Les grands gagnants du mythe de la dangerosité «spectaculaire» du Covid-19
Par Mohamed K. – L’heure est au déconfinement, après trois mois de restriction des libertés dans un grand nombre de pays à travers le monde. Un confinement décidé par les autorités politiques des plus grandes démocraties sur «conseil» de la communauté scientifique, pourtant fortement divisée sur la question. Depuis l’apparition des premiers cas de contamination en Chine et la propagation de l’épidémie en Europe de l’Ouest puis en Amérique du Nord, médecins, hommes politiques, journalistes et citoyens lambda se crêpaient le chignon, les avis divergeant diamétralement sur l’utilité des mesures draconiennes adoptées pour, non pas enrayer la maladie, mais en limiter les dégâts.
Dans cette histoire de crise sanitaire mondiale, d’aucuns doutaient bien qu’il y avait anguille sous roche. Et les premiers éléments de ce qui semble être une gigantesque manipulation à l’échelle planétaire commencent à transparaître au travers des contrats juteux que des laboratoires pharmaceutiques signent avec des Etats pour les fournir en vaccin. Après les millions de masques vendus à travers le monde et l’engouement des dirigeants politiques pour ce produit au point que des actes de piraterie aérienne ont été commis et que des pays comme l’Algérie ont confié la mission de rapatriement des commandes de Chine par l’armée, voici venu le temps de la «panacée» «porteuse d’espoir», commentent les médias occidentaux dominants qui annoncent, en parallèle, une «accélération de la pandémie», au cas où les dirigeants se surprenaient à croire que le Covid-19 serait déjà derrière nous et que les citoyens oublieraient que le virus mortel est toujours dans l’air.
Dans ce brouillamini, un laboratoire sort son épingle du jeu. Le groupe multinational AstraZeneca, dont le siège se trouve en Grande-Bretagne, va fournir quelque 400 millions de doses de vaccin en cours d’expérimentation à quatre pays européens d’ici la fin de l’année. L’accord a été signé par l’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas, indique-t-on. Détail important : les quatre pays signataires de l’accord vont payer le montant total de la précommande et invitent «tous les pays membres de l’Union européenne et d’autres pays partenaires» à «rejoindre l’initiative».
Du côté du groupe pharmaceutique dont les actionnaires se frottent les mains, on ne parle pas d’argent. AstraZeneca se définit presque comme un mécène qui travaille pour le bien-être de l’humanité. «Dans le cadre de l’épidémie Covid-19 (…), les priorités d’AstraZeneca (…) dans les jours et semaines à venir sont d’assurer l’approvisionnement continu de nos médicaments aux patients et de préserver la santé et le bien-être de nos collaborateurs et des communautés dans lesquelles nous sommes présents», lit-on dans la présentation de la firme qui se dit «mobilisée pour soutenir et aider les établissements de santé, les professionnels de santé, les associations de patients», «engagée auprès des autorités sanitaires internationales et des gouvernements en réponse à l’épidémie au niveau international et local» et «entièrement solidaire avec les patients, les aidants et les professionnels de santé».
Du mécénat donc. Sauf que la société AstraZeneca est un géant du business qui ne s’embarrasse pas de pincettes pour «avaler» d’autres firmes à coups de milliards de dollars. Pour ce faire, AstraZeneca a fusionné ses activités dans la chimie et l’agroalimentaire avec celles de Novartis, créant Syngenta, acquis MedImmune, une entreprise de biotechnologie américaine, pour 15,6 milliards de dollars, acquis pour 1,8 milliard de dollars Astra Tech, une division d’AstraZeneca spécialisée dans le matériel médical, Spirogen, une entreprise de biotechnologie sur le cancer, pour 440 millions de dollars, Definiens, une entreprise spécialisée dans la détection du cancer, pour 150 millions de dollars, ZS Pharma, une entreprise pharmaceutique américaine, pour 2,7 milliards de dollars, 55% d’Acerta Pharma, entreprise spécialisée dans l’oncologie, pour 4 milliards de dollars et des activités respiratoires de Takeda Pharmaceutical pour 575 millions de dollars.
Dans le même temps, AstraZeneca vendait à Sanofi pour 300 millions de dollars un médicament contre une forme rare de cancer, des licences sur certains médicaments concernant la maladie de Crohn à Perrigo pour 380 millions de dollars une partie de ses activités à l’américain Pfizer pour une valeur d’environ 1,5 milliard de dollars et d’un traitement pour les infections pulmonaires pour enfant à Swedish Orphan Biovitrum pour 1,5 milliard de dollars.
Voici donc un des secrets de ce branle-bas de combat mondial contre une grippe saisonnière ordinaire appelée Covid-19.
M. K.
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