Début de panique après le décès d’un Chinois d’un autre virus que le Covid-19
Par Kamel M. – Un malheur ne venant jamais seul, le décès d’un ressortissant chinois d’un virus autre que le Covid-19 a provoqué un début de panique sur les réseaux sociaux. Les médias dominants ne se sont pas encore emparés de cette nouvelle, mais la polémique enfle. Concentrées sur le Covid-19 qui a mis le monde sens dessus dessous, les autorités politiques et scientifiques mondiales sont trop préoccupées par la grave situation économique et sociale induite par la propagation fulgurante du coronavirus pour pouvoir communiquer sur le hantavirus – c’est son nom.
Selon certains médias alternatifs, l’homme décédé en Chine, victime de ce pathogène, est originaire de la province de Yunnan. Mais, rassurent les spécialistes d’ores et déjà, ce virus ne crée pas d’épidémie. Une information censée calmer les esprits dans ce contexte marqué par une pandémie que l’humanité ne semble pas maîtriser, au regard des mesures draconiennes prises par pratiquement tous les pays du monde pour stabiliser la courbe et éviter que le Covid-19 fasse autant de dégâts que la grippe espagnole au début du siècle dernier, en pleine Première Guerre mondiale.
Voilà qui devrait rasséréner les milliards d’êtres humains dont la liberté de circulation a été suspendue pour tenter de limiter la propagation du virus par la distanciation sociale, faute de vaccin et de protocole thérapeutique efficaces pour le moment et au milieu d’une guerre qui fait rage entre les médecins qui avouent leur impuissance face à l’ennemi invisible. Car, contrairement au Covid-19, nous apprennent les scientifiques, pour être infecté par le hantavirus, il faut être en contact direct avec l’urine, les excréments ou la salive d’un rongeur infecté. «C’est la seule façon d’être contaminé : il n’y a pas de transmission interhumaine, c’est-à-dire d’un être humain infecté vers un autre être humain», soulignent ces experts.
Les médias qui ont rapporté l’information expliquent que l’homme décédé, qui avait été testé positif au hantavirus, était dans un bus et qu’aucun des trente-deux autres passagers n’était contaminé. «Il n’existe pas de potentielle épidémie, cela n’a jamais eu lieu avec ce pathogène», insistent les mêmes sources qui relèvent que «la potentialité de contamination dépend du lieu d’habitation et des rongeurs qui y sont présents ou de l’hygiène : si l’on mange un aliment qui a été en contact avec un rongeur infecté, on peut être contaminé. Les deux maladies que ce pathogène peut alors véhiculer sont le syndrome pulmonaire à hantavirus ou la fièvre hémorragique à syndrome rénal».
K. M.
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