Mouvement populaire du 22 février : des militants condamnés à de lourdes peines
Par Mounir Serraï – De lourdes peines de prison ont été prononcées aujourd’hui contre des militants du mouvement populaire du 22 février. En effet, à Alger, Soheib Debaghi a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal de Chéraga, en comparution immédiate. Il a été poursuivi pour «incitation à attroupement, outrage à corps constitué et publications Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national».
A El-Bayadh, les militants Larbi Tahar et Boussif Mohamed Boudiaf ont été également condamnés à 18 mois de prison ferme et une amende de 100 000 DA, alors que le procureur a requis 3 ans de prison ferme. Le procès des deux frères Bouldja Noureddine et Farid, arrêtés le vendredi 13 mars à Alger, est, en revanche, renvoyé au mercredi 20 mai prochain.
A Tizi Ouzou, un jeune originaire de Aïn Bessam a été arrêté ce matin et placé sous mandat de dépôt, pour «publication et diffusion de fausses informations». A Oued Souf, la demande de remise en liberté provisoire d’Ayoub Azaoui a été rejetée. A Adrar aussi, la demande de remise en liberté provisoire a été rejetée pour Yasser Kadiri et Ahmed Sidi Moussa.
A Béjaïa, Sadek Zidani, président de la section syndicale du Snapap au niveau de l’APC Aokas, a été convoqué par la Police judiciaire de la sûreté wilaya. A Tiaret, Ahmed Menseri, président de la section locale de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme a été, lui aussi, convoqué pour audition devant le juge d’instruction.
M. S.
Comment (2)