Alerte suspecte sur une seconde vague de Covid-19 : pour qui roule l’OMS ?
Par Kamel M. – L’Organisation mondiale de la santé multiplie les mises en garde, quelque temps à peine après la fin progressive du confinement dans l’ensemble des pays rudement affectés par la pandémie du Covid-19. Non content du massacre économique, conséquence directe de la fermeture des frontières et du ralentissement de l’activité économique qui a frôlé la paralysie totale, le directeur général du «gendarme sanitaire» mondial s’échine à semer la terreur parmi les populations en alertant sur une reprise de l’épidémie et sur la présence d’une menace sérieuse qui pourrait forcer les gouvernements à prolonger «l’emprisonnement massif» à travers le monde.
L’OMS n’a pas brillé par sa capacité à gérer la crise sanitaire mondiale, s’accordent à dire de nombreux professionnels. Cette organisation, censée représenter une référence en matière de santé, a brillé par ses contradictions, ses hésitations et son incapacité à arbitrer le débat sur le protocole thérapeutique lié au Covid-19. C’est ainsi qu’on a vu des médecins de renom proposer des traitements que d’autres ont sévèrement critiqués, chacun avançant ses arguments sans que l’OMS ait pu trancher.
«Il est difficile d’admettre que l’Organisation mondiale de la santé soit réellement indépendante des lobbies pharmaceutiques», expliquent des sources proches du dossier. «La crise du Covid-19 a démontré que trop d’intérêts mercantiles interfèrent avec la noble mission des médecins et que le serment d’Hippocrate a tendance à être balayé par une médecine qui prend de plus en plus la forme d’un business très lucratif», ajoutent ces sources qui séparent entre le «travail louable des médecins désintéressés, qui prennent sur eux d’exercer leur métier avec abnégation, et le puissant complexe médico-pharmaceutique qui a fait de la maladie des gens un moyen de s’enrichir, allant jusqu’à inventer des maladies imaginaires pour mettre de nouvelles molécules complètement obsolètes sur le marché juteux du médicament».
«Il y a une frontière ténue entre le rôle assigné à l’OMS et aux organismes de santé étatiques auxquels est échue la mission de contrôler le secteur pour éviter un conflit d’intérêts entre les praticiens et les fabricants de médicaments», soulignent nos sources. «Il y a trop d’intérêts en jeu et il est difficile de séparer le grain de l’ivraie dans ce monde médical où les hôpitaux sont de plus en plus abandonnés par les pouvoirs publics au profit de centres de soins privés dont les initiateurs ne cachent même plus leur détournement à des fins de business», regrettent ces sources qui citent l’exemple d’une grande clinique en Europe considérée ouvertement comme une «entreprise économique».
Nos sources concluent que l’OMS, comme l’ensemble des organisations internationales, «doit impérativement été réformée et son mode de fonctionnement revu de fond en comble».
K. M.
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