Le groupe italien ENI rattrapé par l’affaire «Saipem-Sonatrach» aux Etats-Unis

scaroni ENI
Paolo Scaroni, PDG ENI. D. R.

Par Mounir Serraï Le groupe italien ENI, spécialisé dans les hydrocarbures, a conclu un accord de règlement à l’amiable d’une affaire comptable aux Etats-Unis à cause des pots-de-vin versés par sa filiale Saipem en Algérie.

Dans un communiqué diffusé par l’autorité américaine du contrôle du change et des mouvements de capitaux et répercuté par l’agence Reuters, il est souligné que le groupe ENI avait transgressé les règles relatives aux contrôles comptables internes qui sont liées à la détection de pratiques de corruption à l’étranger en relation avec un régime de paiement inapproprié suivi par sa filiale Saipem en Algérie. Le groupe ENI n’avait ni admis ni nié les conclusions de cette autorité américaine. Il avait accepté, sans hésitation, un accord relatif à la signature d’un engagement écrit de cesser d’enfreindre les dispositions réglementaires relatives aux contrôles et de payer 24,5 millions de dollars en dommages et intérêts à cette autorité américaine.

Ce règlement à l’amiable évite donc à ce groupe italien les tracasseries judiciaires et l’ouverture d’une enquête approfondie qui pourrait révéler l’ampleur des pratiques de corruption dans lesquelles il serait impliqué. L’affaire concernait les soupçons de corruption qui frappaient Saipem, une filiale du groupe ENI, qui  aurait versé à des intermédiaires environ 198 millions d’euros pour obtenir des contrats d’une valeur de 8 milliards d’euros avec le groupe Sonatrach en Algérie.

Il est à rappeler que l’affaire a été jugée par le tribunal de Milan qui a blanchi tous les dirigeants du groupe ENI et de Saipem des accusations de corruption. Dans cette affaire, ont été cités plusieurs responsables dont l’ancien ministre de l’Energie en fuite aux Etats-Unis, Chakib Khelil. Alors qu’en Italie l’affaire est close, en Algérie la Cour suprême a relancé récemment cette affaire. Un nouveau mandat d’arrêt international a été lancé contre Chakib Khelil.

M. S.

Comment (9)

    Brahms
    19 avril 2020 - 8 h 43 min

    Les Américains ramassent la mise à chaque fois 24,5 millions de dollars qui tombent dans la caisse du Trésor public américain, chapeau, ils savent travailler les américains pas comme chez nous, on vole un morceau de fromage puis on se sauve comme un voleur à l’étranger en jouant sur les carences de nos institutions (attention, le voleur a le bras long, il connait le colonel untel, le général untel, le commandant untel) ainsi qu’en pariant sur le manque de réactivité de nos dirigeants pour poursuivre les autres de ces vols. Faîtes les comptes Khalifa a couté 6 milliards d’euros, Chakib Khellil a embarqué 287 millions de dollars, Amar de Paris 8ème 300 millions d’euros du budget de l’agriculture, vous avez aussi les documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca qui révèlent un réseau complexe de redistribution de pots-de-vin et de rétro-commissions au profit de l’élite algérienne. Toute cette caste c’est la ruine de l’Algérie. Le comble de tout ça, les politiciens d’Algérie distribuent des couffins à des citoyens pauvres alors qu’ils sont à l’origine de cette pauvreté. Donnez donc aux pauvres leur argent, leur dû au lieu de donner des couffins.
    Sincèrement ces politiciens n’ont rien d’Algériens, je ne sais pas d’où ils sortent, mais ils n’ont aucune fibre, donnez donc 40 000 dinars par mois aux pauvres (un minimum pour vivre). Vous avez assez volé.

    Chaoui
    19 avril 2020 - 7 h 43 min

    Algérie 1999/2019 ou l’histoire d’un pays révolutionnaire pillé par des vendus.

    Le premier devoir d’un État – que dis-je ! sa première obligation – est de protéger son Peuple.
    Aussi, un État digne de ce nom est-il tenu d’engager sans délai un audit de TOUS les ministères, de ses entreprises publiques et y compris privées, rendre public les résultats, poursuivre les auteurs des détournements de fonds et engager des actions pour leur rapatriement où que se trouvent ces fonds qui sont les deniers de son Peuple.
    Et ce ne sera que justice.

    Anonyme
    19 avril 2020 - 6 h 45 min

    Les vrais mafieux italien au moins ils ont un style d’attaque de loups affamés. Comme par hasard, un beau jour, ces loups affames ont rencontré des vieux moutons bédouins désorientés et perdus dans la forêt. Ils avaient faim, donc ils les ont,tout simplement, mangé jusqu’au dernier. Il semble que il y a aussi une autre mafia bédouine du MO qui n’arrête pas de trouver d’autres moutons perdus et prets a manger. Et les chinois? Les pauvres, je les ai oublie.(…)

    Vérité
    18 avril 2020 - 21 h 14 min

    Les grandes nations se respecte, mais aux pays de la jungle c’est la loi du plus fort l’Algérie à moins d’influence et de respect que la Somalie ou Djibouti, les collabos l’ont rendue ainsi

    1commentaire
    18 avril 2020 - 20 h 44 min

    À quand Khelil doit répondre de sa traîtrise ?

    Hourya
    18 avril 2020 - 18 h 53 min

    C’est une affaire algéro-italienne et c’est une juridiction US qui gagne le gros lot et non les contribuables algériens et italiens. C’est une pratique mafieuse de racket pour continuer à avoir le droit d’utiliser le dollar. Après cela les US pensent que l’hégémonie du dollar va se poursuivre sans encombre. Ces gens scient la branche sur laquelle ils sont assis.

    Algerien Pur Et Dur
    18 avril 2020 - 18 h 34 min

    La perpete dans une prison au beau milieu du desert et sans climatisation pour ce « beau » monde. Non seulement ils ont enfonce l’Algerie, mais ils lui ont aussi fait rater une occasion irremplaceable de sortir du sous developement et a jamais. Ils doivent souffrir. Ils le doivent. Leur futur devrait etre dans une prison vaste et spacieuse pour pouvoir les acceuillir tous et entouree de sable a perte de vue et de tous les cotes.

      Antisioniste
      20 avril 2020 - 6 h 05 min

      qui qui a placé boutef président? Et boutef il est allé au USA pour chercher son amis d’enfance a oujda se clochard de khalil c’est les generaux de l’armée qui sont derrière le malheur des algériens et de l’algerie

    Zaatar
    18 avril 2020 - 18 h 24 min

    Khelil lekhla, c’est lui qu’on doit ramener à la barre, accompagné de farid bedjaoui, Omar habour et reda hemch. Bouchouareb aussi doit comparaître, ainsi ould Kaddour et Amar saadani. J’attend toujours la comparutions de sidhoum Said, celui qui avait dit au juge au tribunal lors du procès khalifa « j’assume le dépôt d’argent de la caisse d’assurance maladie chez khalifa bank », et il est reparti sans être inquiété.

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