Syrie : les Casques blancs préparent une nouvelle attaque chimique à Idlib
Par Ahmad Al-Khaled(*) – Des sources locales affirment que les membres des Casques blancs ont mis en scène une nouvelle vidéo qui montrait les conséquences d’une «attaque chimique» qui aurait eu lieu dans la province d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.
Des témoins indiquent qu’une vidéo controversée a été filmée dans la ville de Zerba, située dans la zone de désescalade d’Idlib. Ils ont ajouté qu’un nuage de fumée jaune et des «victimes» souffrant d’intoxication suivis d’une frappe aérienne effectuée par les Forces syriennes pourrait être vus sur les images tournées.
Apparemment, en utilisant ce film, les membres des Casques blancs envisagent de lancer une nouvelle campagne de désinformation, accusant le gouvernement syrien d’utiliser l’arme chimique contre la population civile. Il semble qu’ils aient déjà joué le même scénario à Khan Cheikhoun.
Il est bien connu que les Casques blancs ont été à plusieurs reprises blâmés pour avoir faussé des attaques chimiques et diffusé les vidéos et photos fabriquées sur les réseaux sociaux et les médias. Malgré une réputation scandaleuse, certains de leurs «chefs-d’œuvre» ont été utilisés par certains pays occidentaux pour justifier des frappes de missiles ciblant les positions de l’armée syrienne.
Il est possible de supposer qu’au milieu des progrès réalisés par l’armée arabe syrienne à Idlib, en particulier la capture de Maarat Al-Noomane, la deuxième plus grande ville de la province, le groupe des Casques blancs tente d’aider les combattants de l’opposition à rejouer cette carte. Il est évident dans ce contexte que les combattants syriens à Idlib s’attendent à ce que l’Ouest interfère immédiatement et stoppe l’avancée des troupes syriennes dans la région.
Il ne fait aucun doute qu’Idlib quitte progressivement le contrôle des combattants, et de telles provocations contre Damas ne font que confirmer cette supposition. Il ne sera pas surprenant que demain les médias occidentaux parleront des crimes du gouvernement syrien, mais il est fort probable que très peu de gens croiront un mot de ce qu’ils diront.
A. A. -K.
(*) Journaliste et auteur syrien
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