Sonatrach versus Haliburton : trois fois plus d’effectifs, six fois moins de profits

Sonatrach Haliburton
Sonatrach compte plus de 180 000 employés. D. R.

Par Mounir Serraï – La réorganisation des deux groupes les plus névralgiques du pays, Sonatrach et Sonelgaz, constitue un axe primordial dans la relance et la dynamisation du secteur de l’énergie, a assuré le ministre du secteur, Abdelmadjid Attar. Sonelgaz est financièrement à genoux. Sans l’aide de l’Etat, cette entreprise aurait déjà déposé le bilan. Sonatrach a, certes, moins de problèmes financiers en raison du monopole qu’elle exerce sur le secteur, mais elle reste loin de la performance managériale d’un groupe pétrolier de son envergure.

Abdelmadjid Attar compte beaucoup sur le groupe Sonatrach. Mais il est impératif de mener des réformes qui permettraient à cette société nationale de se hisser aux standards d’un groupe pétrolier en étant plus performante et plus rentable. Car, actuellement, son bilan est loin d’être satisfaisant. Bien au contraire. Attar estime, ainsi, que Sonatrach «s’occupe de ce qui ne la regarde pas». Ce groupe doit impérativement réduire ses coûts de fonctionnement et d’exploitation qui demeurent au-dessus de la moyenne mondiale. Pour être compétitive, la firme doit subir une véritable mue, une réorganisation totale et une réduction des effectifs pléthoriques. C’est aussi le même constat pour Sonelgaz qui emploie plus de 91 000 travailleurs contre, à titre indicatif, un effectif inférieur à 70 000 chez le groupe français EDF, pourtant présent dans de nombreux pays européens.

Sonatrach emploie plus de 180 000 personnes, alors que des sociétés pétrolières cinq fois plus grandes fonctionnent avec des effectifs bien moins importants. Haliburton, au chiffre d’affaires de 240 milliards de dollars en 2019, n’emploie que 55 000 personnes. BP, au chiffre d’affaires de 128 milliards de dollars en 2019, ne compte que 73 000 employés. Avec un chiffre d’affaires de 39 milliards de dollars en 2018, Sonatrach dispose de plus que le double de l’effectif de BP et du triple d’Haliburton.

Pour transformer ce groupe et le hisser au niveau des standards internationaux en matière de fonctionnement et de management, il faudra se séparer d’une bonne partie de son effectif qui, d’un point de vue technico-économique, ne sert absolument à rien. Abdelmadjid Attar pourra-t-il agir sur ce point crucial lorsqu’on connaît le fonctionnement de ce groupe et comment a été recruté cet effectif pléthorique ? C’est presque une mission impossible pour le ministre, en ce sens qu’il y a tellement d’intervenants, de lobbies et de réseaux puissants au sein de l’appareil de l’Etat qui sont liés à une bonne partie des salariés qu’il est difficile de mener une telle opération sans qu’il y ait de fortes résistances.

Or, cette étape est primordiale dans la refonte du groupe. Idem pour Sonelgaz. Il n’y a qu’à voir Air Algérie qui, elle aussi, souffre depuis de très longues années d’une pléthore d’effectifs pour conclure qu’il s’agit d’une mission impossible pour Attar. Air Algérie a tenté plusieurs fois de réduire le nombre de travailleurs qui dépasse les 9 000, mais en vain. Les syndicats très puissants au sein de cette compagnie ont fait échouer tous les plans sociaux. A Sonatrach, les syndicats sont encore plus puissants. Tout plan social sera difficile à engager, d’autant que le groupe est confronté, depuis de longues années, au problème de la fuite des compétences qui sont attirées par des postes mieux rémunérés, notamment dans les pays du Golfe. Au courant de ces cinq dernières années, le groupe a perdu plus de 10 000 cadres. Pour arrêter cette saignée, il faudra revoir tout le système de rémunération du groupe. Pour pouvoir le redresser et le renforcer, il est impératif de procéder à une totale mutation dans la politique managériale, qui est jusqu’à présent dictée par l’Etat propriétaire, loin des notions de gestion rationnelle de l’entreprise. Il faudra que Sonatrach innove, modernise sa gestion, développe ses métiers de base et s’oriente vers des activités du futur, telles que le solaire et le biocarburant.

Abdelmadjid Attar pourra-t-il faire mieux que ses prédécesseurs ? La mission paraît extrêmement complexe. Sans un véritable soutien au plus haut sommet de l’Etat, il finira comme tous les autres ministres qui ont su faire le diagnostic sans avoir pu appliquer la thérapie.

M. S.

Comment (24)

    Brahms
    23 juillet 2020 - 20 h 25 min

    Mr Le Président de la Sonatrach,

    Quand on vend du pétrole et du gaz, on achète chaque année des tonnes d’or sur les marchés mondiaux. Il y a 8 ans environ, l’Algérie pouvait acheter des lingots d’or en barre de 12,5 kg et 1 kilo d’or en lingot coutait
    26 000 €, environ. Aujourd’hui, en 2020, cela vaut :

    – 1 Kilo Lingot d’or (Heraeus) 1000.00g de 53.309,73 €
    – 1 Kilo Lingot d’or (Valcambi) 1000.00g de 53.211,19 €

    La demande mondiale reste très forte via la Chine et la Russie qui remplissent leurs coffres – forts, font que les prix montent très haut mais notre cher Abdelaziz Bouteflika n’a bien évidemment rien anticipé préférant faire la java avec ses délégations étrangères (choufouni, regardez moi). Voilà, le résultat, les pertes sont colossales et le dinar algérien très toujours faible sur les marchés mondiaux. Quand on ne sait pas gouverner, on s’en va, pas la peine de jouer aux apprentis – présidents afin de satisfaire son égo.

    lasker
    23 juillet 2020 - 13 h 39 min

    Votre comparaison n’est pas juste ou équitable non plus!
    Si vous voulez comparer SH a HLS ou SLB, BP faites le d’une manière objective et logique (we compare apples to apples NOT apples to oranges)
    On ne compare pas deux compagnies par le nombre de personnes employés ou par le chiffre d’affaire, c’est faux et archi-faux
    Pourquoi ne comparer vous pas le salaire moyen chez Haliburton, BP, Total et autre au Salaire moyen chez Sonatrach cela a tous les niveaux hiérarchiques? Et puis comparer aussi les bénéfices dégagés par chaque entreprise et qui profitent de ces gains. Je vous informe que vous allez trouver que quand BP ou Haliburton font des bénéfices annuels, ces gains sont repartis entre ceux qui détiennent des actions de ces sociétés ALORS que les gains et bénéfices de Sonatrach vont directement au trésor public pour soutenir les besoins de 40 millions d’algériens.
    Arrêtez de comparer l’incomparable et laisser la pauvre Sonatrach nourrir les pauvres travailleurs qui sont payés au lance pierre quand vous les comparer aux travailleurs des multinationales et laisser le gagne pains ou grenier des pauvres algériens tranquille.

    Krimo
    22 juillet 2020 - 21 h 42 min

    Demander a Sonatrach et Sonelgaz de degraisser son effectif alors qu’en haut lieu on tourne avec plus de 40 ministeres,dont deux n’ont aucune raison d’etre, parmi ces deux un a budget qui defie toute raison. A l’etranger le corps diplomatique engrange une plethore de personnel payes par « le Square ». A domicile le dernier reamenagement territoritorial donne combien de nouveaux walis et ce qui va avec et le fin du fin les deux chambres dont les nommes ou elus feraient du volontariat politique.

    Que vient foutre Halliburton avec BP ou Sonatrach, le corps de metier n’est pas le meme ?

    Mieux encore comparer BP avec Sonatrach en tant que societes est un non sens, le mode de gestion est aux antipodes l’une del’autre. BP est une societe prive et Boris Johnson n’a rien a foutre dans sa gestion, seulement un regard dans le cas ou celle-ci
    mettrait a mal les interets britaniques. Sonatrach, Sonelgaz ont un statut different ……. « wak bitroule bitroulna wa h’na moualih , walla bateln »
    Le mode de gestion de SH : en 90 SH avait besoin d’un milliard de dollard pour « revamper » rénover (si vous voulez) GNL1 et 2. Aucune banque etrangere ne voulait consentir a faire un pret, non pas que c’etait SH mais qui de l’Etat (par son ministere),de la Commision du Parti ( oui vous avez bien lu) ou du DG de Sonatrach pouvait presenter des garanties. Et bien oui le banquier de la bas ne comprenait tout simplement pas qui décidait. Durant les annees 80 Brahimi la Science et son acolyte Nabi ( alah ya rahmou) ont decide autrement, le premier la restructuration et le deuxieme habite d’un air revanchard (….. ) a decrete que le petrole aux annees 90 c’etait fini pour l’Algerie et il a verse dans les energies non renouvables. Un Commissariat a ete cree a cet effet des le début des annees 80 grugeant un budget faramineux. Qu’a-t-il fait ? Il y eu la premiere embellie petroliere et tout de go le PAP, l’AIV et autres foutaises du genre prirent naissance et deboulent dans la gueule des financiers, alors que la vache a lait n’avait pas son fourrage. En ce temps la SH se suffisait avec son seul budget de fonctionnement, ainsi en a decide si Nabi ……… 88 le baryl se casse la gueule ….. il a fallu que Ghozali retourne aux affaires en tant que ministre des finances et on lui demande d’honorer les engagements boulitiques, il se tourne vers SH « el bagra » et il constate les degats causes ….et arrivent les annees 90 et leur lot pendant ce temps la des m’habel aala bledhoum se crevaient a faire sortir ce p…… de petrole par 45 degres a l’ombre.

    Oui monsieur il y a une pléthore d’effectif, on compte a peu pres a SH 4 stratifs pour gerer administrativement 5 techniciens, la norme devrait etre de l’ordre chez BP ou autre de 5% de l’effectif total. L’histoire de Sonatrach ou de Sonelgaz s´est cojuguee avec la boulitique. Pour SH un exemple banal, el mouloudia et ses ch’naoua ……. et vous aurez compris beaucoup de choses.

    Et voila de maniere impromptue, arrive le Hirak qui vient secouer l’olivier et on trouve a redire, a fabuler, a mettre sous les feux de la rampe tous les « gueux de l’intelligence » qui resonnent plus qu’ils ne raisonnent.

    Rach
    22 juillet 2020 - 20 h 01 min

    Un minimum de recherche aurait été de mise…
    Article truffé de contre-vérités:
    Le nombre d’employes d’EDF est de 161500(et on pas inférieur a 70 mille comme indiqué sur l’article).
    Le chiffre d’affaires en 2019 d’Halliburton(avec deux LL est non pas un seul)est de 22.41 milliards $(et non pas 240 milliards $). Et les bénéfices de cette compagnie sont négatifs pour l’exercice 2019(elle a perdu 1.13 milliards $).
    BP(British Petroleum): son chiffre d’affaires est de 276.8 milliards $ pour 2019(chiffres faux avances sur l’article) mais ces bénéfices n’ont été que de 4.03 milliards $. Une compagnie dont les revenus sont de 276.8 milliards $ et qui n’arrivent à engranger que 4.03 milliards $ de profit n’est pas ce qu’on peut appeller une compagnie dont la gestion doit faire des émules et servir d’example!
    Cela étant dit toutes ces compagnies citées produisent des quantités d’hydrocarbures beaucoup plus importantes que Sonatrach.

    NYMEX
    22 juillet 2020 - 19 h 32 min

    Il faut faire un travail d’investigation sérieux avant de lancer des chiffres complètement incorrects:

    Premièrement, il ne faut pas tirer des parallèles et comparer Sonatrach avec des Majors qui produisent 10 fois ce que produit Sonatrach comme nombre de barils par jour(Shell, Exxonmobil, BP etc.).
    Ensuite, le chiffre d’affaires d’Halliburton pour l’exercice de 2019 est de 22.4 milliards de dollars avec un profit de -1.13 milliards de dollars.
    Halliburton a perdu de l’argent en 2019(-1.13 milliards de dollars).
    Dans tout investissement économique, l’important c’est le profit et non pas le chiffre d’affaires. Le dit chiffre d’affaires sur lequel on doit prélever toutes les dépenses, les charges etc. à tous les niveaux. Ça ne sert à rien d’avoir un chiffre d’affaires de 1000 milliards de dollars si au final on perd de l’argent!
    Les critiques constructives sont les bienvenues mais critiquer pour l’amour de critiquer et sans maitriser son sujet ne sert à rien si ce n’est jeter le discrédit sur son auteur

    Ayweel
    22 juillet 2020 - 18 h 02 min

    Commençant par clarifier un point très important que tout algérien doit connaître. La Sonatrach n’est pas vraiment une société qui produit quelque chose au sens propre du terme technique de production. Si on prend l’exemple d’un cordonnier. on peut dire qu’il produit un produit fini qui s’appelle chaussure à partir des produits matière première (cuir, plastique, colle……). La sonatrach est en fait un MAOUI moderne (porteur et vendeur d’eau), son rôle est d’asspirer du sous sol le pétrole en usant des methodes et moyens techniques importés , du tournevis au tripons, pour ensuite le refouler aux travers les pipeline aux étrangers. Toute l’organisation de cette entreprise tourne au tour de gagner le maximum pour ses salariés et leurs famille, à commencer par les salaires aux primes de depart en retraite. Imaginez, un cadre moyen de cette société reçoit comme prime de depart en retraite 800 000 000 DA je dis bien 800 millions de dinars, comme je tiens à confirmer qu’un chauffeur touche un supplément à sa retraite la MIP 6 000000 Da je dis bien six millions ., ce qui correspond au salaire d’un medecin. Reste les travailleurs qui sillonnent le territoire national pour la prospection et ceux qui opèrent sur les plateforms de forage que la sonatrach et ses agents dans les bureaux climatisés d’alger , considerent comme des travailleurs de deuxième catégorie et probanlemet sous payés. Donc il faut commencer tout d’abord par balayer les bureaux d’Alger, mettre à la porte ces soi-disant cadres qui ne sont en fait que des intermédiaires avec les bureaux d’études étrangers, et ceux envoyées à l’étranger comme soi-disant representants. Et pour terminer, je tiens à préciser qu’un professeur de l’université a eu droit à une prime de depart en retraite de 20000 Da , juste pour payer la personne qui lui creusera sa tombe.

      Argentroi
      22 juillet 2020 - 22 h 19 min

      Décidément, les algériens ont un problème avec le système de numération décimale ! Ayweel, 800 millions de DA, c’est 80 milliards de centimes ! Si ce cadre moyen touchait 20 millions de centimes par mois, cette prime représenterait 4 000 mensualités, c’est à dire plus de 333 années de travail !

      Krimo
      23 juillet 2020 - 1 h 23 min

      Ayweel,

      Au dela de vos chiffres, et surtout de leur precision, Sonatrach ne produit rien, il lui suffit juste de jeter dans le puits une cruche et de la remonter et verser son contenu dans les pipeline. Bientot l’Etna va aussi cracher autre chose …….
      Si vous donnez l’exemple d’un prof. d’universite, c’est que probablement vous l’étiez. Si vous voulez honorez El Khawarizmi ( entre nous on s’en fout de Brahmagupta) apres un chiffre, mettez juste une virgule (ou un point, c’est selon) et apres alignez des zeros a
      n’en plus finir.

      Belveder
      23 juillet 2020 - 8 h 35 min

      UN cordonnier produit des chaussures???? je me suis arrété la pour descendre voir celui de mon quartier car je crois qu il m a arnaqué

        Ayweel
        23 juillet 2020 - 15 h 41 min

        peut être que vous avez parfaitement r raison, probablement le cordonnier de votre quartier n’est l’est pas de formation. moi et mes frères, on a eu chacun un seul cartable tout au long du cycle primaire, ce sont des cartables conçus par le cordonnier de mon quartier, j’ajoute aussi que ce cordonnier produit même les boots type cowboys. donc si j’ai pris l’exemple du cordonnier c’est pas pour dévaloriser ce métier au contraire il fut un temps au devenir cordonnier ou tailleur n’est pas donné au premier venu. mes respects Monsieur Belveder

    Anonyme
    22 juillet 2020 - 17 h 08 min

    on parle ! on parle ! mais on ne fait rien ! c tjr kom ça !

    Argentroi
    22 juillet 2020 - 12 h 22 min

    Encore un qui en a après Sonatrach ! Et il rajoute la Sonelgaz.
    Sonatrach déclare avoir moins de 50 000 salariés et si on doit compter les filiales de Sonatrah, comme Naftal et beaucoup d’autres, on arrive à 120 000 salariés. D’où vient alors ce nombre de 180 000 employés de Sonatrach ?
    A titre de comparaison, Total déclare avoir plus de 100 000 salariés dans le monde mais sans qu’on ne compte les salariés de ses 900 filiales.
    Sonatrach a en effet un chiffre d’affaires de 39 milliards de dollars mais l’auteur omet de faire une précision de taille qui est que c’est le chiffre d’affaires à l’exportation. Il y quelques jours, un autre soi-disant expert, Lagha Chegrouche, je ne sais vacataire à l’école d’économie de la Sorbonne ou professeur émérite des universités, reprochait à Sonatrach les vacances des salariés, les frais de mission et autres griefs frisant le ridicule.
    Sonatrach est entrain de prospecter toute l’Algérie pour faire des découvertes en effort propre et fournit à l’état une rente pétrolière de plus de 15 milliards de dollars qui subvient aux dépenses de tout un pays et l’auteur de cet article nous apprend que si ce n’est l’aide de l’état, Sonatrach aurait déposé le bilan. Cela me rappelle la blague du laser du stade du juillet au temps du FIS.
    L’auteur de l’article intéressé par l’énergie solaire nous rajoute le biocarburant comme autre alternative comme si l’Algérie avait un excédent de production de betteraves ou de canne à sucre ou bien d’alfa si on voulait être sérieux en citant une plante locale.

      Ayweel
      23 juillet 2020 - 1 h 28 min

      Monsieur Argentroi, je crois qu’on est pas de la même génération, je suis de ceux qui résonnent toujours en doro, 100 frinque=1dinar., 1000 frinque … et normalement ceci devrait être
      Clair pour vous lorsque j’ai mentionné que la MIP du chauffeur qui est de 6million équivaut au salaire d’un médecin.

        Krimo
        23 juillet 2020 - 6 h 54 min

        Ayweel,

        Un douro equivalait a 100 sous ou (miat sordi ou khamsa frac) el frac (ancien franc) c’etait 20 sous (ou 3achrine sordi) a rial c’etait zoudj frac (soit deux franc anciens).
        Alors faites vos calculs comme vous le voulez mais 800 millions de dinars c’est 80 milliards d’anciens francs et exprime en douros cela fait 16 milliards.

        Vous dites  » …. » vraiment Ce n’est pas la Sonatrach qui fournit 15 milliards mais c’est le sous sol algerien qui le fait, en contre partie la Sonatrach est payée pour un service maladroitement et malhonnetement rendu »

        Quoi vous repondre ?

        Argentroi
        23 juillet 2020 - 8 h 35 min

        @ Ayweel
        C’est bien vous qui avez écrit 800 000 000 DA puis précisez, je dis bien 800 millions de dinars. Vous avez mentionné les dinars et non les douros ni les centimes, ni les anciens francs, frinque comme vous dites. D’ailleurs pour le chauffeur, vous écrivez 6 millions de DA, et cela qui est plausible. Et donc quand vous écrivez 800 000 000 DA, de deux choses l’une : soit vous voulez manipulez le lecteur, soit vous avez un problème à assimiler ce qu’est le système de numération décimale.
        Et la prime de retraite d’un professeur d’université c’est 6 000 DA X le nombre des années de service, ce qui est aussi une broutille quand les enseignants du primaire ont une prime de retraite de 250 000 DA et quand les employés des caisses de l’assurance sociale Casoral, Casoran et Casorec, et grâce à Sidi Saïd qui était employé à la Casoral, ont une prime de retraite calculée selon la formule : dernière mensualité X le nombre d’années de service. Mais 800 000 000 DA, c’est vraiment exagéré.
        Et quand je précise que Sonatrach a fourni à l’état en 2018 une rente pétrolière de 15 milliards de dollars, c’est pour répondre à ton camarade de combat qui nous affirme que si ce n’était l’aide de l’état, Sonatrach aurait déposé le bilan ! Plus que cette fable, tu meurs !
        Et les autres compagnies pétrolières dans le monde, comment sont elles payées quand elles ne font que recueillir le pétrole du sous-sol: vous nous dites pas quels sont les salaires des cadres, des ingénieurs ou des chauffeurs ou les primes de retraite ou les rentes de Total ou Exxonmobil ou des compagnies chinoises ou russes.

      Ayweel
      23 juillet 2020 - 3 h 24 min

      Ce n’est pas la Sonatrach qui fournit 15 milliards mais c’est le sous sol algerien qui le fait, en contre partie la Sonatrach est payée pour un service maladroitement et malhonnetement rendu.

        lasker
        23 juillet 2020 - 14 h 27 min

        Les égouts et les rivières d’eau sales qui coulent dans le sous-sol des Villes algériennes, ceux-là aussi doivent générer des milliards de dollar pour le trésor public (d’après vous, qui a besoin de Sonatrach?)
        Alors allez y vous n’avez qu’à commencer à pomper et Chin Chin $$$$

    makach
    22 juillet 2020 - 11 h 55 min

    La ou il y a religion obsedante ignorante et corruption il n’y aura point de développement! c’est vrai et simple ! le reste n’est que philo !

    Belveder
    22 juillet 2020 - 10 h 22 min

    Ce Débat dure depuis 40ans Air algerie Sonatrach Cnan ect ect ect LES postes administratives parfois en double ou triple et inutile sont occupé par des fils et filles «  »De donc pas Touche .
    ON coupe Parfois ailleurs la ou il ya OULAD ECHAAB.. sans piston
    On en arrive a oublié qu il y a des jeunes ingenieurs techniciens et simples ouvriers qui portent a bout de bras ces entreprises avec Courage

      @belvédère
      22 juillet 2020 - 14 h 46 min

      Il faut tout simplement se débarasser du népotisme qui étouffe nos entreprises (sonatrach,Air Algérie,sonelgaz etc..) et tout ira bien .

    Anonyme
    22 juillet 2020 - 9 h 46 min

    Le système économique algérien est fondé en théorie sur des entreprises publiques et privées. Historiquement, le secteur publique a prévalu du fait du socialisme qui a quasiment éliminé la bourgeoisie industrieuse nationale qui existait antérieurement a l’indépendance. Le secteur publique a progressivement été accaparé par des groupes a composante humaine régionale, tribale et familiale qui ont monopolisé les postes de décision et procédé a une stratégie de recrutement fondée sur le népotisme, le clanisme et les relations d’intérêt. Le critère de compétence et de mérite est passé au dernier plan pour le choix des employés et collaborateurs. La rationalité dans le recrutement pour le bien de l’entreprise a été abandonnée au profit d’une stratégie de placement des amis, parents et pistonnés et de grossissement des effectifs sans aucune décence. Sans compter que la proximité entre les employés et cadres de l’entreprise due aux liens de sang ou régionalistes facilitait les affaires de corruption et de trafic d’influence. Que ce soit SONATRACH, SONELGAZ, Air Algérie, Algérie Telecom, Cosider, toutes les entreprises de poids ont été gangrénées par cette deviation désastreuse, les correctifs apportés par les dirigeants au niveau administratif et ministériel a cette maffiasisation des entreprises publiques consistait a donner la prééminence a tel ou tel groupe dont ils sentent plus proches.Ce qui explique les coups d’État successifs dans la direction et les staffs de ces boites. Rien de valable ne pourra être réalisé dans ce secteur sans une remise en cause fondamentale dans les mentalités et les priorités de la gouvernance nationale.

    Resorbence
    22 juillet 2020 - 9 h 21 min

     » Il faudra que Sonatrach innove, modernise sa gestion, développe ses métiers de base et s’oriente vers des activités du futur, tel que le solaire et le biocarburant. »

    (…) cette modernisation aurait déjà du avoir lieu au plus-tard durant les décennies 2000/2010, maintenant c’est beaucoup trop tard. (…) Si seulement nous réalisions la situation inextricable dans laquelle notre pays s’est fourré en gaspillant ses 20 extrêmement cruciales dernières années.

    elhadj
    22 juillet 2020 - 8 h 31 min

    les sociétés déficitaires qui n arrivent pas a gérer convenablement leurs ressources ne doivent plus être de simples garderies pour adultes rémunérés a coup de subventions de l état au détriment du développement du pays et de l amélioration des conditions de vie selon un un équitable partage des richesses qui ne serviraient plus a combler les déficits des entreprises défaillantes , telles Air Algerie, exs SNS, Sonelgaz et meme SONATRACH avec ses excessifs effectifs .les valeurs de la rationalité d une bonne gestion doivent a l avenir prévaloir et toute entité défaillante subira les conséquences de sa faillite .on a trop compte sur l état social pour maintenir en réanimation des mammouths improductifs en survie.

    Anonyme
    22 juillet 2020 - 7 h 28 min

    Trois plus d’effectifs ? Si on tient compte de la façon avec laquelle on recrute et c’est essentiel ! on trouvera aussi que s’il y a 3 fois plus d’effectifs il a coté compétence 6 à 7 fois moins ! cela veut dire que 80 % des mecs qui travaillent au Sahara et qu’on paye très cher sont de véritable parasites payés très très cher et ce pour saboter la Sonatrac ou au mieux ne rien lui apporter. Nous savons tous que pour décrocher un poste à la Sonatrac, le diplôme passe bien après les connaissances.

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