Islamisme et berbérisme : pourquoi il faut sortir de la dualité obsessionnelle

FM Printemps berbère
Ferhat Mehenni dirigeant une manifestation du MAK en 2007. New Press

Par Youcef Benzatat – Votre réponse à mon texte «Voilà pourquoi je ne suis pas solidaire du Printemps berbère» laisse entrevoir une tentative désespérée de réduction de mon propos à la rhétorique obsessionnelle exprimée par ce mouvement identitaire. Celle de contester la conception de notre identité nationale, imposée par le pouvoir, par son affiliation à la sphère civilisationnelle arabo-islamique, et la volonté de lui opposer une identité amazighe qui s’inscrirait dans un cadre «civilisationnel» transnational, nord-africain, «tamazgha».

En atteste le choix du qualificatif de votre mouvement par «Printemps berbère» au lieu de «Printemps algérien». Ce qui vous fait dire, en s’adressant à ma personne, que «vous vous positionnez dans le camp adverse, celui des badissistes». Pour vous, donc, où on adhère à l’idéologie berbériste où on est avec les badissistes ! Vous conviendrez que c’est une réduction trop simpliste qui vient confirmer votre rhétorique dualiste qui balayerait d’un revers de la main toutes les nuances que j’ai précisées dans mon analyse pour ouvrir la voie à une troisième opportunité qui se situerait au-delà de cette dualité. Cette troisième voie transcendant la dualité antagonique, arabo-islamisme contre berbérisme, serait articulée autour d’une citoyenneté émancipée de toute référence ethnique et son inscription dans une algérianité métissée et transculturelle. Seule condition pour une refondation nationale qui consacrerait le parler algérien comme langue nationale. Le parler algérien derja, entendu comme la langue tamazight enrichie d’apports exogènes depuis des millénaires et non pas en tant qu’«arabe algérien», comme le définissent, faussement, les idéologues intéressés et les linguistes d’occasion.

L’inscription dans cette dualité obsessionnelle, qui est à l’origine de la revendication du multiculturalisme par la plateforme du «Printemps berbère», constitue une véritable barrière à la perception de cette troisième voie, que l’on peut qualifier d’algérianisme. Car, la revendication du multiculturalisme, entendue comme une volonté de ghettoïsation des cultures locales, constitue par essence un obstacle aux interactions interculturelles, qui empêcherait le processus d’acculturation nécessaire à la formation d’une identité nationale transcendant tous les particularismes locaux. La formation d’une identité nationale, produit d’une acculturation indéfinie entre ces différentes expressions culturelles locales, constitue un gage de formation d’une citoyenneté identifiée autour d’un intérêt commun partagé par tous les membres de la communauté nationale. Elle laisse aussi, et surtout, la porte ouverte à l’interculturalité avec les différentes cultures de l’humanité entière pour atteindre l’universel.

L’absence d’un dialogue interculturel entre arabo-islamisme et berbérisme aura pour conséquence de pousser les uns et les autres vers une impasse insurmontable. Les uns recherchant l’hégémonie culturelle sans partage, et les autres vers la recherche d’une autonomisation dans le souhait d’un fédéralisme à caractère ethnique par la partie la plus modérée et par un séparatisme territorial par les plus extrémistes.

C’est dans cette perspective que je considère le «Printemps berbère» comme l’expression d’une quête de la pureté ethnique, par le truchement de la revendication de l’identité culturelle dans le cadre d’un ensemble multiculturel à l’échelle nationale. Puisque, dans notre cas, la culture est l’expression de l’ethnie qui la véhicule et par extension de la confédération ethnique à laquelle elle est solidaire par un référent commun, en l’occurrence le tamazight.

C’est un non-sens de dire qu’il y a des arabophones parmi les militants du «Printemps berbère», puisque tamazight est le point de focalisation sur lequel s’articule la revendication multiculturelle.

Les revendications caractéristiques de la modernité politique et sociale, de droits de l’Homme, de démocratie, de laïcité, de liberté de conscience, enfin, de l’universalité, etc., tels que consacrés dans la plateforme du «Printemps berbère» sont, en vérité, un leurre. Parce qu’ils tombent sitôt sous la contradiction et ne résistent pas à une conception de la citoyenneté caractérisée par une homogénéité nationale. Ces considérations n’auront du sens que si elles s’inscrivent dans des valeurs communes et un intérêt commun à tous les individus qui composent la nation.

Quant à la revendication de la derja dans la plateforme du «Printemps berbère», cela participe de la même stratégie discursive des berbéristes pour légitimer la revendication du multiculturalisme.

On est donc en droit de conclure que l’on a affaire, avec le «Printemps berbère», à une volonté inconsciente de repli identitaire dans la pureté ethnique et sa ghettoïsation culturelle par rapport au foyer national. Cette volonté inconsciente de repli identitaire peut refléter en définitive une inaptitude au besoin d’émancipation vers la transculturalité et aux valeurs de modernité politique républicaines.

Cette volonté inconsciente de repli identitaire est commune aux sociétés traditionnelles confrontées au processus de transition vers la modernité. C’est une résistance psycho-politique qui a été théorisée par le philosophe serbe Radomir Konstantinovic dans son ouvrage Filozofija palanke (La philosophie de bourg), dans lequel il écrit que «la philosophie de bourg est prétentieuse, provinciale, misérable à la fois, celle qui se construit sur l’expérience manquée, sur la simulation systématique, sur l’universel vide et abstrait et sur le manque de sujet». Elle serait l’expression d’un «nous» cantonné dans une région enclavée, qui entend se préserver de toute intrusion culturelle et ethnique exogène, d’où le rejet de toute forme de métissage et d’acculturation. Radomir Constantinovitc contribue avec ses moyens à la mort de l’identité, depuis qu’Adolf Hitler avait provoqué son effondrement, comme l’avait fait avant lui Friedrich Nietzsche, par la mise à mort de Dieu.

C’est dans cet esprit que j’ai fait le parallèle entre la recherche de la pureté ethnique, culturelle et identitaire des berbéristes et le nazisme, entendu dans son acception extensive. Bien évidemment, les considérations antisémites et expansionnistes ne sont que l’imagination de mauvaise foi de mes contradicteurs.

Y. B.

 

Comment (116)

    Aldebaran
    3 mai 2020 - 19 h 42 min

    Bonjour,
    je souhaite donner mon avis sur la situation conflictuelle sur le peuple algérien.
    Les différents gouvernement illégitimes ont tous, chacun, leur tour, agité le drapeau de la division du peuple. Cela a fonctionné. Cela a été un sujet de manipulation du régime militaire lors de la révolution en sommeil, le Hirak, lorsque on a voulu dénigrer le drapeau amazigh.
    Pour moi, algérien français, né en France je souhaiterait émettre mon opinion sur cette question et comment, si possible, la régler.
    Les algériens, pour ma part, d’après mes lectures, sont, du Maroc à la Palestine, des berbères.
    C’est la base de ces pays. Les arabes qui sont toujours apparent dans les livres d’histoire européenne, et surtout française, ne sont pas des constituants majeur de l’Algérie. Il n’y en avait pas assez. Des musulmans sont venus et ont islamisé, tout ou presque, l’Algérie. Mais ils n’étaient pas des arabes ou si peu. C’était, tous ce qui avaient admis l’Islam comme religion, en court de route de l’expansion de l’Islam.
    Les algériens avait adopté l’Islam, dans leur majorité, car les autres religions avaient échoué. Et la langue arabe a des similitudes avec la langue berbère.
    Aujourd’hui, c’est l’islam qui sauvent les pays berbère et ceux du proche et moyen orient face à la dégénérescence des pays occidentaux, et autres, qui ont rejeté la spiritualité. Si la religion chrétienne catholique et trinitaire était si bonne, pourquoi, dans mon pays la France,les églises sont-elles vides ?
    Je ne parle pas des quelques juifs qui continuent à croire en leur religion.
    Pour ma part, si j’étais ministre de l’éducation nationale algérienne je ferais ceci :
    J’imposerai à l’école, dès le plus jeune âge, l’apprentissage de l’arabe et du berbère (je ne développe pas plus pour l’instant). Ainsi tous les algériens n’auront plus besoin de se faire traduire leurs deux langues utiles et essentielles. Et ainsi, plus personne ne pourra diviser sur la langue.

    Le berbère, c’est évident ! C’est le fondement qui a des racines millénaire partagées du Maroc à la Palestine.
    L’arabe pour deux raison : d’une part, c’est l’écriture divine de la religion dominante, l’Islam, et que l’arabe est en lien avec tous les pays qui ont cette religion dominante commune.
    Elle va permettre, plus tard, lorsque les faux dirigeants de ces pays tomberont, l’union culturelle, économique des plus puissante du monde.

    L’arabe a été la langue scientifique et culturelle du monde pendant plusieurs siècle. Elle peut donc le redevenir. Il faut arrêter, pour l’échange international, de valoriser les langues en particulier européenne au dépend de l’arabe.
    L’Andalousie a été fondée par des musulmans quasiment berbère. Il n’y avait pas d’arabe ou si peu.

    Ensuite, au collège jusqu’au BAC, j’enseignerai, l’arabe, le russe, le chinois et l’anglais.
    Les autres langues seront en option.
    Vous me direz : « Et le français ? ».
    C’est une langue morte. En France, et en Europe, on parle anglais.Les seuls pays qui préservent le français se sont les pays colonisés, comme s’ils étaient les gardiens de leur colonisateur qui lui ne la respecte plus.
    Pourquoi l’Algérie garderait-elle une langue de son génocidaire ? C’est fou tout de même !
    La plupart de la littérature française est revue et corrigée car il y a des falsifications qui sont découvertes avec le temps. Si en France on privilégie l’anglais, pourquoi conserver une langue qui tend à disparaître sauf en Afrique ?
    Il faut redonner sa noblesse à l’arabe, pour les études et les échanges extérieurs, et arrêter de vendre, comme meilleures, les autres langues.
    Regarder l’histoire. Les plus belles poésies, littérature, découvertes, calligraphie… sont en langue arabe.
    Et je suis persuadé que la langue arabe, qui est si riche, unira les pays à majorité musulmane et renforcera les liens, qui ont été coupés par des pays extérieur, qui ont peur de cette union. Mais aussi que le berbère, langue profonde de la culture et tradition initiale, conservera toute sa vraie place et qu’elle sera parlée dans toute l’Algérie avec fierté.
    Malheureusement, il y a encore des colonisés dans leur tête, qui défendront le français, parce cela fait partie de leur formation et ils ne « peuvent » raisonner qu’en français, même s’ils se sentent profondément algérien.
    Voilà, mon avis.
    Benali

    Aldebaran
    3 mai 2020 - 18 h 29 min

    Bonjour,
    je vous fais part d’un texte que j’avais écris sur le site « kabyle.com » et qui, à chaque fois, a été effacé. Je remercie, d’ailleurs « algeriepatriotique » de ne pas faire de la censure comme cela.
    Cela ne sert à rien. Plus on échange dans le respect, plus on avance. Même si l’on est pas d’accord, on doit s’écouter.
    J’ai donc fait état, de mon avis, par leur comportement, du risque de division en Algérie et que tous les algériens ont leur importance. Mais il se trouve, que sur ce site, ils pensent qu’ils sont autre. Différents ou meilleur. Je ne sais pas. Je peux avoir mal dit les choses. Mais je souhaite l’unité face aux vautours qui tournent autour de l’Algérie. Si vous voyez des erreurs n’hésitez pas.

    Voici mon texte qui répondait à leur message  sur :

    Bonjour,
    je viens de lire votre texte et je n’adhère pas entièrement à celui-ci.
    Je tiens à vous faire part de mon impression.
    Je peux me tromper dans mon interprétation lors de ma lecture.
    Je suis français, né en France et d’origine algérienne.

    Pour ma part, les berbères constitue la population qui va du Maroc à la Palestine.
    Il y a des berbère arabophone ou arabisé mais ils sont toujours des berbères. C’est, pour moi, juste le système éducatif qu’il faudra rependre pour que les algériens retrouvent leur vrai racine : berbère.
    Berbère dont font partie ce que vous appelez les kabyles ou amazigh. La Kabylie est une zone de l’Algérie et n’en sortira pas. C’est pas un lieu en Europe ou ailleurs.
    Donc pour ma part je suis un français d’origine berbère.
    Je n’adhère pas à cette régionalisation que vous faites. Il y a l’Algérie et son peuple.
    Tous les algériens, sans exception, souffrent de la répression du gouvernement illégitime qui agit depuis l’indépendance de leurs pays.
    Les berbères qui se démarquent comme kabyles ou sous étiquettes amazigh ne sont pas plus ou moins berbère que les autres algériens.
    Ce n’est pas le moment de faire la division. Le Hirak était l’union qui avait réussi à fédérer et à souder tout le peuple algérien. Les algériens n’ont qu’un ennemi commun : le gouvernement illégitime appuyé de l’état major militaire qui fait de la répression partout et contre tous ceux qui s’opposent à lui, de quelque manière que ce soit.
    C’est ce qui m’a fait prendre conscience, moi, le français d’origine algérienne, qui n’a pas la double nationalité, l’importance de ce pays et son devoir de lutter, uni, contre les voleurs appartenant au système.
    Le CMA doit lutter avec les algériens de l’intérieur. Il n’y a pas, en Algérie, d’après mes observations, une partie du peuple qui est plus menacée qu’une autre.
    Ce qui est observable, c’est que les algériens qui vivent dans la région de la Kabylie agissent. Il sont plus visible, solidaires, politisés et organisés. Mais cela est due en partie à la géographie et du fait de leur expérience face à des envahisseurs, comme les français, qui ont essayés de les mater.

    Concernant la souffrance et le mépris du régime face aux algériens, sans distinction, il y a des vidéos qui montrent l’état de délabrement de certains hôpitaux où les patients sont par terre.

    Oum-El Bouaghi : https://www.youtube.com/watch?v=Zg_GZ3_h49Q

    Ghardaïa : https://www.youtube.com/watch?v=DdAxDaVeZ4k

    Les personnes qui ont révélées cela sont poursuivies de plainte par les directeurs de ces hôpitaux.

    https://www.youtube.com/watch?v=7HUdQnNymho

    Mais aucune des personnes courageuse qui ont filmées, n’ont affiché une région ou une étiquette. Elles ont filmé une situation que tout le monde traverse plus ou moins. Elles ont voulu alerter tous les algériens sans faire appel à des instances extérieures pour les sauver. Instance qui vont se mêler avec joie d’un pays, qui bien qu’en danger, est envié pour son peuple créatif, guerrier et indépendant. Tout cela peut très vite se perdre, alors qu’il a été durement gagné par tous. Et c’est un français qui le dit. Je suis fier d’avoir cette part « d’algériennité ».
    C’est pour cela que je pense, qu’il faudrait, pour ma part, arrêter de vouloir faire de la division au sein du peuple algérien et croire que les kabyle, ou autre étiquette, souffrent plus. Des algériens du sud, qui ne revendiquent rien, sont ignorés et souffrent en silence car ils n’ont pas les moyens des habitants proches de la capitale algérienne.
    Beaucoup d’algérien du sud sont frustrés du fait que ceux du nord soient mieux considérés. Pourtant, ils n’ont jamais fait de demande de scission ou chercher à se faire représenter par des instances extérieures. Soit on se sent algérien soit on est autre chose.
    Mais vous ne pouvez mettre en danger ce pays, en invitant des extérieurs, qui vous courtisent par des flatteries fallacieuse, afin de mettre les mains sur un pays aussi noble et riche en histoire, qui a perdu des millions d’hommes et de femmes et qui a subi un génocide de plus de 10 millions de personne par l’état français.
    D’un côté comme de l’autre, tout est fait pour déstabiliser ce pays.
    Les berbères devraient arrêter de se prendre pour des celtes ou des descendant de romains. C’est ce que je lis et entends! Même en France. C’est ridicule! Mais pour les manipulateurs, c’est l’aubaine pour diviser le peuple algérien.
    Vous savez, j’étudie les religions pour comprendre. Et j’en suis arrivé, après beaucoup de lecture, à découvrir que les religions chrétienne catholique (trinitaire) et juive avaient falsifiée leur message initial et inscrit des éléments après coup et selon les périodes. (Vatican II 1962-65).
    Dans mon pays, la France, j’ai découvert que si mon pays sombrait dans la dégénérescence et l’égoïsme, c’était par l’absence de spiritualité. Les églises sont vides en France. En Algérie, ce qui, pour ma part, vous sauve, c’est justement votre religion l’Islam. Cette religion est estimée, car elle est authentique. Je crois en Dieu, mais n’arrive pas à avoir la foi. Mais ce qui est regrettable, c’est qu’alors que les occidentaux se cherchent, vous les habitant de la Kabylie, d’après mes observations, vous maintenez des religions désavouées et fuyez celle que les occidentaux, voire le monde, envient. Celle qui a conservé les traditions, le respect des générations et qui protègent les femmes de la tentation comme c’est le cas en occident. Et je sais de quoi je parle, car j’ai vu mon pays se transformer en n’importe quoi et je ne veux pas de cela dans le pays de ma mère.
    Mais bon ! Vous allez, peut-être, me répondre que je suis loin et ne comprend pas.
    Sans vous donner de leçon, je souhaitais vous faire part du danger qui vous menace, en vous mettant à l’écart et prêter le flanc aux attaques de ce système. Ce qui montrera qu’il aura réussi son coup.

    Cordialement,
    Benali
    France

    Anonyme
    29 avril 2020 - 4 h 27 min

    Je veux faire court avec ce brodeur et tricoteur de mots, nous n’avons rien à cirer avec ta solidarité, met toi ça sous les dents, compris!
    Je n’ai strictement rien contre mes frères arabophones algériens, je ne permettrai jamais aux faux Arabes de la clique gouvernementale qui ont détourné et modelé le pays à leur profit, de vouloir s’attaquer à mon intégrité pour changer ma nature, me transformer pour devenir un faux Arabe algérien, je ne suis pas de la pâte à modeler. Les Arabes du Moyen-Orient le disent à longueur d’années que vous les Algériens vous n’êtes pas des Arabes… Alors, ayons la dignité et soyons nous-même…
    Aussi il faut être gonflé pas mal, pour confondre berbérisme et islamisme. Les berbéristes ne sont pas des assassins, tandis que les tangos islamistes oui, je me demande même si l’on faisait un décompte et comparer avec le covid 19 qui remporterais le trophée, a l’heure actuelle assurément les islamistes.

    Var-Zene
    27 avril 2020 - 22 h 46 min

    Les commentaires qui laissent entendre que Y Benzatat cultive une haine viscérale des Kabyles et des Berbéristes se trompent foncièrement. Non il n’en est rien. Tout ce qu’il écrit, laisse entrevoir un fort trouble à l’origine d’un désir incommensurable d’être reconnu. A ce niveau, rien n’est grave, puisque de grands écrivains et artistes ont réussi à atteindre la consécration grâce à leur grosse faille. Mais ce qui fait la différence entre les uns et les autres, c’est ce que le dessous de nos semelles nous renvoient comme sensations. savoir être humble et savoir se remettre en question: la maîtrise de soi. Sinon, on risque d’endosser toutes sortes de costumes et au grès de nos fantasmes, satisfaire nos tendances mythomaniaques. Une grosse dépréciation de l’estime de soi, fourni à Y Benzatat et des tonnes d’énergie et le bouc émissaire en guise de défouloir et la caution que lui procure la défense de l’unité nationale.
    En réalité, il n’est rien d’autre qu’un pur produit de ce système que le hirak veut renvoyer dans les poubelles de l’histoire. Quand il parle d’algériannisme, il exprime le rêve d’incarner une Algérie que seul Benzatat aurait pu imaginer. Il n’a pas la possibilité de s’identifier aux islamistes criminels, ni au pouvoir que des millions de citoyens ont vomi pendant plus d’une année, il se rabat alors sur les berbéristes et les kabyles fiers de leur langue pauvre et de leur passé mal défriché qui lui renvoient tout ce dont il est dépourvu, la fierté d’être comme la nature l’a fait, s’aimer tel qu’il est, fier de ses parents tels qu’ils sont, aimer la langue qu’il parle telle qu’elle est, ses traditions et la façon de vivre des ses ancêtres sans en avoir honte et être fier en tant qu’algérien. Pauvre mais fier de son passé. La fierté n’a rien à voir avec la pureté ethnique qui ne veut rien dire d’ailleurs.

      RAYES AL VHOUR
      28 avril 2020 - 6 h 55 min

      Il vous resteras quoi comme identite
      A votre sens , le judeo christianisme..
      (…)

    Anonyme
    27 avril 2020 - 22 h 07 min

    l’Algérie est musulmane depuis 14 siècles et j’espère du fond du coeur qu’elle restera musulmane pour encore longtemps, et qu’elle restera une nation unie et fière de son histoire, de ses régions riches en coutumes et culturellement diversifiées. Je vais même vous dire une chose ça ne sert à rien d’écrire des pamphlets sur qui et qui ou au quiproquo on a peur de personne, Aldjazair sera toujours Aldjazair, la révolution pour le peuple et par le peuple, c’est comme ça, je veux dire par-là, je ne souhaite que le meilleur pour ce peuple , voilà il faut y croire jusqu’au bout, l’Union fait la force. N’écoutez pas des gens comme ceux du Mal ou Urk qui ne pensent qu’à leur poche et se soucient peut du bien-être des gens en souffrance en Kabylie, ils vendent de l’utopie et de fausses promesses. Saluti, tanmirt.

    Anonyme
    27 avril 2020 - 17 h 12 min

    Hallucinant ce « forum » ! Ou plutôt foire, à qui mieux-mieux, pour rester en conformité avec les multiples et divers complaignants de tous bords. Moi qui me sustentais à la félicité de pouvoir conjuguer le verbe appartenir à tous les temps et modes ? Boum ! Badaboum ! Je déchante. J’atterris et constate, de visu, combien cette appartenance est d’effet « vis sans fin ». Et de constater, en outre, combien la machine ethniciste est tristement dépourvue de bouton d’arrêt d’urgence qui puisse mettre fin à cet effet.
    Ethnicisme qui, malheureusement pour notre motorisation de type infranational, est sujet à l’auto-allumage, tel un vieil « essence », qui nuit à son bon fonctionnement.
    Pour sûr, nous sommes tous embarqués sur un véhicule doté de seulement deux vitesses : une pour avancer, altérée par un vice de fabrication qui fait qu’elle se grippe trop souvent ; et une pour reculer, qui passe, avec une facilité déconcertante, sans gros effort mécanique à développer, comme dans du beurre.

    Les appartenances sont plurielles, sélectives, réversibles.
    Mais, quoi donc que tout ça ?
    Du calme ! Voyons voir tout cela d’un petit peu plus près !

    Plurielles : parce qu’elles sont présentées tantôt comme des héritages, des « racines » dira-t-on, qui attachent à un territoire, à un environnement, à une histoire, à un groupe, à une famille, etc.,

    Sélectives : parce que, souvent, elles privilégient délibérément l’une des origines familiales, surtout lorsqu’elles renvoient à des appartenances d’origines différentes.

    Réversibles : étant donné que c’est un héritage dont on peut disposer ; que l’on peut protéger, conserver, vénérer, mais aussi que l’on peut investir et utiliser à d’autres fins que sa propre reproduction, que l’on peut agencer, transformer, maquiller, dilapider ou récuser. 
    Et… Euh ! Où en étais-je ? J’avoue m’y perdre moi-même dans ce que j’énonce tellement ça embrouille les neurones rescapés du démantèlement biologique en cours. Donc, et pour faire simple, je m’en vais vous conter mon histoire d’appartenance qui porte en elle toutes les caractéristiques d’un foutoir énormissime qui s’inscrit dans une décantation de type alchimique.

    Devenir soi-même, avoir une identité sociale individuelle, se pense non dans un devenir pré-programmé, mais dans un devenir à programmer et à reprogrammer à partir des appartenances du moment, jugées pertinentes pour ce faire. C’est dans le stock des appartenances actuelles, conjoncturelles et contingentes, que l’on devient soi-même.
    Pour le dire d’un mot, l’identité n’est pas conférée par quelques appartenances d’origin ; elle n’est pas non plus germinative depuis ces appartenances d’origine ; elle est en constante élaboration à partir de toutes les appartenances que l’on peut se trouver.
    Ah bon !
    Ben oui !
    Alors gare, mes chers ethniques, ça ne veut surtout pas dire, je m’empresse de le préciser, que tout cela n’a pas de sens, n’admet pas de cohérence et se trouve en deçà ou au-delà du social. Il s’en faut même de ce social ! À forte dose même. C’est recommandé. Car dans cette construction permanente du soi-même gît du « lien ». Ou bien passerelle pour faire clair. C’est en quelque sorte par la même opération que se construisent l’identité sociale individuelle et les points d’ancrage de l’individu dans le collectif, dans ce social.

    Maintenant que j’ai dit tout cela, j’ai la nette impression que, hormis ma certitude que je suis un terrien bipède, issu d’une bactérie promeneuse, elle-même issue du big-bang, donc forcément de nature extra-terrestre, je ne saurais affirmer et authentifier de qui je tiens en réalité. L’ appartenance est sérieusement un gros fourre-tout, un foutoir innommable. Plus on y pense, plus on s’ignore soi-même. Et plus on s’ignore, plus on s’auto-anéantit.

    Mais, dites donc ? Pourquoi toutes ces chamailleries n’avaient pas lieu ni droit de cité avant 1962 ?
    À cause de l’article 2 de notre constitution bien sûr. Je l’atteste ici en même temps que Youcef Benzatat.

      Souk-Ahras
      27 avril 2020 - 18 h 24 min

      Le commentaire de Anonyme du 27 avril 2020 – 17 h 12 min est de Souk-Ahras.

        ZORO
        28 avril 2020 - 0 h 22 min

        Ya si soukahras ,certes l article 2 n existait pas avant 62 ,mais ce n est pas lui qui a fait de nous des musulmans ,ni meme la France qui ,pour nous marginaliser ,faisait de nous des Francais musulmans regis tacitement par l article 2 de notre présente constitution .
        Nos peres pouvaient avoir 4 femmes ,quant a. l heritage rien n a changé , les plus téméraires de nos ancetres faisaient leurs pèlerinage a pieds pour accomplir le 5eme pilier de l article 2.
        La religion n etait pas une affaire personnelle c etait un choix de societe .
        A population egale 50000 algeriens et 50000 colons notre ville sidi bel abbes avait plusieurs eglises et synagogues pour une seule mosquee .Quant aux ecoles Moliere, Voltaire , HUGO . Lapperine, Marceau , etc etc ,chacun avait la sienne , la seule et unique qu il nous reservait etait celle des indigenes.
        L’ article 2 n existait pas dans leur constitution mais leur article 1 y etait ,il visait a aneantir l arabe aussi bien que le musulman mais Dieu decida autrement en faisant sortir l article 2 de sa clandestinité, pour l afficher en 62 eternellement au podium de notre constitution . (…)
        SigneZORO. ..Z…

          Souk-Ahras
          28 avril 2020 - 7 h 53 min

          Hi zoro
          « … pour l afficher en 62 eternellement au podium de notre constitution . »
          Which gave rise to the tragedy we know today.
          However, I give you full respect for doing what you are doing in accordance with your principles.
          Friendly yours

          ZORO
          28 avril 2020 - 15 h 25 min

          Le respect est mutuel l ami Souk ahras .
          En toute sincérité je peux dire que je n’aurai aucune gêne à vivre sans l article 2 dans notre constitution à condition que sa suppression soit soumise à référendum suite a un debat national ou chaque tendance defendra son avis. Ce qui me révolte dans ces changements de constitution c est les connivences conjoncturelles entre le pouvoir et les différents courants pour tripoter des lois et les soumettre en concomitance à la supposée approbation du peuple.
          Signé ZORO…Z..

      Anonyme
      28 avril 2020 - 22 h 45 min

      ce n’ est pas l article 2 qui en cause mais l article 3 _

    S31
    27 avril 2020 - 15 h 16 min

    c’ est un peu que les darijophine sont jaloux des amazirophone , voila eux ils sesont revolte il ont refuse qu on leur disent comment parle , ni accepter la soumission arabe une seconde fois , leur refus de l intrus est tout aussi grande que leur attachement a leur culture c est ptesque une question de survie , alors que les autres ils ont fait avec , ont leur a dit
    qu’ ils etait arabe et qu’ il devait parler arabe et de caché un peu leur langue darija , leur culture etait celle de rue bruillante et poussiereuse donc elle aussi a cache non equivalente a celle de l arabie ou de syrie plus sophistique a leur yeux ,
    peut etre que les region de kabylie ont garde le traumatisme de la conquette de
    l envahisseur , leur mode d organisation en dechra village permet cette reactivite alors que dans le reste du pays , les gens ne sont pas structure et l elite darijophone n arrive pas a structure vu
    l analphabetisation et la domination de la propagande du pouvoir de l epoque et puis , comment combattre l arabisation alors que les gens sont persuade de leur arabite et presque une acceptation de la hierachie de dominant domine meme si le ressentiment de l intrusion et malaise est la , mais fint d etre ignoré , la rente etait la pour faire oublié tout ca aussi_
    le probleme c est que quelque annees plus tard l arabisme a muté a l islamisme , du fait que la deculturation et l arabisation on oriente totalement une jeunesse a
    a la culture orientale qui se trouve infeste a lislamisme une jeunesse totalement receptifs au discours islamiste des annees 80 ‘ ou l algerie etait un des premiers pays a adopter l islamisme de masse avant celle des pays arabe ,
    30 annees plus tard , c est le salafisme qui regie la societe et dicte la langue et la culture qui va avec .
    l etat totalement absent plus preocupe par le rapt et la repression des gens, a livré le peuple au salafisme qui dans sa doctrine complice du pouvoir , donc il ya eu un deal et yne aliance salafo – racaille , a nous le pouvoir et l argent a eux le peuple la culture et la religion .
    donc croire que l etat a une strategie dans ce sens est grande erreure , le pouvoir ne controle plus rien il cherche seulement son existence les deux( salafo_ systeme) se manipulent mutuellement pour neutralisé leur ennemis de toujours en les etiquetant de koufar , hizb franca , separtiste , laic, ,, les islamiste se chargent de designe des gens le pouvoig se charge de les enprisone ,
    le hirak a clairement refuse le dogme arabiste et panarabiste par l immortel slogan en darija يتنحاو قاع .
    maintenant il est claire que cette question de berberisme et islamisme est une affaire politique et n a rien a voir avec un debat scientifique et historique la preuve en est qu il n ya jamais eu dans l hustoire de l algerie de conflit ni tension entre les amazigh et non kabyles sauf avec ce pouvoir , les berberiste sont les ennemis du pouvoir depuis l independance donc les cririque serait d arranger le pouvoir ,
    on ne peut pas philosophe sur le devenir des gens sinon on refait la meme erreur de manipulation de labo , la liberte et la democratie sont les seuls repere et tout ses questionnement passent par des consutation du peuple souverains jne necessite avant que le pays entier ne soit infecte par le salafisme ou de l aute cote le separatisme , mais restons optimiste
    l histoire nous appris que ce peuple finira par chasse
    l intrus le combat et la decolonisation
    c est une specialite algerienne la vengance aussi .

    ZORO
    27 avril 2020 - 14 h 28 min

    Ahl el kehf ces jeunes gens ingenieux qui ont hiberniser pendant 3 siecles ,ont vite réalisé qu il ne leur etait plus possible de vivre cette nouvelle epoque compte tenu des changements qui se sont operes durant les tois cent ans .Voyant qu ils ne pouvaient s adapter a ce temps, Il deciderent sagement de s enfermer dans leur caverne et disparaitre .
    A chaque temps ses ahl el kahf, ceux de nos jours, imbus de Taghnanet , apres une hiberbation qui a duré 3 millenaires , considerent que nous vivons toujours a l ère chachnok et que rien na changé durant ces trois mille ans. ils s efforcent a nous enseigner par le biais du tifinagh, cette langue tamazight que Mehennni declare BOUCLIER imaginaire contre l arabisation en disant qu elle n a jamais existé.
    SIGNEZORO. ..Z….

      Anonyme
      27 avril 2020 - 18 h 06 min

      Ahl elkehf se seraient retournés à la grotte !!!!!
      Et tu plains mhenni de ruser ????

    Karamazov
    27 avril 2020 - 10 h 35 min

    Y.B se défend en nous rappelant se vieux péchés du temps où il avait ses entrées au Matin DZ . Nous savons qu’il est prêt à tout pour être publié.
    Le sujet du jour c’est cette dernière contribution et non tous ses frasques et ses reniements.

    Je n’ai lu sa (…) que par bribes pour ne pas lui accorder plus de temps. Tant son propos est risible et insignifiant. C’est un commentateur qui m’a alerté Selon YB La langue kabyle a été une entrave qui a bloqué la Kabylie et l’a empêché d’accéder à la modernité alors que l’arabisation a fait de l’Algérie la Californie de l’Afrique et a propulsé le reste du pays au rang des plus avancés. C’est à cause de la persistance de la langue kabyle que cette région est restée arriérée. Si , il l’a bien écrit presque mot pourmot.

    Voyez :
    « Cette volonté inconsciente de repli identitaire peut refléter en définitive une inaptitude au besoin d’émancipation vers la transculturalité et aux valeurs de modernité politique républicaines.
    Cette volonté inconsciente de repli identitaire est commune aux sociétés traditionnelles confrontées au processus de transition vers la modernité » transition vers la modernité »

      @ KARAMACROT
      27 avril 2020 - 13 h 28 min

      @ KARAMA…CROT C’est grossier comment vous détournez la phrase de monsieur Youcef Benzatat ! Ce n’est pas ce qu’il a voulu dire, c’est ce que vous avez voulu comprendre. Vous êtes un peu drôle cher monsieur, vous trouvez ses écrits insignifiants et en même vous ne pouvez pas vous en passer et ratez aucun parmi eux. Il faut consulter cher compatriote…

    Mourad
    27 avril 2020 - 9 h 31 min

    Suite commentaire précédent , comme dit le dicton :

    Soldat Schweik
    27 avril 2020 - 9 h 13 min

    Yakhi goultelkoum iydewakh lol…dés que j’ai vu cette cette enieme contribution-chauffe bendir de Mr Y.B qu’on atteindra des chiffres stratosphériques en nombre de commentaires.
    J’ai également dit qu’il y’a meme une supercherie dans le titre de son article qu’il a nommé  » islamisme et berberisme :… » et j’avais defié quiconque qui puisse me trouver ne serait ce qu’une allusion a l’islamisme dans le contenu de son article, ce qui a poussé une fois n’est pas coutume Mr Y.B a revenir par 4 ou 5 fois dans les commentaires pour tenter de  » cacher el chems bel gherbal » pour essayer de tromper encore une fois les gens et cacher son recurent et vrai objectif qui est de deverser sournoisement son fiel et sa haine sur la kabylie et les kabyles et l’amazighité en general en tentant de l’opposer a l’arabe Algerien derja dont le MCB au seminaire de yakourene en aout 80 a été le premier a revendiquer son officialisation.
    (…)
    Ceci dit on attend avec impatience la prochaine contribution de son alter ego N. quelque chose qui se sont donné le mot d’en pondre une par intermitence sur A.P histoire de toujours titiller les cordes sensibles des Algériens et chauffer la salle 😉

      ZORO
      27 avril 2020 - 16 h 19 min

      Zoro attend avec impatience une contribution de la part des berberistes en replique a Mehenni qui declare que Tamazight n a jamais été, n est pas et ne ce sera jamais une langue, elle ne fut qu un BOUCLIER CONTRE L ARABISATION .
      ZORO considere que Mehenni et ceux qui le couvrent sont aussi assassins que le pouvoir , eux ils ont poussé, le pouvoir a tiré sur 127 jeunes inocents pour une tamezghit qui n existe pas.

        loklan
        27 avril 2020 - 18 h 20 min

        Mhenni dit que Tamazight n’ existe pas pour légitimer son indépendantisme. En somme il dit que le nom Tamazight ne fait que noyer le nom Kabyle et qu’ il est usité dans ce but. Il est contre le nom Tamazight car il a peur qu’ une Tamazight fos- ha comme langue National voit le jour et que c’ est celle ci qui sera enseignée dans les écoles au détriment des langues locales régionales. En parlant comme lui tu deviens lui…

    Anonyme
    27 avril 2020 - 7 h 41 min

    Arretez le delire SVP L Algerie est forte de sa diversite,nous sommes tous Algeriens et basta et chacun est fier de ses origines qui forment notre colonne vertebrale….notre culture diversifiee est notre richesse…Nous sommes fiers de nos origines Arabo-berberes,c est notre ciment qui forme notre solide socle qui est le fondement de la Nation Algerienne…je suis persuade qu une armee de trolls agissant pour le compte des ennemis de la Nation Algerienne pour semer la haine et la division ethnique,religieuse,et reveiller les demons des conflits confessionaux comme ils l ont fait au Soudan et en Irak…pour detruire des siecles de civilisation et ramener les peuples vers l age de la pierre…l Irak qui a vaicu plus de 5000 ans de civilisation a fini sous les bombes des pays de l OTAN et ses allies ou plus de 5000 savants et professeurs d universites ont ete cibles et assassines .Plusieurs services speciaux ont tout fait pour transformer le pays en un conflit Sunnites /Chiites qui a atteint toute la region du proche orient..la haine ethnique et religieuse entre les peuple et cela dure deja depuis une generation …naturellement le but est d atteindre l education des peuples et les transformer en tributs constemment en conflits ..au terme desquels la division et le depecage des pays en petites entites religieuse ou ethnique afin de les coloniser et voler leurs richesses….voila le danger que l Algerie doit absolument eviter..Oui il y a des trolls au service de ces projets destructeurs qui une fois termines au proche orient s appretent a preparer le terrain pour atteindre l Algerie par la Lybie en attisant depuis plus de 20 ans le conflit ethnique en Algerie a partir d une bande de vendus manipules ,finances et agissant a partir de la France et de l Allemagne…Oui plusieurs commentaires emanent de ces trolls infiltres sur le net…

      Trolls identifiés, ok ..mais après ???
      27 avril 2020 - 10 h 30 min

      @Anonyme 27 avril 2020 – 7 h 41 min , ok d’accord tu as fait le travail de détective pours, le travail de Colombo à notre place et on te remercie d’avoir identifié les ennemis du pays ! Mais que proposes-tu comme solution, comme Constitution, comme règles de droits pour que tous les citoyens algériens se sentent chez eux en toute liberté et qu’ils arrivent à vivre ensemble dans la cohésion et la paix civile.Comment faire pour que chaque algérien se retrouvent librement dans sa diversité forgée par des siècles et des siècles d’histoires depuis la nuit des temps par seulement à partir du 7 ème siècle et pour qu’il se projette dans l’avenir comme beaucoup d’autres nations évoluées du monde en connaissance de cause ?

    Pris en otage !
    27 avril 2020 - 7 h 22 min

    l’Algérie et les Algériens dont pris en otages par la frange Berbèristes extrémistes (voir fachisante quelquefois) et la partie Islamiste intégriste ( voir fachisante quelquefois aussi). Des débats stériles nous tirent vers le bas alors que l’essentiel n’est ailleurs. Reconnaître nos identité Amazigh, Arabe et Musulmane à la fois sont une force pas une faiblesse, une richesse et une opportunité pour le pays mais aussi à l’extérieur. Je dirais qu’il y a aussi une troisième menace dont l’article ne parle pas qui est les dogmatiques de l’extrême gauche qui bloquent l’émancipation de notre modèle économique. Voilà pour moi les 3 fléaux qui sont bien sûr minoritaires mais très agissantes et bruyantes sur le plan politique et médiatique.
    Dont certains partis soit disant démocratique usent de ces thématiques pour diviser le pays comme par exemple le RCD. Le PT et les partis Islamistes qui font de la religion un model politique. On doit sortir de ce piège dont ce trio qui sont des alliés de circonstances nous plombent depuis des décennies. Vive l’Algérie, vive les Algériens, vive la République, vive notre drapeau blanc, rouge et vert. La République ne reconnaît que des citoyens égaux en droits mais aussi en devoirs sans aucune autre considération mais dans le respect de nos constances nationales.

    Faust
    27 avril 2020 - 5 h 05 min

    « Elle serait l’expression d’un «nous» cantonné dans une région enclavée, qui entend se préserver de toute intrusion culturelle et ethnique exogène, d’où le rejet de toute forme de métissage et d’acculturation » En attendant la réalité ethnique et sociologique de l’immigration algérien démontre le contraire. Les enfants de ce (…) sont partout dans le monde, même en Australie. Je dirais contraire, ceux qui ont peur de métissage, de culture et de savoir ce serait les fidèles de l’auteur, autrement dit, son (…).

    Anonyme
    27 avril 2020 - 4 h 36 min

    Un intellectuel au service du mal aurait dit Djamel Zanati. Comparer l’incomparable, l’identité et le religieux ! Mais passant, considérant sa comparaison fiable. Même dans cette optique nous nous retrouvons à comparer les alliés et le Nazisme. Parler de multiculturalisme en Algérie démontre soit un manque abyssale en histoire du pays par l’auteur soit un usage d’une notion mal maîtrisée. Tout les historiens nous disent que les berbères sont les habitants de l’Afrique du Nord. De quel droit ce peuple n’aurait pas le droit s’apprendre, d’écrire et de transmettre sa langue, sa culture et son identité? De quel droit vous vous substituez leur identité, leur langue et leur culture par une autre ? Je ne serai Jamais arabe, mes enfants ne le seront jamais également, cependant , je n’ai rien contre cette langue ni contre les arabes. Enfin, l’Algérie n’est pas l’inde pour soulever la question de multiculturalisme, un pays dont la majorité est musulmane,et il y a deux culture, Amazigh et arabe. cependant dans le tête de l’auteur l’amzighité se limite à la Kabylie. Enfin pour souligner juste l’hypocrisie de l’auteur. sans ce printemps berbère que vous déteste, votre contribution aujourd’hui n’aurait jamais mentionner le mot Amzigh. J’aurai bien aimé que cité George Deveux ou levi strauss ou Malinowski

    Anonyme
    27 avril 2020 - 3 h 57 min

    un intellectuel au service du mal. Comparer l’islamisme au berersisme vaut vraiment la comparaison des alliés au Nazisme. l’auteur parle de multiculturalisme sans vraiment connaitre le sens et le contenu de mot. les berbères sont depuis la nuit des temps les habitants de l’Afrique du Nord, autrement dit, c’est leur droit le plus légitime de d’écrire, de lire et d’apprendre leur langue et leur culture. Parler de multiculturalisme suppose dans l’inconscience de l’auteur comme une culture étranger ou encore il y a de milliers de culture en Algérie. il a deux culture, Arabe et Amazigh.

    Mohamed Ali
    26 avril 2020 - 22 h 23 min

    L’appel de cet auteur à un obscur philosophe serbe pour tenter de donner un vernis scientifique à ses divagations est pathétique autant que ridicule. Il est tout de même stupéfiant que des centaines de personnes qui ont écrit, étudié, enquêté et théorisé les questions d’ethnicité et d’identité, il n’ai trouvé qu’une telle référence : un serbe dont les gouvernants – Slobodan Milošević, Radovan Karadžić et Ratko Mladić – ont été condamnés par le Tribunal de la Haye sur la Yougoslavie pour génocide à l’encontre des peuples et groupes ethniques qui constituaient l’ancienne Yougoslavie en premier lieu les musulmans bosniaques.

    Ce triste bedeau semble avoir oublié les massacres commis par ces bouchers des Balkans sur les populations civiles et innocentes de Bosanski Novi, Kotor Varos, Prijedor, sans oublier la martyre Srebrenica.

    Mais cela n’est pas tout. Les élucubrations de ce (…) le conduisent à établir une association entre les revendications amazighs et le nazisme. Par ce rapprochement infâme, ce triste scribe démontre non seulement la profondeur de sa haine des amazighs mais surtout la stupidité abyssale de son raisonnement, si tant est qu’il peut en développer un raisonnement argumenté factuellement et cohérent intellectuellement.

    Inutile de s’épuiser à lui faire la leçon sur la question des identités, de l’ethnicité et de la nationalité – en particulier les problématiques de construction sociale des identités, de répertoires de mobilisation, de frontières des groupes ethniques et culturels, d’ethnicité morale, etc. On débat de tels sujets avec des personnes qui ont une disposition à analyser, comprendre et interpréter un fait social ou politique, des personnes qui ne nourrissent pas de manière aussi maladive de parti-pris, ne sont pas aveuglées par leur haine de l’autre en l’enrobant dans une bouillabaisse où se mêlent allègrement les concepts de multiculturalisme, interculturalisme, transculturalisme et en tentant ensuite de lui donner un vernis scientifique à travers la citation d’un obscur auteur serbe. Pourquoi pas, un proverbe de Djeha pendant qu’on y est ?

    On pourrait, pour faite l’éducation de cet individu, lui fournir une liste exhaustive d’auteurs reconnus par la communauté scientifique internationale comme experts des questions d’identité et d’ethnicité. Mais un esprit rabougri comme le sien serait incapable d’en tirer profit.

    Ecrire, entre autres, que la revendication identitaire est « commune aux sociétés traditionnelles confrontées au processus de transition vers la modernité » traduit toute l’indigence de sa pensée et de la piètre maitrise qu’il a du sujet, car cela voufdrait dire qu’il faut considérer le Québec ou la Catalogne – des entités qui revendiquent fièrement leur spécificité culturelle et linguistique – ne sont pas encore entrées dans la modernité politique et seraient encore engluées dans l’ère du pré-politique – une aberration totale si l’on considère que ces deux provinces sont des foyers d’innovation politique, économique et culturelle.

    Faut-il par ailleurs rappeler que le qu’avec un PIB de 360 milliards de dollars, la taille de l’économie du Québec se compare à celle du Portugal tandis que la Catalogne dispose d’un PIB qui est 30 fois supérieur à celui de e province du Québec et la Catalogne avoisine 360 et 250 milliards de dollars respectivement – bien loin d’un pays comme l’Algérie ?

    Alors, face aux dérives obsessionnelles de cet individu, il ne reste qu’à lui dire honte à vous ! Shame on you ! Vous devriez vous mettre en quarantaine non pas pour 15 jours, mais pour toujours.

      Mohamed Ali
      26 avril 2020 - 23 h 21 min

      Correctif de l’avant dernier paragraphe:

      Faut-il par ailleurs rappeler qu’avec un PIB de 360 milliards de dollars, la taille de l’économie du Québec se compare à celle du Portugal tandis que la Catalogne dispose d’un PIB qui est 30 fois supérieur à celle d’un pays comme Malte – et bien loin d’un pays comme l’Algérie ?

    Yazir-delabas
    26 avril 2020 - 22 h 02 min

    Doit-on s’imaginer un jour avec la fabrication d’un état artificiel à 200km à l’ouest d’Alger? Moi je ne crois pas à ça, c’est une utopie irréaliste. Les Imazighens Algériens musulmans sont hôtes chez eux sur les 2,4 millions de superficie de l’Algérie, après une lutte acharnée de 132 ans face à une force occupante européenne qui voulait nous arrachés notre identité, notre culture, nos coutumes, nous répondrons par le « La » pour ceux qui essayeront de mettre leur patte dans le plat.

    Chaoui
    26 avril 2020 - 21 h 53 min

    « Islamisme et berbérisme : pourquoi il faut sortir de la dualité obsessionnelle »

    Du point de vue de la logique et de la raison, il ne saurait y avoir dualité entre la religion musulmane – l’Islam – et l’ethnicité Berbère. Et pour cause : la grande majorité des berbères sont musulmans. Si « dualité » il y a, celle-ci n’existe que par le fait d’une fraction qui vise à imposer ses vues qu’elles soient politiques, ethniques ou religieuses quand il ne saurait y avoir – et il ne se peut – qu’un Algérien puisse se considérer meilleur que ses autres coreligionnaires par le fait qu’il serait lui Berbère et l’autre arabe ou vice versa, ou plus religieux que les autres.
    Le qualificatif Algérien renvoie à notre nationalité ;
    celui de Berbère ou arabe à notre origine ethnique et culturelle ;
    Celui de musulman à la spiritualité (religion) qui est la nôtre.
    Ces trois qualificatifs sont constitutifs de notre identité.
    Aussi, il ne saurait donc exister de « dualité » entre eux pas plus que la religion – qui doit demeurer du champ de l’intime et du personnel – ne saurait emporter le prima.
    A cette enseigne, je puis affirmer que je ne m’abîmerais JAMAIS à me lier à un étranger par le seul fait qu’il serait musulman pour combattre un autre…Algérien. JAMAIS. Et fusse cet Algérien athée ou agnostique, je demeurerais son bouclier.
    Aussi, l’Algérie étant plurielle, si certains se plaisent à jouer de nos différences ils se heurteront immanquablement non à la division mais à l’addition de ces mêmes différences et trouveront face à eux un bloc autant cohérent qu’irrésolument uni.
    C’est ça l’Algérie. C’est aussi bien NOTRE Histoire passée que c’est notre futur.

      Algérien
      26 avril 2020 - 22 h 39 min

      Merci cher compatriote.

      Anonyme
      26 avril 2020 - 23 h 33 min

      @YB venir inonder les commentaires avec votre propagande est quand même osé!! Du jamais vu!! Ça ose tout comme on dit!!

    Mourad
    26 avril 2020 - 21 h 39 min

    Ce monsieur Benzetat demande aux peuples berbères autochtones de ce pays à négocier son identité à travers sa langue par une autre pour satisfaire sa haine envers cette langue millénaire dont ils ne sent nullement proche
    Il confond un mouvement pacifiste qui se bat pour son identité et sa langue dans son pays car victime de l’ostracisme et de l’idéologie islamo-baathiste , destructrice et terroriste responsable de notre décadence morale et intellectuelle ainsi que nos divisions autant que citoyens d’un même pays.
    Les militants berbères n’ont jamais commis aucun crime mais plutôt victimes d’emprisonnements, assassinats et exile.
    Confondre les militants berbères aux islamistes relève de la malhonnêteté intellectuelle .
    Comme dit le dicton .
    Monsieur , je note à travers certains de vos écrits un manque d’honnêteté intellectuelle et de crédibilité pour prendre au sérieux vos propositions d’ailleurs inappropriées.
    Vous serez crédible si vous revendiquer une diversité linguistique et culturelle de ce pays et encourager la tolérance et le vivre ensemble.
    Il faut savoir monsieur , les amazighs ne céderont jamais , nous ferons tout pour faire revivre cette langue opprimée et humiliée par les différents colonisateurs c un serment pour nos ancêtres qui ont toujours parler cette langue.
    Avec vous ou sans vous.
    A méditer
    Sans rancune.

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