Couverture sanitaire : rien n’a changé en Algérie dix ans après la grippe A H1N1

vaccin grippe A H1N1
Il y a dix ans, la grippe A H1N1 frappait en Algérie. New Press

Le texte pertinent ci-après nous a été adressé par son auteur qui l’avait fait paraître dans les colonnes du quotidien El-Watan en février 2010 suite à la survenance de la grippe A H1N1. Dans cette tribune qu’il nous invite à publier, Saâd Hamidi ne change pas une virgule, dix ans après sa rédaction, tant rien n’a changé dans le pays sur le plan de la couverture sanitaire depuis cette pandémie. La leçon n’a pas été retenue.

Par Saâd Hamidi – Notre système de santé est malade. Ceux qui y travaillent sont au bout du rouleau, que ce soit l’infirmière, le gestionnaire ou le médecin. Il l’est aussi parce que les citoyens ne reçoivent pas des soins sécuritaires et de qualité pour de multiples raisons. De plus, malgré les prouesses techniques de certaines équipes qu’il faudra, certes, encourager, nos responsables ne donnent pas le bon exemple en se faisant «traiter» (et non se faire soigner pour recouvrer la santé) à l’étranger. Ceci n’est pas fait pour rassurer le citoyen et ne motivera pas les structures de santé pour se surpasser et aller de l’avant. Il est à rappeler que les soins de santé représentent une approche globale depuis le diagnostic jusqu’à la guérison totale du patient. Se faire traiter pour une pathologie quelconque, c’est souvent recevoir de nos jours des interventions ciblées et coûteuses par des moyens technologiques appropriés d’avant-garde. Se faire soigner est une toute autre approche aux antipodes des traitements aux coûts faramineux qui ruinent les caisses de l’Etat.

Dans une approche systémique, le recouvrement de la santé va du diagnostic au post-traitement. Quand tout ce continuum se déroule au pays, un petit clin d’œil au passage aux nantis qui se font traiter pour des soins à l’étranger, on voit le bénéfice que pourrait tirer le patient en termes de relations de proximité et de bien-être. La santé doit toujours, et en tout temps, viser un cadre général, holistique même, quand le traitement, lui, vise une action spécifique et ponctuelle supposée être efficiente et optimale. Les différentes structures du système de santé doivent se compléter pour offrir des soins de santé intégrés au profit du patient à tous les niveaux.

Mais ce que je veux soulever comme problématique lancinante, c’est que la population vieillissante augmente à un rythme soutenu, avec une explosion des maladies chroniques. Et là, je veux faire un parallèle avec les décennies précédentes où les cohortes successives des élèves de première année primaire étaient toujours en augmentation constante. Déjà qu’il y avait des classes surchargées, un manque de structures et un manque d’enseignants, ce qui faisait qu’au bout du compte on n’arrivait tout simplement pas à suivre le rythme. On sait aujourd’hui, hélas, ce qu’il est advenu de notre système scolaire. C’est un système naufragé. J’en veux pour preuve la qualité de l’enseignement et le classement déplorable de nos universités à travers le monde. Il est plus que lamentable. No comment !

Aujourd’hui, nous sommes à un tournant. Si les pouvoirs publics ne prennent pas les bonnes décisions en termes de gouvernance du système de santé, nous subirons les conséquences terribles de notre inaction. Comme les universités, nos hôpitaux – nos mouroirs allais-je dire – seront les derniers de la classe. Ils seront tout simplement dangereux ! Prenons comme exemple le cas de la grippe A H1N1. Je ne veux pas rentrer dans les détails du bien-fondé ou non du vaccin en tant que tel (voir les différents sondages en Europe, notamment la France et la Grande-Bretagne, le cas de l’Allemagne, le cas de la Pologne, etc.), mais les gros titres de la presse nationale ont rapporté un état de confusion générale au niveau du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

N’étant pas moi-même clinicien(1), donc peu impliqué dans le plan de gestion de crise-phasage et délestage des activités de notre centre hospitalier universitaire de Montréal, et pourtant comme tous les cadres dans ma situation, nous étions concernés au même titre que les cliniciens et ceux qui étaient aux avant-postes. Le nombre de rencontres, les formations, les plans de communications qui ont été mis en place pour le personnel et les cadres reflètent le sérieux et la rigueur mis en avant pour faire face à cette pandémie. Nous étions informés en temps réel (par courriel, par Intranet, par des réunions urgentes) du nombre de cas avérés hospitalisés ainsi que de la gradation dans l’application des mesures du plan d’urgence mis en place pour la circonstance.

Je n’ai point l’envie de m’étaler là-dessus, si ce n’est le fait de souligner, toutes proportions gardées, une gestion lente et non concertée vers une gestion rigoureuse. Pourtant, notre pays possède les ressources et le potentiel qu’il faut pour répondre convenablement à cette pandémie. On ne le répétera jamais assez et, puisque c’est d’actualité, nous avons pu relever un défi colossal et envoyer près de 12 000 personnes à Khartoum en un temps record qui a fait pâlir certains pays puissants !

Pourquoi sommes-nous incapables de mettre en place un plan d’urgence efficace de vaccination pour la grippe A H1N1 ? Faut-il que le Président s’en mêle ? Faut-il que l’armée s’en mêle ? Pauvres de nous ! Cela fait presque vingt années que j’ai quitté mon pays, à mon corps défendant ! J’avoue ne pas connaître réellement l’organisation actuelle du système de santé, si ce n’est par ouï-dire ou quelques articles de journaux ! Mais on laisse «el bir beghtah».

Pour faire face à de grands défis futurs, notre système de santé doit tendre vers un ensemble structuré considéré comme un tout cohérent, en laissant place à l’autonomie de décision, allant de pair avec une responsabilisation dans la gestion des soins de santé. En somme, il faudra veiller à séparer la production des soins du système politique lui-même, qui est censé donner les grandes orientations en matière de soins de santé. Concomitamment à cela, l’imputabilité, le contrôle et la reddition des comptes sont de mise. Pour cela, il faut définir une vision globale qui suscitera l’adhésion de l’ensemble du personnel du système de santé à travers un plan de communication efficace et rationnel. Cette vision pourrait s’articuler autour des axes suivants :

– Une approche systémique plutôt qu’une approche réductionniste. La question fondamentale à laquelle j’essaye de répondre est que l’enseignement académique de la médecine a abouti à une vision morcelée et fragmentaire de l’individu et, bien évidemment, la méthode cartésienne n’est pas étrangère à cela, loin s’en faut. Les systèmes de soins de santé actuels sont organisés comme si le traitement, et non la santé, était l’objectif. Il est clair que nous sommes en train de dispenser des soins avec des équipements de plus en plus sophistiqués dans une structure ancienne, ancrée dans une logique le plus souvent binaire et déterministe, où le patient n’est pas considéré comme un acteur actif.

Tout un programme que je ne pourrai développer dans cet article. Pour le moment, disons que cela peut se décliner comme suit :

– La mise en place de soins de santé intégrés orientés vers l’amélioration de la santé plutôt qu’une amélioration des traitements. Le médecin ne doit pas prendre congé de ses patients sur le pas de la porte suite à une intervention. Il doit en faire un suivi jusqu’à leur guérison totale, c’est-à-dire jusqu’à la fin de toute la chaîne de traitement.

– La transparence est l’incitation la plus forte pour obtenir le meilleur résultat possible pour les patients. Il n’y a aucune raison pour que des médecins ou des structures hospitalières ne publient pas la fréquence de leurs interventions, et les résultats subséquents à celles-ci. La transparence est un gage de qualité et de performance.

Après que l’Etat fédéral de New York ait commencé à comparer et à publier le nombre de décès après des pontages, on a enregistré, quatre ans plus tard, 41% de décès en moins !

– L’organisation, selon une approche globale de l’état de santé du patient plutôt qu’en fonction du service stationnaire et ambulatoire ou selon les spécialités médicales. Tout simplement parce que la plupart des pathologies nécessitent une approche multidisciplinaire. Un cas édifiant est celui du Centre des migraines à l’hôpital universitaire d’Essen en Allemagne. Les patients sont examinés par un neurologue, un psychologue et un professeur de gymnastique pour malades. Ensemble, ils découvrent plus rapidement la cause des maux de tête. Le succès est impressionnant : au lieu d’avoir 58% des patients qui restent éloignés de leur lieu de travail pendant plus de 5 jours à cause de migraines, comme c’était le cas avant, il n’y en a aujourd’hui plus que 11%.

– La promotion de la santé est bien plus que la simple prévention, elle l’englobe en fait. En plus de tout ce qui se fait dans la prévention, cela peut faire appel aussi à l’éducation somatique comme à la présence attentive telle que mise au point par Jon Kabat-Zinn, qui est un professeur émérite de médecine. Il a fondé et il dirige la Clinique de réduction du stress (Stress Reduction Clinic) et le centre pour la pleine conscience en médecine (Center for Mindfulness in Medicine, Health Care, and Society) de l’université médicale du Massachusetts. Il enseigne la «méditation de la pleine conscience» (mindfulness meditation) comme une technique destinée à aider les gens à surmonter leur stress, leur anxiété, leur douleur et leur maladie). On peut également prendre appui sur notre culture et notre spiritualité. Pour ceux qui ont la foi et/ou sont à la quête du sens, il y a lieu de signaler que dans l’islam existent deux types de méditation : le premier a trait à la réflexion sur les sourate du Coran ou la contemplation de la création d’Allah appelée taffakur. Le second est une pratique mystique du soufisme appelée mouraqaba (qui est appelée aussi exercice de vigilance). N’oublions pas aussi David Servan-Schreiber et ses méthodes révolutionnaires ni ses oméga-3 ni son curcuma qui représente un puissant levain pour la promotion de la santé. Enfin, dans mon milieu de travail et dans un de nos services, en l’occurrence la gériatrie, des intervenants en soins ont introduit le jeu de la Wii pour améliorer les aspects psycho-cognitifs et moteurs des patients.

– Une formation fondamentale pour l’ensemble des cadres et gestionnaires sous forme de séminaires courts doublée d’une formation permanente pour le personnel médical et paramédical afin de maintenir la pratique médicale à un niveau satisfaisant. La formation fondamentale, quant à elle, toucherait aux principes du management, du leadership et du coaching. Elle peut toucher également à l’art, à la sociologie, à l’anthropologie, etc.

– Une externalisation de certains services qui grèvent le budget des structures hospitalières.

Celles-ci doivent se concentrer sur leur mission principale, à savoir les soins. La stérilisation, l’ordinaire, la buanderie, etc. ne doivent pas détourner l’attention des gestionnaires aux prises avec leur mission primaire. Les quelques services dont j’ai évoqué l’externalisation sont tout aussi importants, certains peuvent être délocalisés à l’extérieur des enceintes hospitalières (une entreprise de stérilisation des instruments chirurgicaux et des scopes qui sert plusieurs hôpitaux à la fois) ; d’autres, comme l’hôtellerie par exemple, peuvent être gérés autrement : privatisation, autre formule, etc. Dans ce cas, le contrôle de la tutelle est capital.

– Un agrément accordé à des hôpitaux sur une base de trois années par un organisme accrédité par le ministère de la Santé. L’agrément se basera sur certains indicateurs synonymes de qualité et de performance. L’hôpital qui ne satisfait pas à ces indicateurs se verra retirer ou refuser l’agrément et des sanctions en découleront. En parallèle seront mis en place des standards de pratique médicale, des indicateurs de gestion optimale et saine… On peut même rêver à mettre en place un hôpital virtuel. Cet hôpital, sous la forme d’un outil informatique, aidera les hôpitaux à se structurer et à penser leurs activités à l’aide d’outils de simulation, d’outils d’aide au diagnostic, un partage et un retour d’expérience et ce, dans tous les domaines.

– Des systèmes d’information hospitaliers intégrés, où le médecin pourra accéder, de là où il se trouve, aux informations concernant ses patients. Comme il peut échanger les données cliniques avec ses pairs, en vue d’affiner un diagnostic ou d’avoir leur avis. Une autre dimension concernera la mise en place de systèmes d’informations des équipements médicaux spécialisés (maintenance corrective et préventive, réparation, rapports détaillés de répartition des équipements selon les spécialités, en vue d’une meilleure planification). On peut également effectuer un suivi de budget d’allocation pour les différents actifs, qu’ils soient de type équipement, informationnel ou immobilier. Ce suivi, à travers un logiciel implanté à même le territoire national, peut se faire à tous les paliers en partant de l’hôpital jusqu’au ministère, chacun selon ses droits d’accès.

– Au niveau de chaque structure hospitalo-universitaire :

  • un comité d’éthique clinique ;
  • un commissaire local aux plaintes ;
  • un service de prévention des infections ;
  • un service de contrôle de la qualité et de la performance;
  • Un institut d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé. Cet institut pourrait prendre en charge des études prospectives, évaluer des technologies et proposer de nouvelles méthodes thérapeutiques ; il peut faire également de la veille technologique. Parmi ses prérogatives, il peut entamer une réflexion sur ce que devrait être la télémédecine dans quelques années au sein de notre vaste et beau pays ou jeter, par exemple, les bases d’un système national d’archivage, d’échange et de communication d’imagerie médicale, communément appelé PACS pour Picture Archiving and Communication System.

– Une politique de dons d’organes claire avec des objectifs précis (entreprendre une large campagne de sensibilisation doublée d’une réflexion éthique, s’appuyant sur les aspects humains et moraux en conformité avec les principes de la religion musulmane. Et pourquoi pas les autres religions et sagesses, question de s’enrichir et de s’ouvrir sur le monde ?

De ce que j’ai dit, je ne doute pas un seul instant qu’il y ait déjà des structures ou des approches similaires en place, et qui effectuent pour certaines d’entre elles un travail admirable. J’ai visé plus un résumé très succinct pour ce qui constitue, selon moi, le minimum afin de s’engager plus lucidement et avec plus de discernement dans des réformes actuelles et futures sur des bases solides. Viendront ensuite les notions de définition d’accès universel aux soins, la création de pôles d’excellence, la prise en compte de la spécificité de certaines régions et leur aspect typique, la recherche fondamentale, etc. Encore une fois, ce qui est mis en cause c’est moins la pratique médicale qui peut être remodelée que les méthodes de gestion inhérentes qui sont rigides et bien vissées dans des schémas mentaux faits de suspicion, de jalousie et de vanité. La conduite de la campagne de la vaccination contre la grippe A H1N1 nous laisse perplexes et mal à l’aise avec un arrière-goût de frustration. Mais posons-nous la question suivante : «Et si le virus de la grippe A H1N1 était virulent ?» On me rétorquera certainement qu’on se serait pris autrement !

S. H.

(1) Une concurrence de qualité abaisse les coûts. Par Urs P. Gasche. Interview politique de Elizabeth Teisberg. CSS Magazine 312009. Point de vue de la CSS sur la politique de la santé en Suisse (www.css.ch).

 

Ndlr : Le titre est de la rédaction. Titre originel : «Une énième réforme du système de la santé ne suffira pas.»

 

Comment (20)

    hombre
    31 mars 2020 - 8 h 00 min

    les gouvernants ont gardes les memes reflexes que les colons ,ils ont gardes les dispensaires,vous savez
    ces endroits ou l ont soignent les indigenes ,des hopitaux de brousse.
    Ma belle soeur a ete soignee a l hopital MAILLOT a ALGER ,ce sont ses soeurs qui ont nettoyees la chambre tellement c etait deguellasse que fait le personnel de nettoyage ?surtout que font les medecins devant cet etat de fait ?a la clinique en france j ai vu les infirmieres laver les pieds de ma mere pourtant ce sont des couffars!!!!,j ai vu en france des cliniques veterinaire 100 fois plus propre que cet hopital ,ma mere s est blessee en algerie ,il a fallu dire au medecin qu elle aller mourir ,ou il ne serait jamais venu,quand il est venu il avait son materiel dans un sachet plastique!! bonjour l hygiene la grande classe quoi!!a l hopital de KOLEA j ai vu des gens qui fumes dans le couloir sans que personne ne dise rien ,j ai vu des chats qui faisaient l allee retour ,j arrete la ca m enerve

    Saâd Hamidi
    30 mars 2020 - 18 h 27 min

    Cher Abou Stroff,
    Votre point de vue est très pertinent et j’y souscris totalement. Cependant, j’ai eu dans d’autres circonstances à dénoncer et à déconstruire, quand l’occasion m’était donnée, notre système politique qui repose entièrement sur la rente. Oui, la disparition du système rentier est un préalable. Mais, chacun de son côté prépare le terrain…
    Cordialement,

      Zaatar
      31 mars 2020 - 2 h 26 min

      Mr S.H,
      Autrement dit chacun voit midi à sa porte et chacun fait ses propres projections en fonction de ses intérêts propres et personnel. Chacun fait son plan à part en laissant qu’il est dans celui du renversement du pouvoir et ainsi être aux premières une fois l’heure arrivée. C’est ainsi depuis 62, et le pouvoir le sait et l’a toujours su puisque c’est ainsi qu’il s’est pris lui aussi. On ne va pas lui faire le même coup à lui alors qu’il le maîtrise parfaitement. Aussi connaissant la stratégie que tout le monde voudra appliquer pour qu’il le déstabilise, il l’utilise pour la retourner contre ses adversaires et il a drôlement bien réussi, puisqu’il a divisé pratiquement tout le pays et monte les un contre les autres qui dans la quête du pouvoir chacun d’entre eux veut être aux avants postes pour ce pouvoir. Résultats, ils se font couper l’herbe sous les pieds à chaque fois, parce que errachem c’est H’mida et ellaab c’est aussi H’mida.

    Elephant Man
    30 mars 2020 - 16 h 46 min

    PS : le système de normes et management de la Qualité en milieu hospitalier existe et est effectif (Arees).
    Après toujours à remettre au goût du jour et à améliorer avec les technologies derniers cris.
    PS 2 : le système d’accréditation et certification également.
    Développer les partenariats gagnants-gagnants dans le domaine médical et la recherche médicale et recherche clinique, la recherche fondamentale avec les pays à la pointe.

    Elephant Man
    30 mars 2020 - 15 h 41 min

    Lors de H1N1 l’UK a contrairement à la France refusé toute campagne systématique de vaccination à outrance une étude a montré que les mômes british ont développé leur immunité sans vaccination.
    Je précise que je ne suis pas anti-vaccin (mes vaccinations à jour), d’ailleurs la recrudescence de la rougeole faute de vaccination en est un exemple, mais je ne me suis pas faite vacciner contre H1N1 ne faisant même pas la vaccin contre la grippe : d’ailleurs en milieu hospitalier j’ai vu des collègues médecins et autres personnels tomber malade de grippe après vaccination. Attention j’insiste sur l’importance de la vaccination anti-grippale pour les sujets à risque…
    Maintenant vous citez l’externalisation de certaines fonctions hospitalières je vais être pragmatique : en milieu hospitalier français des ASH titulaires faisaient le ménage de nos bureaux des locaux etc et tous les jours. Depuis que la tâche a été externalisée à une entreprise qui employait des portugaises venues du Portugal qui ne parlaient même pas un mot de français….le ménage était fait dans nos bureaux tous les 6 mois (faute d’effectif suffisant) inutile de préciser que je passais la nicheffa ayant taxé préalablement le matos à l’aide soignante de l’HDJ pendant que mes autres collègues restaient dans leur crasse…. Précision la portugaise employée n’avait même pas de matos produits détergents etc etc et le taxait aux aides-soignants d’hospit …quant à son salaire de mémoire de Traumatisé Crânien elle a traîné son employeur aux Prud’hommes elle n’a pas eu la même chance que moi avec la voiture bélier ????

    Brahms
    30 mars 2020 - 13 h 51 min

    STATISTIQUES DU CORONAVIRUS :

    – Cette étude, qui se base sur 6 801 victimes du Covid-19, révèle que 73% des victimes souffraient d’hypertension artérielle. C’est l’affection la plus présente parmi les personnes décédées. Autre pathologie souvent présente chez les victimes du coronavirus, le diabète, dont 31,3% des victimes du Covid-19 étaient atteintes.
    Les facteurs de comorbidité :
    Les maladies liées au cœur sont également un facteur important de comorbidité : 27,8% des victimes souffraient de cardiopathie ischémique (des troubles cardiaques en raison du rétrécissement des artères coronaires), 23,7% de fibrillation atriale (un trouble du rythme cardiaque qui fait battre le cœur de manière rapide et irrégulière) et 17,1% d’insuffisance cardiaque.

    Parmi les autres affections dont souffraient les victimes du coronavirus dans cette étude, 22,2% étaient atteintes d’insuffisance rénale chronique et 17,3% ont été atteintes d’un cancer dans les 5 dernières années.

    Âge moyen des victimes : 78 ans
    À noter que l’âge moyen des victimes est de 78 ans. On note une surreprésentation des hommes. Cette étude s’intéresse également aux symptômes observés avant l’hospitalisation des victimes et les complications dont ont souffert les patients. La fièvre (75%), la gêne respiratoire (71%) et la toux (40%) sont les premiers symptômes plus présents.

    Lors de l’hospitalisation, 96,4% des cas ont souffert d’insuffisance respiratoire, complication la plus évoquée, devant l’atteinte rénale aiguë (24,7%).

    5 jours entre hospitalisation et décès
    Enfin l’étude révèle que le temps médian écoulé entre l’apparition des symptômes et le décès est de 9 jours : quatre jours entre les premiers symptômes et l’hospitalisation, et cinq jours entre l’hospitalisation et le décès.

    Vous êtes donc responsable de votre santé et le médecin ne vous soignera jamais. Il traitera les conséquences de votre maladie mais jamais la cause car un malade guérit c’est un malade de perdu (rentabilité financière oblige).

    C’est cela le système.

      Anonyme
      1 avril 2020 - 12 h 06 min

      Merci Brahms d avoir pris le temps pour nous éclairer de statistique covid19. Merci mille merci ????…. maintenant revenant à ces idiot imbeciles qui distribuent des pouces bas à cet article. Vous n êtes que des illettrés analphabètes fln ist cachiriste sans honneur et sans un gramme de matière grise. Ce que Brahms a partagé avec nous est un sac d or qui normalement si vous aviez un peu d intelligence, peut vous sauver la vie…mais étant donner vous êtes des cachiriste du fln vous subirez à votre ignorance. Bande de médiocre

    (_ 58 ans et l Algérie toujours malade
    30 mars 2020 - 13 h 23 min

    les hauts responsables (ministes et sous fifres) ne traitent ou négocient un marcher ou un contrat que s ils tirent profit avec es fameux 5% du chiffre d ou les surfacturations en plus de salaires et primes sans compter les petits fours pour les attirer aux réunions

    Petit tout petit
    30 mars 2020 - 13 h 11 min

    D’après un site électronique Algérien dont je me défends de nommer ici, les Chnawas vont construire un petit hôpital en Algérie pour la prévention et la lutte contre l’épidémie du covid 19, pour environ 4000 travailleurs Chnawas et 5000 autochtones, pour l’instant personne ne sait où il sera implanté, d’après des indiscrétions il ne sera pas accessible à tout le monde.

    SaidZ
    30 mars 2020 - 12 h 45 min

    Rien n’a changé depuis 10 ans…même depuis 20 voir 30 ans dans certaines localités. Bien que des centres sanitaires, dispensaires, ont été bâtis mais sont restés inopérationnels, vides de point de vu équipement et staff, dans certains cas, un infirmier ouvre la porte 2 heures par 24 heures juste pour le changement de pansement et injection que le malade rapporte lui même!
    Il est clair que tout est fait pour réussir l’échec, la main étrangère est partout au sein de la sphère du pouvoir.
    ils se sont cachés derrière chouhada, moujahidine, fln,….ensuite derrière la religion…ensuite derrière le terrorisme…ensuite derrière « la main étrangère » et maintenant derrière le coronavirus!
    Ils ne changeront jamais, il faut les chasser. aucune autre issue n’est possible car ce sont des colons!

    Dificiti
    30 mars 2020 - 12 h 45 min

    Non il savait a l avance qu un virus allait arrivé et faire des ravages meme ds les pays les plus modernes donc ils ont decidé les notre de le faire juste apres celui ci le COV 19 il avait prévu ceci grace a leur intelligence superieur à tt le reste du monde ; mais le probleme il avait commencer à parler de la reforme de la santé au mois de janvier 2020 mais ce virus a tout destabiliser en mars donc ils reprendrons seulement la discussion et le dialogue de cette nouvelle reforme de la santé qui voulait instauré ds 10 ans en 2030 mais comme je vous l ai dit a cause de ce virus vs aurez les premieres pierres de ces édifices vers 2040 si toute fois on est encor la ?
    Donc on va devoir marché tt les mardi et vendredi jusqu en 2040 si ils sont tjrs au pouvoir ces genies du vices donc il faut faire preuve de patience et de vicisme surtout avec ceux la .

    Abou Stroff
    30 mars 2020 - 9 h 24 min

    je pense que le plaidoyer de S. H. est pathétique mais totalement à côté de la plaque.
    en effet, pourquoi nos augustes dirigeants devraient ils ériger un système de santé performant alors que l’économie, dans son ensemble (industrie, agriculture, services) n’est pas performante? le système de santé serait il excentré par rapport au système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation au sein duquel il fonctionne?
    moralité de l’histoire: je pense et je m’excuse de la modestie que j’affiche, que tant que nous continuons à disserter sur tout et n’importe quoi, i.e. un fait particulier (les performances du système de santé), sans l’insérer dans un tout (le système rentier) qui lui donne un sens, nous ne pouvons que nous engluer dans des pratiques onaniques qui ne disent pas leurs noms.
    en d’autres termes, la tâche historique de tous ceux qui réclament un changement est la déconstruction du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des moins que rien. sans la destruction de ce tout qui donne un sens aux divers faits, nous continuerons à proposer l’application de cautères sur des jambes de bois
    PS: chacun aura remarqué que la plupart des membres de la marabunta qui nous gouverne se soignent à l’étranger et meurent souvent dans des hôpitaux étrangers.
    conclusion imparable: les hôpitaux algériens n’ont guère besoin d’être performants.

      Zaatar
      30 mars 2020 - 11 h 28 min

      Cher Abou Stroff je te salue,
      Merci pour la précision. J’aurais fait le même constat et les mêmes remarques.

    Moh.abbas
    30 mars 2020 - 9 h 14 min

    Un budget alloué de moitié à la santé en comparaison des pays voisins même avec les années fastes. Un budget des faux moudjahidin faramineux en comparaison de celui de la santé et de l,éducation.
    Des directeurs d,hôpitaux mafieux.
    La centrale des médicaments constamment dépouillé.
    Le comble avec les faux moudjahidin est d,aller se faire dézinguer, les poches pleines dans les mouroirs de la république et finir charcuter.
    Dans mon entourage, beaucoup ne veulent même plus y mettre un pied étant assuré de finir les pieds devant.
    Rappelez vous du félon abdel majid sidi Said qui toute honte bue est parti en France se faire soigner sa petite tension artérielle pour revenir en Algérie insulter l,ancien colon et au micro d,une salle pleines de fayots, applaudir ses frasques en bavant que le pétrole appartenait à son maître boutef.
    Je me pose constamment cette question?, à laquelle nombreux(ses) de mes compatriotes se posent.
    Qu,avons nous fait pour avoir sur nos têtes les plus gros pourri de la planète?

    kahina-DZ
    30 mars 2020 - 9 h 11 min

    Cette situation est un héritage de l’époque de Bouteflika ,qui, apparemment, n’était pas sensible à votre article.

      Anonyme
      30 mars 2020 - 10 h 16 min

      Parceque tu crois qu’avant Bouteflika on a construit des hôpitaux??? Arrêtez de mettre tout sur le dos de Boutef c’est trop facile…

      SaidZ
      30 mars 2020 - 13 h 50 min

      boutef n’est qu’un élément parmi tant d’autres du pouvoir colonial. à t’entendre parler, en dirait que l’histoire de l’algérie commence en 1999!

    elhadj
    30 mars 2020 - 9 h 08 min

    10 ans après sa publication, cet article reste d actualité dont sa lecture devra inciter nos responsables actuelles a s en inspirer .il est vrai que tant qu il n y aura pas de renouvellement générationnel du personnel décideur par la mise a la retraite de ceux atteints par la limite d age,des incompétents, des véreux,l on ne peut espérer un renouveau.de plus pour améliorer le secteur de la sante sinistré il est temps dans un esprit de solidarité nationale de revoir et transférer en partie les énormes budgets de certaines institutions budgétivores , Défense, Intérieur, Moudjahidines, solidarité nationale, comptes spéciaux,etc…les 3 préoccupations majeures des citoyens demeurent l indépendance de la justice , les libertés et la sante publique.

    anonyme
    30 mars 2020 - 8 h 37 min

    Tous les pays libéraux, dont l’Algérie, laissent mourir leur peuple. La privatisation de la santé sert les riches. Meurent les plus fragiles, et comme on sait que la santé économique suit la courbe de la santé physique, on comprend tout … L’Algérie a construit combien d’hôpitaux depuis 1962 ? A Douéra, par exemple, c’est toujours l’hôpital du colon qui soigne les gens. Les cliniques privées, elles, elles connaissent un boom certain !

      Anonyme
      30 mars 2020 - 10 h 07 min

      Et tu ne te poses pas la question de savoir pourquoi la clinique privée connait un boom certain? Si tu te la poses, relis l’article et tu auras la réponse. Et heureusement qu’il y a des cliniques qui pratiquent une bonne médecine, pas toutes mais il y en a.

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