Calomnies : le colonel Lokman Meghezzi se démarque de son frère Hamza
Par Nabil D. – Le frère de Hamza Meghezzi, complice de l’ancien agent de la DGPS, la police politique du temps du général Betchine, qu’il alimente en documents administratifs internes, a dénoncé les pratiques amorales de l’ancien vice-président de SLC, cousin maternel de Lotfi Nezzar. Le colonel à la retraite Lokman Meghezzi a, en effet, affirmé dans un entretien téléphonique avec le journaliste exilé à Londres Saïd Bensedira que, contrairement à ce qui a été allégué çà et là, il n’a rien à voir avec ces déballages honteux qui visent l’ancien ministre de la Défense nationale.
«J’avais effectivement des contacts avec l’ancien patron de la sécurité intérieure, le général Wassini Bouazza, avant qu’il occupe ce poste, mais, depuis, nos relations ont été rompues», a indiqué l’officier de l’ANP qui s’est élevé contre la campagne enragée menée par Hamza Meghezzi, objet d’une plainte déposée contre lui à New York pour faux et usage de faux. Le colonel Lokman Meghezzi a regretté que l’honneur des deux familles ait été ainsi malmené.
Le journaliste et lanceur d’alerte Saïd Bensedira a également pris attache avec l’avocate de Sofiane Nezzar, Maître Khadidja Meslem, qui, tout en confirmant qu’elle était effectivement son conseil, a cependant expliqué qu’il n’est en aucun cas question de litige avec son père ou quelque autre membre de sa famille, mais qu’elle plaidait dans une affaire qui l’oppose à son épouse.
Le directeur général de SLC, Lotfi Nezzar, avait dénoncé, lors d’une conférence de presse animée en juin 2017, les manipulations de Hamza Meghezzi qui a présenté à un tribunal américain un contrat falsifié. «Je suis supposé l’avoir signé en 2003, en qualité de directeur général de l’entreprise, au vu de la griffe qui y est apposée, alors que je n’ai assuré cette fonction qu’à partir de 2006», avait précisé le directeur général de SLC. D’autres documents frauduleux, dont des correspondances que son associé est supposé lui avoir transmises, comportent une griffe avec une faute grossière sur son prénom.
Hamza Meghezzi «s’est allié à des cercles identifiés dans le but de nuire à la réputation de la famille à des fins connues de tous», avait également indiqué Lotfi Nezzar, en regrettant qu’«une certaine presse se serve du nom de la famille pour faire du chiffre». «A ce rythme, nous allons finir par réclamer des droits sur chaque article vendu grâce à l’exploitation du nom Nezzar», avait-il ironisé.
N. D.
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