La low tech comme réponse aux problèmes environnementaux

low tech environnement
La low tech au service de la planète. D. R.

Depuis la révolution industrielle, on a vu l’humanité changer et évoluer avec les nouvelles technologies. Cette course à l’innovation a été accompagnée d’une volonté de progrès à travers la science. Mais ces dernières années, notre confiance envers la technologie a été mise à rude épreuve : en effet, ces évolutions ont abouti à une crise écologique qui impacte nos écosystèmes et va bientôt venir bouleverser nos modes de vie.

La question est donc de savoir si nous pouvons résoudre cette crise en continuant cette course au progrès et à la croissance dans un monde en constant changement. C’est ainsi qu’a émergé le concept de «low tech», en comparaison à la «high tech», qui pourrait être l’une des réponses possibles face à ces problèmes environnementaux. Mais en quoi pourrait-elle avoir un réel impact ?

Qu’est-ce que la «low tech» ?

De nos jours, la «high tech» a envahi notre quotidien. Des frigidaires connectés aux robots aspirateurs, la course à la technologie est toujours d’actualité. En réponse à ce phénomène est apparue la notion de «low tech» qui promeut une technologie simplifiée, répondant à nos besoins nécessaires et non superflus et dont la fabrication a un faible impact écologique. On ne parle donc plus de croissance effrénée, mais de sobriété choisie.

Quel constat ?

Internet a un fort impact écologique. D. R.

De nombreuses propositions émergent petit à petit pour sensibiliser le public à ces problèmes environnementaux, comme l’instauration chaque année du Jour de la Terre qui est devenu un événement mondial. Cependant, dans l’imaginaire collectif, le futur rime bien souvent avec des robots, une technologie toujours plus performante et qui s’installe dans tous nos objets, de la consommation à profusion.

On sait tous que ce mode de vie pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’environnement. Ces dernières années, des centaines de scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme pour prévenir de l’impact de ces technologies très polluantes qui provoquent un réchauffement climatique inquiétant.

Mais va-t-on soigner le mal par le mal ? Car dans notre société, nous avons tendance à penser que tout problème peut être résolu grâce à une avancée technologique. En effet, avec ce raisonnement, on pourrait se demander si la réponse à nos énergies polluantes pourrait se trouver dans de nouvelles technologies plus performantes et plus vertes. C’est à la révolution industrielle que cette croyance a émergé et il est souvent bien difficile d’envisager un modèle différent.

Car, souvent, la pollution générée par nos comportements quotidiens est invisible : c’est le cas d’internet par exemple. En effet, la plupart des internautes ignorent l’impact écologique des milliers de centres de données où sont stockées les informations numériques. Le visionnage en ligne de vidéos, à travers des plateformes comme YouTube ou Netflix, constituait environ 60% du trafic sur internet en 2019. Beaucoup d’entreprises, comme Google, avaient promis de réduire leur empreinte carbone en utilisant des énergies renouvelables, mais la question semble plus que jamais d’actualité.

La «low tech» comme solution possible ?

Le recyclage peut réduire notre impact écologique. D. R.

Face à l’amenuisement des ressources de la planète, le «low tech» semble être une solution majeure pour ralentir la crise climatique à venir. Sa première bataille concerne certainement l’obsolescence programmée de nos appareils électroménagers. En effet, offrir la possibilité de réparer nos objets qui tombent en panne semble être le premier pas pour freiner cette course à la consommation et réduire l’impact dévastateur de nos déchets sur l’environnement. Mais d’autres principes sont mis à l’honneur : la promotion du vrac pour éviter le surplus d’emballages plastiques, des technologies solaires, un développement des transports en commun électriques ou encore des appareils dits «éthiques», car ils sont construits dans des usines où les conditions des travailleurs sont adéquates.

Le recyclage est également l’un des principes du low tech et permet de récupérer des matériaux afin de les réutiliser. Il est donc important pour les industriels de fabriquer des objets pouvant facilement être recyclés, ce qui n’est malheureusement pas le cas de nos jours. En effet, de nombreux appareils utilisent des métaux rares, mais difficilement recyclables, car ils sont mélangés à d’autres alliages.

Enfin, il est également primordial de créer des politiques gouvernementales qui font la promotion de ce genre d’initiatives. Depuis 2018 se tient chaque année le Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables d’Alger qui vise à favoriser l’échange entre les professionnels du secteur. Instaurer des réglementations spécifiques reste néanmoins la priorité afin de sensibiliser le public et les industriels à des méthodes et des moyens de production moins polluants et plus respectueux de l’environnement.

C. P.

Commentaires

    loklan
    9 juin 2020 - 2 h 44 min

    Certains ( pas tous) déserteurs de l’ armée Algérienne durant la décennie noir, pro FIS mais arabiste (style chouchene ) ayant composé un groupe s’ étant appelé  » les officiers libres » ou un truc de ce genre, n’ ont ils pas influencé ou n’ influencerais t’ ils pas encore en ce moment les résidus de gaid ??

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