Tribunal militaire de Blida : Louisa Hanoune retrouve sa liberté
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, retrouve sa liberté. Condamnée aujourd’hui en appel à trois années de prison dont 9 mois ferme, Louisa Hanoune a quitté sa cellule à la prison de Koléa, où elle a passé plus de 9 mois.
Arrêtée le 9 mai dernier sur ordre de l’ancien chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd-Salah, et accusée de complot contre le système et l’armée, Louisa Hanoune a purgé, dimanche, sa peine à la prison ferme. La libération de Louisa Hanoune semble avoir été faite sur la forte pression nationale et internationale, sachant que la première responsable du PT a tissé durant sa longue carrière politique des relations très étroites avec des formations politiques en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. Des appels et des pétitions ont été lancés pour sa libération. En Algérie aussi, plusieurs partis et organisations de défense des droits de l’Homme ont appelé à sa libération.
Dans une première réaction, la direction de son parti a exprimé son soulagement quant à sa libération mais a souligné, néanmoins, l’injustice qu’elle a subie car, pour le PT, elle n’aurait jamais dû mettre les pieds à la prison.
Si Louisa Hanoune a été libérée, ce n’est pas le cas des autres prévenus, à savoir le frère du président déchu, Saïd Bouteflika, l’ancien responsable du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), Mohamed Mediène, et l’ancien coordinateur des services de renseignements Athmane Tartag, qui ont vu leurs lourdes peines de prison ferme pour, tout le moins étrange, une histoire de complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée.
En effet, la Cour d’appel de Blida a confirmé leurs peines de prison de 15 ans ferme prononcées lors du procès expéditif en première instance en novembre dernier.
M. S.
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