La fin d’un mythe

KD Kamel
Kamel Daoud. D. R.

Par Mrizek SahraouiDepuis que Kamel Daoud ne parle plus la langue du peuple, mais celle d’un lointain univers, sa voix ni ne porte ni ne fait écho. Il est hâtif de parler de la fin d’un mythe, honni qui mal y prédit, néanmoins, il faut bien admettre que depuis qu’il a tourné casaque, juste, l’a-t-on accusé, après son fameux «nous sommes tous coupables», lancé avec colère au lendemain du décès du militant des droits de l’Homme Kamel-Eddine Fekhar, eh bien, depuis ces temps, pourtant encore bénis du Hirak, sa parole imprime de moins en moins.

Son décret du 12 janvier 2020 signant l’«échec du Hirak », une parole d’Oracle devenue l’apophtegme porté au pinacle par les médias parisiens prédisant avec le même argumentaire que le sien, à quelques nuances près, et leurs plaidoiries pro domo la même issue au mouvement des Gilets jaunes, ce verdict donc peut avoir aussi signé la fin d’une époque. A présent, il y a de bonnes raisons de penser que l’enfant du pays a perdu son aura. Chez les siens, en tout cas.

Car chez France Culture qui lui a donné la parole, vendredi 24 avril, il a dit des choses vraies, d’autres sujettes à controverse. Mais cette sortie médiatique est passée presque inaperçue et n’a pas suscité le grand débat tant espéré. Son diagnostic sur la situation en Algérie, peu commenté mais a tout de même soulevé quelques critiques acerbes, tout juste vient-il percer à jour les stigmates d’une désaffection, fruit amer d’un absurde jugement assertorique. Se pourrait-il aussi parce que l’auguste chroniqueur de son temps et du magazine Le Point a tenté de nous duper avec le coup du verre à moitié plein et l’autre à moitié vide ?

Ça n’a pas marché visiblement. Sur les réseaux sociaux, l’on dénombre quelques partages d’un article de presse repris in extenso par une page qui compte pourtant près de quarante mille abonnés. Une cinquantaine tout au plus, contrairement à l’avant changement de cap, tel qu’on le lui a reproché, où une publication du célèbre chroniqueur du Quotidien d’Oran faisait des milliers de partages et autant de likes.

Au micro de France Culture, l’écrivain, désormais franco-algérien – Banco ! C’est dans la poche – a plaidé «pour un consensus politique entre le pouvoir en place et le Hirak». Et de poursuivre : «Je dois bien avouer que les autorités algériennes gèrent plutôt bien la crise sanitaire», considérant, par ailleurs, que «toute la communication autour de la pandémie a été, et reste, bien gérée», avec «un bilan», dira-t-il, dans la posture d’un citoyen lambda, «bon, étonnamment bon».

L’auteur de Meursault, contre-enquête, qui a incontestablement du talent, beaucoup de talent, mais qui a su aussi, lorsqu’il débarqua à Paris, taper à la bonne porte, celle d’une certaine élite, un conglomérat sous l’égide d’une entité qui a le pouvoir de nommer roi qui elle veut sous réserve de loyauté à toute épreuve, a gardé une certaine hargne. Chez France Culture, il a dénoncé avec, en filigrane, une bonne dose de populisme, un trait de caractère que l’on ne lui connaît pas jusqu’ici, «toute les arrestations politiques» tout en se disant «solidaire avec ceux qui sont en prison, y compris ceux dont on ne parle jamais car ils n’ont pas de relais dans les médias».

Pour Kamel Daoud, «la situation n’est pas aussi simple». Il dit : «Il n’y a pas d’un côté un régime dur et de l’autre un courant qui veut démocratiser le pays. Je pense qu’on a de part et d’autre des radicalités qui s’opposent et nous avons aussi de bonnes volontés de part et d’autre qui pourraient travailler ensemble et dégager un consensus.»

Kamel Daoud a parlé alors que le pouvoir vient d’accentuer sa logique autoritaire qui laisse présager après le retour à la vie à peu normale une aggravation des menaces sur les libertés d’expression et de manifester, celle de la presse ayant déjà pris un sacré coup.

Difficile de ne pas y voir de l’ambition, un appel du pied ou, carrément, une offre de service de la part du prudent équilibriste qui se fut dit «pas hostile à l’idée de devenir président de la République si l’occasion se présentait», le 17 février 2017 dans les colonnes du journal Libération.

Sommes-nous face à la modicité de la cause de tous ceux qui (avaient) connaissance – [Ignobilitatis tegendæ causa omnes conscios] –, comme l’eut mentionné la littérature latine.

L’histoire et la mémoire du peuple jugeront. Si ce n’est déjà fait.

M. S.

Comment (56)

    Lghoul
    1 mai 2020 - 9 h 06 min

    Moi je me pose 2 questions: 1/ Que lui a fait le peuple de mauvais depuis qu’il a commence a ecrire d’Algerie ? 2/ Que lui a fait le pouvoir illegitime de bon depuis qu’il a commence a parler de france ? Faite l’intersection des interets communs et on trouvera le denominateur commun. Ils l’ont simplement achete mais pour le peuple, il ne pese pas un gramme.

    Krimo
    1 mai 2020 - 6 h 55 min

    Mrizek Sahraoui

    A la lecture de votre texte voila ce qui me vient a l’esprit  » Beati pauperes spiritu » et pas dans le sens de Mathieu.

    Daoud franco-algerien !!!!!! depuis quand est il un m’tourizi ?
    En ce moment il est confine chez-lui a Oran.

    le pouce vers le haut ou vers le bas ?
    30 avril 2020 - 17 h 55 min

    Bravo à Algérie Patriotique d’avoir supprimé … »les pouces vers le haut ou vers la bas » !… celui qui veut intervenir ou contredire n’a qu’à argumenter ! oua marh’baa à tous, c’est çà la démocratie !

      Anonyme
      30 avril 2020 - 22 h 09 min

      Tout à fait. Car les trolls sont devenus retors.

    Anonyme
    30 avril 2020 - 14 h 02 min

    Dans ce « pays arabe » on donne du traître à tous! Vivent les harkis qui ont fait un choix clair malgré le prix. La France/arabie n’est pas fruit de daoud, sansal, mais c’est le fondement de l’ État arabe algérien dès l’émir et messali benbadis le kouliglis. C’est facile de s’ attaquer à Daoud tout en ménageant la dérive des continents au niveau idéologique!

    La haine gratuite !
    29 avril 2020 - 14 h 13 min

    Cher compatriote sous le pseudo @grosses désinformations sur Kamel Daoud, moi je suis entièrement d’accord avec vous sur l’interprétation des déclarations de K.D concernant aussi bien la Palestine que le Hirak. D’abord Kamel Daoud n’a donné qu’un point de vue (moi je suis d’avis avec ses explications) et ce n’est pas pour çà qu’il faut le targuer d’ennemi de l’Algérie ! Surtout la question sur le Hirak. En effet, on observe qu’il était dans le vrai puisque la réalité politique actuelle lui a donné raison quand il avait parlé, il y a déjà plusieurs semaines, « d’échec provisoire ». On le constate et il faut être « faux cul » ou de mauvaise fois pour ne pas l’admettre ! Ceux qui sont raisonnables, objectifs et bons observateurs de la situation politique du pays aujourd’hui ne le contrediront pas ! Çà saute aux yeux !

    Cher compatriote de toute façon , il n’y aura pas beaucoup qui seront d’accord avec vous , surtout certains pseudos qui sont chaque jour parfois toute la journée sur AP ou sur d’autres sites, qui ont en commun le même « code génétique » sur le plan de leur comportement et réactions ! Dès que vous dîtes une chose qui est différente de leur vérité à eux ou que vous ne ne partagez pas leurs idées, ils vont vous accuser immédiatement de sioniste, de harki, d’ami de BHL, d’être en intelligence avec l’étranger, d’être avec la France, d’être pro marocain, etc… etc… Remarquez bien, vous pouvez les dénicher facilement, et tout de suite, avec leur pseudo « caractéristisé et symptomatique » ! Donc, le chien aboit la caravane passe !

      Chasse à l'homme
      29 avril 2020 - 14 h 43 min

      Cher @la haine gratuite,

      Entièrement d’accord avec vous à 100% , et aussi avec l’internaute à qui vous vous adressez ! On est mieux disposé à écouter des avis, des points de vue argumentés que des insultes gratuites ou pour assister à une chasse à l’homme bête et méchante ! On aurait aimé que les vrais intellectuels, les vrais démocrates s’occupent plutôt du Covid-62, s’entêtent beaucoup plus à combattre et à dénoncer ce pouvoir autoritaire, prédateur et dictatorial plutôt que de s’acharner sur Boualem Semsal, Yamina Khadra ou Kamel Daoud ou des personnalités de ce genre ! Ce n’est pas du tout ici l’essentiel ni l’urgence !

        Anonyme
        30 avril 2020 - 6 h 55 min

        Quand il soutient le régime il a pri une position insultante à l’égard des victimes. Donc il faut qu’il assume. Meme si l’on sait que pour etre journaliste dans une idctature on doit etre au service, là il veut passer à la caisse et faire le trade-off du personnage

          mensonges sur mensonges
          30 avril 2020 - 14 h 07 min

          @Anonyme 30 avril 2020 – 6 h 55 min , ya kho toi aussi tu dis des mensonges. Quand est-ce que Kamel Daoud a soutenu le régime ? Non mais ce n’est pas possible de dire des choses pareilles. Tu vis sur la lune ou dans un trou noir galactique ??

          Anonyme
          30 avril 2020 - 16 h 16 min

          Où tu ne suis pas ses déclarations ou alors t’ es bête! Il a bien mis sur le même pieds d’ égalité les opposants et le régime dictatorial qu’il a réputé d’ assez ouvert…

          @ mensonge sur mensonge
          30 avril 2020 - 16 h 44 min

          « Comment le soulèvement populaire du 22 février 2019 a-t-il pu échouer ? L’écrivain tente de comprendre en revisitant l’année écoulée. par Kamel Daoud
          Dans cet article ton intellectuel légitime les élections que le peuple avait réfuté avant durant et après le scrutin!
          Visiblement parce que le contrôle du mouvement échappe aux plus algériens que ceux dans les rues…

      Anonyme
      30 avril 2020 - 13 h 52 min

      Les arabes sont musulmans juste parce que c’est une religion d’ origine arabe, si le prophète était norvégien ils seraient volontier judaiques.
      La Palestine est dans la continuité de cette identité. Du reste pas un seul sunnite ou shiite n’ avait levé le doigt contre le génocide arménien et même celui des Kurdes, gazés et occupés! Sa France/arabie est un problème dans la mesure où il perpétue la négation de la vérité.

        Arabes chrétiens, musulmans non arabes
        30 avril 2020 - 16 h 10 min

        @Anonyme 30 avril 2020 – 13 h 52 min , ok pour ce que tu dis, mais en partie seulement car il ne faut pas oublier qu’il existe des arabes de religion chrétienne , et au sein même des pays du Moyen Orien (Egyptes, Liban, Syrie, Irak etc.. etc..) . Et Il existe aussi des musulmans qui ne sont pas du tout arabes , ni qui ont comme langue l’arabe, il l’utilise juste pour prier (Inde, Russie, Chine, Indonésie, Bangladesh etc..)

          Anonyme
          30 avril 2020 - 16 h 20 min

          Ils ont été évacués de partout, en Irak ils sont systématiquement chassés les chrétiens d’ Égypte stigmatisés et ceux de Liban vont être expulsés prochainement sous compression des luttes entre subtilités et sunnites. Les palestiniens n’ en parlons pas

    Le Chant Des Cygnes
    29 avril 2020 - 12 h 53 min

    Le jour ou les Algeriens comprendront que la France et les Français s’en foutent comme de l’an 40 de l’Algérie et de ses habitants, et qu’aucun Français ne vous accorde aucune pensée, et ne vous calcule même pas. Ce jour là vous allez comprendre qu’il faut s’occuper de notre pays et de ne pas regarder chez les autres. Cette junte veut nous comparer, nous opposer aux Français, car cela assure pour elle l’avenir.
    Les Français malgré leurs divisions politiques, sont jaloux de leurs démocratie et de leurs système social, le meilleur du monde !
    Donc de grâce dîtes nous ce qui se passe à Akbou, Regane, à Chelghoum, à Sétif et à nedroma, et laisser les Français s’occuper de leurs pays. Nous voulons toujours être mieux que les autres alors que non seulement nous sommes derniers en tout, nous creusons pour nous enfoncer un peu plus.
    l’Algérie est menacée de famine et tout le reste, et ce n’est la faute d’aucun étranger, c’est la faute à nos dirigeants qui sont tous analphabètes quadrilingues.
    Eux ont tous un magot planqué quelque part, et les Algeriens sont chauffés à blanc pour insulter toutes les autres nations pour nous faire pousser des ailes et nous donner l’air qu’on a pas du tout, comme le chantait le grand Jacques !
    J’ai même lu sur ce même site qu’au Maroc les gens meurent de faim et que la misère est criante !
    Soit et chez nous ?
    Vous accusez le Maroc de tout,ok .
    La prostitution en Algérie avec les cabarets, c’est une vue de l’esprit d’après vous ?
    Yaw arrêtons de nous chercher des ennemis ailleurs, nos ennemis sont ce pouvoir, ces imams et tous ces charlatans.
    Le jour où nous prendrons le taureau par les cornes nous nous en sortirons car nous avons les moyens.

      Précision
      29 avril 2020 - 13 h 27 min

      Les ennemis du peuple ne se trouvent pas seulement au pouvoir mais dans l’opposition (islamistes et berbéristes) qui veut prendre sa place aussi.
      Le peuple est orphelin.

        Anonyme
        30 avril 2020 - 15 h 31 min

        Laisses les berbéristes tranquille, leurs grands-pères t’on ramener l’indépendance, leurs pères la démocratie (fameux primtemps) et eux te montre le goût de la liberté par le Hirak.
        Restes dans ton giron d’Arabo-Islamo-Baathiste sous couvert de tirer aussi sur les islamistes.

          Précision
          30 avril 2020 - 16 h 15 min

          Par Berbéristes je visais les Makistes.

      Le Président
      1 mai 2020 - 0 h 22 min

      Comment ne pas partager ton écrit ? Certains se flagellent pour accuser de tous les vils mots « les étrangers » et en particulier la France. Cette substance intellectuelle vide est le substrat de feu le FLN qui a usé et abusé quand leurs enfants y vont pour faire leurs études et y résident .Mieux encore, toutes leurs progénitures sont nées dans les cliniques…………parisiennes . De grace , Basta

    Karamazov
    29 avril 2020 - 12 h 16 min

    Je souviens de ce vieil adage que seuls les vieilles carnes d’antan se rappelleront car ceux d’aujourd’hui n’ont pas pu le connaître : « dargaz l3ali ma3ni itsreh immis ». KD a du talent beaucoup de talent ,mais c’est un traitre.

    Iben moua je n’avais jamais lu KD quand il était au « Quotidien d’Oran » où il parlait sans doute « la langue du peuple » et caresser dans le sens du poil les masses. Ce n’est que dans l’ombre de Camus que je l’ai lu la première fois et dans Zabor une deuxième . Je ne le suis pas du tout au pas et je ne guette pas ses sorties médiatiques. Je n’ai pas trouvé ses écrits captivants , mais tout juste plaisants. Son opinion pour contre le Hirak , les baleines bleues , ou les fourmis rouges, je m’en tape cordialement. Peut-être qu’un jour il écrira une grande œuvre. Peut-être pas. Mais je pense que le procès qu’on lui fait ici ni n’est ni juste ni élégant.

    Voila une émission qui est passé inaperçue et que sans doute peu d’entre nous ont suivi, mais on a choisi de surfer sur la vague . Et pour cause !

    Et passe qu’on veuille laisser croire que KD ne doit son succès qu’à une secte occulte parisienne qui complote au service « d’entités » qui ourdissent des complots contre notre pays. Et quand il passe à France-culture, qui est loin d’être une émission qui racole le tout venant mais qui ,au contraire, nous rappelle que dans le mot culture il a aussi « ture » , c’est une erreur de casting.

    KD au « Time », KD au « Point » KD dans le « Monde » KD dans les journaux les plus réputés, KD par-ci KD par-là. Il est invité par Macron, il est naturalisé français, il est de toute les grandes soirées parisiennes. Il a troqué sa djellaba et ses babouches pour costumes cravates et smokings : il s’est renié nous dit-on . KD est un traitre , il ne parle plus la langue du peueuple .

    Que nenni que non. KD est tout simplement sorti de la fange, il caracole parmi l’élite parisienne qui lui a fait une Grande place, Il aurait pu oublier carrément mais le refoulé ne le lâche guère le ramène parfois à ses origines re-humer du zbel AOC ,parce qu’il n’en pas assez chargé le talon de ses souliers.
    C’ est tout de même fou ce que ce sont les butindeguerristes les plus tenaces qui viellent à la rigueur académique et la préciosité du langage , les contorsionnistes de la langue de Voltaire, ceux qui ne cessent de faire des ronds de jambes à Fafa cette mère infidèle qui les ignore pour qu’elle les adopte , parce qu’il savent paghli et écrire fghanci qui s’amènent pour reprocher à KD de ne pas parler la langue du peuple. Ceux-là mêmes qui pour un sourir d’elle , un regard de son âme iraient au bagne et qui sont prêt à renié tout et à trahir mille fois.

    KD doit bessif prendre sa part de da3wessou même quand c’est elle qui le lâche , et pas que : ll doit aussi assumer celle de tous ses compatriotes , sinon c’est un traitre. Il faut braire comme le peuple « Allahou Akbar Tabou « , et « La illah illa allah kheliw Belhadj isseli », sinon , ce n’est pas la langue du peuple qu’il parle.

    Yakhi tmskhir yakhi !

      Zaatar
      30 avril 2020 - 4 h 37 min

      Cher Karamazov,
      Ils sont bien du genre « je ne sais pas si j’aimais cette dame mais je sais bien, que pour avoir un regard de son âme moi pauvre chien, j’aurais gaiement passé dix ans au bagne sous les verrous… ». L’article ne méritait pas commentaires.

    Mechi mtekef.
    29 avril 2020 - 11 h 36 min

    Il na jamais parler la voix du peuple sinon il aura même pas un visa touristique,lès francais ne vont pas perdre leurs temps à entendre ou lire la voix du peuple Algérien ( moi je t’aime, toi non plus).soyons honnêtes et réalistes si ce monsieur avait écris un livre sur la société française ou critiqué sa politique intérieur et extérieur est il encore en France?,il sait qu’il se retrouvera a oran vivant dans un f1 partagé avec les frères et soeurs et travaillant comme chroniqueur avec un salaire de deux millions de centimes. Il n’est pas le seule on trouve ce complexe chez beaucoup d’Algeriens , politiciens,intellectuels en passant par lès artistes au simple citoyens,la peur de perdre l’amitié de la France de liberté d’expression et démocratie parmi nous, pas pour vous!

    Dzair16
    29 avril 2020 - 11 h 07 min

    Je crois que rien est gratuit ,tu viens chez moi je te donne la carte de résidence et si tu fais un bon job tu deviendras un franco Algérien ,je te rend célèbre avec de l’air mais à condition que tu écris ce que je pense et m’aider à combattre mon ennemi ton frère et surtout sa religion .pour moi un caïd daoud ou son frère sansal que peut être sont dès bons écrivains et chroniqueurs mais jamais dès hommes de principes ils sont que dès khobzistes et c’est grâce à la France qui sont devenus dès célèbres servants.si on revient en arrière ils ont jamais imaginés un jour ils seront dans les plateaux de tv haineuses être applaudis par lès frenchis pour leurs « courage »anti islam, le débat préféré dès frenchis et leurs merdias.!..

    Grosses désinformations sur Kamel Daoud.
    29 avril 2020 - 10 h 46 min

    Cher internaute @Mohamed Boukadoum 29 avril 2020 – 2 h 29 min , vous dîtes un très, très gros mensonge sur Kamel Daoud quand vous l’accusez en disant : « Il s’est mis au service de l’idéologie dominante parisienne libérale et sioniste et qu’il n’est pas solidaire de la Palestine ». C’est faux.

    Vous savez Monsieur, paradoxalement c’est une certaine élite algérienne qui se dit soi-disant démocrate qui l’a descendu en flamme. Vous aussi , vous ne voulez pas comprendre ce qu’il a voulu dire vraiment sur la Palestine ! Le fond de sa pensée c’est qu’il a plutôt expliquer qu’il ne voudrais pas soutenir obligatoirement la Palestine parce qu’il s’agit d’un pays musulman ou parce qu’il s’agit d’arabes, mais que pour lui la question Palestinienne doit être vu plutôt comme un problème colonial, un problème d’impérialisme, un problème de peuple dont on a spolié injustement et sauvagement par la force sa terre, et qu’il ne faut pas être solidaire de la Palestine au motif que c’est un « pays ami arabo-musulman). Lui il prend plutôt la question palestinienne par ce côté « colonialisme destructeur » que par la question d’ethnie ou de religion ou de race ! Pour lui il ne faut pas mettre la Palestine dans une le concept de « guerre de religion ». Bon , il est vrai que les Israéliens utilisent eux à fond la caisse la question de la religion pour justifier leur position, mais n’est pas Israël qui veut ! Implicitement K.D voulait dire que la Palestine gagnerait plus à avoir de son côté la solidarité de la communauté internationale en ne jouant pas trop sur l’islam, sur la religion ! C’est un point de vue comme un autre et moi je suis d’accord avec lui sur ce plan là!

    Concernant le hirak, Kamel Daoud n’a parlé que « d’échec provisoire » du hirak , c’est son propre terme, et non « d’échec » ou « d’abdication » ou « de la fin » du hirak comme certains l’ont fait croire ! Il s’est posé une simple question intellectuelle, politique, sociologique de savoir pourquoi ce qu’il appelle les « zones du milieu rural » se sont moins mobilisées dans le hirak par rapport à la Kabylie et certaines grandes villes, par exemple ! Et puis , Kamel Daoud a raison, puisque que le hirak n’a pas encore vaincu , il n’a réussi que des petites miettes, mais il n’est pas encore arrivé à la victoire (d’où l’idée d’échec provisoire). Il faut quand même reconnaître que le hirak n’a fait vibré la forteresse du pouvoir. Il y a plusieurs raison dont le fait qu’il n’est pas arrivé à avoir une feuille de route consensuelle, à s’auto organiser, à dégager des représentants, des porte parole au moins avec l’ensemble des vrais démocrates et des vrais forces du changement afin de lui donner des perspectives de porter ses revendications de manière intelligible et claire pour les imposer au pouvoir.

      Un traitre
      29 avril 2020 - 13 h 31 min

      N’a t-il pas traité les combattants de l’ALN de Nazis dans l’un de ses romans pour faire plaisir a se maitres ?

        Karamazov
        29 avril 2020 - 14 h 26 min

        Et quoi encore ? Et avec ça on veut qu’il parle la langue de la populace et la langue de vipère aussi peut-être .

        Ce n’est pas lwi! C’est L’immense, l’inaccessible, l’intergalactique Sansal. Dans  » Le village de l’Allemand »

          Un traitre
          29 avril 2020 - 15 h 29 min

          En effet désolé pour la confusion c’était Sansal le traitre qui disait qu’il était originaire du Maroc mais Kamel Daoud ne vaut pas mieux.
          Les deux se valent.

    Anonyme
    29 avril 2020 - 9 h 48 min

    Je ne vois pas pourquoi on accorde tant d’importance à tout ce que dit cet ecrivain-journaliste?? Quand un spécialiste qu’il soit sociologue, islamologue, historien avance des choses contestables je comprends qu’on puisse réagir à certains propos, mais dans le cas de KD je trouve qu’on accorde trop d’importance à ce qu’il dit. Je lisais plus souvent ses articles il ya quelques années quand il parlait politique mais je suis moins intéressé par ce qu’il dit depuis qu’il a commencé à s’attaquer à des sujets qui le dépassent. J’ai vu par exemple qu’il était invité à une émission littéraire il y quelques jours en zappant, j’ai changé de chaîne car il y avait des choses plus intéressantes à voir.

    Khaled ramzy
    29 avril 2020 - 7 h 02 min

    Kamal Dawood a le don de lécher les chaussures françaises

    Anonyme
    29 avril 2020 - 6 h 48 min

    L’arabisme sert de marche pour etre aspiré par la francité. Il n y a ni contenu culturel dans son « contre- « enquete » ni aucun enseignement, il s ‘accroche à camus comme on s’acrocherait à un balon, le risque est le dégonflage. Positionnement idéal pour etre candidat Brizidan soutenu par Faffache

    Anonyme
    29 avril 2020 - 2 h 27 min

    K David n’a rien d’un grand écrivain : il a un style mais AUCUNE SUBSTANCE. Kateb Yacine , à travers son œuvre était hanté par ses ancêtres et la patrie . Mohamed Fin a magistralement décrit la condition terrible de son peuple et avait prophétisé le déclenchement de la libération.
    K David parle de Camus ,des islamistes et fait la brosse aux sionistes (qui vendent des livres) en n’étant « pas solidaire de la Palestine.Super lâche.

    Lacan
    28 avril 2020 - 21 h 15 min

    Franchement, c’est ose’ ! du culot dirais-je.
    Quand il y avait urgence, Kamel ecrivait a la vitesse de lumiere ses chroniques. Apres ca, ses livres. Maintenant, ne vous faites – il a gagne’ de quoi s’offrir une reflection, voir une instruction(etudes), comme l’a fait un certain Zizou, 2 ans durant. Ce suis sur qu’il ecrit, pour une fois il prend son temps.
    Ce communautarisme est maladif. Kamel Daoud n’est pas un bien commun. C’est une personne prive’e qui a fait ses choix et les a assume’. Si vous pensez que votre critique vas attirez ses editeurs pour promouvoir ses livres ou articles, alors la, vous vous trompez !
    Lachez basquettes !
    Franchement, ses ecrits ne m’interesse pas, mais la personne, je respecte enormemment.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    28 avril 2020 - 21 h 09 min

    Les élites dominantes, à travers le monde entier, ont leurs règles, leurs codes, leurs lois mais aussi leurs casseroles (en France cette élite a un syndrome chronique incurable : l’Algérie perdue. Ce syndrome domine son existence). Toutes ces élites créent leurs « chiffons » afin de s’en servir. Pour l’esprit frondeur, libertaire ou anarchiste, on est et on reste « chiffon » tant qu’on est soumis. Sauf si la soumission est tactique et sert véritablement une cause juste au sens noble du terme. Dans ce dernier cas, le soumis devient le combattant.

    Certains semblent méconnaitre les processus avec lesquels ces élites dominantes construisent et détruisent les carrières et les destins des humains. D’ailleurs, même la communauté scientifique a ses difficultés à comprendre les nominations Nobel en mathématiques, physique, chimie et économie. Alors que doit-on dire à propos du monde très subjectif de la littérature, dont le principal acteur sont les sociétés d’édition avec tous ses intérêts mercantiles et aussi socio-politiques.

    On peut me raconter ce qu’on veut, je doute fortement – et j’ai le droit de douter – que Daoud ait été choisi dans le rôle qu’on lui a attribué, parce qu’il a seulement du talent. C’est quand même assez étrange, qu’en France, seuls les Algériens (aussi talentueux soient-ils) qui dénigrent l’Algérie et l’Islam, sont chouchoutés par les médias, dont la grande majorité est à la solde de l’élite dominante !!!

      Lacan
      29 avril 2020 - 3 h 18 min

      Franchement – Vous decrivez l’art de la compromission a merveille !
      Quand a l’Alite « dominante » – C’est quoi cet oxymore – Il n’y a d’eite que celle qui domine. Quand on ne domine pas, on n’est pas elite. Mais je vous comprend: L’elite dominante comparativement a celle qui merite pourtant de dominer, celle a laquelle vous appartenez. Ca s’appele l’elite des khortis. C’est comme dans le sport l’Elite GAGNE !

    Anonyme
    28 avril 2020 - 18 h 58 min

    L’article le plus tranchant et le plus vrai sur Kamel Daoud a été écrit par la journaliste d’AP Noura Zerouibi. Personne n’a remis à sa place ce monsieur comme elle l’a fait. Il a eu la réponse qu’il méritait.

    Karamazov
    28 avril 2020 - 16 h 06 min

    Il pleuvra des grenouilles, des sauterelles, des crocodiles des enclumes peut-être , la jalousie la plus crade obscurcira le soleil, il n’y aura plus jamais que des vaches maigres, mais le mythe de KD ne s’éteindra pas. Et même quand nous autres qui n’avions aucune admiration pour ses écrits l’aurions oublié , quand KD aura disparu, vous au fond de votre amnésie son esprit vous hantera.

    KD c’est comme Teryèle l’ogresse, id yestadjène ighed am netseth, celle dont ses cendres sont comme elle. Aucune élite, aucun cercle occulte faiseur de miracle n’aurait fait de KD ce qu’il est si lui-même ne l’était pas.

    Non Monsieur ce n’est pas parce que ses lecteurs sont dupes que KD est désormais un écrivain célèbre à la mondiale notoriété. Cette élite parisienne si elle a le pouvoir de le vendre à quelques bigots et affidés , elle n’a nullement les capacités pour l’imposer au monde entier.

    KD est arrivé là où des milliers d’apprentis écrivains rêvent d’être ce n’est pas parce qu’un cercle a forcé les cervelles de ses lecteurs mais seulement ,comme vous l’admettez , de guerre lasse, » il a du talent beaucoup de talent », ipicitou !.

      Salem
      28 avril 2020 - 17 h 53 min

      Parce que vous,vous pensez que Kamel Daoud a plus de talent que Mohamed Benchicou ou Yassir Benmiloud pour ne citer que ces deux qui bossent discret?
      Personne ne dit que KD n’a pas de talent, mais grâce un peu, juste un peu,à la bande a BHL.

      Si Ali
      28 avril 2020 - 22 h 56 min

      Jalousie? C’est quand même extraordinaire,un journaliste qui écrit sur un confrère comme ça se passe dans le monde entier,et les gens parlent de jalousie.l’essence de la démocratie c’est aussi et justement d’entendre d’autres qui disent des choses désagréables parce qu’ils ne sont pas de votre avis.
      Normal,nous avons vécu pendant 60 avec la pensée unique,ça laisse des séquelles,mieux on en est pas guerri encore. Azulations.

    Pas de subterfuge, ni dérobade
    28 avril 2020 - 14 h 29 min

    Pas de subterfuge, ni dérobade , ni escapade , ni faux-fuyants car les problèmes de notre pays ne viennent pas et ne sont pas de la faute à Kamel Daoud, à Boualem Semsal ou à Yasmina Kadra etc…. ! Arrêtons le délire , cessons les invectives improductives et visons la bonne cible ! Les citoyens algériens conscients, responsables et objectifs savent d’où vient le drame, la catastrophe, la farce tragique que vit notre pays depuis 1962 …… et même avant.

    DZZZZZZZZZZZZZZZZZ
    28 avril 2020 - 14 h 01 min

    Mounir Sari
    28 avril 2020 – 9 h 17 min

    Leur talent et leur patriotisme divergent dans deux sens différents.
    Mettre son talent au service de sa PATRIE, c’est plus valorisant et plus digne.

    Yassine
    28 avril 2020 - 13 h 45 min

    Laissons les media Parisiens et Kamel Daoud et soyons honnetes entre nous algeriens .
    A ce jour du 29 Avril 2020 , je dirai que le Hirak a malheuresement echoue et voici mes arguments :
    * Un clan a chasse a un autre clan a la tete du pouvoir alors que le systeme est
    reste le meme . La fameuse theorie du  » tout changer pour ne rien changer « .
    * Le systeme basee sur la coptation-soumission-predation s’est meme renforce
    car les libertes citoyennes ont ete encore reduites .
    La date fatidique de la defaite « momentanee » du Hirak a ete le 12.12 .
    Il fallait que tout les algeriens soient aussi engages que nos valeureux freres kabyles qui ont rendu le vote impossible sur leurs territoires .
    Une fois la facade civile du pouvoir retablie , il faudra une tres longue lutte alors que l’algerie n’a plus de temps . Economiquement et socialement , nous sombrons comme le Titanic .

      Anonyme
      29 avril 2020 - 1 h 49 min

      KD a un style qui peut plaire.Mais il n’apporte rien de substantiel dans le contenu des ses livres.Il est toujours entrain de critiquer ce qui est très facilement critiquable pour plaire aux éditeurs parisiens.Il se range du côté de l' »humanisme » bêlant des bien-pensants sionistes et libéraux.Il a bien montré sa très grande lâcheté et opportunisme en se « désolidarisant » (dixit.) de la Palestine.Ses appuis sont soit naïfs soit malhonnêtes comme lui.

    Le Chant Des Cygnes
    28 avril 2020 - 13 h 17 min

    C’est sûr que tous les écrivains Algeriens sensés qui ne mange pas dans l’auge d’El Mouradia sont nuls.
    Ils ont vendus leurs pays et se sont associés à la main étrangère, sioniste,takfiriste et beaucoup plus encore !
    Il ne faut lire que les livres qui nous montrent que nous sommes Arabes musulmans et surtout khawa khawa avec nos grands frères du golfe qui sont là pour nous guider.
    Yasmina Khadra écrit des livres de toute façon difficile à comprendre et. Comme il est reconnu mondialement donc c’est sûr c’est un vendu.
    Lisons les interviews de benlahmaf le grand, l’unique, le magnifique et nous atteindrons les sommets.

    Anonyme
    28 avril 2020 - 12 h 53 min

    On achève bien le chameau à terre ! Après sa démystification par le précurseur Y.B., toujours en avance d’un pas sur la marche en avant de l’histoire. A quant le tour de la démystification de la quête identitaire…

    Hocine-Nasser Bouabsa
    28 avril 2020 - 12 h 30 min

    Je n’ai jamais entendu un Harki dire du mal sur un autre Harki.

    Dans notre langage algérien, Harki est synomyme de celui qui a tourné la veste. Que les Harkis de notre époque reconnaissent au moins que La France n’offre de tribune, aura et récompense que pour les collabos qui servent sa cause.

    ...
    28 avril 2020 - 11 h 46 min

    Entièrement d’accord avec l’article.
    Heureusement, il y a d’autres écrivains de langue française (comme Y. KHADRA, R. BOUDJEDRA, M. BENFODIL …) ou de langue arabe (A. MOSTEGHANEMI, A. AISSAOUI, W. LAAREDJ …) qui sont des écrivains qui ne passent pas leur temps à dire des bêtises sur la société algérienne.
    Perso j’ignore les loustics SangSale et Mdaoued, qui devraient faire de la littérature au lieu de faire de la sociologie politique de bas étage, il est vrai que cela leur réussit ailleurs qu’en Algérie …
    Tant mieux pour eux et le fait que Daoud soit maintenant binational est un pas vers son auto-exclusion totale de l’Algérie et c’est tant mieux. SangSale lui, trouvera certainement refuge sur le long terme dans son pays préféré, celui du « peuple élu ».

    Oui , tous coupables et tous responsables
    28 avril 2020 - 11 h 23 min

    Ya si Mrizek Sahraoui, oui nous sommes tous responsables, nous sommes tous coupables si on part des faits qui se sont déroulés en 1962. En effet, on n’a pas tous pris conscience des conséquences graves qui allaient s’en suivre de la crise de l’été 62 , crise provoquée par des aventuriers constitués d’éléments venus des frontières (dont beaucoup d’entre eux n’ont pas tirer une cartouche ou n’ont pas connus les maquis algériens avec les destructions de nos villages au napalm) pour venir tuer le GPRA, lui qui avait réellement la légitimité historique, et pour prendre le pouvoir par la force ! De plus on s’est laissé grisé par le nationalisme arabo-islamique, le pan arabisme aux couleurs de l’autocratie militaire qui sont des idéologies ramenées dans les valises de ces individus venus par les frontières. Le noumène ce ces idéologies orientalistes sont connues pour être propice au totalitarisme en tout genre et pour être en inadéquation avec les notions de progrès, de démocratie, de liberté, de justice.

    Oui on est tous responsables , on est tous coupables d’avoir laisser ces assoiffés de pouvoir comme les Boussouf, Ben Bella, Boumediène, Bouteflika, etc.. etc.. voler l’indépendance au peuple algérien et décider tous seuls du destin de l’Algérie. Le mal est parti de là. Donc pas de digressions inutiles, laissons tranquille Kamel Daoud , ce n’est pas lui le responsable du désastre actuel de l’Algérie. Laissons tranquille Kamel Daoud car il a raison de dire « «nous sommes tous coupables» et j’ajouterais ….nous sommes tous responsables !

    Pour ce qui concerne le hirak, on peut dire que pour l’instant, il n’a peut-être pas échoué … et encore, mais il n’a pas gagné grand chose car le pouvoir est toujours en place. Il s’est même renforcé et consolidé depuis le 12 décembre 2019 donc avant le Covid-19 , plus que durant la période de Bouteflika. Plus grave encore, certains intellectuels, certaines personnalités , certains partis politiques ont refusé l’auto organisation du hirak, ont refusé de donner une feuille de route et des perspectives au hirak , eh bien dansons maintenant !

      DJILLO
      28 avril 2020 - 13 h 53 min

      Hehoooo,,, Monsieur,,,moi , je ne suis pas coupable du tout….. comme des millions d’algeriens aussi,,,,, Ne me coller pas au dos une culpabilite dont je ne suis pas responsable… FAUX ce que vous dites la….. vous me devez des excuses monsieur.

        Oui , Tous Coupables Et Tous Responsables
        28 avril 2020 - 15 h 55 min

        Cher @DJILLO 28 avril 2020 – 13 h 53 min , si vous n’étais pas encore né à l’indépendance du pays , ou que vous n’aviez pas encore eu votre majorité électorale en 1999, vous n’êtres en rien responsable de quoi que se soit, évidemment ! Encore qu’avant même la majorité citoyenne, on devrait être conscient de ce qui se passe dans son pays ! Mais mon post n’est pas directement orienté contre « x » ou « y » citoyen d’une manière particulière, mais que cette façon générale de dire « nous sommes tous coupables » , « nous sommes tous responsables » doit être interprété comme une façon de reconnaître quelque part en chacun d’entre nous, une sorte de responsabilité citoyenne et politique mal assumée comme il se devrait ! Si vous n’étiez pas majeur en 1999, je vous présente mes excuses à vous ainsi qu’aux autres citoyens dans votre cas ! PS : mais c’est juste une façon de raisonner, il faut faire l’effort de comprendre cette manière de parler.

        Mohamed Boukadoum
        29 avril 2020 - 2 h 29 min

        KD a un style .C’est tout. Aucune grande vocation.
        Il s’est mis au service de l’idéologie dominante parisienne libérale et sioniste(rappelez-vous le » je ne suis pas solidaire de la Palestine »).Opportuniste et lâche de taper sur les opprimés pour plaire à ses maîtres.
        Son Dieu,c’est Camus le colonialiste « soft ».
        KD n’a jamais écrit pour une audience algérienne,il s’adresse à ses maîtres outre-mer et à toutes ces âmes perdues et angoissées , hotages de la propagande contre le terrible péril islamiste qui est a coup un très bon fond de commerce ,un très bon filon , à faire oublier à la plèbe son misérable sort causé par la mal vie et la crise spirituelle profonde que connaît l’Occident décadent.

    Redouane
    28 avril 2020 - 10 h 10 min

    Pour moi comme pour beaucoup d’algeriens, Kamel Daoud n’a aucunement perdu son aura, bien au contraire.
    Ce que vous ecrivez, Monsieur n’engage que vous alors de grâce, evitez de parler au nom des « algeriens ».
    Le talent immense de cet ecrivain est une realité qui ne saurait être denigrer par quiconque.
    Critiquer oui bien sur mais rabaisser n’est pas digne. L’ecrivain est lâ pour critiquer, provoquer et pour nous permettre de nous mettre en question toujours et encore. Sinon pourquoi ecrire. Et pour cela, Kamel Daoud est tout a fait dans son role de lanceur d’alerte sur niotre état d’esprit. (…)

    Souad
    28 avril 2020 - 9 h 40 min

    Dans cet éditorial sublime il y a les deux: de la critique objective et l’art de bien la formuler.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    28 avril 2020 - 9 h 37 min

    Kamel Daoud est un pur produit des salons et mainstream parisiens, drivés par les BHL et Zemmour (celui qui n’a rien d’olivier).

    KaDa (et Sansal) sont tout simplement les Bellounis de la littérature algérienne.

    On ne serait pas étonné, qu’il s’appellera un jour David ou lieu de Daoud.

    Mohand Assam
    28 avril 2020 - 9 h 28 min

    la critique est aisée , mais l’art est difficile.

    Mounir Sari
    28 avril 2020 - 9 h 17 min

    Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse Kamel Daoud, Boualem Sansal et Yasmina Khadra resteront de grands écrivains pour toujours!!!!

      Hend Oumadha
      28 avril 2020 - 10 h 13 min

      Qui a dit le contraire. Bien sur que Daoud a du talent. Incontestablement. Mais il tourné la veste et il est un soutien du pouvoir en place.
      J’ai suivi l’émission sur France Culture, il n’y a pas le moindre mot de plus que ce que dit l’article,un éditorial à la Jean Daniel, au demeurant.

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