Un autre médecin s’insurge : «Arrêtez cette hystérie, le Covid-19 est terminé !»
Par Houari A. – Après les professeurs Didier Raoult en France et Stefano Montanari en Italie, un nouveau médecin spécialiste français se dresse contre le complexe politico-pharmaceutique pour dénoncer l’imposture du Covid-19. Le Dr Nicole Delépine, ancienne cheffe de clinique, spécialisée en pédiatrie et en cancérologie, a lancé un coup de gueule en publiant une tribune intitulée «Sortons de l’hystérie, l’épidémie est terminée !».
L’auteure de La face cachée des médicaments dénonce le «confinement aveugle» et a procédé à une étude comparative entre les différentes stratégies observées pour faire face à l’épidémie. Elle fait remarquer que trois types de politiques sanitaires ont été utilisés dans le monde. «Les Pays-Bas et la Suède ont privilégié la transparence, la liberté et les droits de leurs citoyens. Ils ont édicté un minimum de mesures autoritaires et fait confiance à la responsabilité individuelle et à l’esprit civique avec une quarantaine volontaire, en cas d’infection clinique. L’Allemagne a opté pour la transparence et l’utilisation des mesures traditionnelles d’endiguement ayant fait leurs preuves contre les épidémies sévères antérieures. L’Italie, la France, l’Espagne et la Belgique ont adopté le confinement astreignant à domicile ensemble des non-infectés et des malades».
Estimant que le confinement n’a pas servi à baisser le nombre de décès et de contagion comparativement aux deux autres méthodes, la cancérologue accuse les «mathématiciens au service de l’OMS» dont la stratégie sanitaire «protège moins bien la population». Selon elle, le confinement est un «choix absurde et scandaleux» qui a «alourdi la mortalité», dans le mesure où il a «entraîné de nombreuses victimes collatérales et des multiples dégâts sur la santé, sur la société, sur la vie démocratique et des dommages considérables sur l’économie».
Le Dr Nicole Delépine accuse les autorités politiques et sanitaires qui ont adopté le confinement total comme solution face au coronavirus d’avoir aggravé les maladies autres que le Covid-19 car ce plan «a entraîné l’arrêt des traitements des maladies chroniques – hypertension, diabète, cancers –, source de pertes de chances de survie» et «bloqué le diagnostic et le traitement de nouvelles pathologies infectieuses, cancéreuses etc. qui se sont révélées pendant le confinement total et sont restées évolutives en l’absence de diagnostic et donc de traitement».
Pour cette praticienne, le confinement aura des «effets délétères pour la santé publique, alors même que l’épidémie est presque éteinte», outre les «retentissements gravissimes sur toutes les maladies organiques, les troubles psychologiques liés à l’enfermement, bien décrits dans la littérature médicale», lesquels «se sont traduits par des crises d’angoisse parfois spectaculaires, une augmentation de plus de 30% des violences familiales faites aux femmes et aux enfants, des violences faites aux parents par des enfants ou adolescents, et de nombreux suicides».
Par ailleurs, relève encore Dr Nicole Delépine, «la longue durée du confinement a aggravé les addictions, de nombreux adolescents se recroquevillent sur eux-mêmes et leurs relations virtuelles, refusent de plus en plus de sortir et de se confronter à la vie réelle» et «fait craindre une explosion des troubles psychologiques et psychiatriques à court, moyen et long terme, même chez les personnes ayant apparemment bien supporté le confinement».
Dénonçant le maintien des mesures de confinement total ou partiel, la cancérologue rappelle pourtant que l’épidémie «régresse rapidement dans tous les pays étudiés» et que «les relevés publiés par l’OMS montrent que les moyennes des nouvelles contaminations quotidiennes ont fortement chuté», et appelle à «imposer l’arrêt des mesures sanitaires» et à mettre fin à cette «peur».
Cet appel intervient au moment où, en Algérie, l’Etat continue d’imposer aux citoyens des mesures drastiques qui ont été jusqu’à vouloir imposer un confinement total de quarante-huit heures aux Algériens pendant l’Aïd. Une mesure préconisée par le ministère de la Santé avant que les autorités politiques et sécuritaires en décident autrement, au vu des réactions enflammées sur les réseaux sociaux qui ont vu dans cet enfermement une arrière-pensée politique.
Le confinement adopté en Algérie par mimétisme aura des conséquences néfastes sur les plans social, économique mais aussi politique, la poursuite de la répression en pleine crise sanitaire poussant le Hirak à reprendre avec plus de vigueur et de détermination dès que les conditions sanitaires le permettront.
H. A.
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