Du féminisme radical au féminisme ridicule

8 féminisme
Le féminisme est l'allié du capitalisme. D. R.

Par Mesloub Khider – Le féminisme est le dernier refuge de la femme prétendument émancipée, de la femme éplorée, estropiée, atrophiée, isolée, crétinisée, aisée.

Une campagne médiatique effrénée a été déclenchée ces dernières années pour dénoncer les agressions sexuelles dont seraient victimes les femmes. D’aucuns s’empressent de réclamer l’instauration d’une loi réprimant le harcèlement de rue, aspirant transformer ainsi les artères en zones parsemées de zombies, en endroits de défiance, de méfiance, de silence.

Gare à celui qui s’égare par un regard dénué d’égard. Attention à celui qui manifeste quelque geste leste. Gare à celui qui ose quelque prose en guise de roses à celle qui affiche une aguichante pose. La cause est entendue. Désormais, les relations sont tendues. Et les contre-attaques féministes rendues.

Ainsi, par la propagation de cette psychose «masculinophobe», la distillation de la suspicion à l’encontre de tout homme, le système capitaliste décadent tend à accentuer la division individualiste au sein de la société, marquée, déjà, par le chacun-pour-soi. Comme aux Etats-Unis et au Canada, le cloisonnement relationnel sexué marquera bientôt les rapports humains. Partout, dans ces deux pays, au sein des entreprises comme dans la rue, l’homme s’expose à des poursuites judiciaires pour un regard jugé concupiscent, un geste réputé tendanciellement obscène, ou une parole tenue pour tendancieuse. Au point où la mixité dans les lieux de travail et l’espace public est devenue aujourd’hui problématique en raison des potentielles accusations d’agressions sexuelles proférées par la femme. Aussi, réduits à des automates, ces hommes et femmes doivent-ils brider leurs sentiments, surveiller leurs gestes, censurer leurs paroles. En somme, ils doivent se défaire de toute familiarité affectueuse, se délester de toute séduction galante. En résumé, ils sont condamnés par la société robotisée à se départir de tout contact réellement humain.

Paradoxalement, cette mode intervient à une époque d’islamisation forcenée répandue partout dans le monde, marquée par le rejet et l’interdiction de la mixité. Cela interpelle. Dans les périodes réactionnaires, les pires miasmes remontent à la surface. Les petits et ignobles esprits se rencontrent, au-delà des époques et des frontières, et par-delà leurs divergences religieuses.

Partie des Etats-Unis, au lendemain des accusations de viol portées contre le producteur américain Harvey Weinstein, cette campagne hystérique «masculinophobe» s’est exportée, tel un produit marchand judiciairement lucratif, dans de nombreux pays, notamment la France. Les féministes, toujours promptes à pousser des râles d’indignation de vierges effarouchées, se sont engouffrées dans la brèche hollywoodienne spectaculaire pour tramer leur mâle show indécent, exhibé au public avec un vagissant plaisir. Dans leurs délires hystériques, elles invitent toutes les femmes à se muer en délatrices, en rédactrices virtuelles, pour dénoncer la supposée prédatrice attitude de l’homme.

L’homme, voilà le nouvel ennemi, pour ces femmes en lutte contre le mâle qu’elles subissent, selon elles. Le mal, ce n’est pas le capitalisme, ce système oppressif et exploiteur. Rien ne les arrête dans leur entreprise de dévirilisation de la société. De castration de l’homme. D’émasculation des relations humaines. D’effémination des comportements humains. De transformations des genres. De mutations des rôles sexuels. D’apologie des homosexualités extensives et intensives. Des mariages homosexuels, des GPA. De glorification de luttes des sexes, en lieu et place de la lutte des classes. Bienvenue à l’érection du sociétal en instrument de combat, de débat, d’ébat. Adieu à la problématique sociale, à la Question sociale, à la revendication sociale, à la lutte sociale.

Dans cette société du spectacle, chacun peut jouer la comédie, pour mieux masquer la tragédie de sa vie. Le combat féministe est une lubie des petites-bourgeoises repues désœuvrées. En effet, en quoi l’agression d’une femme, le viol d’une femme, concernerait-il uniquement les femmes ? Et devient ainsi prétexte à un combat stérile féministe, incapable d’accoucher d’une moindre transformation sociale, d’impulser quelque émancipation de la femme. Ces agressions et ces viols ne relèvent-ils pas plutôt d’un problème de société qui concerne tous les citoyens ?

Bien plus. Ces comportements criminels, barbares, ne dévoilent-ils pas l’incapacité de cette société capitaliste prétendument civilisée à protéger les femmes. D’offrir une égalité réelle. Des rapports authentiquement humains. Ne révèlent-ils pas la nature encore archaïque de cette société marquée par la mentalité patriarcale, la prégnance de la misogynie, de la phallocratie. D’où il résulte que, un siècle de luttes féministes dans le cadre du système capitaliste, n’a en rien modifié les comportements des hommes. Dans les sociétés archaïques islamistes, la pénétration du capitalisme a, bien au contraire, ravivé le sexisme, l’oppression contre la femme. Preuve, s’il en est, que le féminisme est un combat bourgeois d’arrière-garde.

A titre d’information, il n’est pas inutile de rappeler que durant la Commune de Paris comme pendant la Révolution russe, il n’y a pas eu de mouvements féministes. Car le combat total et radical engagé impliquait la participation égale des femmes et des hommes. Les revendications n’étaient pas fragmentées, les luttes parcellisées. La question de la femme s’intégrait dans le combat de l’émancipation intégrale de la communauté humaine. Elle s’inscrivait dans le combat collectif de l’affranchissement de toutes les formes d’oppressions. Ces oppressions qu’on continue encore à subir.

Force donc est de relever que le féminisme se répand surtout en période de paix sociale, de reflux de lutte du mouvement social. Il n’y a jamais eu autant de mouvements revendicatifs dans l’histoire comme à notre époque. Le mouvement féministe. Le mouvement écologiste. Le mouvement antiraciste. Le mouvement homosexuel, transgenre. Le mouvement de la protection des enfants, des animaux, etc. C’est l’ère de l’émiettement des luttes, garantes du raffermissement du capital.

Parallèlement, il n’y a jamais eu une période de recul des acquis sociaux, de dégradation des conditions de vie, de l’écosystème, de régression politique, d’expansion du chômage, de la misère, de la famine, des guerres généralisées, d’exodes massifs, de pathologies psychiatriques, du délitement des liens sociaux, de déstructuration des familles, d’explosion des divorces, d’implosion des violences interpersonnelles.

Pour revenir à nos petites bourgeoises féministes nanties désœuvrées, il n’est pas inutile de rappeler qu’elles se sont ébranlées seulement au moment où des célébrités sont rentrées en scène pour dénoncer les agressions et viols dont elles ont été victimes de la part d’hommes haut placés mais aux mœurs déplacées. Ces féministes petites-bourgeoises ne s’insurgent jamais quand des pauvres prolétaires sont agressées, violées (harcelées, exploitées sur leur lieu de travail).

Par leur empressement à s’indigner contre les agressions sexuelles commises contre ces grandes Dames du sérail médiatique, politique et culturel, ces féministes petites-bourgeoises expriment ainsi leur solidarité de classe.

Au demeurant, les comportements prédateurs exposés sous les feux de la rampe sont l’œuvre d’hommes des classes opulentes dirigeantes. Détendeurs de pouvoirs dans différents secteurs économiques, politiques et culturels, ces hommes usent et abusent de leurs prérogatives pour assouvir leurs bas instincts sexuels, exercés au nom de leur droit patriarcal de cuissage. Ces pratiques de séduction forcée sont l’apanage de cette engeance établie dans les hautes sphères, dans les entreprises privées comme dans les administrations publiques. Les classes populaires sont respectueuses des femmes, de leurs collègues féminines.

Dans les hautes sphères, n’importe quel petit chef se meut en prédateur sexuel. Il profite de son pouvoir pour exiger d’exercer son droit de cuissage. Aujourd’hui, les féministes tentent de culpabiliser tous les hommes. De désigner à la vindicte médiatique tous les hommes. Encore une fois, les agressions et les viols sexuels sont majoritairement perpétrés par les détenteurs de pouvoir, et non par l’ensemble des hommes du peuple.

Au reste, on focalise sur les violences commises contre les femmes, notamment sur les quelques femmes mortes sous les coups de leur compagnon. C’est un problème de société, et non pas féministe.

Sans absolument cautionner, ni encore minorer ce dramatique problème de société, on voudrait néanmoins dévoiler une autre violence encore plus dramatique et massive infligée à des millions de femmes et hommes de par le monde, sans qu’elle ne soulève ni indignation ni protestation. Au contraire, personne n’en parle. Il n’existe aucune organisation qui combat ces viols psychologiques, ces harcèlements patronaux, ces génocides professionnels quotidiens. Il s’agit de la violence subie dans les entreprises. Celle qui tue et handicape des centaines de personnes par jour.

Qui sait que les accidents du travail tuent un travailleur (sans distinction de sexe) toutes les quinze secondes. Soit 6 300 personnes par jour. Au total, chaque année, 2,3 millions d’hommes et femmes travailleurs sont tués sur leur lieu d’exploitation en raison de l’absence de mesures de sécurité, de la négligence criminelle des patrons. Sans compter les autres millions de travailleurs blessés, déclarés inaptes à vie. Véritable holocauste perpétré dans les entreprises dans l’indifférence générale. Sans oublier toutes les autres formes de harcèlements infligés quotidiennement aux salariés dans les entreprises. Les brimades. Les suicides. L’aliénation. Les inégalités entre travailleurs «intellectuels» (grassement rémunérés) et les travailleurs manuels (misérablement payés), entre concepteurs (valorisés) et exécuteurs (méprisés). De cette inégalité entre travailleurs intellectuels et manuels, personne n’en parle. De l’inégalité des richesses entre la minoritaire classe dominante parasitaire et la majoritaire classe prolétarienne laborieuse, personne ne la dénonce.

Le capitalisme porte en lui la mort comme les nuées l’orage. Le capitalisme pollue. Le capitalisme est raciste. Le capitalisme est sexiste. Le capitalisme exploite et opprime hommes et femmes. Le capitalisme est impérialiste. Le capitalisme est toxique, nocif, pathogène. Aujourd’hui, il prouve qu’il est incapable de venir à bout d’un simple virus, du fait de sa sénilité, sa décadence. Le coronavirus a permis de dévoiler l’état de morbidité avancée du capitalisme, devenu dangereux pour l’humanité. Car, non seulement il a prouvé son incapacité congénitale à nourrir l’humanité, mais aujourd’hui il démontre notoirement son inaptitude à protéger l’humanité des maladies, notamment en raison de la destruction des services sociaux et infrastructures hospitalières infligée à la société.

Quoi qu’il en soit, la libération et l’émancipation de la femme ne se réaliseront jamais dans le cadre de la société capitaliste. Le combat de la femme est consubstantiellement lié à celui de l’homme, son égal et vice-versa. Leur ennemi est commun : le capitalisme, les traditions archaïques oppressives, le patriarcat, les religions régressives et agressives, les comportements destructeurs, les attitudes antisociales, les valeurs marchandes, produits d’un capitalisme en putréfaction. Aujourd’hui, leur principal adversaire, c’est la fragmentation de leur lutte radicale en revendications parcellaires.

Le féminisme est la voie royale du dévoiement de la lutte émancipatrice, de l’émiettement du combat salvateur, de la fragmentation de la conscience politique révolutionnaire. En un mot : de la stérilisation de l’affrontement de classes. Le féminisme est le meilleur allié du capital.

M. K.

 

Comment (12)

    samia30
    13 mars 2020 - 18 h 47 min

    Les décadents se cachent sous l’appelation féministes
    Les deux bords se serrent les coudes, ils sont partout au pouvoir, dans les médias…et une fois le projet accompli, ces « hommettes »
    qui ont initié l’affaire, car pervers, seront même moins bien vus par ces femmes voulant vivre sans mâle,que les hommes « hommes » .
    Oui il faut un décodeur! car dire la vérité de nos jours surtout en ce domaine de contre naturisme…
    Au lieu de vivre leurs perversion « pudiquement » ils nous l’imposent en tant que LOI, modèle de vie.
    L’Afrique est là pour palier à la démographie mondiale…et donner des jouets aux couples spéciaux.
    En occident les parents sont fiers de dire : et alors c’est la démocratie ! c’est normal ! Alors donc on sait d’où vient le mal.

    HOUARI EL KALBO
    11 mars 2020 - 20 h 56 min

    Des femmes moutahadjibêtes….. « féministes » !? C’est quoi encore ce schmilblick à deux sous ? Mais on nous prend pour des demeurés ou quoi ? Les sionistes francs-maçons travaillent au corps les femmes algériennes… et c’est du hard ! Vraiment… Détruire le femme Algérienne qui a enfanté des HÉROÏNES et des HÉROS est leur OBJECTIF PRINCIPAL !!!

    Karamazov
    10 mars 2020 - 11 h 18 min

     » équivalence animale » ». ???

    Tu as vu un un sanglier ou un renard, un lièvre et même notre alter-ego, si ce n’était malgré lui, l’âne, faire Bac +10 ou trimer 8 heures par jour pendant 50 ans pour se construire un abri, gagner de quoi manger, chopper le coronavirus, mourir kamim du cancer du diabète et de l’hypertension ?

      Zaatar
      10 mars 2020 - 16 h 26 min

      « Équivalence animale » sur le sujet , est précisé. Mais de toi a toi j’aurais « Kamim » voulu voir un âne faire bac + 10. J’aurais surtout voulu assister à la soutenance de sa thèse et voir par qui il aura été encadré.

    Elephant Man
    8 mars 2020 - 16 h 53 min

    Excellente contribution qui renvoie à votre contribution « Féminicide : concept idéologique de victimisation de la femme ».
    La femme n’est pas meilleure que l’homme pour reprendre.
    Le féminisme est du business de bourgeoises en mal de vivre et une TARTUFFERIE MONUMENTALE.
    Les femmes sont aussi perverses et criminelles que peut l’être un homme et même pire, pour ça la parité fonctionne à merveille.
    Un exemple concret selon la secrétaire d’État française de rien du tout et surtout pas de la lutte contre la discrimination zbel Schiappa « je suis la menace de mort » inutile de rappeler le contexte de discrimination à l’embauche (de ratonnades multiples de tout bord flicaille militaires milices de civils harcèlement sexuel et moral de rue zaama plus exactement persécution acharnement…), même un rat écrasé sur le trottoir aurait vu au minimum Brigitte Bardot à sa défense !!!
    Son tweet de ce 08/03/20 :
    « Toutes les femmes doivent pouvoir manifester pacifiquement pour faire respecter leurs droits !
    Le ministre @CCastaner a demandé un rapport à la Préfecture de Police sur ce qui s’est passé en marge de la #marcheféministe ».
    Voilà TOUT EST DIT !!

      loklan
      8 mars 2020 - 20 h 39 min

      Où est donc passé ton autre toi ZERO ? Qui est ce qui parle au juste, Belveder ou elephant man ? J’ ai croisé ton autre toi tolga zaatcha et il était en discussion avec lui même et son autre lui était en discussion avec toi même si lui dénie être toi. C’ est chacun son tour dans ta tête ou comment c’ est ?

    lhadi
    8 mars 2020 - 13 h 51 min

    Un roi doutait de sa capacité à faire le bien de ses sujets. Pour l’en convaincre, le sage rappelle une anecdote à son propos. Alors qu’il siégeait dans sa salle d’audience, ce roi aurait vu passer au pied des marches un boeuf qu’on trainait au sacrifice. Ne pouvant supporter l’air apeuré de l’animal, semblable à un innocent qu’on conduirait au lieu du supplice, il ordonne de le relâcher. « Devrons-nous renoncer au sacrifice ? demandent alors ses officiers. – Impossible, répond le roi, vous n’avez qu’à remplacer ce boeuf par un mouton. »

    Voilà qui suffit à prouver, conclut le sage, que ce prince est capable d’exercer la royauté. Pourtant l’anecdote rapportée paraît au premier abord se retourner contre lui : en proposant de remplacer ce boeuf par un mouton, le roi s’est vu taxé d’avarice ; et lui-même, tout en se défendant d’une telle accusation, reconnaît son inconséquence. Car pourquoi préférer un mouton à un boeuf, et celui-là n’était-il pas aussi innocent que celui-ci ? Au sage revient d’éclairer ce qui s’est passé dans la conscience du prince, mais que ni les autres, ni le prince lui-même n’ont su percevoir : si ce dernier a proposé, de façon irréfléchie, de remplacer le boeuf par un mouton, c’est qu’il avait « vu » l’air apeuré du boeuf, tandis qu’il n’a pas « vu » le mouton. Il a été personnellement témoin de la terreur de l’un : elle a surgi inopinément sous ses yeux, et il n’a pu songer à s’en prémunir ; alors que le sort de l’autre animal n’est resté pour lui qu’une idée. Anonyme, abstraite, et par conséquent sans effet. N’a pas joué le face-à-face de la présence – le regard ouvert sur la terreur de l’autre et qui depuis ne peut se refermer. C’est pourquoi le sacrifice du mouton ne saurait troubler le prince. Il l’a rangé par avance dans l’ordre des choses. Tandis que voir suffit à l’émouvoir, et sa logique intérieure, s’en est trouvée momentanément ébranlée. Aussi, sous l’inconséquence de la conduite, dont le prince croit avoir à rougir, se décèle en fait ce qui fait son mérite : le prince n’a pas « supporté » de « voir » souffrir, il n’a pas pu assister indifférent au sort de l’autre – même animal. Et cette réaction immédiate, face à l’insupportable, suffirait à prouver son inclination vertueuse.

    L’anecdote est rapportée par Mencius qui est un philosophe chinois du IV siècle avant notre ère (cf.Mencius, I, A, 7*)

    L’exemple d’ailleurs, en ce domaine, n’est pas qu’une simple illustration, il peut servir de pierre de touche : sur ce sujet tant débattu de la morale, seule l’expérience est garante, en définitive, et peut faire le tri des arguments. Encore faut-il réussir à la saisir dans sa radicalité et que le fait soit incontestable. C’est pourquoi Mencius prend soin de construire cette situation en cas typique : quiconque voit un enfant sur le point de tomber dans un puits est saisi d’une violente frayeur et se précipite pour le sauver (II, A, 6). Or cela n’est ni « pour se concilier les bonnes grâces des parents de cet enfant », ni même « pour s'(éviter une mauvaise réputation ». Ce qui caractérise ce sentiment d’insupportable, face au malheur de l’autre, est qu’il ne procède d’aucun calcul, n’est l’objet d’aucune réflexion, et que la réaction est spontanée. Aucun intérêt n’entre en jeu, le geste fait pour porter secours est incontrôlé. Aussi cette situation mérite-elle d’être érigée en paradigme. Car elle met à nu une conduite absolument désintéressée, où l’individuel est dépassé : voici soudain que je ne suis plus maître de mon initiative et de ses fins égoïstes ; c’est l’existence elle-même, à travers moi, qui s’insurge en faveur d’autrui.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Le cercle vicieux
    8 mars 2020 - 12 h 31 min

    Cet écrit est indicatif de la culture intériorisée qui repose sur la charia. Ce sont des laïcs à l’ eau de boue qui caractérisent les sociétés islamiques. Une alliance du pouvoir avec le mâle arabe en manque de droits mais dispose des femelles de la famille en contrepartie de son oppression. La  » rajla » du coq dans sa bassecour est l’ unique substrat du régime qui unit oppression des femmes à celle du peuple par le régime!

    Karamazov
    8 mars 2020 - 11 h 38 min

    Wouaw, on, dirait Zemmour ou Fikencrotte pour qui le féminisme est une atteinte à la virilité de l’homme. S’il y a des féministes c’est parce que l’homme n’assume plus son patriarcat et sa phallocratie. Tous les viols collectifs , les féminicides, en Inde , au Mexique, et partout dans le monde , sont l’œuvre de vieux bourgeois lubriques. Le prolétariat lui respecte la femme. C’est la faute au capitalisme , avant le machisme n’existait pas.
    On devrait consacrer une journée de l’homme rien que pour MK pour rétablir l’équilibre .

      Zaatar
      9 mars 2020 - 7 h 59 min

      Bien évidemment je n’approuve nullement les agressions caractérisées sur les femmes par les hommes afin d’assouvir leur « instinct  » bestial. J’ai mis instinct entre guillemets pour le remplacer dans le contexte global de la nature et par rapport à tout être vivant sur terre ou chaque espèce naturellement livre bataille pour assurer sa descendance. Dans les documentaires animaliers, sur Nat Geo Wild par exemple, ou sur Animaux, Rmc découverte et autres chaînes thématiques on nous montre souvent la nature au travers des périples endurés par les espèces pour assurer leur survie et d’une et pour procréer de deux pour assurer le futur. Ne vois t’on pas par exemple un gnou mâle livrer bataille pour garder son harem, constitué de quelques dizaines de femelles? N’a t’on pas vu des lions mâles tuer les petits lionceaux, progénitures de l’ancien mâle déchu, afin que les lionnes n’allaitent plus et soient en chaleur? N’a t’on pas vu les poursuites féroces d’un éléphant mâle en rut derrière une femelle éléphant? Cet instinct est inscrit en toute espèces vivante sur terre. Pour peu que des conditions soient réunies, ces conditions different d’une espèce à une autre, la tentation ou la tentative d’accouplement est instinctive. Je ne vois pas pourquoi l’être humain serait différent. Enfin, vous n’allez pas me dire qu’un homme normalement constitué reste insensible à la vue de ce que pour lui représente la femme belle, charmante et attirante. Cet aspect est vrai pour tous, car on a été « construit » de la même manière que tous les êtres vivants sur terre. A quelques différences près.

        Karamazov
        9 mars 2020 - 10 h 36 min

        Veux-tu que je te chante  »les villes de grande solitude » de Sardou ?

          Zaatar
          9 mars 2020 - 19 h 54 min

          Pour une partie de la société c’est les villes de solitude de Sardou. Mais je ne faisais pas allusion meme si ce cote existe je le reconnais. Par contre ce que la société ne veut pas reconnaître d’une façon pleine c’est notre « équivalence animale » sur le sujet et qui est dans nos gènes. D’aucun pense que parcequ’on a une cervelle plus développée que celle des autres espèces qu’on peut dominer et confiner si nécessaire nos comportements naturels biologiques. Et donc la seule chose qu’ils ont réussi à faire c’est créer des tabous pour certaines sociétés et une problématique encore plus compliquée pour d’autres. Car d’un point de vue universel on ne peut pas changer sa nature. L’hypocrisie est en tout être. Bien à toi cher Karamazov.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.