïssable à mon avis.

        Inisi
        26 décembre 2019 - 11 h 59 min

        N‘ayant aucun accès aux représentations publiques, sans doute nombreuses de la pièce „Les Séquestrés d’Altona“ données du vivant de J.-P. Sartre [les initiales du prénom de l’auteur sont jointes par un trait d’union] en raison de mon jeune âge, je vous serais gré de vouloir m‘orienter vers vos sources bibliographiques. Quant choix entre les verbes « haïr » et « détester », il suffit de savoir qu’Altona (< [all zu nah] von Hamburg ?), lexème utilisé dans le titre de la pièce fait partie des sept arrondissements du Land d’Hamburg au nord de l’Allemagne. Un arrondissement peuplé pour des raisons historiques de très langue date par des juifs de toutes provenances. Bien à vous. Inisi

    Karamazov
    25 décembre 2019 - 12 h 20 min

    Un proverbe de chinou dit: awr th3echqed gouvladh, mawlech at babet . Ne tombe pas amoureux d’une pierre sinon tu la porteras.

    Il y en a qui ont chopé le Hirak, comme une chtouille au cours d’une de leurs moutra3ades, et maintenant ils ne savent plus comment s’en débarrasser, alors ils s’en sont fait une religion.

    Iben moua tout ce que je constate c’est que le Hirak a achevé sa transformation. Ses théologiens qui n’ont rien pu en traire ont décidé de le sublimer et d’en faire une abstraction à laquelle ils vouent désormais toutes leurs prières.
    Nous sommes en pleine théologie de la libération inversée. Ce n’est pas la théologie qui prend conscience de la liberté mais l’inverse: la liberté qui est théologisée faute d’aboutissement.

    Moins le Hirak produit , ou plus il ne produit rien, plus on en attend. Les Zébreux marchèrent pendant karanta dans le désert , jusqu’au moment où il n’y eut plus de désert. Et quand il n’y eut plus de désert , ils se rendirent compte qu’il n’y avait pas plus de gazon au delà du désert et pourtant que croyez-vous qu’ils firent ? Abandonnèrent-ils leurs illusions pour se rendre à l’évidence ? Que nenni :ils se firent un religion.

    YB et consorts ,après avoir trait le Boeuf-Hiirak ne veulent plus le lâcher maintenant qu’ils se sont fait des ampoules aux doigts. Comme ils sont presque persuadés qu’ils n’en tireront rien, ils ont décidé de lui faire une religion.
    Quand je vous disais que le Hirak est un mouvement messianique .

      Kamal
      25 décembre 2019 - 16 h 01 min

      Meme Dieu est contre vous. Chaque matin vous irez tous le rejoindre dans son trou.
      Le peuple restera toujours vivant a travers 42 millions moins toi. Lechez encore les bottes.

        Algerien ounass
        25 décembre 2019 - 21 h 07 min

        Merci mon general de nous avoir eborgné, merci de nous avoir mis en prison et surtout de ne pas nous avoir tué. Un algérien atteint du syndrôme de stocholm.

      Krimo
      25 décembre 2019 - 21 h 56 min

      Karama(zov),

      Mon adorable petit franchouille de circonstance, qui se gausse de tout, du haut de son piédestal sideral, lui qui tutoie les étoiles a partir d’une lorgnette, et parce qu’il a découvert …….. depuis patauge en pleine chimère, il en conforte un statut selon un sanctifie de Thomas que les écrits d’un «  kharabe ’’ (pour ton plaisir) ont sorti de sa mièvrerie.

      Et bien a toua je gagerai fort si des fois affecte par une rage de dents et douleur persistante, si tu ne ferais pas comme tout quidam en implorant …….

      Tu ironisais sur les contorsions faites a ton pseudo et bien sache que Karama était le sobriquet donne par ses amis, a celui qui a dit ‘’ ces fusees qui ne décolleront jamais«  mais il ne s’est jamais renie ….. c’est toute la difference.

      Le Hirak quoi que t’en penses est en train de foutre en l’air toutes tes théories façonnées 30 ans plus tot.

    Kahina
    25 décembre 2019 - 11 h 57 min

    Mounir Sari @

    Je réponds sans avoir lu ton commentaire = CA NE M’INTÉRESSE PAS !!!!

    Juste pour te signaler que mes commentaires ne s’adressent pas à des personnes de ta trempe.

      Anonyme
      25 décembre 2019 - 13 h 41 min

      Aller éclipse toi,c’est une journée de deuil pour les soumis et les commis comme toi

      @kahina
      25 décembre 2019 - 16 h 38 min

      Un peuple est eternel.Un dirigeant quelqu’il soit est mortel.
      Un proverbe bien de chez nous.
      EL KELB IHEB KHAN’GOU
      Un chien aime celui qui le maltraite.

        Anonyme
        25 décembre 2019 - 22 h 19 min

        Kahina alors c’est ton cas

    Dr Abdelkader Saadallah
    25 décembre 2019 - 11 h 46 min

    Une donnée nouvelle à inclure obligatoirement dans nos analyses de la situation en Algérie. Bien sûr il s’agit de la mort de Gaid Salah (23/12/2019). La question des causes de sa mort, crise cardiaque naturelle ou « provoquée », est à mon avis déjà dépassée et appartient aux journalistes et aux historiens de notre époque.
    Ce qui me semble certain est que son influence directe sur l’organe qui dirige effectivement le pouvoir actuel, c’est-à-dire le Haut Commandement de l’Armée, est amoindrie.
    Il ne faut pas oublier que c’est encore un effet du Hirak qui inlassablement par ses pressions hebdomadaires, a entrainé depuis Février 2019, et continue à entrainer des décantations, positives et négatives, dans toutes les instances et appareils de gouvernance du pays. Positives dans la mesure où elles vont agir pour pousser le pays vers l’Avant, ou au contraire négatives, bloquant, certes momentanément, l’avance de l’Histoire de la Nation vers le 21ème siècle.
    Mais la question, vitale à mon avis, qui se pose pour nous tous, Hirak en premier lieu, est-ce que les décantations positives vont avoir lieu au sein du Haut Commandement de l’Armée ? Pour être plus précis est ce que les officiers supérieurs et de terrain, plus sensibles aux troupes sur le terrain, donc proche du peuple, animés de patriotisme vont influencer positivement les décisions du Haut Commandement de l’Armée ?
    Il est vrai qu’il y a eu des signes très négatifs avec en premier lieu la répression brutale de la marche du 44ème Vendredi à Oran et par la suite l’investiture cinéma qui a suivi les élections bidons pour désigner le canasson de Gaid Salah comme président pantin. Au cours de ce show de mauvais gout, devant une assistance on remarquait un étrange « carré d’officiers » ! Est-ce pour dire clairement, TV aux ordres et à l’appui, que « l’Armée dirigée par Gaid Salah » est bien la composante essentielle de la tête du pouvoir ? Chose que nous savons bien depuis des décennies, mais le montrer de cette manière nous rappelle le fameux congrès de 5000 personnes, après le décès du président Boumediene en 1978, du soi-disant FLN pour désigner soi-disant démocratiquement le colonel Chadli, déjà choisi par un conclave d’officiers, comme candidat unique à la présidence.
    Nous apprenons aussi qu’au cours des élections bidons du 12/12/2019 que malgré l’abstention record (9% ont votés) malgré toutes les manœuvres, tricheries et pression du pouvoir, il y avait en plus de tout cela, des luttes de clans avec comme chefs des généraux du Haut Commandement de l’Armée derrière des lièvres. Chacun trafiquant comme il pouvait pour pousser son canasson ou son Aghrioul vers le fauteuil de président !
    Je ne sais plus qui avait dit que quand dans la jungle les grands se battent se sont les petits animaux et la forêt qui souffrent !
    Mais nous voulons plus de cette JUNGLE, NOUS NE SOMMES PAS DES ANIMAUX gouvernés par une seule règle « LA FORCE DU PLUS FORT ». Nous sommes des êtres humains, nous ne marchons pas au bâton, nous voulons une LOI FONDAMENTALE, UNE CONSTITUTION DE BASE EN PREMIER LIEU avant d’élire qui que ce soit ! Lièvre ou Général !
    Dr Abdelkader Saadallah, 25/12/2019.

    kahina-DZ
    25 décembre 2019 - 10 h 24 min

    Ceux qui appellent à l’abolition du système doivent nous expliquer leur alternative.
    C’est bien de dire qu’il faut changer le système, mais on aimerait bien savoir sur quel aéroport allons nous atterrir.
    Trop de théorie et un manque de proposition et de vision concrètes. À part si on veut remplacer le système par le VIDE.
    Cessons d’être des perroquets du vide…Soyons des facteurs actifs pour un changement positif contrôlé par une stratégie bien étudiée.

    Mon opinion à MOI.

      Mounir Sari
      25 décembre 2019 - 11 h 25 min

      Kahina Dz et Karim Dz ne font qu’un, c’est à dire des mouches électroniques pour le main de la dictature dans notre pays que le hirak combat depuis 10 mois!!!!

      Zaatar
      25 décembre 2019 - 12 h 59 min

      On aura beau raconter tout ce que l’on veut à ce sujet. Un système qui contrôle tout un pays ne se change pas en un claquement de doigts. Meme si on arrive a renverser le notre, d’aucuns pensent qu’on erigera une république au vrai sens du terme en un tour trois quart. Yaw il vous faudra au minimum un siecle et encore. Napoléon Bonaparte a du user de toute sa malice, son énergie, son savoir faire, son hypocrisie, son sadisme, son impitoyabilite…pour ériger la première république française après des bains de sang. En ce moment même le système actuel se porte très bien il a su sortir de toutes les mauvaises passes qu’il a rencontré. Ce n’est pas demain qu’il sera renversé, surtout avec l’état d’esprit de ceux qui veulent le renverser. D’ailkeurs plus de la moitié d’entre eux ont été mis dans la poche du système.

        Y.B.
        25 décembre 2019 - 13 h 25 min

        Très juste. Édifier une république moderne est beaucoup plus laborieux encore que l’abolition de ce système, surtout du fait de l’aliénation de la population dans les structures mentales patriarcales, dans l’imaginaire mythologique religieux le tout structuré par le repli identitaire et la nucléarisation de la société en mosaïque ethniques et régionales !

      Farida
      25 décembre 2019 - 16 h 06 min

      Pour entendre et comprendre l’alternative,
      va participer aux marches ce vendredi.
      Si tu vis confortablement avec un systeme base sur ka corruption, 40 millions ne sont pas dans ta position.

        Zaatar
        25 décembre 2019 - 20 h 11 min

        A chaque fois que tu écris quelque chose tu nous fais savoir que tu n’as rien compris au problème dans lequel tu débat et où tu te débat. La gravité a atteint son paroxysme.

      Ashtough
      26 décembre 2019 - 2 h 38 min

      @kahinaDz
      A lire ton charabias, on n y comprends rien , vous écrivez pour écrire,
      Allez faire de la couture , du tricot , vous y trouverez peut être votre place
      Votre écrit ne contient ni idée, ni explication , ni clarté
      Vous écrivez pour écrire sans comprendre ce que vous voulez dire

    lhadi
    25 décembre 2019 - 10 h 15 min

    Notre patriotisme républicain se fonde sur l’intérêt général, l’intérêt national qui priment, à nos yeux, sur tout autre intérêt. Ce patriotisme qui s’identifie à l’autorité souveraine que la constitution nous octroi et dont nous sommes toujours prompt et attentif à affirmer sa prééminence nous interpelle afin de ne pas reculer face à tous les « ismes » qui soufflent sur la braise pour éparpiller les cendres de la division.

    La détermination de la majorité du peuple algérien est de déconstruire l’Etat patrimonial qui a permis l’émergence d’une république de copains et de coquins mais aussi de préserver la cohésion nationale, la souveraineté du pays, son indépendance, sa place dans l’histoire et son rayonnement dans le monde.

    La situation politique, économique et sociale du pays est catastrophique. Le peuple algérien, dont la raison est bien plus ancienne que celle de Descartes, est bien conscient de ces maux inhérents à la mal gouvernance.

    Au jour d’aujourd’hui, le peuple algérien s’attelle à aider le nouveau président de la république dans sa lourde mission que l’urgence rend nécessaire : rassembler le peuple Algérien dans son entier ; présider une gouvernance démocratique porteuse d’un espoir et d’une volonté de changement ; une gouvernance qui assure la permanence des valeurs, des principes et des traditions qui ont forgé l’identité de notre peuple et restent les meilleurs garants de son unité.

    j’ai l’intime conviction que toute posture républicaine apaiserait les tensions, les haines, les divisions et de facto offrirait au pays une chance durable d’équilibre et de stabilité dont l’Algérie semble, au jour d’aujourd’hui, orpheline.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Souk-Ahras
    25 décembre 2019 - 9 h 49 min

    L’Histoire, bien évidemment, achèvera le travail commencé par la mort du généralissime sargène. Car l’Histoire a une mécanique, définie par les événements dans le temps, elle a une logique, définie dans la perpétuation de son écriture, elle a un commencement, défini par la naissance de l’Humanité, mais elle ne peut avoir de fin car l’Histoire doit maintenir vivante la vie, elle est l’unique garante de sa mémoire.

    Sans préjuger de quoi-que-ce-soit, je pense que la victoire du peuple algérien, via la voix haut-portante de son grandiose Hirak, est désormais admise de tous, y compris des résidus du pouvoir mafieux. Certes, il reste encore des écueils à éviter, mais nous pouvons maintenant, sans faire preuve de trop d’optimisme approximatif, que le bout du tunnel se fait mieux voir avec la disparition du dernier voile qui l’occultait de la manière que nous savons.

    Le système Boutéflikien vient de perdre sa troisième principale et dernière béquille. Cependant, des « fragments », épars, demeurent encore présents dans le périmètre décisionnel. Or, un fragment, étant par définition fragment de quelque chose, considérée elle-même, à son l’origine, comme étant un ensemble précédant ladite fragmentation, vient forcément d’une « unité », ne peut plus rien renvoyer à cette unité dans la mesure où, faisant suite à cette fragmentation, l’unité du Système est justement brisée et défaite.

    La relation suivante mise à l’heure donne à cet instant et date précis :
    Roi-cadre gisant + dauphin-présumé-du-roi-cadre au trou + généralissime sargène ayant abdiqué devant le cycle biologique = (presqu’instantanément) ordre est donné au gouvernement actuel de ne s’occuper que des seules affaires courantes et début de libération de détenus d’opinion amorcé.
    Le Président parachuté va-t-il, sur ordre bien sûr, tourner casaque et… ?

    À vendredi prochain.

    Zaatar
    25 décembre 2019 - 9 h 23 min

    Monsieur Benzatat, je ne crois pas que tout le monde identifiait et identifie Rab Dzair à une personne. Moi personnellement Rab Dzair a toujours été ce système depuis 62, ou pour moi réellement depuis l’assassinat de Abane Ramdane commandité par les 3 B, Boussouf, Belkacem et Bentobal. A cette époque c’était eux Rab Dzair, et ce même avant l’indépendance. Actuellement on a toujours Rab Dzair, la preuve 10 mois d’un hirak qui n’a pas pu le faire douter ne serait ce qu’une seconde. Et les choses et les événements se suivent à vitesse Grand V.

    Sansylo
    25 décembre 2019 - 8 h 45 min

    Oui il faut abolir le système pour sortir de cette situation que nous n’avons jamais voulu accepter.
    Nous devons, et au plus vite, forcer le destin et continuer notre Révolution pacifiquement sans division mais
    avec détermination, et nul ne pourra arrêter cette belle jeunesse rompue aux allégations fallacieuses dont le langage ne fait plus son effet.

    Le système titube, louvoie, tergiverse et commence à donner de vrais signes de désarroi et d’essoufflement.
    Laissons à quai ceux qui aiment la soumission, la bastonnade et la carotte.

    L’Avenir de ce pays appartient aux générations futures et non à ces généraux obèses et grabataires.
    L’Algérie ne sera plus la chasse gardée de ces spoliateurs, ni des colonisateurs aigris.

    Il faudrait que cette mort subite...
    25 décembre 2019 - 8 h 29 min

    …du Rab Dzaïr du moment serve avant tout de leçon au système géniteur pour arrêter la fabrication de ce genre de prototypes sans lendemains. Et puis, il faudrait que ces géniteurs commencent à présent à mettre un peu d’eau dans leur vin en songeant plus à prendre leurs retraites qu’à prendre la porte les pieds devant !
    Tous les Rab Dzaïr produit jusqu’à maintenant n’ont été qu’un cauchemar sans fin pour le pays !
    57 ans Barakat !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Blakel
    25 décembre 2019 - 7 h 49 min

    Aucun système autoritaire voire dictatorial ne peut fonctionner et perdurer sans une armée d’exécutants zélés. La promotion des fonctionnaires chez nous se faisait surtout sur des critères d’allégeance. De plus au sommet de l’Etat seuls les présidents de la république pouvaient bénéficier d’une très relative légitimité populaire, les ministres souvent affiliés aux partis du système (FLN et ses sattelites RND, MPA, TAJ…) ne représentaient pas une tendance politique représentative d’une partie importante de la population. Sans poids politiques ces ministres, jouaient le rôle de simples technocrates mettant en application des décisions politiques prises ailleurs, c’est pourquoi ils étaient si facilement révocables. Changer le système impliquera non seulement de se débarrasser de ceux qui s’accrochent au pouvoir, et mettre en place des mécanismes institutionnels chargés de favoriser un exercice du pouvoir le plus démocratique possible (des gardes fous), mais également un changement de mentalité. Il faudra en effet lutter contre la tendance à la soumission zélée, le clientélisme, la culture du piston…
    Ps : On a tendance à oublier qu’à la veille de l’indépendance il y avait plus d’algériens engagés du côté français (troupes régulières et supplétives) que de véritables moudjahidins dans les maquis de l’intérieur.

    SOYOUZ
    25 décembre 2019 - 7 h 43 min

    « Justice de Dieu, volonté du peuple « , GAS est mort, la révolution est vivante pour une Algérie éternelle libre de tous les rabs sur terre.

    Mounir Sari
    25 décembre 2019 - 7 h 25 min

    La mort de Gaid Salah est une chance inouïe pour le hirak pour tourner la page de la dictature et construire une nouvelle page basée sur la democratie, la liberté d’expression et une justice plus juste pour tout notre peuple qui a beaucoup souffert depuis l’indépendance!!!!

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