53e marche des étudiants : «Pour toi Algérie, nous irons jusqu’au bout !»

Par Mounir Serraï – Les étudiants se sont fortement mobilisés en cette 53e marche de mardi. A Alger mais aussi dans plusieurs autres grandes villes du pays, ils ont rappelé la raison pour laquelle le peuple est sorti dans la rue, à savoir un changement radical de système politique et l’instauration d’une nouvelle Algérie des libertés et de la démocratie. «Pour toi Algérie, nous irons jusqu’au bout !», ont scandé les étudiants qui ont battu le pavé de la place des Martyrs à la faculté centrale d’Alger. Rejoints par de nombreux citoyens, les étudiants ont scandé des slogans appelant à une période de transition démocratique, à un processus constituant pour élaborer la nouvelle Loi fondamentale et à un Etat civil respectueux des diversités et des libertés. «qolna ‘issâba troûh, yâ hnâ yâ ntoumâ» (on a dit le clan doit partir, c’est soit vous, soit nous), «système dégage !», «echaâb houwa elli yeqa’rar, dawla madania» (c’est le peuple qui décide, pour un Etat civil), «ya men âach ya men âach, ‘issâba f’El-Harrach !» (le clan finira en prison) scandaient les étudiants qui réclament également l’indépendance de la justice mais aussi celle de la Cour des comptes chargée de surveiller la gestion de l’argent public.

Munis de pancartes à l’effigie de détenus politiques, à l’instar de Karim Tabbou, de Fodhil Boumala et d’Abdelwahab Fersaoui, les étudiants ont dénoncé la poursuite des intimidations et du harcèlement contre les manifestants pacifiques à travers l’ensemble du territoire national. Ils ont fustigé le double langage du pouvoir qui prône l’apaisement par la remise en liberté de détenus du Hirak mais qui poursuit les arrestations et les interpellations abusives. Ils ont réclamé la libération de tous les détenus du Hirak et d’opinion.

Dans les autres villes du pays, à l’instar d’Oran, de Constantine, de Bejaïa et de Tizi Ouzou, les étudiants ont réitéré les mêmes exigences de changement exprimées par le Hirak depuis son début, il y a un an. Ils se sont engagés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à l’avènement d’une nouvelle Algérie démocratique et égalitaire.

M. S.

Comment (7)

    méditez ça!
    26 février 2020 - 0 h 09 min

    le hirak actuel ne sait pas ce qu’il veut. je vous demandande de méditer cette blague:
    C’est deux fous qui se promènent dans la rue.
    L’un voit une m…. par terre. il la prend dans sa main et dit à l’autre:
    -T’as vu dans quoi j’ai faillit marcher !!!!

    Lghoul
    25 février 2020 - 21 h 52 min

    Un grand BRAVO a nos jeunes qui suivent la route tracee par les patriotes du congre de la Soummam.
    L’avenir de l’Algerie est plus important que quelques miettes transitoires qui mettront le futur de plusieurs generations en danger de mort. Aucun citoyen honnete ne se sentira confortable de voir le pays continuer a etre l’otage d’un systeme des plus corrompu du monde apres 58 ans d’echecs en serie.

    58 ans
    25 février 2020 - 18 h 35 min

    ils n on pas l intention de céder le pouvoir a qui de droit légitime c est a dire le peuple reste a souhaiter ,si c est le seul moyen,qui mène a la démocratie qu ils partirons comme leur chef aller simple ,leurs sacrifice ne sera pas en vain ,on les oubliera très vite

    El ghrib.
    25 février 2020 - 15 h 38 min

    Un jour ils regretteront d’avoir perdu leurs temps dans le carnaval fi dechra et réaliseront qu’ils ont étaient manipulés par lès islamistes et le fourchitistes.

      anti fourchita
      25 février 2020 - 23 h 02 min

      @El Ghrib.
      25 février 2020 – 15 h 38 min

      En effet c’est un troupeau égaré ces soi disant étudiants manipulés qu’ils sont par les fourchitistes

      Anonyme
      26 février 2020 - 4 h 18 min

      les esclaves de ton espèce qui sont manipulés, les étudiants veulent l’indépendance de l’Algérie.

      loklan
      26 février 2020 - 11 h 04 min

      Zero qui signe son nom au bout de son doigt bleu alias walker lahass rangers. Le signe Amazigh qu’ inconsciemment vous retranscrivez psychiquement par la matérialisation d’ une fourchette, émane d’ un trouble identitaire douloureux que vous provoque ce symbole car il rappelle l’ authenticité racinaire Amazigh aux hybrides orientalistes que vous êtes. En effet ça piquotte. L’ ancien sanglier el arkane vous a laissé un joli lègue phobique. Tahia lfourchetta Aïe ouïe ouïe aïe.

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