Scandale : le nouveau SG du FLN coopté à l’instigation de Saïdani et de Rabat ?
Par Mohamed K. – Des sources concordantes indiquent que la cooptation du nouveau secrétaire général du FLN, Abou El-Fadl Baadji, s’est faite sur instigation d’Amar Saïdani. Une information gravissime si elle venait à être confirmée. Pis, selon la journaliste Hadda Hazzam, directrice du quotidien arabophone El-Fedjr, le nouveau patron de l’ancien parti unique serait marié à une Marocaine et son gendre serait un officier de l’armée marocaine. Selon les mêmes sources, des intérêts financiers lient le nouveau secrétaire général du FLN et l’ancien président de l’APN au Maroc.
Comment une telle aberration a-t-elle pu se produire ? Les services de sécurité ont-ils manqué de vigilance ? Abou El-Fadl Baadji était déjà membre du bureau politique du FLN et sa présence au sein de l’instance dirigeante du parti, malgré ses attaches marocaines, est passée inaperçue, au point d’être carrément parachuté à la tête de la première formation politique en Algérie. Le Makhzen a-t-il noyauté le FLN, donc le pouvoir à Alger, par le biais de son pilier principal ?
L’infiltration est une des armes utilisées par le régime monarchique de Rabat, dirigé en façade par le roi Mohammed VI, mais dont les actions sont, en réalité, l’œuvre de l’omnipotent André Azoulay, connu pour ses accointances avec le lobby sioniste et son hostilité maladive envers l’Algérie. Algeriepatriotique avait soulevé la question de la présence de pas moins de dix ministres originaires du Maroc dans le gouvernement israélien. Ce qui pourrait confirmer que le même modus operandi a été utilisé dans le cas de l’Algérie qui verrait ainsi le symbole de la Guerre de libération nationale tomber entre les mains d’un secrétaire général intimement lié au Makhzen.
Selon des sources concordantes, Abou El-Fadl Baadji, qui a obtenu sa licence de droit à l’université de Rabat, est l’avocat conseil d’Amar Saïdani au Maroc, où il serait propriétaire d’une briqueterie. Des liens économiques lieraient donc les deux hommes au Maroc, sans que cela ait suscité une quelconque suspicion.
Outre l’infiltration, le Makhzen recourt à deux autres méthodes, à savoir le lobbying à travers des députés au sein du Parlement européen et des ministres en France, en Belgique, en Hollande et ailleurs, qui vouent une loyauté sans faille au régime de Rabat, et le financement d’agitateurs sur les réseaux sociaux, à l’image du hâbleur Hichem Aboud, entre autres, pour manipuler l’opinion publique algérienne.
La révélation fracassante de Hadda Hazzam donnera-t-elle lieu à une enquête approfondie sur ce scandale ? Affaire à suivre.
M. K.
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