Un diplomate américain : «Je dirai à mon fils que son premier pays est l’Algérie»
Par Houari A. – Le chargé des Affaires politiques et économiques à l’ambassade des Etats-Unis à Alger a enregistré une vidéo dans laquelle il a remercié les Algériens pour leur «chaleureux accueil» durant les deux années qu’il a passées dans notre pays. David Wisner a, notamment, affirmé qu’il rentrait aux Etats-Unis avec un «beau cadeau», son fils né en Algérie. «Je quitte l’Algérie avec un beau cadeau, mon fils, auquel je veillerai à rappeler que son premier pays est l’Algérie», a-t-il dit.
«Mes villes préférées sont Boussâada et Biskra ex aequo, et mon endroit préféré dans la capitale est le marché des oiseaux à Chéraga, un endroit plein de vie et d’entrain pour mes deux enfants», a-t-il ajouté, en ne cachant pas son faible pour un plat traditionnel du sud-est du pays.
Abordant sa fonction et son rôle à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, David Wisner a expliqué qu’il avait pour mission de «construire les relations entre nos deux pays» et «accroitre la coopération dans tous les domaines». Il a notamment cité l’exemple du Dialogue stratégique entre Alger et Washington, en illustrant son propos par une image de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, avec son homologue américain, Mike Pompeo, à Washington.
«J’avais pour autre mission de faciliter les relations entre les entreprises, de créer des emplois et de travailler avec l’Algérie pour assurer la stabilité sur le continent africain», a souligné le désormais ex-chargé des questions politiques et économiques, qui regrette de n’avoir pu «apprendre le dialecte algérien» car «trop difficile» pour lui, a-t-il confié, en expliquant qu’il parlait l’arabe classique «plus aisément».
«Bien que je quitte l’Algérie, ce pays restera à jamais dans mon cœur», a souligné le diplomate américain, en indiquant qu’il allait «poursuivre le travail sur ces questions à partir de Washington» où il sera «responsable de toutes les actions médiatiques au niveau de la direction du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord au département d’Etat». «Je vous promets que je poursuivrai mes efforts pour rapprocher nos deux pays», a-t-il insisté, avant de remercier l’Algérie «pour ces formidables deux années» et pour la «générosité, la vitalité et la sagesse [de son peuple]».
David Wisner emboîte ainsi le pas à l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, John Desrocher, et son épouse qui ont fait de leurs pérégrinations à travers le pays et de leurs commentaires dithyrambiques sur les réseaux sociaux un moyen de communication inédit. L’épouse de l’ambassadeur a, d’ailleurs, tenu à informer l’opinion publique algérienne de son retour dans notre pays après une courte absence, en ne manquant pas de faire part de sa «joie de retrouver l’Algérie et les Algériens» dont elle dit qu’elle avait «hâte de les revoir».
H. A.
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