Boukadoum participe à la Conférence ministérielle dédiée à la réponse digitale au Covid-19
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a participé, mercredi, par visio-conférence, à la Conférence ministérielle dédiée à la réponse digitale au Covid-19, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Dans son intervention devant les participants à cette conférence, organisée et coprésidée par l’Estonie et Singapour, Boukadoum a mis en exergue l’intérêt de l’initiative d’organiser cette conférence «qui permet à la communauté internationale de se pencher sur les défis en matière de santé induits par le Covid-19 et la recherche de solutions novatrices visant à renforcer la résilience des sociétés aux nouvelles pandémies».
Il a estimé, à cet égard, qu’une crise sanitaire d’une ampleur telle que celle provoquée par la pandémie du Covid-19 «ne peut être contenue qu’à travers une réponse globale et intégrée qui s’appuie sur les synergies locales et internationales ainsi que sur la solidarité et la coopération entre les pays».
Relevant les changements intervenus sur la façon de vivre et de travailler ainsi que sur les modèles de consommation qui s’appuient souvent sur la technologie digitale, laquelle se trouve au cœur des transformations actuelles, notamment en matière de réponse aux défis de santé, le ministre a énuméré quelques-uns des domaines où le recours à la technologie digitale a permis d’apporter des réponses aux besoins et à transcender nombre de difficultés telles que le télétravail, la gestion et le contrôle de la pandémie, la vulgarisation de l’information à travers les réseaux sociaux, de même que les payements électroniques dont ont notamment bénéficié les franges les plus vulnérables de la société.
Il a, toutefois, déploré que le fait que «ces avancées remarquables en matière des technologies digitales, favorisées par une disponibilité des réseaux internet haut débit et une infrastructure technologique et des capacités financières conséquentes n’aient pas bénéficié à une grande frange des populations, notamment dans les pays du sud, compte tenu des disparités en matière de développement».
Dans son intervention, le ministre des Affaires étrangères a également mis l’accent sur l’impératif d’un «accès urgent» de tous les pays aux bienfaits induits par les technologies de l’information et de la communication «dans le but de réduire le fossé numérique existant et ce, dans la perspective de l’accomplissement des objectifs de développement durable 2030».
Boukadoum a, par ailleurs, passé en revue la stratégie algérienne et les mesures prises pour assoir, renforcer et étendre l’utilisation des technologies numériques à tous les domaines inhérents à la santé, aux activités économiques et financières, à l’éducation, à la culture, à l’administration et au secteur de l’information et de la communication, insistant sur «les efforts déployés par l’Etat algérien en vue de faciliter l’accès de l’ensemble des citoyens aux avantages offerts par un environnement digital au diapason de ce qui existe dans les sociétés avancées».
La Conférence a été sanctionnée par l’adoption d’une déclaration sur la réponse numérique au Covid-19, laquelle a appelé à «une solidarité mondiale en vue de renforcer la transformation numérique pour faire face aux effets induits par cette pandémie», conclut le communique du MAE.
R. N.
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