Le colonel Salim Belazoug réagit : «Je n’ai rien à voir avec l’affaire Baadja !»

Belazoug Baadja
L'homme d'affaires algérien installé en Suisse, Youcef Baadja. D. R.

Par Kamel M. – Le colonel à la retraite Salim Belazoug, cité à tort dans l’affaire Youcef Baadja, dément «énergiquement» toute relation avec la forfaiture dont l’homme d’affaires algérien installé en Suisse affirme être victime. L’ancien chef du service de la Police judiciaire au sein de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à la retraite depuis 2015, n’est aucunement concerné par une quelconque convocation par le tribunal de Chéraga, comme cela a été allégué par Youcef Baadja. Le colonel Salim Belazoug «rejette dans la globalité et dans le détail ces propos mensongers, diffamatoires et attentatoires», dans une mise au point adressée à notre site. «Il n’y a pas une once de vérité dans ce que rapporte M. Youcef Baadja me concernant», insiste le colonel à la retraite qui «récuse formellement toute relation ou proximité avec lui». «Je ne l’ai jamais vu de ma vie», a-t-il précisé.

Le colonel à la retraite Salim Belazoug a, en effet, affirmé que, contrairement à ce qui a été dit çà et là, il n’a «rien à voir avec tous ces déballages qui le visent personnellement et portent atteinte à l’honneur de sa famille qui a donné à l’Algérie trente martyrs et occultent injustement que c’est d’elle qu’est issu le commandant Athmane Belazoug, un des compagnons du colonel Amirouche».

L’ancien officier supérieur, dont la carrière a été bloquée à 50 ans, qualifie ces informations de «calomnieuses» et prend à témoin l’opinion publique nationale qu’il n’a «jamais connu ni rencontré les personnes citées dans ce dossier».

Le colonel à la retraite Salim Belazoug estime qu’il est «une victime collatérale de querelles de personnes, de familles et de cercles connus de la justice». Dans toute cette affaire, le colonel à la retraite Salim Belazoug déplore que l’honneur de sa famille révolutionnaire – lui-même est issu des cadets de la Révolution – ait été ainsi «malmené» et fait remarquer que «la solution n’appartient pas au déballage public mais à la rigueur de la justice», en laquelle il dit être confiant.

K. M.

Commentaires

    Abou Stroff
    5 juillet 2020 - 7 h 49 min

    chacun raconte son histoire et les pauvres bougres que nous sommes, attendons que le Bon Dieu fasse le tri. en effet, en fonction de quoi vais je,moua, l’algérien lambda, prendre position?
    d’ailleurs, chacun aura remarqué que pendant 20 ans, « on » n’a pas cessé de nous raconter que bouteflika était le plus compétent pour diriger l’Algérie. dès que gaïd a décidé que boutef ne valait pas un clou, « on » s’est mis à dénigrer boutef, la suite, nous, les algériens lambda, la devinons mais pour éviter de se retrouver face à « on » et d’avoir à justifier pourquoi nous avons des neurones fonctionnels, nous nous taisons en attendant que …..

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