Fodhil Boumala et Samir Belarbi n’ont pas retrouvé leur liberté
Par Mounir Serraï – La demande de remise en liberté des deux détenus politiques Fodhil Boumala et Samir Belarbi a été refusée par la Cour d’Alger. Comme pour l’opposant politique et coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou, ces deux figures bien connues du Hirak ne bénéficieront pas de la liberté conditionnelle, avant leur procès qui n’est pas encore programmé. Il s’agit de la deuxième demande rejetée.
Samir Belarbi, comme Tabbou, est poursuivi pour démoralisation de l’armée. Fodhil Boumala, quant à lui, est poursuivi pour «atteinte à l’intégrité du territoire national». Aujourd’hui même, cinq manifestants, dont Samir Leftissi, ont été jugés et relaxés par le tribunal de Skikda. Ils ont été accusés d’attroupement non armé. Le procès des 34 manifestants de Tlemcen arrêtés le 12 décembre puis relâchés le 14 décembre pour une comparution directe aujourd’hui est reporté au 26 janvier 2020.
Le nombre de détenus du Hirak dépasserait les 300. Cela bien que quelques dizaines aient déjà purgé leur peine et quitté leurs cellules à la prison d’El-Harrach. De même, Smaïl Chebili, détenu d’opinion arrêté le vendredi 27 septembre à la marche d’Alger, quitte la prison d’El-Harrach et retrouve sa liberté et sa famille.
Samira Messouci, Amokrane Challal, Elhadi Kichou et Mustapha Aouissi vont quitter ce lundi la prison d’El-Harrach et retrouveront leur liberté, après avoir purgé leur peine d’un an de prison dont 6 mois ferme, depuis leurs arrestations le vendredi 28 juin.
Il est à souligner que le président du Rassemblement action jeunesse (RAJ) va être entendu le lundi 30 décembre sur le fond, lui qui a été arrêté en octobre dernier. Il a été condamné à 1 an de prison dont 6 mois avec sursis par le tribunal de Sidi M’hamed, puis lors du procès de la cour d’Alger la peine a été réduite à 6 mois de prison dont 3 mois avec sursis.
M. S.
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