L’Afrique du Sud alerte sur les violences contre les femmes dans les situations de conflit
Lors d’un débat public, tenu vendredi par visioconférence au CS de l’ONU, sur «Les femmes, la paix et la sécurité : violence sexuelle dans les conflits», la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a alerté sur «les situations de conflit comme en Palestine et au Sahara Occidental où les violations des droits de l’Homme sont répandues et où les femmes sont touchées par les hostilités».
Elle a souligné qu’«en tant qu’Etats membres, nous devons atténuer certains des graves impacts négatifs de la violence sexuelle tels que la stigmatisation, la discrimination, le rejet et l’exclusion sociale», en préconisant un financement cohérent pour les programmes visant à lutter contre la violence sexuelle et sexiste dans les situations de conflit, y compris la protection de la santé, un accès facile aux services pour les victimes et les survivants de violence sexuelle tels que le traitement clinique du viol, des services médicaux, psychosociaux et juridiques ainsi qu’une aide à la réinsertion des victimes et des survivants».
Pour Mme Pandor, «ce débat ouvert sert de mécanisme de suivi utile pour évaluer les progrès accomplis dans la lutte contre le fléau de la violence sexuelle dans les situations de conflit armé et les défis qui continuent de requérir l’attention de la communauté internationale».
En dépit de l’adoption en 2000 de la résolution 1325 révolutionnaire du Conseil de sécurité et de toutes les autres résolutions et décisions ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité, malheureusement, a-t-elle déploré, la violence sexuelle continue de se produire dans la plupart des situations de conflit et d’après-conflit, rapporte l’APS.
R. I.
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