Journée mondiale de la liberté de la presse : le FFS dénonce le «maintien abusif» en détention de journalistes
Par Mounir Serraï – Le FFS dénonce énergiquement le «maintien abusif» en détention de journalistes et exige en cette Journée mondiale de la liberté de la presse leur «libération immédiate». Le plus vieux parti de l’opposition met en garde le système contre «toute tentation de faire main basse sur l’un des acquis de la révolution populaire, à savoir la liberté d’expression et le droit d’informer les citoyens sans entraves, ni sans restrictions».
Cette formation politique relève dans ce contexte l’aggravation des mesures répressives pour «faire taire les voix politiques, syndicales, médiatiques et citoyennes qui luttent pacifiquement pour un changement radical dans le pays et pour rompre définitivement avec les pratiques autoritaires du pouvoir». Il constate aussi «la recrudescence manifeste des atteintes et entraves à l’exercice journalistique et l’instrumentalisation des leviers, sécuritaire, législatif et judiciaire du pouvoir pour réduire au silence toutes les voix discordantes».
Le FFS revient dans la même déclaration sur l’adoption «expéditive» par un «Parlement illégitime» du nouveau code pénal, visant à criminaliser la liberté de la presse, qui «traduit les visées pernicieuses des décideurs du pays à neutraliser les canaux de communication de la révolution populaire qui manifeste pour la fin d’un régime liberticide». Il s’insurge par là même contre «la mise en œuvre d’un nouveau dispositif de dissuasion fait de persécution, d’intimidation, de censure et d’arrestations de journalistes pour faire cesser toute expression libre».
Le FFS exprime ainsi, dans cette conjoncture dure pour la presse, «une solidarité sans faille à la famille du journalisme et l’assure de son engagement résolu à défendre la liberté de la presse» qu’il considère comme «au cœur» de son combat pour «instaurer un Etat de droit, démocratique et social qui garantit cette liberté».
M. S.
Comment (15)