L’impact du Covid-19 sur l’économie mondiale
L’actualité tourne autour de la crise sanitaire qui secoue le monde entier depuis quelques mois. Il s’agit bien de la pandémie du Covid-19. Causée par le coronavirus, cette crise sanitaire impacte de façon significative l’économie mondiale. Ce bulletin d’informations vous expose l’impact du Covid-19 sur l’économie mondiale.
Etat des lieux de l’impact du Covid-19 sur l’économie des premières puissances économiques mondiales
Il n’y a rien de plus indicateur pour estimer l’impact du Covid-19 sur l’économie mondiale qu’un état des lieux de l’impact de cette pandémie sur l’économie des pays qualifiés de «premières puissances économiques mondiales». Il s’agit notamment des Etats-Unis d’Amérique, de la Chine et du Japon.
Impact du Covid-19 sur l’économie des Etats-Unis
Comme on peut le voir sur des sites d’actualité tels que Le Mag de JobPhoning, le coronavirus semble être le conducteur de l’économie mondiale, dont celle des Etats-Unis d’Amérique. La première puissance économique mondiale a par conséquent été lourdement touchée par cette pandémie avec la prédiction d’une baisse de 30% de la consommation et un taux de chômage atteignant près de 12,8% dès le deuxième trimestre. Cela est dû aussi bien à l’arrêt des activités dans de nombreux secteurs qu’aux mesures de quarantaine observées.
Impact du Covid-19 sur l’économie de la Chine
Etant l’origine géographique du coronavirus, la Chine est le premier pays à faire les frais de la pandémie du Covid-19. Etant un fournisseur mondial, ce pays souffre de la fermeture des marchés étrangers. Les demandes mondiales s’élevant à 20% de son économie, l’économie de la Chine est touchée en plein cœur. Sans compter la morosité du secteur du tourisme qui est un pilier de l’économie de la Chine et de nombreux autres pays.
Impact du Covid-19 sur l’économie du Japon
Le coronavirus a changé le mode de vie de tous les pays du monde, dont le Japon. D’après les estimations du centre de recherche Dai-ichi Mutual Life Insurance Company, le Japon pourrait connaître une baisse de son PIB nominal s’élevant à 4 milliards d’euros, à condition que la pandémie soit éradiquée en quelques mois. Si elle durait un an, d’après Nomura Holding, les pertes s’élèveraient à 20,5 milliards d’euros.
Alors que ces puissances économiques sont autant touchées, l’impact économique de cette pandémie sur les petits pays n’est plus à prouver.
Des chiffres économiques en constante évolution
En date du 2 juin 2020, peu d’éléments indiquent un ralentissement des nouveaux cas depuis la semaine dernière. Plus de 700 000 nouveaux cas ont été ajoutés au total au cours des sept derniers jours. Les décès officiels dans le monde ont maintenant dépassé la barre du tiers de million. Cependant, ce total est probablement une sous-estimation importante. Par exemple, le total officiel au Royaume-Uni est de 37 000 décès. Toutefois, les décès pour lesquels le coronavirus était une cause probable de décès, mais aucun test n’a été effectué pour le confirmer, sont plus proches de 70 000.
Cependant, les nouveaux cas continuent à se modérer en Europe et en Amérique du Nord, l’accent étant mis de plus en plus sur l’Amérique latine. Les dernières données montrent cette tendance de manière assez frappante.
Le Brésil est en grande partie responsable de cette augmentation, il se classe maintenant au deuxième rang mondial en termes de cas – et ce malgré le manque de tests, de sorte que le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé.
Le Brésil est un pays très peuplé, mais si l’on tient compte de la taille de la population, le graphique suivant montre que le Brésil est désormais en tête en termes de nouveaux cas quotidiens.
Tout est assez chaotique au Brésil. Alors que le nombre de cas confirmés et de décès au Brésil continue d’augmenter, le confinement, qui n’est pourtant pas mal organisé, a fait des ravages dans l’économie. Le précédent parti politique au pouvoir, qui a dirigé le Brésil pendant 20 ans, demande la destitution du président Bolsonaro, ce qui accroît l’incertitude dans le pays.
Récemment, le Président, les gouverneurs des Etats et certains législateurs ont accepté de travailler ensemble. Cette trêve apporte une certaine stabilité politique qui renforce la confiance dans le marché.
Bolsonaro faisait pression pour la réouverture des Etats mais, actuellement, Sao Paulo et Rio sont tous deux bloqués jusqu’au 31 mai et Sao Paulo pourrait le rester jusqu’en juin, car cet Etat connaît l’un des plus grands impacts au Brésil.
Malgré la tourmente, la plupart des usines de production de smartphones continuent de fonctionner. Les usines de tous les grands équipementiers sont actuellement en activité, bien que la production soit d’environ 40 à 50% des niveaux normaux en raison de la nécessité d’observer des mesures strictes d’hygiène et de distanciation sociale. En outre, le marché lui-même est en forte baisse.
Malgré cette situation, les OEM lancent de nouveaux modèles. Par exemple, Nokia-HMD a lancé la marque au Brésil avec son modèle Nokia 2.3.
Les chaînes fonctionnent du mieux qu’elles peuvent, presque tous les centres commerciaux sont fermés, mais beaucoup ont mis en place la reprise des magasins. En outre, les ventes en ligne, avec l’aide de WhatsApp, augmentent, notamment pour les articles de grande taille.
Malgré la baisse de la production, les magasins disposent d’un stock suffisant pour couvrir la baisse des ventes, la demande ayant diminué plus que l’offre.
C. P.