L’islamisme : dernière bête immonde d’un monde capitaliste moribond (II)

terro l'islamisme
La mort est plus importante que la vie pour les islamistes. D. R.

Par Mesloub Khider – Une chose est sûre : au même titre que la mouvance fasciste, l’islamisme n’est pas en contradiction avec le capitalisme. Quoiqu’il reflète l’arriération économique et sociale de sociétés musulmanes encore prisonnières de reliquats idéologiques archaïques, l’islamisme n’en demeure pas moins en congruence avec le système capitaliste moderne mondialisé. Il est intégré au sein de cette civilisation marchande et industrielle libérale, même s’il prétend être ni capitaliste ni socialiste (sic). Pour preuve : tous les groupes et partis islamistes parvenus à conquérir le pouvoir se sont appliqués servilement à perpétuer le modèle capitaliste dominant, à préserver les intérêts du capital national et international, à s’imbriquer dans les enjeux géostratégiques impérialistes, servant tel camp, puis tel autre.

Il en est ainsi des mollahs iraniens, des Talibans, des islamistes turcs, maghrébins et de tous les pays islamiques du Golfe. Cette posture anticapitaliste de l’islamisme est aussi fallacieuse que sa rhétorique «internationaliste islamique», selon laquelle le mouvement militerait pour la fraternité et l’unité des musulmans du monde entier, au-delà des clivages sociaux, dans le cadre d’une fantasmagorique Oumma régénérée. Cette fraternité musulmane prônée par les islamistes est une imposture. Pour preuve : les premières victimes des djihadistes islamistes sont principalement des femmes et hommes de leur religion, de leur région : des musulmans. En vérité, les islamistes, à l’instar des nazis, sont sans foi, ni loi. Ce sont des adorateurs de la Mort. Pour ces adeptes du djihad, la mort importe plus que la vie. Car la mort leur permet d’accéder rapidement au paradis des houris, unique motivation libidinale de leur désir jouissif de se donner corps et âme au djihad, agent matrimonial orgasmique de leur perverse doctrine meurtrière. Une haine clitoridienne terrestre unit les islamistes. La femme, cet être réel et libre doté de sexualité, de sensualité, de volupté, doit être «castrée», «châtrée», châtiée, réduite à sa seule fonction de génitalité. Ils n’aiment la femme terrestre qu’éthérée, enterrée, voilée. La vraie femme épurée, selon leur délire islamiste, est hissée au paradis. Pour jouir de sa compagnie paradisiaque décuplée, ils sont prêts à transformer la terre en enfer.

On l’oublie souvent : les premières victimes des nazis ont été leurs compatriotes : les Allemands, en particulier les communistes, les socialistes, les syndicalistes, et ce, dès la création du parti d’Hitler au début des années 1920. Au reste, les bandes nazies étaient des adeptes de la force brute, avaient un rapport très sexué au corps, cultivaient une promiscuité virile assaisonnée d’homosexualité. Mais à l’inverse des islamistes, leur paradis sexué, ils le vivaient sur terre. Et pour jouir de ce paradis terrestre sensuel, les nazis devaient envoyer en enfer quotidiennement des milliers de victimes. Tout se passait comme s’il ne pouvait accéder à la vie orgasmique que par la mise à mort de boucs émissaires sacrifiés sur l’autel de l’idéologie hitlérienne génocidaire. Au reste, une symbiose d’ordre phallique unissait les nazis à leur dieu Hitler. Toute ressemblance avec les islamistes n’est pas fortuite. Pour Freud, le cerveau de l’homme n’est que l’appendice de son sexe. Cette observation s’applique violemment aux nazis et aux islamistes.

Historiquement, dans les années 1950-60, les islamistes ont bénéficié d’une grande prospérité financière, grâce aux agences pétro-islamiques et aux organismes obscurantistes «d’éducation». Ces mouvements islamistes étaient portés par un contexte international dominé par la doctrine Truman, dont le cheval de bataille était l’endiguement du communisme (stalinisme). Dans le monde arabe, la doctrine Truman s’est traduite par un choc frontal contre les nationalismes arabes d’obédience tiers-mondiste ou soviétique. Aussi l’islam était-il devenu dans le monde «arabe», durant la Guerre froide, l’axe à la fois culturel et idéologique de la défense du «monde libre» (fondé sur l’esclavage salarié) contre le pseudo-communisme soviétique (fondé aussi sur l’esclavage salarié étatique). Tout le monde connaît aujourd’hui les effets catastrophiques et sanglants de cette ligne politique du bloc occidental menée par le parrain américain, les Etats-Unis : terrorisme islamiste internationalisé, destruction de pays musulmans. Cependant, avec des succès inégaux, les mouvements islamistes ont mis du temps à occuper le devant de la scène. Il leur a fallu attendre le milieu des années 1970 pour pleinement s’épanouir. Dans le nouveau contexte de crise économique inaugurée au début des années 1970, les islamistes, favorisés par le désengagement de l’Etat-Providence, garant jusque-là du développement social et culturel, ont commencé à s’investir dans le tissu social à travers, notamment, des services caritatifs. S’appuyant tour à tour sur le nationalisme et la religion, les mouvements islamistes ont pu s’implanter durablement, se développer amplement, puis donner libre cours à leurs délires fanatiques et sanguinaires. Aussi, par l’installation de services sociaux, délaissés par l’Etat, ces mouvements islamistes sont-ils parvenus à élargir leur influence sur les masses déshéritées urbaines ? A cet égard, les islamistes n’hésitent pas à emprunter une phraséologie pseudo-révolutionnaire, en se proclamant être «les champions des peuples opprimés», dixit Khomeini. Précédemment, en Iran, les mollahs s’étaient emparés en 1979 du pouvoir. Dès lors, ils ont étendu leur influence vers de nombreux pays, notamment par la fourniture d’une logistique militaire accordée aux groupes islamistes chiites, à l’instar de la milice du Hezbollah (parti de Dieu) au Liban.

De manière générale, les islamistes, pour mieux crédibiliser leurs discours auprès des masses pauvres musulmanes, n’hésitent pas non plus à affirmer que l’échec du «capitalisme» et du marxisme est dû à l’abandon des lois de Dieu par l’ensemble des pays. Aussi seul le rétablissement d’un Etat islamique sur le modèle de l’originel vertueux et mythique califat pourrait-il restaurer une société équitable (sic). Il s’agit là d’une mystification. D’une imposture. Certes, il a existé un semblant d’Etat musulman au Moyen âge, mais il reposait sur l’exploitation et l’oppression de classe. Sur l’esclavage. Une chose est sûre : la «civilisation musulmane», à l’exemple de la «civilisation féodale» européenne, n’a jamais permis le développement des forces productives. Seul le capitalisme a accompli cette révolution extraordinaire d’expansion illimitée des forces productives. Aussi est-il fallacieux d’employer la locution de «civilisation musulmane» pour désigner une société qui n’a jamais permis le développement des forces productives, qui a reposé depuis sa naissance sur le modèle sociétal féodal, demeurée figée au même stade économique archaïque jusqu’au XXe siècle. En vérité, le désert persique a été tout juste capable de façonner une civilisation en sable et une religion de sabre. Qui plus est, si foisonnement intellectuel il y eut dans le monde musulman, il a été l’œuvre de savants autochtones des pays conquis et non d’auteurs issus des tribus bédouines. Encore faudrait-il nuancer le propos : cet univers «intellectuel» tant magnifié était imprégné de religiosité islamique : la foi primait sur la raison. Ce n’était absolument pas des libres penseurs, des philosophes matérialistes. Mais des théologiens versés dans la métaphysique, soumis au Tout-Puissant et servant les puissants.

Ainsi, apparus à la même époque que le fascisme en Europe, en parfaite résonance avec l’idéologie postmoderne marquée par la pensée irrationnelle, les mouvements islamistes constituent donc une réelle tendance réactionnaire, un véritable courant contre-révolutionnaire, structuré et subventionné par les puissances impérialistes protéiformes, depuis Washington jusqu’à Riyad, en passant par Tel-Aviv et Paris. Toutefois, si toutes les variantes de fascismes ont été anéanties (ou provisoirement neutralisées) en Europe et dans le reste des autres continents, le monde «musulman», lui, notamment l’Algérie, englué dans une pensée archaïque moyenâgeuse, reliquat de l’ancien mode de production féodal et tribal, s’arc-boute encore à un modèle de vie réactionnaire en total décalage avec la modernité capitaliste financiarisée. Prisonnier d’une doctrine religieuse rétrograde puisée aux sources mêmes du Coran, le «monde musulman» freine son évolution vers la «modernité», obère sa mutation vers le capitalisme, en stagnant tout simplement au stade du capitalisme marchand, rentier. Du fait de cette stagnation à la phase féodale, les sociétés musulmanes favorisent l’émergence de mouvements islamiques résolus à résister à l’envahissement du mode de vie «occidental» (pleinement capitaliste), même aux moyens des armes, du sacrifice de leur vie. Même au prix de l’anéantissement de tous les «mécréants» de la terre, de tous les «mauvais musulmans» du cru jugés par trop modérés.

S’appuyant sur des exégèses belliqueuses servant de matrice idéologique et de caution théologique aux salafistes, l’islamisme persistera longtemps encore à répandre sa barbarie. Produit d’un système capitaliste qui ne peut se réformer, qui a généré deux boucheries mondiales au XXe siècle, sans oublier les fascismes et le totalitarisme stalinien, l’islamisme, dernier vestige réactionnaire de notre époque, doit être combattu et abattu. Sans oublier son géniteur, le Capitalisme mondialisé, devenu, au même titre que l’islamisme, nocif pour l’humanité.

En vérité, au-delà de la «guerre sainte» (pour le rétablissement d’un utopique gouvernement d’Allah ou de l’illusoire califat) que prêchent les bandes islamistes se dissimule la sempiternelle guerre séculaire classique, livrée par les puissances impérialistes en rivalité. Aussi, pour les opprimés et exploités des pays musulmans, la seule guerre moderne et universelle émancipatrice qu’ils doivent mener est la guerre sociale contre leurs classes dirigeantes, alliées au capitalisme et à l’impérialisme, en vue de leur émancipation sociale, économique, politique, prémices de la fin de leur aliénation religieuse.

«Le fondement de la critique irréligieuse est : c’est l’homme qui fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’homme. Certes, la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi qu’a l’homme qui ne s’est pas encore trouvé lui-même, ou bien s’est déjà reperdu. Mais l’homme, ce n’est pas un être abstrait blotti quelque part hors du monde. L’homme, c’est le monde de l’homme, l’Etat, la société. Cet Etat, cette société produisent la religion, conscience inversée du monde, parce qu’ils sont eux-mêmes un monde à l’envers. La religion est la théorie générale de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa consolation et sa justification universelles. Elle est la réalisation fantastique de l’être humain, parce que l’être humain ne possède pas de vraie réalité. Lutter contre la religion, c’est donc indirectement lutter contre ce monde-là, dont la religion est l’arôme spirituel.» Karl Marx, Critique de la philosophie du droit de Hegel, 1843.

M. K.

(Suite et fin)

Comment (11)

    Elephant Man
    3 janvier 2020 - 17 h 36 min

    L’Iran, malgré des décennies d’embargo et de sanctions, a su développer des avancées scientifiques et technologiques notamment en matière d’armement drones etc et de santé nanotechnologies etc (cancer..).
    Idem la Malaisie avancées scientifiques technologiques.
    Par contre des pays laïcs européens comme la Bulgarie Chypre pour ne citer que ceux-là des modèles de corruption de chômage de mafia prostitution …
    La France, laïque, qui en matière de CORRUPTION est passée maître en la matière, où la perversité sexuelle et la pédophilie sont érigées en norme et modèle de société…
    L’Église a été défaite en Occident car elle a joué un rôle néfaste de connivence avec le roi et en s’opposant à la science également.
    En revanche la Mosquée d’à côté rayonnait.
    La clé de la réussite ne se trouve pas dans la laïcité mais dans l’investissement de la ressource humaine pour en faire des éléments utiles à eux-mêmes et à la société.
    Le capitalisme est mortifère.
    « On vit aujourd’hui dans une époque où la guerre fait partie intégrante d’un système de valeurs, dans lequel de la guerre vers le capital jusqu’au profit, tout tourne dans les mêmes cercles : Irak, Libye, Syrie, Yémen…
    Ils continuent à favoriser l’option guerrière tout en contrôlant les terroristes. Ils disent combattre le terrorisme tout en alimentant les guerres ».(E.K).

    Vroum Vroum ????..
    3 janvier 2020 - 16 h 57 min

    Merci AP , encore un Super article
    , merci au Journaliste , cet Article aiguise l’appétit et offre la réflexion . J’apporte ma petite contribution… Revenons en arrière, au Tout début, la Fin du Califat Ottoman et comment il fut disloquer pour disparaître . .les Puissance Occidental de l’époque etaient GB France , et leur obstacle à leur Hégémonie sur le Moyen-Orient Élargit jusqu’en Afrique du Nord était le Califat Ottoman , la naissance du Courant Wahabites en Arabie (Ikhwans ) facilitera largement la disloquer du Califat Ottoman en association avec les Britanniques puis viennent les accords Skiyes/Picot..pour le démembrement du Califat…Déjà à l’époque une Alliance Islamistes /Forces Occidentales…Pour ce faire les analystes Antropologue Britanniques étudieront comment utiliser de l’intérieur les courants de l’islam.
    , cet Islam le ciment censé être le socle du Califat… en étudiant le courant Wahabites dit Salafistes ou Ikhwans , les Britanniques ont compris la faille , les Wahabites sont Takfiriste , et croient que tous les autres Musulman sont Appostat tant qu’ils refusent le Wahabisme comme religion . .Donc des Guerres Wahabites contre d’autres Tribus , en faisant tâche d’huile , des Dit Musulman(Wahabisme ) massacrent d’autres Musulman..Voilà la faille que les Britanniques instrumentaliserent en intervenant Financièrement et Armements en faveur des Saouds Ikhwans Wahabites , jamais les Islamistes Frères Musulman Wahabites dit Salafistes n’ont tiré une balle contre les intérêts Occidentaux ni sur les Armées Occidentales d’occupation des sols ou Pétrole…L’histoire se répète exactement de même à notre Époque , le même camp Occidental utilie les mêmes ingrédients (le Wahabisme, Salafistes du Dimanche et jours fériés à travers leurs dirigeants Saouds , Qatar , Bahreïn , Erdogan Turquie Frères islamiste , Qardawi , Fawzan pour l’idéologie , pour rester maître du Moyen-Orient Élargit jusqu’en Afrique du Nord si possible !.. On voit clairement l’association Otan /Islamistes Wahabisme Frères Musulman… le Capital et les Idiots Utiles . . Moi je dis.que jamais cet Occident conquérant même associés aux Idiots Utiles ne parviendra à ses Fins , jamais , Y’aura toujours une Force Équivalente mais plus puissante par la motivation contre l’injustice du Profit exploitation du Monde Occidental sur le Reste du Monde , ce Monde Occidental à sa tête USA , est entrain de devenir le Chalenger , le second…qui se bat pour sa survie …son hégémonie dépassée . . Et les Islamistes Frères Musulman Wahabites dit Salafistes seront toujours les Canasson Tocards , née pour perdre ou servir leurs maîtres Occidentaux pour essayer de récolter des miettes de la honte et la Trahison .(Libye et Syrie, Irak , Afghanistan , Somalie…)..

    Vendredire
    3 janvier 2020 - 16 h 43 min

    J’ai l’impression de lire les archives de d’Alger Républicain quoique les contributions de Mesloub sont de moins bonne facture. Et les commentaires vermoulus d’anciens déclassés de l’internationale socialistes ne sont pas là pour donner plus de clarté au texte. Disons que l’un et les autres donnent libre cours à leurs penchants velléitaires de vouloir recycler les vieilles théories fumeuses dont seuls sont capables les laboratoires trotskystes léninistes qui ânonnent toujours bien que personne ne les écoute depuis belle lurette. Une sorte de masturbation ‘intellectuelle’ pour vieux délurés qui peinent à jouir.
    Wallah, cela prendrait une photo de famille des 5 ou 6 grabataires qui y officient histoire de voir si le musée Grévin est capable de nous en faire des copies en cire même de mauvaise qualité.
    ‘Bête immonde’ est une expression brevetée par la juiverie internationale qui désigne l’hitlérisme. Vos maîtres de France et de Navarre ne voudront certainement pas qu’elle soit utilisée pour toute autre chose notamment pour l’islamisme, histoire de ne pas dévaluer la shoah à la bourse de la victimisation. Je comprends un peu mieux que Karamazov dise qu’il se sent plus proche d’un israélien communiste que d’un kabyle musulman. En fait c’est un Ferhat M’henni bis et Mesloub Khider qui vit en France est un travailleur social qui a besoin de cirer les pompes de schlomo pour conserver un boulot généralement alimentaire.
    Coluche disait dans une de ses fameuses saillies : ‘’Savez-vous ce qui arriverait au Sahara si on y installait le communisme? Pendant cinquante ans rien. Après cinquante ans pénurie de sable’.

    Karamazov
    3 janvier 2020 - 14 h 24 min

    Alla khati , c’est que je n’ai pas envie de régurgiter toutes mes lectures de jeunesse pour tenir le heleb à MK qui a du mal à se repositionner après quelques escapades et un coup de foudre pour le Hirak.

    Il savait pourtant que le matérialisme historique ne joue pas aux dés

    Moua aussi j’ai eu vingt ans , des mouta3ades , des morbacs -non ce n »était pas Madame la Marquise, ya khouya Zaatar – mes moments d’égarement .

    Il faut prendre le taureau par les c…. non par les kornes au lieu de lui chercher des poux .

    Une critique de l’islamisme ça fait bon genre , c’est presque une sacralisation de la religion. Oui à l’insu de son propre gré ,volontairement ,d’accord.

    C’eût été le moment de lui coller une critique de la critique critique , mais Marx l’a déjà faite !

    Karamazov
    3 janvier 2020 - 10 h 33 min

    Sauf que sous prétexte de la critique de l’islamisme on évite le vrai sujet qui fâche. Qui sont ces islamistes sinon des musulmans pratiquant ? il est établi que l’islamisme ce n’est pas « La religion » mais justement son dévoiement dans le capitalisme lui même débridé alors que l’islam est lui une critique anticipée du capitalisme. Et dixit le Hirak qui sur le plan théorique est du même tonneau : un mouvement messianique.

    Cette critique est un début , elle est recevable. Elle a le mérite d’aborder un sujet qui fâche de poser les jalons d’une future analyse plus centrée. Je sais qu’à vous seul vous ne pouvez pas faire tout le travail. Mais encore un effort camarade.

    Il faut sortir des généralités et des abstractions pour en venir à une critique de la société réelle. Car concernant la critique du capitalisme et de la religion Feuerbach et Marx ne nous ont rien laissé .

      Zaatar
      3 janvier 2020 - 14 h 27 min

      On est loin du compte justement cher Karamazov. On ne sortira pas de ce langage de contours, je ne sais si c’est par peur de se faire lyncher ou celui de perdre une partie de soi. Toujours est il , les sujets qui fâchent sont souvent laissés aux autres, aux derniers avec l’espoir d’un tassement en cours de route au préalable. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de religion, facteur essentiel dans la sculpture de la société au gré du temps.

      Farida
      3 janvier 2020 - 14 h 57 min

      Meme si le Hirak n’est pas le sujet, le Hirak te rend toujours malade. Evite les AVC.

        Zaatar
        4 janvier 2020 - 6 h 09 min

        Tu as fini ton verre de lait?

    chaoui40
    3 janvier 2020 - 8 h 47 min

    Le capitalisme – qui est né du féodalisme, son socle – est fondé sur la propriété privée des moyens de production, à commencer par le sol (la terre). Dieu nous dit que nous n’avons que l’usufruit du sol. Cela n’empêche aucun croyant, pourtant, de ne pas suivre Dieu ! Il suffirait tout simplement de réfléchir à cela pour déboucher sur des sociétés plus justes, plus équitables, laborieuses, fraternelles et pacifiques (car nous n’aurions pas besoin d’envahir ni de voler le voisin). A croire que l’homme est né mauvais, ce que toutes les religions sous-entendent, puisqu’il doit gagner son paradis. L’homme ne doit pas être éduqué. Il doit être obligé … pour le bien de tous. Ce que font les parents de leurs enfants, le plus naturellement du monde !

    La Vérité Si je Mens
    3 janvier 2020 - 8 h 20 min

    Nous n’allons pas loin juste prendre l’exemple de nos Islamistes intégristes, et pour de l’argent et le pouvoir ils bradent femmes et enfants et la patrie avec, il suffit d’enquêter sur les présumés ex chef du parti FIS réfugiés en Europe, tous est sans exception collaborent avec les renseignements des pays d’accueil en particulier ceux de la Belgique et la France, je connais un imam il a du payé cinquante millions Dinars à un responsable du ministère des cultes pour venir faire imam en France, l’islam ce n’est pas l’islamisme intégristes, l’islam est une religion de pardon et de tolérance comme nos parents et arrière parents la pratiquee, nos nouveaux bandits qui se revendiquent Musulman en pratiquement les pires atrocités et malversations

    mokrane
    3 janvier 2020 - 7 h 45 min

    C’ est toujours un plaisir de vous lire Mr Mesloub.

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