Festival du film d’Amman : deux films algériens en compétition
Les films algériens Abou Leila d’Amin Sidi Boumediène et A Mansourah, tu nous as séparés de Dorothée-Myriam Kellou concourent à la session inaugurale du Festival international du film d’Amman qui se tient du 23 au 31 août à la capitale jordanienne, selon les organisateurs, lit-on sur l’APS.
Le film Abou Leila concourt pour le prix «Iris noir» dans la catégorie des longs-métrages arabes, aux côtés de huit autres films arabes dont Bik Eneich de Mehdi Barsaoui (Tunisie) et Haïfa Streetz (rue Haïfa) de Mohanad Hayal (Irak).
Coproduction algéro-franco-qatarie de 140 mn, Abou Leila revient sur les événements tragiques des années 1990, à travers l’histoire des jeunes Samir, interprété par Slimane Benouari, et Lotfi, campé par Lyes Salem, qui traquent dans le désert algérien Abou Leïla, un dangereux terroriste.
Le film A Mansourah, tu nous as séparés de Dorothée-Myriam Kellou concourt pour le même prix mais dans la catégorie des longs documentaires, aux côtés de Ibrahim de Lina Al Abed (Palestine) et Nous, dans leurs prisons du Marocain Azelarab Alaoui.
Le film produit en 2019 raconte les affres de l’occupation française en Algérie durant la Guerre de libération nationale et le génocide de milliers d’Algériens.
Parmi les dix films en lice dans la catégorie des films étrangers, nous retrouvons le film turc Ji Bo Azadiye (la fin sera spectaculaire) du réalisateur Ersin çelik, A Febre (la fièvre) de la réalisatrice Maya Da-Rin (Brésil) et Tantas Almas (La Vallée des âmes) de Nicolàs Rincon Gille.
Selon les organisateurs, le programme de cette session inaugurale, qui a été reportée jusqu’à la fin du mois en cours en raison de la propagation du Covid-19, comporte trente longs-métrages de fiction et documentaires de pays arabes et du monde entier, outre neuf courts-métrages arabes qui sont de nouveaux films dont la plupart sont les premières œuvres de leurs réalisateurs.
Conformément aux règles de distanciation sociale, le festival s’attellera à trouver des méthodes de projection de substitution et ce à travers la création de trois écrans cinéma en plein air (Drive-in) et le recours au théâtre de l’Instance royale jordanienne du film.
R. C.