Pourquoi le Mouvement populaire n’a pas d’auto-organisation ?

Mouv auto-organisation
Le Mouvement populaire tarde à prendre conscience de la nécessité de son organisation. PPAgency

Par Kaddour Naïmi – Voici les caractéristiques principales : 1) une organisation des marches hebdomadaires bien réglée mais dont les animateurs-dirigeants ne se déclarent pas publiquement ; 2) un pacifisme rigoureux, malgré les interventions parfois musclées des services étatiques de police et d’arrestations arbitraires ; 3) une durée très longue, onze mois actuellement ; 4) contrastant avec l’organisation efficace des marches hebdomadaires, une absence totale d’auto-organisation autonome du Mouvement sur base territoriale ; 5) un manque de plateforme commune, celles proposées n’ayant pas reçu l’approbation majoritaire et organisée des participants au Mouvement ; 6) absence totale de représentants, élus démocratiquement sur la base de mandat impératif, pour défendre les revendications du Mouvement face aux autorités étatiques.

A propos de plateforme commune, notons un fait nouveau et singulier. Lors de la dernière marche du mardi 14 janvier 2012, des étudiants ont brandi une pancarte portant un texte en 14 points. L’initiative est à saluer, mais comment la considérer en absence d’une structure territoriale du Mouvement pour discuter le contenu de cette plateforme, puis établir un texte définitif, à proposer au vote ? Et comment réaliser ce vote sans, encore une fois, une forme d’auto-organisation du Mouvement sur base territoriale ?

Toutes ces observations obligent à se poser la question : Pourquoi le Mouvement populaire ne s’est pas doté d’auto-organisation ? Qui sont les responsables de cette carence ?

«Elite»

De cette carence, les représentants étatiques ne sont pas les auteurs, tout le contraire, ils ont proposé au Mouvement de se doter de représentants, donc de s’auto-organiser.

Les seuls responsables de la non auto-organisation du Mouvement sont, d’une part, des «personnalités» de partis politiques et des représentants auto-proclamés (ou désignés par certains) de ce qu’on appelle la «société civile». Tous, au nom de leur «savoir» universitaire et/ou politique, déclarent que le Mouvement populaire doit se contenter de poursuivre uniquement ses marches hebdomadaires, dont la pression finira par concrétiser les revendications du Mouvement et que, par conséquent, ce Mouvement n’a aucun besoin de s’auto-organiser, sous peine d’exploser à cause de ses divergences idéologiques (1), d’être infiltré par les «services», de voir ses dirigeants récupérés ou emprisonnés (2).

Tous ces arguments ne résistent aucunement à une analyse concrète, à condition qu’elle tienne compte des intérêts du peuple, et non des membres de la caste «élitaire».

Une autre composante de cette «élite» est constituée par des organisations politiques qui opèrent de manière plus ou moins occulte au sein du Mouvement populaire, notamment Rachad et le MAK. De la part des dirigeants de ces organisations, il est logique de dénier au Mouvement populaire son auto-organisation territoriale, car celle-ci éliminerait le contrôle manipulatoire de ce Mouvement par ces organisations politiques. Leur seul but est d’utiliser le Mouvement populaire comme masse de manœuvre pour réaliser leurs intérêts spécifiques(3).

Ainsi, à chaque approche d’un vendredi, ces membres des diverses composantes de l’«élite» annoncent avec enthousiasme déclamatoire, sans aucune preuve pour légitimer leur prophétie, que le vendredi prochain sonnera la chute du régime tout entier, selon le slogan «Yatnahou gaâ !» (qu’ils dégagent tous !). Nous en sommes là, et ces membres de l’«élite» continuent leur litanie prophétique, sans aucune remise en question. Tout au plus, ils osent cette lapalissade : le Mouvement populaire est organisé puisqu’il continue à marcher hebdomadairement. Mais d’auto-organisation de base territoriale, ces membres de l’«élite» décrètent que le Mouvement n’a pas «vocation» à s’en doter.

Citoyens

N’oublions pas d’autres responsables de la carence d’auto-organisation du Mouvement populaire : ce sont les participants aux marches hebdomadaires : les citoyens ordinaires, plus ou conscients socialement. Très rares parmi eux évoquent la nécessité de l’auto-organisation, en vain.

Appels à l’auto-organisation

Parmi les partis ou personnalités politiques, comme parmi les intellectuels, très rares appellent à la nécessité de l’auto-organisation du Mouvement populaire. Mais leur suggestion demeure, onze mois après, sans résultat significatif, et cela malgré le fait que les revendications du Mouvement populaires demeurent, pour l’essentiel, seulement des slogans.

Explications

En ce qui concerne ceux qui estiment indispensable l’auto-organisation du Mouvement populaire, leurs appels demeurent extrêmement circonscrits, car les moyens de communication dont ils disposent sont très limités, donc disposant de peu d’impact sur les citoyens.

Pour ce qui est des citoyens en tant que tels, ils manquent de tradition sociale historique dans le domaine de l’auto-organisation de l’action sociale émancipatrice. Les seules expériences significatives furent l’autogestion industrielle et agricole, suite à l’indépendance, puis le mouvement citoyen contestataire de 2001. Mais ces deux expériences furent soigneusement occultées par les autorités étatiques ; quant à la majorité de l’«élite», malgré tout son savoir universitaire, elle ignore généralement ces deux expériences ou les connaît de manière très superficielle, conformément à ses intérêts de caste élitaire.

La majorité de cette «élite» algérienne, politique et intellectuelle, était, et demeure, dominée par une mentalité autoritaire hiérarchique. Elle s’exprime clairement dans le dicton populaire : «Ilâ anta mîr ou anâ mîr, achkoun issoug al hmîr ?» (Si tu es maire et je suis maire, qui conduira les ânes ?» Donc, le peuple est considéré comme un troupeau d’«ânes» devant être géré par des «maires». Ces derniers constituent ce qu’on appelle l’«élite».

Les idéologies de cette «élite» sont aussi bien cléricale, nationaliste, «libérale» ou marxiste. Elles ont un point commun : toute société doit être conçue, dirigée et sanctionnée par une «élite».

D’où vient cette mentalité autoritaire hiérarchique ? De plusieurs facteurs.

1- Les membres de cette «élite» bénéficient d’un capital sous forme de savoir intellectuel dont le peuple est dépourvu. Ces membres considèrent, par conséquent, qu’ils savent mieux que le peuple comment réaliser son bonheur. Et le peuple, malheureusement soumis à cette propagande, est aliéné au point de croire qu’il a besoin de «Sauveur», d’«icônes» et même de «dictateur», en estimant que le peuple ne peut marcher qu’à la «lumière» de ceux qui «savent», sinon au bâton de ceux qui commandent.

2- Cette manière de penser permet, aux yeux de ces membres de l’«élite», de justifier les postes administratifs dont ils jouissent ou ambitionnent de jouir, avec les privilèges correspondants. Quant au peuple, son aliénation le dispense de son droit à la liberté de choisir, lequel est malaisé à obtenir, à cause de la domination politique dont il est victime, et difficile à exercer à cause de la domination idéologique à laquelle le peuple est soumis.

3- Ces membres de l’«élite», dans leur grande majorité, ne se mêlent jamais au peuple dans ses quartiers d’habitation, ne visitent jamais ses lieux de travail. Ils préfèrent fréquenter les «grands» de ce monde, dans leurs édifices administratifs et dans les salons de leurs villas, parce que ces «grands» détiennent le pouvoir effectif, auquel les membres de l’«élite» ambitionnent de faire partie. N’oublions pas, non plus, que ces membres de l’«élite» sont payés par des gens qui détiennent le pouvoir, étatique et/ou économique, en Algérie ou ailleurs.

4- Les caractéristiques précédentes expliquent l’idéologie des membres de cette «élite», et, par conséquent, son influence dans le peuple qui y est aliéné. Cette idéologie conçoit toujours un changement social à partir du «sommet» («élite») hiérarchique, parce qu’il détient l’autorité, et jamais à partir du peuple. A ce dernier sont accordées, bien entendu, les éloges les plus démagogiques et dithyrambiques, mais pas celui d’être capable de s’auto-organiser : ce n’est pas là sa «vocation», affirment-ils. Evidemment car, autrement, quelle serait la «vocation» des membres de l’«élite» ?

Bien entendu, ce discours élitiste est présenté avec tous les arguments possibles. Ils sont légitimés uniquement par la possession de diplômes universitaires, chez les laïcs et, chez les cléricaux, outre à leurs connaissances, par leur auto-proclamation comme représentants de la volonté divine.

Car la militance socio-politique sur le terrain, parmi les victimes du système social, n’est pas une «vocation» des membres de cette «élite». Laquelle, dans ses écrits et déclarations, occulte toujours le fait que le monde est dans l’état catastrophique et dangereux où il se trouve, et dont les principales victimes sont d’abord les peuples, précisément parce que ce monde est dirigé par des membres de cette «élite». Et cela depuis l’apparition des scribes pharaoniques, des mandarins de l’empire chinois, des pharisiens au Moyen-Orient, pour finir avec les actuels bureaucrates, technocrates et «intellectuels organiques» («embedded»(4)).

Les changements sociaux significatifs dans les nations sont survenus uniquement par les écrits et les actions d’une minorité de détenteurs de savoir social, parce qu’ils furent sensibles et empathiques envers les misères du peuple, jusqu’à le comprendre, lui expliquer, le motiver et se mettre à son service dans la marche émancipatrice, abolissant toute forme d’humiliation-exploitation de l’être humain par son semblable, et d’un peuple par une auto-proclamée «élite».

Conscientisation

Dès lors, en Algérie, comme ailleurs dans le monde, un travail de conscientisation est à mener. Il a besoin d’un très long terme, de patience, de pédagogie, de modestie et d’intelligence. Le but est de contribuer à ce que les individus et les peuples découvrent l’importance vitale d’autogérer leur vie personnelle et leurs collectivités, de manière complémentairement bénéfique.

Ce travail n’est pas circonscrit au champ politique, mais doit concerner le domaine culturel en général, et d’abord celui de l’éducation, de l’école primaire jusqu’à l’université. Car la conception politique est produite par une conception culturelle. Historiquement, quel que soit le changement social important qui se concrétisa dans le monde, il fut toujours préparé par une production culturelle durant des décennies, et en dépit de la répression des tenants du pouvoir étatique dominateur. Ainsi furent éliminés successivement les systèmes esclavagiste, féodal, colonial. Si les tentatives d’élimination du système capitaliste au bénéfice d’un système socialiste échouèrent lamentablement, c’est parce que le travail culturel de conscientisation fut mené de manière erronée. Malgré son indéniable aspect émancipateur, le marxisme demeura une conception archaïque parce que basée, comme les systèmes précédents, sur une mentalité hétéro-gestionnaire, donc autoritaire hiérarchique. Elle se caractérise par la priorité donnée à la direction par un «Parti d’avant-garde», composé d’une «élite», pour mener les «masses» populaires. Malheureusement, la conception autogestionnaire, qui combattit cet archaïsme, demeura minoritaire(5).

Le travail émancipateur reste donc à faire, en sachant qu’on commence par crier dans un quasi-désert. Les protagonistes sont, d’une part, les individus et les peuples eux-mêmes, à travers leurs actions et luttes émancipatrices ; d’autre part, les détenteurs d’un savoir intellectuel. Ces derniers sont une infime minorité, disposés à employer leur savoir non pas pour conserver ou obtenir une position de caste privilégiée, mais pour éliminer toute forme de caste vivant par l’exploitation des individus et des peuples, donc établir une collectivité humaine caractérisée par le triptyque : liberté, égalité, solidarité(6).

L’un des mérites du Mouvement populaire actuel est, avec le réveil social du peuple comme agent actif d’émancipation, de mettre en évidence et de commencer cette production culturelle et la nécessité de son auto-organisation. Le but est de contribuer à ce que le peuple autogère sa propre existence sociale (c’est l’authentique démocratie), parce que telle est la «vocation» de tout peuple, pour employer ce terme à la mode. Alors, ce peuple saura construire une communauté digne de l’idéal qui anima les combattants et combattantes de la Guerre de libération nationale.

K. N.

[email protected]

(1) Voir «Divergences idéologiques et structuration de l’intifadha populaire» in «Sur l’intifadha populaire en Algérie 2019», librement accessible ici : https://www.editionselectronslibres-edizionielettroniliberi-maddah.com/ell-francais-sociologie-oeuvres-sur-intifadha-algerie-2019.html

(2) Voir «Qui gère l’intifadha populaire ?» in o. c.

(3) Voir «Alliance entre Rachad et MAK : menace sur l’intégrité nationale», in o. c.

(4) «Intégré», comme dit la conception états-unienne, en parlant des journalistes qui couvrent favorablement ses agressions militaires.

(5) Pour des motifs que le cadre de cette contribution ne permet pas d’exposer.

(6) Voir «Trois pour, trois contre et deux conditions» in o. c.

 

Comment (28)

    Alfa
    21 janvier 2020 - 1 h 04 min

    A. Einstein avait dit une fois et à juste titre d’ailleurs; 2 choses sont infinis, l’univers et la bétise humaine.
    On fait dans l’improvisation politique tout azimut puis on essaie de trouver un échapatoir avec cette mascarade de mouvement populaire qui tarde à donner ses fruits en terme de résultat politico-économico-social.
    Les vrais dirigents qui tirent les ficelles derrière les rideaux à El-mouradia savent comment utiliser ce mouvement à leurs avantages. Ils veulent amener la masse populaire au bord du précipice en l’incitant à faire un pas vers l’inconnu par l’usure.

    Karamazov
    20 janvier 2020 - 18 h 18 min

    Hahahaha ! Il va me faire braire KN avec ses dou3ates .

    Et pourquoi les poules n’ont pas de dents pour casser les grains de blé qu’elles avalent ? Et pourquoi ce sont les loups qui mangent les agneaux et pas l’inverse ? Et pourquoi le feu brûle-il ?

    Pourquoi il n’y a pas de l’eau en poudre ? Koulchi bi idni allah !

    Pourquoi le Hirak n’a pas d’organisation ?

    Ina allahou yahdi men yachaa !

      Zaatar
      20 janvier 2020 - 21 h 35 min

      Cher Karamazov je te salue,
      Sur Titan, la plus grosse lune de Saturne, il y a des mers, des lacs et des rivières et il pleut même aussi….sauf que c’est du méthane…des grands lacs de méthane et une pluie de méthane qui fait le même cycle que l’eau sur terre…KN pourrait se demander aussi pourquoi…n’est ce pas?

    a monsieur kadour naimi !
    19 janvier 2020 - 21 h 26 min

    Cher @Kaddour Naïmi auteur de l’article en ce qui concerne ta hantise, qu’on peut comprendre quelque part, il faut que tu saches :

    1/- et définitivement, que toute la Kabylie, dans son immense majorité, t’a déjà répondu que les kabyles ne veulent pas de séparatisme, de scission d’avec le territoire Algérien, ilssont pour une algérien une et indivisible. Certes ils sont pour une décentralisation ou du déconcentration du pouvoir vers les collectivités locales, comme toutes les autres région, j’espère. De plus, Le MAK n’a pas de kalachnikov, ni de maquis, n’a pas le poids pour influencer le Hirak , déstabiliser le pays ou pour chercher à prendre le pouvoir!

    2/- pour les islamistes (fondamentalistes, Frères Musulmanes, FIS ou autres) que tu accuse de manipuler le hriak, là tu n’as qu’à t’en prendre au pouvoir de 62 qui a fait de l’Algérie un pays arabo-islamique où l’arabe et l’islam sont les deux seules identités exclusives de NOTRE pays qu’il a reconnu, à l’exclusion de Tamazight de sa culture et de sa langue. Ensuite, il faut t’en prendre à ce pouvoir mafieux et prédateur qui a accepté et toléré la création de partis politiques islamistes (souvenons-nous de la catastrophe de 91) et qui continue à former dans l’école algérienne des citoyens pour leur faire croire que le Coran est au dessus la citoyenneté, que la démocratie est kofr, que la notion de démocratie ne doit être perçue que comme un moyen d’accéder au pouvoir par les urnes , donc pour eux le sens du Hirak est seulement la démocratie représentative , et pas plus. Ceux là oui ils sont pour que le Hirak ne s’organise pas car le jour du dialogue ils seront plus nombreux à exiger du pouvoir un « Etat de droit » mais selon leur conception, ou une république dans le « cadre des principes islamique ». Là oui on peut s’expliquer pourquoi certains « intellectuels » faciles à identifier qui sont en symbiose avec les partis politiques islamiques et leur mouvance , refusent effectivement l’auto organisation du Hirak pour chercher à jouer les premiers rôle lors du dialogue avec le pouvoir !

    elgat
    19 janvier 2020 - 19 h 21 min

    Merci M Kaddour Naïmi ce que vous exprimez est la seule issue que se présente pour le hirak et pour la sortie de crise.C’est d’ailleurs l’avis de tous ceux qui (parmi mes amis) se sont retiré du hirak et qui ne veulent plus marcher sans but apparent.Un hirak sans plateforme,ni tète est une très mauvaise idée qui ne mènera nulle part ailleurs, même si elle durera 100 ans.Il faut préciser que la conduite actuelle qui consiste a ne pas s’organiser ni dialoguer est suicidaire.Elle est inspirée par ces opportunistes adeptes du ni ..ni.. Ils sont là depuis l’indépendance a conspirer sans avoir le courage de le proclamer. Allah idjib el kheir

    Agree!
    19 janvier 2020 - 18 h 33 min

    Problème de système mais aussi de maturité
    La rente et le socialisme dirigé ont fait des ravages dans les comportements, les cerveaux. L’obsolescence même dans la plus jeune génération est profonde. Le mal est sérieux et profond, malheureusement !!!

    Khelifati Saddek
    19 janvier 2020 - 16 h 33 min

    M K Naîmi, vous , quel est alors votre rôle dans tout ça. Au lieu de donner des leçons d’organisation du « hirak », allez sur le terrain et organisez-le comme cela vous tient à cœur depuis. Il n’existe pas d’élite comme ça en dehors ou au dessus du peuple; elle est aussi traversée par les contradictions de la société. Donc soyez concret: agissez sur le terrain et montrez-nous le chemin. Salutations « hirakiennes ».

    Vérité
    19 janvier 2020 - 13 h 53 min

    Aux pays des crocodiles les braconniers sont rois,tout les prétextes pour faire échoué le mouvement HIRAK,nous savons tous que ce mouvement est infiltré par des agents des traitres ou pouvoir,est ils essaient de tout les moyens de gardé le pouvoir,sinon ils seraient tous jugé est condamnés a la prison a vie

    Lghoul
    19 janvier 2020 - 13 h 36 min

    Pour les chansons sur le MAK etc., je preciserai que ce mouvement separatiste ne s’interesse ni a l’Algerie et ni au Hirak. Alors le disque est trop raye pour faire passer la chanson. En ce qui concerne le temps qu’il nous faudrait pour devenir « democrate », devenir ceci et cela, je pense que la grande priorite urgente est d’en finir d’abord avec un systeme corrompu, compose de groupes de mafiosis et de bandits. Une fois ces gangsters aneantis, tout le pays et le peuple retrouveront ensemble confiance pour avancer et travailler comme une seule force. Il faudrait donc en finir d’abord avec la corruption, les divisions, les manigances et l’incompetence qui sont les vecteurs principaux de survie de cethe issaba. C’est cela le grand bond ou le premier pas, ensuite on fera le suivant ENSEMBLE et UNIS. Il faudrait toujours un commencement a tout. Sinon rien ne changera aux 4 mandats de boutef avec le 5ie en marche sous tebboune. L’Algerie ne serait Jamais PIRE que ce qu’elle est en ce moment sous une dictature manipulatrice, diviseuse et destructrice. Jamais on serait pire. Alors nous avons TOUT a gagner et eux ont TOUT a perdre car le peuple est decide. Aucune corruption sous forme de miettes transitoires, qui ne durent pas, n’egaleront un etat de droit qui protegera a jamais les FUTURES GENERATIONS. Sinon c’est du khorti et de la corruption a gogo pour les 50 prochaines annees. Et rebelotte.

      Elephant Man
      19 janvier 2020 - 15 h 25 min

      @Lghoul
      Je me suis arrêté aux premières lignes de votre commentaire.
      Si le MAK ne s’intéresse ni à l’Algérie ni au hirak pourquoi est-il formé par le mossad à meknès au royaume enchanté et pourquoi ne pas militer dans ce cas chez la majesté réclamer les droits des Sahraouis et la RASD libre, ou l’autonomie du Rif ….. »ÉTONNANT NON? ».

    Lghoul
    19 janvier 2020 - 12 h 56 min

    Quand c’est une voyoucratie qui est au sommet, ceux qui arretent meme les gilets oranges qui font de l’ordre a alger pour eviter des accidents et des malaises, il est inutile de croire que ces gens sont pour le bien de l’Algerie. Le Hirak continuera sans donner ses plans aux espions et aux saboteurs. Let Hirak sera le fer de lance de la la revolution. Il remettra en cause une dictature qui veut perdurer jusqu’a sa fin. On ne pourra jamais enterrer 25 millions de l’electorat. On ne discute pas avec les geniteurs de la corruption a grande echelle et des divisions dont deux premiers ministres sont en prison pour corruption. Ou est le fils de tebboune ? En prison pour trafique de cocaine. Alors on sait avec quelle equipe on a faire. Aujourd’hui le pouvoir maffieux sera denonce a Berlin. Les algeriens ou ils se trouvent travailleront ensemble jusqu’a ce que ce pouvoir de voleurs et de corrompus tombera. On veut un etat de droit et une justice independente. Le systeme doit partir avec ses pratiques maffieuses a jamais.

    Elephant Man
    19 janvier 2020 - 12 h 49 min

    Excellente conclusion.
    Encore une fois @Droits Humains 12/09/2019 : « Ces associations folkloriques n’ont seulement qu’elles n’ont rien apporté, mais en plus elles organisent le chaos.
    Spécialistes du néant, du contre, de la destruction de la société, ces apprentis sorciers doivent laisser la place aux Algériennes et aux Algériens.
    L’Algérie a besoin de citoyens dévoués et non de serviteurs des laboratoires néocoloniaux drapés de slogans « Droits de l’Homme », « Société civile », « Démocratiques »…
    Servir n’est pas se servir. »

      Hamid
      19 janvier 2020 - 13 h 50 min

      On sait que ceux qui ont dilapide 1100 milliards de dollars en 20 ans ont tout apporte: La prosperite et l’union du peuple. Demande a tebboune de nous dire ou sont caches les 400 milliards voles. FAKOU.

        Elephant Man
        19 janvier 2020 - 14 h 29 min

        @Hamid
        Demande à ces associations RAJ et cie d’où leur vient leur financement….et ce qu’elles en font…
        Où sont passés les milliards d’Euros de la Libye gelés en 2011 par l’ONU qui ont mystérieusement disparu des comptes de l’Euroclear Bank de Belgique entre 2013 et 2017 à moins que la réponse ne soit chez la racaille Sarkozy selon qui le royaume enchanté est le modèle l’unique démocratie de la région ….
        Comme si la corruption est l’apanage du pays…qui a côté de la France passée maître en la matière fait office de petits joueurs …
        FAKOU
        PS : après > 30 ans de crimes en col blanc Balkany vient seulement d’être condamné à 4 ans de prison ferme.
        On attend tous les autres la liste est plus que longue SARKOZY pour ne citer que lui mais ça vaut pour la gauche aussi

          Hamid
          19 janvier 2020 - 17 h 59 min

          @Elephant man: Mais c’est tebboune en personne qui a promi de reveler ou ces milliards sont caches au cas ou il est « elu » non de Dieu ! Alors qu’il tienne sa promesse voyons !

          Elephant Man
          19 janvier 2020 - 19 h 16 min

          @Hamid
          Ces milliards là où ils sont placés ne risquent pas de déranger le(s) pays en question…
          D’ailleurs quels sont les pays qui profitent des paradis fiscaux panama paradise papers pas l’Algérie ni la Syrie ni l’Iran….
          Regardez Carlos Ghosn qui a fui la justice japonaise…
          Loin de moi l’idée de dédouaner la responsabilité de nos politiques mais mais qui a installé ce système de corruption au pays. Il faut des partenariats gagnant-gagnant et non dominé-dominant.
          Il faut une politique de lutte contre la corruption comme en Chine.

        Dr H
        19 janvier 2020 - 15 h 05 min

        Le peuple Algérien est atteint du syndrome de Stockholm pour certains et d’autres maladie d’alzheimer,si les traitres corrompus on tenus depuis cinquante hui ans,ils existent bien des raisons,

          Dr COX Alias Elephant Man
          19 janvier 2020 - 15 h 35 min

          @Hamid et @Dr HP (Hôpital Psychiatrique)
          Croyez-vous que la corruption est l’apanage du pays…soyez sérieux…la France est passée maître en la matière….que dire de Scheatanyahou…
          On ne change pas un système en un.coup de cuillère à pot, pour changer un système il faut l’intégrer et avoir un programme politique PRAGMATIQUE RÉEL de tout bord y compris de lutte contre la corruption comme en Chine.
          Et pas du baratin à 2 balles …du bla bla
          Effectivement qu’avez-vous fait depuis toutes ces années, qu’attendiez-vous pour vous organisez et politisez avec un programme politique PRAGMATIQUE RÉEL projets économiques et sociales sociétales etc…
          Effectivement ALZHEIMER quand tu les tiens !!!

        Dr COX AliasElephant Man
        19 janvier 2020 - 15 h 32 min

        @Hamid et @Dr HP (Hôpital Psychiatrique)
        Croyez-vous que la corruption est l’apanage du pays…soyez sérieux…la France est passée maître en la matière….que dire de Scheatanyahou…
        On ne change pas un système en un.coup de cuillère à pot, pour changer un système il faut l’intégrer et avoir un programme politique PRAGMATIQUE RÉEL de tout bord y compris de lutte contre la corruption comme en Chine.
        Et pas du baratin à 2 balles …du bla bla
        Effectivement qu’avez-vous fait depuis toutes ces années, qu’attendiez-vous pour vous organisez et politisez avec un programme politique PRAGMATIQUE RÉEL projets économiques et sociales sociétales etc…
        Effectivement ALZHEIMER quand tu les tiens !!!

          Anonyme
          19 janvier 2020 - 17 h 51 min

          @Dr machin la corruption existe et exitera toujours, mais pour l’Algérie le mot ne convient pas. C’est un detournement quasi-complet de toutes les caisses, ça par contre trouves-moi un seul pays dans le monde (avec le même PIB) où plus de 60 milliards de dollars ont été volés. Chiche!!!

          Hamid
          19 janvier 2020 - 18 h 02 min

          Dr Cox: Je ne demande que tebboune honore sa promesse. Je m’en fous des autres. De toute maniere dans toute l’histoire de l’humnanite, personne n’a vole autant que la ISSABA.

      Anonyme
      19 janvier 2020 - 15 h 47 min

      @Elephant Machin tu oses dire « servir n’est pas se servir!! Waouuuu!! De la part d’un soutien de la bande qui nous a saigné!!! Chapeau!! On soutient Boutef, puis Gaid et Bensalah, puis Tebboune et Chengriha…puis on vient accuser ceux qui veulent arrêter les voleurs et récupérer les 60 milliards de dollars détournés d’être pour la destruction de l’Algérie!!!! La seule destruction qu’on veut c’est celle de la bande et de tous les criminels sans oublier les harkis qui les soutiennent!!! Avec ça je pense que ça va te calmer jusqu’à la fin de journée!! Be seeing you!!

        Elephant Man
        19 janvier 2020 - 17 h 35 min

        @SCHMILBLICK et cie BLA BLA
        Apprenez à lire le français comprendre encore faut-il avoir un cerveau fonctionnel et SAIN.
        SO
        BE SEEING YOU ????

    Anonyme
    19 janvier 2020 - 12 h 29 min

    Le socialisme n´a pas échoué parce que le capitalisme est meilleur, mais parce que, en face et en concurrence avec ce dernier, il n´a aucune chance, car, il fait appel à des idéaux et fait abstraction de la nature humaine, qui est, contrairement à celle de l´animal, de ne posséder que ce qu´il peut manger,
    l´etre humain lui, veut amasser le plus possible et surtout plus que son voisin, qui devient donc son concurrent.

    L´idéal reste un idéal et la réalité de la nature humaine est ineffaçable, ni par conscientisation, ni par quelque culture que ce soit.

    Quant aux élites, elles sont aussi le produit de l´ambition de l´etre humain – présente plus chez les uns que chez les autres – de vouloir plus penser et plus savoir, ce qui lui donne logiquement et légitimement le pouvoir de mener la société vers un plus, un mieux.

    Sansylo
    19 janvier 2020 - 11 h 51 min

    A chaque fin de semaine vous revenez à la charge avec votre diatribe contre le peuple qui sort 2 fois par semaine pour interpeller uniquement les généraux qui dirigent de main de fer ce pays.

    Vous vous interrogez souvent sur qui dirige cette révolution qui vous empêche de dormir tant son organisation et ses revendications ont déstabilisé plus d’un.

    Votre fréquente interrogation est intrigante à plus d’un titre.

    Lghoul
    19 janvier 2020 - 11 h 42 min

    Depuis l’arrestation de Bouragaa, Tabbou, Boumala, pour ne citer que ces personnes, on ne pourra leur faire confiance. Ajouter l’interdiction des reunions et des regroupements, il est clair que le pays se trouve deja dans une dictature et personne ne peut faire confiance a un dictateur. En gros si le Hirak designe ses representants, ils seront arretes.

    Bonne article & analyse
    19 janvier 2020 - 11 h 35 min

    Difficile de mélanger l’huile et l’eau, d’exfiltrer du Hirak les séparatistes du MAK et les extrémistes religieux qui avancent masqués, les infiltrés supporters de l’ex DRS et leurs clientèles obsolètes (comme le RCD, PT,..), impossibilité des pseudo élites a se remettre en cause et se renouveller,… ect. Le changement est irréversible mais se fera au moins sur 10 ans car l’écosystème est vermoulu dans sa totalité, il faudra 2, 3 générations pour voir le vrai changement !!!!

      Anonyme
      19 janvier 2020 - 12 h 31 min

      Tout à fait, vous avez complètement raison!

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