Retour sur le sionisme : dernier vestige colonial de l’impérialisme occidental

juif récits mythiques
Des juifs orthodoxes manifestent contre l'entité sioniste. D. R.

Par Mesloub Khider – L’histoire fourmille de récits confectionnés pour les besoins de la cause. Souvent, d’une cause perdue d’avance. Tant sa justification tout comme sa légitimité est historiquement infondée. Les récits mythiques, souvent élaborés pour imposer une histoire rapiécée et épicée de contrevérités, emplissent les livres d’histoire.

Malheureusement, souvent, les mythes s’incrustent comme des mites dans les mémoires collectives. Tout comme il est difficile de se débarrasser des mites qui colonisent une maison, il est malaisé de se défaire des mythes qui polluent l’histoire. Et certains mythes ont la vie dure. Ils s’imposent comme vérité historique malgré la flagrance de leur caractère mensonger.

Il est vrai que, comme le disait le ministre de la propagande du régime nazi, Goebbels, «un mensonge, à force d’être répété, finit par devenir vérité». Et le mensonge, une fois logé dans la mémoire collective, acquiert force de loi. Et il n’hésite pas à recourir à la loi de la force pour se perpétuer.

L’histoire est ainsi truffée de ces impostures érigées en vérité. Et de vérités longtemps réduites à des impostures, avant de triompher historiquement. Galilée était fausseté aux yeux des pouvoirs absolutistes royal et ecclésiastique, avant de devenir certitude scientifique aux yeux du savoir universel. «Et pourtant, elle tourne», avait-il lancé à ses détracteurs du tribunal de l’inquisition, adepte fanatique de la théorie géocentrique. En effet, la Terre tourne. Tout comme la roue de l’histoire tourne, poursuit son ascension, en dépit des forces rétrogrades qui tentent de freiner sa progression.

Ces forces obscures qui veulent nous persuader que leurs ténébreuses idées archaïques gouverneront éternellement l’esprit de l’humanité contre la volonté des sciences qui ensoleillent la vie. La falsification de l’histoire est vieille comme le monde. De nos jours, beaucoup de pays se drapent dans le manteau de l’imposture. De la posture historique frauduleuse. La fraude historique est l’œuvre de pays aux mœurs de voyous. Ils refusent de s’acquitter honnêtement de leurs devoirs de vérité au trésor public de l’Histoire. Ils préfèrent user de l’escroquerie historique pour détrousser le passé et tresser des couronnes à leur gloire usurpée présente. Les faussaires de l’histoire agissent en toute impunité pour usurper la mémoire collective, annexer un pays au nom d’une histoire frauduleusement fabriquée dans les ateliers mafieux de la mythologie. Pour légitimer leur dictature. Pour justifier leur projet de création d’un Etat.

Il en est ainsi d’Israël, ce pays voyou qui a commis le pire hold-up de l’Histoire en s’accaparant la terre de Palestine. Vol (viol) perpétré au nom d’une mythologie biblique érigée en vérité historique. En effet, cet Etat artificiel (sacrificiel du peuple palestinien), construit de toutes pièces à l’aide d’individus hétérogènes ramassés dans les ghettos de multiples pays, s’est offert avec l’argent de ses souteneurs un mythique peuple qui n’a de commun que la religion judaïque.

Aujourd’hui, tous les historiens honnêtes et consciencieux s’accordent sur cette vérité historique : comme l’a démontré Marc Ferro, il n’y a pas de «race juive», les juifs étant issus de diverses aires géographiques et culturelles. D’une part, les Juifs d’Europe descendent des Khazars, tribus établies dans le Caucase, converties tardivement (vers le IXe siècle) au judaïsme. Ces juifs caucasiens, absolument pas sémites, ont fondé un empire prospère, vers lequel plusieurs juifs de Mésopotamie et de Byzance ont massivement afflué. Cet empire s’est effondré au XIIIe siècle, sous l’invasion des Mongols et de l’épidémie de la peste noire. Au lendemain de la disparition de l’empire khazar, les juifs khazars se sont disséminés dans toute l’Europe centrale, notamment en Pologne, en Hongrie, en Allemagne. D’autre part, quant aux juifs sépharades, contrairement à la propagande sioniste pour qui ces juifs descendent directement de la Palestine après la destruction du Second Temple de Jérusalem, ce sont des Berbères convertis au judaïsme, comme l’a écrit l’historien français Marc Ferro dans son livre Les Tabous de l’histoire. De même, cet historien a démontré que les juifs espagnols étaient d’origine berbère et non issus de la diaspora «de la Judée». Ainsi, il n’existe ni de «peuple juif» ni, à plus forte raison, de «race juive». C’est un mythe forgé par le sionisme.

En revanche, dans l’historiographie d’avant le sionisme (aujourd’hui totalement éradiquée des annales historiques, et pour cause), il était communément admis que les Palestiniens étaient dans leur majorité descendants de ce «peuple juif» melting-pot. L’origine juive des Palestiniens était reconnue par tous les spécialistes de l’époque d’avant l’apparition du sionisme faussaire. A l’appui de cette vérité historique, il est établi que les Romains, contrairement à la mystification sioniste propagatrice de la théorie sur la diaspora juive native de la Judée, n’ont jamais procédé à une politique d’expulsion des populations orientales, notamment celles établies en Palestine majoritairement de confession juive (ou chrétienne). A l’exclusion de certains indigènes réduits en esclavage, les habitants de Judée se sont maintenus sur leur territoire, au-delà de la période de la destruction du Second Temple. On a relevé ni exode ni, corrélativement, communauté juive diasporique. Au cours des siècles suivants, une partie de la population de cette région s’est convertie au christianisme, l’autre partie (ou la même), dans sa majorité, s’est postérieurement ralliée à l’islam, à compter du VIIe siècle. Aussi peut-on avancer, sans contredit, que la majorité des Palestiniens sont descendants des habitants de l’antique Judée. D’un point de vue «purement éthique», pour employer une terminologie sioniste très friande des concepts racialistes, en vérité les Palestiniens contemporains sont les authentiques descendants directs des «populations juives» de l’époque antique, christianisées ou islamisées.

Aujourd’hui, l’entité sioniste, pour asseoir sa domination et perpétuer son abomination, s’est dotée d’une pseudo-démocratie pour s’attirer l’admiration.

Cependant, cet Etat théocratique, à l’histoire blindée de mythes, se voit obligé d’être en guerre permanente pour maintenir et pérenniser sa factice union nationale, faute de quoi il sombrerait par privation d’alimentation belliqueuse. Israël ne se nourrit que de guerres récurrentes et écœurantes. La paix lui est impossible. D’où cette impérative nécessité belliqueuse de transmuer le pays en caserne à ciel ouvert où chaque Israélien endosse l’uniforme militaire à vie, où la Polémologie a supplanté l’apprentissage de la Thora.

En effet, l’entité sioniste est consciente de son illégitimité historique, de sa frauduleuse existence. Aussi Israël est-il atteint d’un syndrome singulier, caractérisé par la pathologie guerrière, l’affrontement permanent. Israël est doublement condamné à vivre sur le pied de guerre et les provocations bellicistes répétées.

Pour des raisons exogènes et endogènes. Exogènes : car il est entouré de pays ennemis qui n’accepteront jamais son existence (nous parlons des populations arabes et non de leurs respectifs Etats fantoches ralliés au sionisme), donc aiguisent leurs armes pour hâter sa destruction. Endogènes : car sa population hétéroclite maintient sa factice cohésion «nationale» que sous le feu de la guerre permanente. Dans l’hypothèse où une instauration de la paix serait instituée, plus qu’improbable, l’équilibre fragile interne s’effriterait aussitôt. Les dissensions entre les différentes communautés juives hétérogènes éclateraient au grand jour. Car cette prison dorée de «peuple élu» sur une terre occupée concentre des habitants-geôliers qui n’ont rien de commun, sinon la religion hébraïque mais aussi leur doctrine raciste : le sionisme.

Pour autant, cette colonie de peuplement est guettée par le dépeuplement colonial. En effet, en créant leur Etat colonial en Palestine en 1948, les juifs sionistes ont creusé leur tombe. Que symbolise la constitution de cet Etat sioniste sinon la dernière création du grand ghetto juif mondial instauré sur une terre dépourvue durant des siècles de tout «foyer juif» ? Une terre habitée des siècles durant par des Palestiniens de toutes confessions.

Pour mieux mesurer la dimension coloniale de ce pays artificiellement créé par les puissances impérialistes (y compris l’URSS) au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il est important de rappeler que la fondation du sionisme a pris forme dans le contexte de la phase aiguë de l’impérialisme, du colonialisme. Il intervient au lendemain de la conférence de Berlin sur le partage de l’Afrique. En pleine période de conquêtes coloniales. En pleine phase de l’émergence des mouvements racistes (le livre d’Arthur de Gobineau Essai sur l’inégalité des races humaines venait d’être publié), du développement du darwinisme social puis, plus tard, dans un contexte d’éclosion du fascisme, du nazisme, des irrédentismes.

Et les juifs européens, majoritairement ashkénazes, imprégnés de ces idéologies nauséabondes, ne feront qu’emboîter le pas à leurs compatriotes européens (catholiques et protestants) dans leur entreprise de conquête coloniale sioniste. Pour quel motif le projet sioniste n’est pas né au XVIIIe, ni au XIVe ni au VIIe siècles ? Car il n’avait aucun fondement historique. Ni une légitimité sociologique. Il correspond à cette période du capitalisme colonial. Il s’inscrit donc dans cette phase de l’impérialisme triomphant des XIXe et XXe siècles.

Mais aussi, du problème de l’immigration. Paradoxalement, toujours d’actualité. En effet, l’appui apporté par les pays à forte population juive au projet sioniste de création d’un foyer juif s’explique par le projet politique judéophobe de ces pays de régler radicalement la question de la «présence» indésirable juive, par leur expulsion massive vers un territoire éloigné des frontières européennes.

Paradoxalement, l’idéologie sioniste naît au lendemain de la création du vocable «antisémitisme», concept élaboré en 1880 par Wilhelm Marr, pour caractériser un discours antijuif. Tout s’est passé comme si le concept d’antisémitisme avait été fabriqué pour servir d’alibi et de «caution morale» à la nouvelle entreprise sioniste, aux fins de convaincre les Juifs d’Europe de partir coloniser la Palestine.

En fait, le terme péjoratif antisémitisme s’inscrit dans le prolongement du vocable antonymique, mélioratif, sémite, inventé, lui, en 1781 par l’Orientaliste allemand August Ludwig Schlözer. Dans le contexte de la création des nations et de l’épanouissement du nationalisme, l’invention de ce terme «sémite» renvoyait à la notion de race, très en vogue à l’époque. Cependant, les juifs ne constituent nullement une race. A la vérité, le terme sémite, initialement, avait une connotation purement linguistique. En effet, le terme sémite (construit à partir du nom de Sem, fils de Noé) visait à englober toutes les langues apparentées à l’origine commune : l’hébreu, araméen, l’arabe, etc. Plus tard, le terme sémite, purement linguistique, prendra une connotation «racialiste». Le terme ne désignera plus l’ensemble des langues sémites, mais l’ensemble des peuples sémites de la péninsule arabique, de la Mésopotamie, de la Syrie, de la Palestine.

Ainsi, à l’origine, que ce soit dans sa dimension linguistique ou raciale, le terme «sémite» désignait l’ensemble des populations orientales, autrement dit plusieurs peuples sémites, en majorité arabes, et non pas un seul peuple sémite (juif). L’assignation des juifs européens, pourtant descendants des Khazars, au rameau sémitique avait pour dessein de les exclure du tronc civilisationnel européen. Par cette assimilation au rameau «ethnique» sémitique, les judéophobes européens pouvaient, à bon compte, désormais considérer les juifs européens comme des étrangers, des non-Européens, justifiant leur bannissement de leur «pays d’accueil», leur extermination, leur expulsion vers leur «terre natale», la Palestine (appuyant ainsi le projet embryonnaire sioniste), même au prix de la spoliation des Palestiniens de leur terre. Le soutien apporté par les pays favorables à la création de l’Etat sioniste n’avait pas d’autre motivation que raciste. Cet appui n’était absolument pas mû par des considérations humanitaires. Mais par leur volonté de purifier leurs pays respectifs de leurs concitoyens indésirables de confession juive, de tous temps ostracisés, proscrits.

En vérité, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, ces pays, partisans du sionisme, n’ont fait que poursuivre la politique nazie de parcage des juifs dans les camps. Par leur décision de soutenir la création de l’Etat sioniste, ce vaste ghetto à ciel ouvert, administré par les juifs sionistes eux-mêmes, ces pays ont réglé à leur manière la «question juive». Mais aux dépens des Palestiniens, transformés à leur tour en «immigrés» dans leur propre pays devenu Israël, ou acculés à l’exil diasporique, ou contraints de vivre dans de vastes ghettos lilliputiens et faméliques comme en Cisjordanie et à Gaza.

Excepté que cet immense ghetto juif sioniste placé au cœur de l’Orient, donc loin de l’Europe, n’a fait que déplacer le «problème juif». Problème juif, en effet, car il s’agit d’examiner la validité historique de l’existence du «peuple juif». Par conséquent de la légitimité d’Israël, de la «nation juive».

La question a été scientifiquement tranchée par le grand historien contemporain israélien Shlomo Sand : il n’existe pas de peuple juif. C’est une invention de l’Occident (et bien sûr des juifs européens mais manipulés par les machiavéliques dirigeants européens) pour justifier, comme on l’a souligné plus haut, leur politique d’éloignement des juifs de leurs pays respectifs. On ne fonde pas un peuple sur la seule base d’une croyance à une même religion, à plus forte raison quand ses adeptes sont originaires de multiples pays disséminés aux quatre coins du monde. Qui plus est porteurs de cultures aussi hétérogènes. Qu’ont-ils de commun un juif d’Algérie et un juif de Pologne ? Rien. Le juif d’Algérie est plus proche par sa culture, ses traits physiques, sa langue, de son frère algérien musulman que du juif ashkénaze polonais. L’impérialisme et le sionisme en ont décidé autrement. Ils auraient pu continuer à vivre en symbiose sur la terre d’Algérie.

C’est comme si demain, les Témoins de Jéhovah, pourtant constitués d’adeptes originaires de nombreux pays répartis sur tout le globe, décidaient de se constituer en peuple et de créer un foyer national, un Etat. Cette entreprise aurait-elle une quelconque légitimité historique au regard du droit international, de la communauté internationale ? Absolument pas. Pourtant, c’est ce qui s’est produit avec Israël, créé artificiellement par l’ONU en novembre 1947. Ironie de l’histoire, tout comme le colonialisme occidental dans sa période glorieuse de conquêtes effrénées et insatiables, Israël se livre depuis sa création à la même politique d’annexions et d’occupations territoriales permanentes. Encore aujourd’hui, rien ne l’arrête dans son expansion coloniale. Preuve de la nature colonialiste du sionisme.

Or, historiquement, à la fin du XIXe siècle, à la naissance du mouvement sioniste, la majorité des juifs rejetaient cette idéologie colonialiste, considérée comme une hérésie. A sa naissance, le sionisme était une entité mineure au sein du judaïsme. Encore au début du XXe siècle, la population juive établie en Palestine représentait à peine 4% de la population ; même en 1948, date de la création de la colonie sioniste en Palestine, les juifs constituaient une minorité. Preuve de l’impopularité du projet sioniste parmi les populations de confession juive de la majorité des pays.

Une chose est sûre : sans le surgissement du nazisme et la politique exterminatrice d’Hitler, l’entreprise colonialiste sioniste serait demeurée l’apanage d’une minorité de juifs alliés aux intérêts du capital et de l’impérialisme pétris de l’idéologie raciste. L’Etat d’Israël n’aurait jamais été fondé. On peut considérer les Palestiniens comme les victimes collatérales de l’holocauste.

Quant à la question controversée relative au judaïsme appréhendé comme religion ou nationalité, l’historien israélien Shlomo Sand, dans le sillage d’autres historiens, a tranché la problématique : il considère le judaïsme comme une religion aux valeurs universelles et non une nationalité. A prendre l’exemple d’un Français de confession juive : il est français de nationalité et juif de religion. Il n’existe pas de peuple juif, à plus forte raison de «race juive».

Et pourtant, cette terre appartient au peuple palestinien, proclament en chœur tous les anticolonialistes du monde entier, en dépit des dénégations sionistes. Le Tribunal de l’Histoire se chargera de rétablir la vérité. Galilée a triomphé contre l’imposture «scientifique» ecclésiastique. La cause palestinienne aura raison contre la mystification sioniste. Tout comme le système erroné géocentrique a fini par disparaître de l’univers scientifique, la disparition d’Israël, dernier vestige colonial occidental, est inscrite dans le mouvement de l’Histoire.

Cependant, le sionisme ne s’effondrera pas pacifiquement, seul, par miracle. Seule une lutte mondiale de tous les anticolonialistes, particulièrement du prolétariat (car toutes les classes dirigeantes du globe, particulièrement celles du monde arabe, sont complices et compromises avec le sionisme) pourrait neutraliser l’extension et annihiler la pérennité de l’entreprise coloniale sioniste. En vérité, seule la révolution mondiale prolétarienne mettra un terme au sionisme par la destruction de l’Etat d’Israël (bien évidemment non des juifs), mais également de tous les Etats artificiels de cette région (dirigés par des dictatures féodales alliées de l’impérialisme), et subséquemment l’établissement d’une confédération, sans frontières, étendue à tout le Moyen-Orient, où tous les habitants vivront librement, en symbiose, au sein d’une nouvelle communauté humaine universelle, sans classe.

M. K.

 

Comment (31)

    QUETION
    10 février 2020 - 1 h 30 min

    Pourquoi donc le reste du monde s’en fout d’ou vient le isonisme ou d’ou qu’il va, sauf les AlgerIens? Just curieux.

      Citizen
      10 février 2020 - 18 h 17 min

      Parce qu’ils sont palestiniens aussi, c’est leur seconde nationalité 😉

      Kalem
      12 février 2020 - 18 h 12 min

      On vous répondra lorsque vous apprendrez à vous exprimer en langue française. Quel que soit le cas vous ne comprendrez absolument rien.

    Hachem
    9 février 2020 - 20 h 36 min

    Pour ce qui est du mensonge et de la falsification de l’histoire, je suis d’accord. Il n’y a qu’à voir Wikipedia pour s’en convaincre. C’est une des gangrènes de l’humanité qui a permis au colonialisme d’éclater en Etats insignifiants l’Afrique. Pour le sionisme, nous sommes aujourd’hui devant le fait accompli. En tant que gens civilisés, nous ne devons pas régler le problème par la guerre. Leurs enfants sont les nôtres, nés sur nos terres quelque soit par ailleurs leur éducation. Par contre nous pouvons nous mobiliser dans tous les sens du terme pour dissuader toute tentative impériale.

    Rachid Zani
    9 février 2020 - 17 h 37 min

    Rien à dire sinon que la roue a tourné et que l’inéluctable chute de la dernière entreprise colonisatrice se profile peu à peu.

      lenzini
      10 février 2020 - 10 h 30 min

      Rachid, Je crains que votre optimisme ne reflète pas la réalité, malheureusement.

    BDS
    9 février 2020 - 14 h 51 min

    Coca-cola Sprites Fanta Jaffa Nestea Minute Maid
    Le code barre de la plupart des produits israéliens commence par 729.
    Danone, Badoit, Lu, Taillefine, Volvic, Evian, Chipster
    Nestlé Buitoni Perrier Nescafé
    Intel HP
    L’Oréal Vichy Biotherm Cacharel Lancôme
    Estée Lauder
    Delta Galil : Carrefour Auchan Gap Hugo Boss Playtex Calvin Klein DKNY
    Puma
    Levi’s Timberland Caterpillar
    Nokia
    Mac Do

    Elephant Man
    9 février 2020 - 13 h 57 min

    Le sionisme est une idéologie raciste au même titre que le nazisme.
    En 1975, la diplomatie Algérienne sous la direction d’Abdelaziz Bouteflika a parrainé et voté en faveur de la résolution 3379 de l’Assemblée générale des nations unies qui assimile le SIONISME AU RACISME, abandonnée en 1991 bizarrement au moment de la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire.
    Excellent article.
    Je réitère seule et unique solution GUERRE DE DÉCOLONISATION GUERRE DE LIBÉRATION DE LA PALESTINE OCCUPÉE et ça vaut pour la RASD.

      Azul
      9 février 2020 - 16 h 02 min

      au même titre aussi que les colonisateurs Arabes en Algerie.

      Azul
      9 février 2020 - 16 h 05 min

      les Palestiniens non plus ne sont pas nos frères.

        PALESTINE
        10 février 2020 - 23 h 15 min

        @Azul
        9 février 2020 – 16 h 05 min
        les Palestiniens non plus ne sont pas nos frères.

        Normal tu es un sioniste, tu pollues cet espace ya zigoto

          @azul
          11 février 2020 - 6 h 43 min

          « Les palestiniens ne sont pas nos freres » en meme temps qui aurait envie d’être ton frère toi le petit toutou des sionistes?

    Brahms
    9 février 2020 - 12 h 58 min

    Tous les êtres humains ont des défauts et des qualités. Ce qui divise les individus entre eux c’est l’argent, les femmes et le pouvoir. Tout le monde veut une belle voiture, une belle femme, une belle maison et beaucoup d’argent et dès que l’on a tout cela certains essaient d’écraser les autres. S’agissant des religions, ce sont des mascarades, un business des croyances et sur 07 milliards d’individus, vous tomberez forcément sur 03 milliards d’ignorants qui croiront aux salades des religions. Croire à quelque chose ne veut pas dire que c’est une vérité. Après, qui pourrait vérifier réellement ce qui s’est passé en l’an 1000 c’est à dire à dire, il y a 10 siècles en arrière, personne. Vivez votre vie et savourez le moment présent avec vos proches, seul bonheur.

    Mounir Sari
    9 février 2020 - 12 h 13 min

    Aucune différence entre ces hommes d’un autre siècle et les intégristes du FIS!!!!

      Moskosdz
      9 février 2020 - 14 h 18 min

      @Mounir Sari//Sauf que ceux-ci sont plus intelligents,ne s’entre-tuent pas et ne complotent pas contre leur artificiel pays.

        Mounir Sari
        9 février 2020 - 17 h 11 min

        @Mosko
        l’agent du KGB.Il faut me lâcher les baskets maintenant!!!

    Omar Khayyem
    9 février 2020 - 11 h 54 min

    «un mensonge, à force d’être répété, finit par devenir vérité». Et le mensonge, une fois logé dans le conscient voire même l’inconscient/subconscient collectif, devient force de loi. Et il n’hésite pas à recourir à la loi de la force pour se perpétuer…comme une sentence de l’Algerie post62…et que le 22 février 2020 veut EXORCISER par une DECONSTRUCTTION PATIENTE!!! Quand à notre Algerianité biologique…Aller dire aux AZTÈQUES ou MAYAS s’ils sont biologiquement Péruviens Colombiens ou Boliviens…Ça leur de belles DENTS…des affirmations FOUR-TOUT c’est comme SI 8% et son staff za3ma de ministres cooptés par le cercle familial…Djabouh ibi3 ELKHODRA
    ALWAYS hirakement OURS!!

    Citizen
    9 février 2020 - 11 h 40 min

    S’arrêter à une dénonciation formelle du sionisme ne nous amène pas à grand-chose,

    Il faudrait peut être s’éloigner de l’analyse des faits historiques que le phénomène plaide dans sa légitimité politique internationale, ce serait un débat stérile qui n’aboutirait à rien, d’autant plus que la soi-disant légitimité historique n’est pas la véritable raison de sa folie, mais juste un prétexte.

    Il faudrait sans doute aussi, sur le constat socio-pathologique du sentiment de persécution de ses adeptes, ne pas se placer dans la position adverse, ceci qui aggraverait son retranchement, mais se mettre plutôt un peu à sa place et essayer de le comprendre de l’intérieur pour lui renvoyer sa réalité.

    Il faudrait dire aux adeptes du sionisme leur erreur de réduire leur perception des victimes de leurs coreligionnaires juifs à leur identité confessionnelle au lieu de l’élever au rang de l’humanité, réduire l’être de la victime à sa judéité c’est non seulement priver l’humanité d’être associée à cette douleur incommensurable, mais aussi aller dans le sens du nazisme qui en était obsédé.

    Dénoncer le sionisme c’est jouer carte sur table en s’opposant fermement à ses soutiens, directs comme la normalisation avec Israël de ces dictatures que l’ordre mondial impose aux populations musulmanes, ou indirects comme cette islamophobie mondiale en cours dans les diverses cultures occidentales quand ce n’est pas carrément l’arabophobie en cours en Algérie.

    Brahms
    9 février 2020 - 10 h 57 min

    Très bel article mais malheureusement, la lecture du papier ne correspond pas à la réalité sur le terrain. La France a son quartier général dans l’église Saint Anne en Israël donc La Palestine c’est devenu un papier à crabes. Le panarabisme Arabe a aussi été détruit sur 40 ans couplé aux fléaux de la corruption et de la drogue qui ont bousillé nos Etats. De plus, nos populations ne bossent pas, elles végètent, naviguent alors que les Israéliens sont dans tous les rouages des économies mondiales et savent ce qui se passent partout dans le monde. En outre, les Palestiniens vivent avec 1 dollar par jour alors que nos dirigeants dilapident des fortunes considérables à l’étranger.

    lhadi
    9 février 2020 - 10 h 43 min

    Le sionisme n’est pas une religion. Le sionisme est une idéologie fasciste qui s’inscrit dans la tradition de la pensée idéologique nazi

    Le racisme est au coeur de l’idéologie sioniste. Selon la pensée sioniste, les juifs constituent les descendants du peuple élu, donc la race supérieure appelée à diriger le monde et les autres races humaines.

    L’O.P.A sioniste sur le monde est en route si je me réfère seulement aux déclarations suivantes :

    « À chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela… Je veux vous dire une chose très claire : ne vous inquiétez pas des pressions américaines sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent. » Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à Shimon Peres, comme cela a été rapporté sur Kol Yisrael Radio. »

     » Nous ne céderons rien aux messages de haine, nous ne céderons rien à l’anti-sionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. » Emmanuel Macron. actuel président de la république française.

    Ma position est claire comme un soleil levant : Le citoyen algérien musulman, que je suis, n’est pas anti juif bien au contraire mais il est foncièrement anti sioniste.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      9 février 2020 - 11 h 18 min

      Ton arabisme est le sionisme du tiers monde. Outre que colonialisme nie jusqu’à l’histoire et la géographie. Thamazgh rebaptisée « magrebarabe » est imposée comme visière et la langue arabe marque dans la chaire le peuple Amazigh qui n’en a jamais voulu.

      chaoui40
      9 février 2020 - 14 h 36 min

      Cher Lhadi, vous dites : « Selon la pensée sioniste, les juifs constituent les descendants du peuple élu, donc la race supérieure appelée à diriger le monde et les autres races humaines. » FAUX
      C’est selon l’Ancien testament, la bible dite juive … Dans le chapitre Nombres, vous trouverez le massacre des Cananéens, la colonisation de Canaan et la déclaration de l’élection de ce peuple par Yahve, leur dieu. Les Juifs sont les plus sectaires de tous les croyants … Pour preuve, leur religion n’est pas universelle !

    Karamazov
    9 février 2020 - 10 h 35 min

    C’est vrai que le seul Etat créé de toutes pièces par la volonté de quelques illuminés est l’Etat d’Israël . Tous les autres Etats du monde sont fondés sur l’identité culturelle et la folle volonté de vive ensemble. Ce qui fait que nous autres nous sommes algériens parce que nous le sommes biologiquement et non le résultat de bidouillages historiques .

    Il y a aussi cette aberration qui fait que des caucasiens soit juifs, comme le sont naturellement les chinois musulmans, les albanais, les bosniaques les Ouzbeks les kazakhs et … et les Tchétchènes qui ne sont pas moins caucasiens que les autres

    Il reste maintenant cette lubie de l’Etat « juif » , Comme s’il existait des Etats musulmans, ou des républiques islamiques ou un seul pays ou l’islam est religion d’Etat.

      Kamel
      11 février 2020 - 22 h 44 min

      Etre caucasien n’est pas être du Caucase forcément. Le terme « caucasien » est aussi utilisé dans le contexte de la classification raciale légale aux USA, comme synonyme de « race blanche » ou d’Européen, parmi d’autres synonymes utilisés pour désigner les personnes d’ascendance européenne comme « caucasique » ou encore « leucoderme ». Les algériens sont classés comme caucasiens.
      En plus d’énormes fautes d’orthographe et de grammaire, vous faites des erreurs d’interprétation. Contrairement à ce vous dites, il y a une république islamique et l’islam est religion d’état en Algérie.
      Biologiquement algérien : c’est une grande nouveauté ! Vous n’y connaissez rien en biologie surtout devant la diversité génétique qui règne en Algérie. A chacun de faire son analyse, nous verrons si génétiquement nous sommes proches. Et ce n’est vraiment pas le cas, adressez-vous aux généticiens.

    Abou Stroff
    9 février 2020 - 10 h 24 min

    j’ai toujours avancé que l’entité sioniste était un vestige colonial doublée d’une entité raciste basée sur la religion.par conséquent, le dépassement du problème palestinien ne peut émerger qu’à travers une lutte anti-coloniale et UNIQUEMENT une lutte anti-coloniale.
    en d’autres termes, si le « problème palestinien » est appréhendé avec des « lunettes religieuses » et saisi comme une guerre de religion, alors, cette appréhension du problème justifie et garantit l’existence de l’entité sioniste que d’ailleurs, les textes religieux musulmans reconnaissent en tant que telle.
    moralité de l’histoire: le sionisme et l’islamisme ne sont que deux facettes d’un même mouvement. car, les deux facettes conjuguent leurs efforts pour asseoir la domination sur son voisinage et la pérennisation de l’entité sioniste en tant qu’entité raciste basé sur la religion.
    PS: je pense que la lutte anti-sioniste ne peut point faire l’économie d’une lutte sans merci contre la vermine islamiste dans toutes ses composantes. car, le « virus » sioniste est, de fait véhiculé par le discours islamiste qui lui octroie, de fait, le statut de vérité à ne pas questionner.

      Elephant Man
      9 février 2020 - 13 h 37 min

      @Abou Stroff
      Effectivement le terrorisme sioniste DAECH(création Obama) FIS et cie frères musulmans (création UK MI5) ne sont que le bras armé du sionisme et de l’entité sioniste au même titre que le berbérisme.
      Tous les terroristes blessés de Syrie ont été transportés dans des hôpitaux de l’entité sioniste pour être soigné.
      D’ailleurs le doyen des prisonniers syriens dans les geôles israéliennes Sodki al-Maqt originaire du Golan Syrien occupé libéré ce 10/01 après 14 ans dans les geôles israéliennes pour avoir révélé la collaboration étroite entre l’armée israélienne et les miliciens du front al Nosra (qui fait du bon boulot dixit Fabius ex MAE français) branche d’al Qaïda en Syrie et devenue HTC, sachant qu’il avait déjà passé 27 ans dans les geôles israéliennes pour participation à la Résistance (libéré en 2012).
      Vius noterez également que ni DAECH al Qaïda et cie n’ont jamais attaqué l’entité sioniste.

        Ziri Warsenis
        10 février 2020 - 6 h 53 min

        @l’homme éléphant
        Ta fixation morbide sur le berbèrisme estropie ta vision des choses. Tu devrais plutôt accoler ton arabo-islamisme sectaire, colonisateur, aussi dévastateur et raciste que son clone et frère de sang le sionisme avec qui il est en parfaite symbiose. Admire donc la noble attitude de tes frères arabes, pingouins des monarchies féodales perverses de ta péninsule des bédouins razzieurs, comment ils ont sacrifié la Palestine et s’évertuent à dealer et faire prospérer le sionisme raciste et répugnant. Or, le temps travaille contre ces faussetés qui défient l’ordre universel et l’Histoire, les retournements n’en sont pas exclus. Hier, Nabuchodonosor avait pris Jérusalem et emmené tous les juifs à Babylone en captivité. Plus tard, l’empereur perse Cyrus les libère et aujourd’hui, en guise de reconnaissance et gratitude à ce fait historique, Israël rêve de détruire l’Iran qui, cependant, n’est plus la Perse des Lumières (Avicenne, Khawarizmi, Birouni, Khayyam, Hafiz etc.) mais une dictature théocratique dirigée par des illuminés enturbane’s à l’égal de l’entité sioniste. Je te suggère de soigner tes poussées d’urticaire et de crises hémorroïdales d’anti-amazighité aiguë répétées. Ce ne sont pas les militants ou défenseurs de l’amazighité, placardés du terme péjoratif et réducteur de berbéristes, qui ont trahi la Palestine mais tes frères kharabes, qui ne sont tes frères qu’en chimère, sinon ils ne t’exigeront pas un VISA pour aller lécher leur babouches.
        Les Amazighs sont chez eux en Afrique du Nord, ils n’ont pas imposé à personne d’être ce qu’il n’est pas, comme on a falsifié l’Histoire avec le Makhreb Kharabe, l’Algeriie kharabe etc. Mais, hélas, l’ignorance et l’aliénation ont encore de longs jours devant eux avant que le fleuve reprenne inéluctablement son lit.

          Krimo
          10 février 2020 - 18 h 31 min

          Ziri Warsenis,

          Moi j’aimerai bien que tu me dises ce qu’était ton `’ Algerie ante-kharabe’’ .

          Tu dis aussi ‘’ avant que le fleuve reprenne inéluctablement son lit ‘’ Qui a détourné le fleuve ʔ

          Si tu t’assumes en tant que tel ne me chante surtout pas 62.

          Ziri Warsenis
          14 février 2020 - 21 h 08 min

          @ Krimo
          la réponse que je te donne en premier lieu c’est d’aller lire Ibn Khaldoun. Il t’enseignera beaucoup de chose.
          quant au fleuve détourné, inutile de s’attarder sur le sujet puisque on fait semblant de cacher le soleil avec un tamis. Je le réitère la terre Nord Africaine est Amazighe et le restera, on peut appliquer tous les vernis de festi et qolobates, rien n’y fera, le makhreb kharabe ne durera pas, c’est une chimère, comme n’ont pas duré l’Africa romaine, byzantine, l’Algérie turque ou l’Algérie française. Cette terre qu’ont défendu ses enfants depuis la nuit des temps, ce ne sont pas les kharabes qui ont lutté contre les phéniciens colonisateurs, les romains, les vandales, les byzantins etc. La  »torchonette de constitutionnette » qui affirme que cette terre est kharabe est une des plus grande falsification historique doublée de spoliation identitaire. Pourtant, ne vous voit-on pas vous élever sur vos ergots et dénoncer la spoliation de la Palestine par les sionistes, c’est quoi la différence ya oustad ?
          Je cède la place, maintenant, à l’anti-amazighité jam session.

    chaoui40
    9 février 2020 - 9 h 28 min

    Excellent article, documenté et reflet de la Vérité historique. M. Mesloub, vous avez oublié une information importante, que vous pourriez rapidement vérifier. Les Israélites véridiques, qui ne sont qu’une infime minorité chez les « Juifs » actuels, sont originaires de l’Assir, dans la péninsule arabique. Vous trouverez tout sur le sujet en lisant « La bible est venue d’Arabie » de Kamal Salibi (un Libanais athée à qui l’on ne pourra reprocher aucun a-priori religieux !). Salibi a retrouvé tout notre joli monde de l’Ancien Testament dans cette région du sud-ouest du Hijaz. Personne ne veut faire la promotion de Salibi, car il a également écrit ‘Who was Jesus » et « The People of the Bible, livres qui mettent en péril le christianisme et l’islam, à un degré moindre !

    Benslimane
    9 février 2020 - 8 h 28 min

    Excellent article merci

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