La vocation politique de la religion est inscrite dans sa genèse (I)

religion Homme
La religion a toujours joué un rôle dans la vie politique d'un Etat. D. R.

Par Mesloub Khider – «La politique et la religion sont comme deux têtes sous un même bonnet.» (Moses Isegawa.) «La religion est la maladie honteuse de l’humanité. La politique en est le cancer.» (Henry de Montherlant.) La religion, contrairement à l’idée communément répandue, n’est pas une simple question de conviction personnelle, mais elle revêt une dimension sociale et politique. La religion a toujours rempli une fonction politique et sociale primordiale. Que ce soit en période de paix ou en période de guerre, la religion a constamment été mobilisée pour servir d’adjuvant militant pour les classes régnantes ou «d’adjudant» militaire pour leurs entreprises guerrières. Plus significatif encore, les séculaires conflits prétendument confessionnels ont toujours revêtu un caractère politique, ont toujours été menés pour des visées en réalité terrestres.

En d’autres termes, pour des motifs de rapines ou d’expansions territoriales. En outre, la religion a toujours siégé au sommet du trône et de l’Etat. La religion a toujours trôné en permanence aux conseils royaux et ministériels en qualité d’agent de propagande avec voix délibérative prééminente. Sans oublier que, dans de nombreux pays, elle sert encore de programme pédagogique principal en matière d’enseignement et de code juridique dans les tribunaux, notamment dans les pays musulmans où la justice est rendue au nom de la Charia, autrement dit de la religion islamique. De fait, la religion est un programme politique théocratiquement spiritualisé, un rapport social de domination transcendentalement sublimé, une œuvre de soumission divinement magnifiée, une esthétique de l’asservissement populairement déifiée.

En réalité, la religion règne partout, excepté dans les cœurs. Autrement dit, elle se diffuse dans toutes les strates des institutions administratives et de la société, mais n’infuse nullement dans le cœur des humains. Pour la simple raison que la dimension spirituelle s’est évaporée de la société de classes régie par des rapports d’exploitation cautionnés par la religion, instituée par les classes dominantes comme instrument d’asservissement des populations aliénées. Prédomine au sein de la société seulement le caractère politique totalitaire de la religion. Une société divisée en classes ne peut jamais receler une quelconque spiritualité, quand bien elle serait foncièrement théocratique, régie par les principes théologiques. La religion n’est pas synonyme de spiritualité, loin s’en faut. La religion est à la spiritualité ce que le placebo est au médicament. La religion est un traitement rituel confessionnel sans principe actif sur le comportement.

L’absorption de la religion, même à forte dose, n’apaise nullement les comportements foncièrement déviants et violents de ses adeptes tourmentés par la vacuité existentielle, assaillis par leurs démons intérieurs, habités par le diable de la destruction, produits par la société de classes dominée par des rapports d’exploitation et d’oppression. La misère sociale engendre inéluctablement la pauvreté réflexive, l’atrophie intellectuelle, la dissolution de la conscience de soi, et corrélativement l’inclination vers l’accroissement de l’esprit grégaire propice aux pestes dogmatiques émotionnelles et aux mystiques communautaires hystériques.

Pour ce qui est de l’Algérie, paradoxalement, la religion est devenue davantage un phénomène collectif culturel plutôt qu’un exercice personnel cultuel. On va à la mosquée comme on va au concert pour écouter un chanteur, se pâmer devant ses morceaux de musique extatiques. Le spectacle est plus attrayant. Pourtant, théologiquement, la prière accomplie à la maison a la même valeur rituelle confessionnelle. Mais son accomplissement dans l’enceinte de la mosquée est un moyen ostentatoire d’exciper de sa ferveur religieuse factice. On exhibe ostensiblement sa religiosité islamique comme le parvenu bourgeois affiche crânement sa montre Rolex à son poignet de sa main calleuse aux ongles noirs de saleté. Comme si la dévotion se vit dans l’apparat public des yeux et non pas dans l’appartement privé du cœur. Comme si la valeur de l’homme se mesure à la quantité exhibée de sa ferveur affectée religieuse et non à la qualité sobre de sa foi authentique. Il est vrai que pour ces factices religieux, l’homme s’évalue à l’épaisseur de son portefeuille et non à la grandeur de son âme, à l’affectation de son outrancière croyance et non à la sobriété de ses pieuses convictions. Décidément, cette société de spectacle cultuel islamique, où la bigoterie le dispute à la bondieuserie, manque cruellement de décence, bien qu’elle se couvre «barbument» et «hijabement» sa face hideuse d’un voile de piété.

A notre époque marquée par l’islam politique (un pléonasme dans les pays musulmans car l’islam se confond avec la politique et la politique se fond dans l’islam, la religion est d’Etat et l’Etat est religieux), la compréhension du rôle et de la signification politique et sociale de la religion est cruciale. Pour ce faire, il nous faut procéder à une analyse historique du phénomène religieux, lié à la croyance en un Dieu.

Le défaut cardinal de toute explication théologique sur la religion est son inclination enfantine à transformer une catégorie historique et sociale, la religion, en une catégorie éternelle et biologique. Pour ses esprits dominés par la pensée magique, la raison prélogique, le sentiment religieux est consubstantiellement inhérent à l’être humain. Or, il n’en n’est rien. C’est le bas niveau des forces productives des sociétés primitives qui est à l’origine de l’élaboration des idéologies religieuses (et non du sentiment religieux, la différence est importante : il n’existe pas de sentiment religieux mais seulement des doctrines religieuses partagées ou non par les membres de la société). La religion ne m’émerge pas spontanément d’une contemplation infuse de la nature, de la vie sociale.

En vérité, les idées religieuses naissent de l’attitude socialement passive de l’homme envers les forces de la nature qui le dominent, les forces socioéconomiques qu’il ne contrôle pas. Forces envers lesquelles il éprouve une crainte mystérieuse, cette peur dont un poète a dit qu’elle engendrait les dieux. Ce qui donne naissance à la religion, c’est l’imperfection des forces productives extrêmement faibles, l’étroitesse des liens des hommes et femmes de la communauté primitive avec la nature qui les domine entièrement. L’homme des temps anciens, le cultivateur primitif, constatait avec fatalité la dépendance du fruit de son activité à l’égard des facteurs climatiques : pluie ou sécheresse, chaleur ou froid, etc. Comme l’a écrit Marx : «Plus l’homme place en Dieu, moins il contient en lui-même.»

L’homme, en agissant sur la nature extérieure, change sa propre nature, ses pensées, sa mentalité ; devient créateur, producteur de sa vie et, par voie de conséquence, transforme son être social. Il devient dieu, maître de son destin socioéconomique et politique. Ainsi, plus l’homme domine la nature, développe les forces productives, maîtrise son destin social, moins il ressent le besoin de s’en remettre à la religion, d’inventer des idéologies religieuses, des dieux.

Une chose est sûre : les hommes de la période du paléolithique étaient dépourvus de tout sentiment religieux. La preuve scientifique a été administrée par l’absence des monuments funéraires et le caractère réaliste de l’art des sociétés de l’époque paléolithique. Les religions, quelles qu’elles soient, n’engendrent, comme objets d’art, que des monstruosités, des difformités, des extravagances ou le rejet radical de tout art.

Au reste, comme l’a écrit Freud, la religion est une forme de névrose. Quand on sait que la névrose est marquée par la disparition des sentiments sociaux et la prédominance des tendances sexuelles, et surtout le refoulement au second plan du monde réel, on comprend mieux les ravages (psychologiques, sociaux, politiques) que peut provoquer la religion en matière cognitive, comportementale et économique. Cognition, comportements et économie condamnés à demeurer au stade primaire du développement humain. A cet égard, il n’est pas inutile de souligner que pour la religion, ennemie du raisonnement et des sciences, le sage n’est point celui qui exerce sans trêve sa raison et son imagination créative, mais celui qui se soumet aveuglément en tous points aux exigences de la foi, au dogme indiscuté et indiscutable.

A cet égard, la religion craint au plus haut point la nouveauté, l’innovation, le doute, le questionnement philosophique ; elle a peur de l’inconnu, du changement, des transformations (surtout sociales : la religion est le meilleur rempart des classes dominantes). Elle n’a confiance que dans son univers mystérieux ritualisé et sanctifié, dans ses rites traditionnels sacralisés, parce qu’elle en connaît les puissances mystiques, elle en maîtrise les symboles mythiques. Aussi n’est-il pas surprenant que la religion, puissance conservatrice et force d’inertie, érige la tradition en maîtresse divine de la vie sociale, le dogme en maître déifié des relations sociales réduites à leur plus simple expression coutumière et ascétique.

La religion est l’alliée naturelle des classes dominantes. La religion est née avec les sociétés de classes. De même, la croyance en Dieu émerge avec la division de la société en classes antagoniques.

Si les croyances de type mystique sont très anciennes, en revanche, la croyance en un Dieu date de l’époque de la naissance de la royauté. Pour croire en un Roi du ciel (Dieu), les hommes ont dû d’abord connaître un roi sur terre. «L’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle est capable de résoudre», affirmait Karl Marx. A la question de la nouvelle existence problématique de la classe aristocratique royalement dressée sur la population jusque-là évoluant dans une société primitive égalitaire sans classe sociale, il fallait trouver une solution (subterfuge) pour justifier et légitimer idéologiquement cette nouvelle forme de pouvoir dominant tyrannique : la sacraliser au moyen d’un esprit supranaturel créé à l’image du nouveau roi temporel ; le Dieu Tout-Puissant éternel. Le roi incarne Dieu sur terre, et Dieu est le roi désincarné au ciel. Qui vénère Dieu révère le roi. Le roi est aussi puissant et omniscient que Dieu. Son pouvoir est sacré. Qui craint Dieu craint le roi. Qui attente à l’honneur du roi blasphème Dieu. Ainsi, toute autorité royale est établie par Dieu, pour le bien de ceux qui lui sont soumis.

Paradoxalement, les deux entités sont royalement installées au firmament des galaxies gouvernementales : Dieu trône au Ciel, dans sa voute céleste éloigné du globe oculaire de ses adeptes incurieux, protégé de l’indiscret regard profane des disciples de la curiosité scientifique fondée sur la preuve ; le roi règne dans ses fastueux palais inaccessibles au commun des mortels, à l’abri de la proximité et promiscuité des masses populeuses asservies à son pouvoir incontesté et indiscuté : preuve de sa divine supériorité ou gage de sa sécurité personnelle, susceptible d’être détrôné ?

Il n’est donc pas étonnant que les rois et les dieux aient eu partie liée depuis toujours, les premiers sont censés incarner le pouvoir indiscuté des dieux sur terre. Pas étonnant non plus qu’ils aient tendance à chuter en même temps. L’extinction de la monarchie entraîne la mort de Dieu. Néanmoins, il convient de nuancer le propos. Etant entendu qu’aujourd’hui encore, si la royauté s’est partout effondrée, Dieu règne encore sur certains peuples, passionnément entichés de servitude volontaire. Les religions persistent à régner royalement sur les esprits de nombreux individus avides de soumission confessionnelle. Les hommes ne sont toujours pas maîtres de leur destin. Tout se passe comme s’ils aiment, par une forme de docilité moutonnière, soumettre leur destin à des maîtres (à penser) pour conduire (en laisse) leur vie.

Rien de surprenant pour des hommes nourris des siècles durant de religions de la soumission, d’idéologies de la résignation à l’ordre existant. Il y a une convergence entre les doctrines religieuses de la soumission à Dieu et les idéologies politiques et sociales de la résignation au pouvoir.

Au reste, l’Eglise sanctifie l’esclavage, donc l’asservissement au maître. Dans l’Evangile, Timothée 6.1-2, il est explicitement écrit : «Que tous ceux qui sont sous le joug de l’esclavage regardent leurs maîtres comme dignes de tout honneur […] Et que ceux qui ont des fidèles pour maîtres ne les méprisent pas, sous prétexte qu’ils sont frères ; mais qu’ils les servent d’autant mieux.» L’apôtre Paul déclare : «Exhorte les serviteurs à être soumis à leurs maîtres, à leur plaire en toutes choses.» Cette règle s’applique en particulier aux femmes invitées à se soumettre à leurs maîtres, autrement dit leurs maris : «Les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses» (la soumission de la femme était la règle dans le monde chrétien, même si, aujourd’hui, la majorité des Occidentaux se gaussent de la misogynie des musulmans). Au vrai, la religion a été inventée pour justifier et légitimer toutes les formes d’oppression et d’exploitation.

Pour revenir à l’aspect historique, si la figure de Dieu a été modelée sur celle du roi (pourvu de tous les pouvoirs, auréolé de toutes les vertus), il en va de même des autres manifestations de la croyance religieuse. Il en est ainsi au plan du pouvoir. Si l’apparition de la royauté a constitué un bouleversement radical dans le mode de direction de la société, auparavant dirigée sur un mode collectif tribal égalitaire, cette révolution institutionnelle monarchique a été suivie d’un bouleversement tout aussi radical sur le plan religieux, incarné par l’apparition d’un personnage unique, Dieu. Ainsi, historiquement, Dieu est l’enfant du roi. La création du Dieu unique est l’œuvre de la royauté inique.

De manière générale, l’idéologie religieuse reflète toujours les bouleversements sociaux. La plus grande révolution sociale est certainement le passage de l’homme prédateur de la nature à l’homme créateur de sa production. En effet, les deux époques marquées par deux «civilisations» radicalement divergentes ont façonné deux mentalités religieuses totalement différentes. A la première civilisation paléolithique fondée sur la cueillette et la chasse exercée sur une nature dominant l’homme a correspondu les croyances animistes. Pour nos ancêtres dominés par les forces de la nature, derrière chaque espèce végétale, minérale, animale, se dissimule un Esprit.

Nos ancêtres primitifs étaient plus matérialistes. Ils croyaient aux pouvoirs des éléments de la nature. Chaque élément de la nature était doté, selon nos aïeux les terriens, d’un esprit (créateur). Leur polythéisme était plus rationnel et matérialiste que nos monothéismes magiques et ésotériques enfantins et infantiles, inventés par les classes régnantes et royales pour légitimer leur pouvoir de domination. Le polythéisme est plus «démocratique» que le monothéisme, car il admet la multiplicité des croyances, la diversité des dieux (il n’est pas surprenant que la démocratie soit née dans la péninsule grecque, célèbre pour son polythéisme). Le Dieu unique est, par essence, despotique : il n’admet aucun concurrent, aucun rival, aucune diversité de croyances (à l’image du roi (ou dictateur) s’imposant comme unique gouvernant). Le Dieu unique est adapté (et adopté) aux sociétés où règne la domination d’une classe tyrannique.

Pour justifier la soumission à un seul Dieu, Jésus a employé un argument tiré de la réalité de sa propre société fondée sur l’esclavage : «Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il méprisera l’un et s’attachera à l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.» S’il est impossible de servir deux maîtres, à plus forte raison il est impossible de servir deux dieux (Mammon désigne le dieu de la richesse).

Avec la révolution néolithique, matérialisée par l’invention de l’agriculture, la domestication des animaux, la création de l’artisanat et la naissance de la ville et de l’écriture, l’homme devient maître de la nature et donc artisan de sa vie. A cette civilisation technicienne, façonnée par l’esprit de l’homme, a correspondu la religion du producteur tout puissant incarné par Dieu (image inversée de l’homme soumis au règne des nouveaux maîtres du pouvoir, les propriétaires d’esclaves, puis les patrons industriels). Dieu, roi (président), patron, trois entités identiques dressées sur la masse des peuples pour les dominer, les soumettre, les exploiter, les aliéner.

L’homme produit Dieu dans son cerveau. Dieu est le reflet de ses besoins individuels, de son fonctionnement cérébral, conscient et inconscient, corollaires des rapports sociaux au sein desquels est inscrite sa vie sociale. Ainsi, l’homme producteur et créateur a un Dieu producteur et créateur. En revanche, l’homme prédateur de la nature n’avait même pas un mot pour concevoir la notion de «création» (pour lui, chaque élément de la nature est l’œuvre de sa propre création animée par un esprit immanent). Aucune transcendance à l’œuvre de la création (de la nature). Donc aucune religion.

M. K.

(Suivra)

Comment (22)

    anonyme
    15 août 2020 - 7 h 56 min

    Il faut voir la « religion » comme une stratégie du vivre ensemble. A partir de là, et comme « politique » vient de « polis » la cité » (et par extension, la « vie de la cité »), on doit nécessairement en conclure que la religion est politique : un ensemble de règles dont le but est la vie de la cité. Tout le reste est franc-maçonnique (éliminer Dieu sous prétexte qu’il ne doit pas s’immiscer dans la vie de la cité et de l’homme) ! Le Coran, la Torah et tous les livres religieux sont comme le code de la route, le code civil et tout code qui codifie le comportement de l’homme de la cité (opposé à l’ermite) …

    DZLander
    13 août 2020 - 15 h 01 min

    @Mon Commentaire, Aux Autres De Donner Le Leur !
    12 août 2020 – 13 h 07 min

    Merci pour votre excellent commentaire qui est censé remettre les pendules à l’heure, mais qui malheureusement risque de ne pas être compris de tous. Pour ma part, je voudrai apporter le commentaire ci-après sur l’article 2 de la constitution :

    A propos de l’article 2 de la constitution.
    Contrairement aux idées reçues qui à ce jour continuent de faire des ravages dans les esprits étroits et tortueux de bon nombre d’Algériens, c’est précisément à cause de l’article 2 de la constitution qui dit «l’islam est la religion de l’Etat» que nous sommes encore empêtrés, après plus d’un demi siècle d’indépendance, dans l’ornière chauvine de l’islamisme et de ses métastases, à savoir le wahabisme et, par extension, le salafisme. Conséquence prévisible, ce sont à présent des centaines, voire des milliers de victimes directes et collatérales que ces trois avatars idéologiques égrènent chaque jour que Dieu fait dans la sphère dite arabo-musulmane. A telle enseigne, d’ailleurs, que l’Algérien lambda ne peut, à présent, appréhender la réalité qui l’entoure qu’à travers le prisme déformant d’une religiosité surfaite, factice. Et cela ne peut signifier qu’une chose pour ce qui nous concerne tous précisément : le jour où cet article de notre constitution, devenu trop dangereux par la force des dérives immobilistes que son exploitation a jusque-là engendrées, sera remplacé par cet autre article «L’Islam, religion et patrimoine civilisationnel du peuple» qui adhère nettement mieux au contexte algérien, celui d’une République démocratique et non celui d’un «Algéristan théocratique» ou d’une «dawla islamiya» qui ne dit pas son nom, ce jour là c’en sera fini des imposteurs de tous bords qui voudront prendre le pouvoir, autrement dit se hisser au sommet de l’Etat, uniquement pour pouvoir disposer de cet article en l’interprétant comme bon leur semble, bien entendu au détriment du peuple qui est déjà musulman et qui n’a pas besoin qu’on lui réapprenne coûte que coûte l’alphabet en la matière. Car que je sache, ce n’est pas à l’Etat, qui est une institution morale, à être religieux ou non. Bien au contraire, l’Etat se doit, en tant qu’entité impersonnelle, de rester neutre politiquement et religieusement. Inversement, ce sont les personnes et les personnes seulement, qui sont libres d’adhérer ou non à une religion, l’islam dans notre cas. Alors, pas d’amalgame ! Pas de clergé en islam car il ne faut jamais perdre de vue que l’Etat, ce n’est ni une, ni plusieurs personne (s). Et inversement, une ou plusieurs personne(s), ne font pas l’Etat ! A fortiori pour ce qui est du rapport de l’Etat à la religion. Ici il faut savoir que l’Etat n’est pas et ne peut être la religion. Et inversement, la religion n’est pas et ne peut être l’Etat. Est-ce bien clair ? Chaque chose donc, doit rester à sa place, et pour ainsi dire les vaches seront bien gardées. Pour conclure, je ne me lasserais jamais d’inviter à lire ce magnifique ouvrage intitulé «L’islam politique»(*) de Mohammad Said Al-Ashmawy, haut magistrat égyptien, auteur de plusieurs ouvrages sur la théorie politique et juridique dans l’islam. Dès la première ligne de son essai, il annonce la couleur par cette superbe citation : «Dieu voulait que l’islam fût une religion, mais les hommes ont voulu en faire une politique». Heureusement qu’il y a encore des hommes de la trempe de ce magistrat qui, s’appuyant sur de nombreux rappels historiques et sur une connaissance intime de l’œuvre du Prophète, viennent à point nommé bouleverser ces idées reçues qui tendent à pérenniser l’amalgame entre l’islam, qui est une religion, et l’islamisme, qui est une politique, voire une idéologie.
    (*) « L’Islam politique », Edition La Découverte, Paris et Editions Al-Fikr, Le Caire, 1989. Edition Laphomic / Bouchène pour le Maghreb

    Dommage
    13 août 2020 - 0 h 52 min

    Ah je ne savais pas que A.P est interdit en Algérie !
    Vraiment ça c’est injuste !
    Il ne fais pas de mal contrairement aux illuminés qui attendent les houris.
    Mais je pense que les gens peuvent y accéder quand même, y’a des moyens .

    Boussou Latmassou
    12 août 2020 - 19 h 09 min

    Ce ne sont pas les religions qui sont mauvaises mais les hommes qui les détournent de leur vocation première : SERVIR L’HOMME. Néanmoins, et quelque soit « X », une nouvelle religion va les supplanter toutes autant qu’elles sont : LA LAÏCITÉ !!! Cette nouvelle religion créée par LA COMMUNAUTÉ DES LUMIÈRES…..
    Qu’avez-vous à dire sur ce sujet si particulier, monsieur Mesloub Khider ?

      Anonyme
      12 août 2020 - 22 h 23 min

      Vous confondez laïcité et l’interdiction de croire comme presque tous les croyants.
      La laïcité considère que l’état n’a pas de religion et cette dernière est donc reléguée au cadre privé mais son exercice est toléré sans faire de différence de traitement entre les religions.
      Maintenant, une nation laïque peut prendre la décision de considérer comme nulle une religion qu’elle juge non religieuse (la France considère la scientologie comme une secte quand le Royaume-Uni considère cette dernière comme une religion).

        Boussou Latmassou
        12 août 2020 - 23 h 39 min

        Je ne confonds rien. Posez-vous juste la question de savoir QUI est derrière la création de cette nouvelle « religion » ? J’ai bien précisé : LA COMMUNAUTÉ DES LUMIÈRES….. A vous de chercher et de vous instruire avant que vous ne soyez leur esclave livré pieds et poings liés aux satanistes maçonnistes du nouvel ordre mondial géniteurs de votre laïcité… Je vous renvoie à ce qu’a dit voire confié Aaron Russo à Nick Rockefeller dont la video existe sur utube et dans laquelle il dénonce – LES DESSEINS MALÉFIQUES – de l’oligarchie mondialiste….. Consultez-la, vous allez être édifié ! Vous pouvez également voir : Marion SIGAULT. Alain SORAL et tant d’autres encore…
        Grâce à internet, les barrières de l’intolérance et du mensonge sont détruites à tout jamais et à une vitesse effarante voire vertigineuse.
        Réveillez-vous !!! Car, ils sont entrain de nous la faire à l’envers…

          Anonyme
          13 août 2020 - 10 h 59 min

          Vous parlez comme n importe quel extrémiste religieux….tous les noms que vous avez cité sont des extrémistes religieux chacun dans sa propre religion…
          Quand on veut tuer son chien on dit qu il a la rage!!!!
          La foi doit avoir sa place dans la société mais à titre privé,ce n est pas à l état de gérer telle ou telle religion mais à ses fidèles….
          Accepteriez vous quelqu un qui demain va mettre dans la constitution que le christianisme ou le judaisme ou autre croyance est la religion d état de l Algérie!!!
          Je suppose que Non car cela est contraire à votre propre foi c est pourquoi la religion doit être séparer de l état pour qu il ne l utilise pas contre ses administrés….

          Boussou Latmassou
          13 août 2020 - 14 h 00 min

          @Anonyme.13 août 2020 – 10 h 59 min.
          Moi, « je parle » plutôt… j’écris comme n’importe quel extrémiste religieux ? Sachez pour votre gouverne que vous êtes très loin du compte et que je suis – TRÈS LOIN – d’être un « extrémiste religieux ». Bien au contraire ! Je ne suis pas croyant du tout mais alors pas du tout.
          Je vous demande tout simplement de RÉFLÉCHIR et non pas d’annoner… et de singer sans réfléchir vos apôtres sataniques.
          Soyez à votre tour « tolérant » en acceptant que toute religion soit la religion d’état. Où est le problème ? L’humanité a vécu pendant des siècles sur ce schéma et tout se passait bien en toute tolérance. Certes, il faut interdire – TOUT EXTRÉMISME – quel qu’il soit… Mais il faut interdire de priver les croyants de leurs propres croyances ancestrales. Ou vous êtes un ignare sur la question ou bien vous faites exprès de ne pas comprendre la véritable question. Perso, je vous demande de – RÉFLÉCHIR – QUI A INTÉRÊT à détruire les TROIS RELIGIONS DU LIVRE pour les remplacer par – la nouvelle religion satanique – du peuple des lumières…? C’est tout. Et vous verez qu’il y a de très gros enjeux.
          Les spécialistes affirment et démontrent par A + B que les apòtres de cette nouvelle secte agissent en réseaux de pouvoir, travaillant la main dans la main avec les réseaux d’intérêts financiers banquiers et autres… agissant par solidarité de caste ethnico-religieuse qui est de fait : la structure combattante de l’Empire… qui a créé et qui veut nous imposer votre nouvelle religion que vous appelez : LAÏCITÉ. Et cet Empire travaille au Nouvel Ordre Mondial.
          Regardez la video sur utube d’Aron RUSSO discutant sur ce sujet même avec Nick Rockfeller. Ayez au moins le « courage » de la consulter avant de parler et de dire n’importe quoi.
          Ou bien mieux encore, je vous recommande de voir sur utube la video consacrée sur ce sujet « LA THÉORIE DU COMPLOT ENFIN RÉVÉLÉE » par CREVECOEUR Jean Marie. Vous serez édifié… à moins que vous ne vouliez point voir LA VÉRITÉ et donc LA RÉALITÉ.
          Je suis tolérant mais je ne veux absolument pas que l’on me prenne pour ce que je ne suis pas. Adieu. Je ne vous répondreais plus.

          Anonyme
          13 août 2020 - 15 h 32 min

          Toutes les religions se sont développées sur le schéma que vous décrivez pour la soi disant nouvelle religion!!!
          Ne dit on pas que «  la religion n est qu une secte qui a réussie « ?
          Alors Monsieur le non croyant pourquoi vous défendez ainsi le principe des religions gérées par l état?
          Toutes les religions ont eu leurs lots de massacres pour s installer définitivement l une poussant l autre…
          Lisez un peu l histoire des religions pour vous faire votre petite idée….Peut être que vous allez changer d avis….

    F-R Chikhi
    12 août 2020 - 15 h 43 min

    Au commencement la religion était spiritualité et aussitôt énoncée elle endoctrine et embrigade. C’est là que début la politique. Le reste va de soi. Les deux, la religion et la politique ne font pas bon ménage, finissent par se superposer et qui en pâtit ? L’individu. Surtout celui qui ne pense plus que par ce que dit l’autre..

    Petite demande à M.Mesloub Khider
    12 août 2020 - 15 h 14 min

    Merci pour vos intéressantes contributions, mais est-il possible de faire des versions en langue arabe pour qu’elles soient lues par des algériens arabisants , et publiées sur des forums en arabe ! Si possible.Merci

    Adameve ?
    12 août 2020 - 14 h 44 min

    Encore une chose !
    Pour les croyant qui croient qu’ils croient;
    Tout ce qui est symbole (croix, croissant, objet…même abstrait, est une association, et Dieu n’aime pas ça, car innomable, indescriptible !
    S’il est assis sur un trône entouré d’anges, ça pourrait bien être le commandant d’une brigade de vaisseaux spatiaux.
    Voir summériens , Hindouisme, mayas…pour plus d’explication.
    Si tu es entrain de dire, astaghfir allah, va à la mosquée c’est préferable pour toi alors !

    Religion=Relique
    12 août 2020 - 14 h 36 min

    Résumé : la religion est l’ancienne forme de politique (gestion des masses).
    Les croyances sont d’innombrables chemins pour connaitre son inconscient.
    Continuez d’essayer de vivre avec le moins de souffrance possible, car le reste restera éternellement HORS DE PORTEE !
    Tu veux forcer la vérité?
    QU’Y AVAIT-IL AVANT LE BIGBANG ! Bonne meditation si tu n’a pas de martch de foot ou la prière…

    Anonyme
    12 août 2020 - 13 h 36 min

    Les gens confondent la foi (croyance en un hypothétique Dieu qui, s’il existait selon les chercheurs, serait une puissance ou une force et non un être vivant) et la religion (doctrine visant à servir un créateur selon des consignes après que ce dernier ait été révélé à un élu, les « prophètes » n’avaient sûrement pas de mauvaises pensées mais souffraient probablement d’hallucinations voire de schizophrénie ou cherchaient simplement à pacifier par la parole les sociétés de l’époque).

    Mon commentaire, aux autres de donner le leur !
    12 août 2020 - 13 h 07 min

    D’abord et avant tout, très intéressante contribution de Mesloub Khider , on le remercie vivement.

    Pour ce qui me concerne, et au sujet de la révolution citoyenne qui a commencé le 22 février 2019, je vous avoue que je deviens fou quand des internautes répondent à mes questionnements et explications : « le problème, il est ailleurs », et sans m’expliquer c’est quoi ce « ailleurs là». Aussi Moi je re-redonne ma position, et aux autres de me convaincre avec la leur.

    D’abord, il faudrait que certains internautes arrêtent de me faire croire que le problème n’est pas à l’origine essentiellement politique et institutionnel, et « qu’il est ailleurs ». Certes la séparation du civil et du militaire est une grande revendication mais il y aussi cette lancinante question de la séparation du religieux et du politique. Moi, je le dis franchement pour moi la doctrine arabo-islamique telle qu’elle a été édifiée et conçue est un danger pour le pays. Ce deuxième thème est donc aussi le nœud du problème. Ok le pays est à genou, il s’est effondré, il faudrait donc commencer par les fondations pour commencer à construire, à édifier. Les aspects politiques et institutionnels en sont la base. Je compare cela à la dalle de béton armé préparée en sous sol qui va soutenir les différents piliers de la maison. Donc la Constitution doit être une des bases car d’elle se décline tous les autres aspects liés à l’équilibre des pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire), l’indépendance de la justice, les libertés, la pratique politique etc.. etc.. L’économique et le social sont importants mais il nous faudra beaucoup de temps avant de trouver la solution surtout que les prédateurs n’ont rien laissé dans les caisses de l’Etat. Et donc il y a le politique qui vient en priorité avec le fonctionnement des institutions ! Je ne vais pas attendre que le pays règle ses problèmes économiques, sociaux, sanitaires, géostratégique etc.. etc… pour penser après au fonctionnement démocratique de l’Etat et ses institutions. Ce que nous demande certain est contradictoire car c’est parce que justement le pays n’est pas démocratique, n’est pas libre qu’on en est arrivé à cette catastrophe. On me dit que la priorité c’est l’unité, l’union. Mais l’union avec qui ? Avec le pouvoir ? Avec les extrémistes ? Avec le vent ??

    A mon avis, il faudrait penser le politique, la Constitution et les conditions de sa mise en œuvre sur le terrain en dehors de la doctrine politique arabo-islamique, je dis bien doctrine dont on connaît désormais ses graves conséquences qu’en principe des personnes honnêtes intellectuellement doivent reconnaître. Déjà avec cette doctrine on a automatiquement et obligatoire un article 2 qui grave dans le marbre « l’islam religion de l’Etat » et donc adieu la séparation du politique et du religieux, adieu les libertés fondamentales au sens universel. Avec cette doctrine, les valeurs liées aux libertés se trouveront nécessairement amputées, bafouées. Avec l’article 2, il y aura nécessairement des répercutions et des conséquences sur le reste des articles de la constitutions et sur tous les plans : la liberté, la justice, la démocratie, la vie en société, l’Education Nationale, la citoyenneté, bref plein de valeurs de ce genre que les sociétés avancées ont su mettre à profit au bénéfice de leurs citoyens, de leur pays.

    Soyons clair définitivement :
    1/- l’arabe n’est pas un danger pour le pays en tant que langue, loin de là, mais cette langue prend une toute autre tournure dès qu’elle est perçue comme la langue de Dieu (je sais que beaucoup me comprenne). Une langue aussi belle que l’arabe a fait ses preuves durant quelques siècles (du 7 au 11ème siècle) au moyen âge en sachant intelligemment chercher les sciences chez d’autres civilisations plus avancées et a su échanger ses connaissances et ses découvertes avec elles. Elle a prouvé qu’elle pouvait évoluer comme toutes les autres langues qui l’ont fait au cours de l’histoire de l’humanité. Mais si cette langue est enseignée dans la doctrine arabo-islamique on voit le résultat avec le niveau intellectuel de nos adolescents et même de nos étudiants ! Tout le monde doit reconnaître, doit avoir le courage de reconnaître cette dramatique réalité.

    2/- l’islam en tant que religion, en tant que spiritualité, et quand elle reste dans ce registre là et non dans celui de la politique, est d’un apport énorme pour l’homme, pour l’aider à chasser ses angoisses, à donner un sens à l’univers, à vivre en intelligence avec les autres hommes, avec les autres civilisations et la nature. Mais si l’islam est perçu comme un moyen d’accéder au pouvoir, de se maintenir au pouvoir, de gagner une place au paradis et d’éviter l’enfer, cela devient un danger, çà devient un calcul vicié immonde, méprisable. Cette catégorie de musulmans se sent obligé de rallier les autres à l’autre cause car on leur apprit que quand ils arrivent par exemple à convertir quelqu’un à l’islam Dieu les récompensera encore plus ! Alors que Dieu n’est qu’amour que se soit pour les chrétiens, les judaïques, les hindouistes etc … et même, tenez-vous bien, envers les non croyants car ce sont toutes ses créatures. Il ne peut pas dire cette horreur : le nombre de personnes qu’on convertit à l’islam sont des points de gagner pour la récompense l’au delà. C’est impossible que Dieu soit en contradiction avec lui-même, ou fasse des différences entre les livres révélés. Et donc l’islam prend toute la place qu’elle mérite dans notre pays mais sans prosélytisme, ni ostracisme.

    3/- La langue est la culture amazigh n’est ni un danger pour l’arabe, ni pour l’islam, ni pour le pays. Mais hélas, beaucoup d’adeptes de l’arabo-islamisme ne veulent pas ou refusent de l’admettre. Pour eux tout ce qui n’est pas arabo-islamique est un danger pour le pays, pour la Oumma, rien que çà.

    Conclusion : ok, on est dans notre grande majorité à dire qu’il faut changer le régime, le système, qu’on est pour une autre république algérienne démocratique et libre mais il y a ici l’urgence à la définir dès maintenant et ne pas attendre que le régime tombe. A mon avis il ne faudrait plus évoquer l’urgence et les priorités économiques, sanitaires, géostratégiques etc…pour demander la cessation provisoire des hostilités envers le pouvoir et de faire bloc derrière un pouvoir illégitime. Il faut raconter çà aux autres. Si la confiance n’est pas retrouvée entre les gouvernants et ses citoyens rien ne sera possible ! Si l’expression politique libre n’est pas réhabilitée, si la liberté d’opinion, de pensée, de conscience, si le respect des minorités, si la démocratie et son corollaire les libertés dans toutes leurs dimensions ne sont pas consacrées, si la justice n’est pas juste, ni on ne rétablit pas la cohésion sociale et la paix entre les algériens, si on ne respecte par la différence culturelle et linguistique, je me demande comment on ose me dire, les « priorités sont ailleurs », ou que « le problème est ailleurs » . Mais il est où ce « ailleurs » nom de Dieu ? C’est qui ce « ailleurs » ! Je souhaite vraiment le rencontrer ce « ailleurs » !

    Bon courage et merci d’avoir pris le temps de me lire.

    Karamazov
    12 août 2020 - 12 h 49 min

    La vocation politique de la religion est inscrite dans sa genèse. Althusser dirait que c’est un appareil idéologique comme les autres,ipicitou.

    Mais que veut dire MK ? Avec la religion n’est pas dans les cœurs ? Quoi que ce ne soit pas là l’endroit où je l’aurais mise .

    Rappelez vous ce que je disais dans une de mes brillantes contributions sur ce site en réponse à une non moins excellente intervention de Tovarich Abou Stroff : La religion pour les peuples musulmans leur est consubstantielle, c’est pour eux un organe vital, comme le cœur , les reins , les poumons.

    El Islamou dinoun, thaqafatoun, dawlatoun wa moudjtama3oun et je rajouterai : et il ne s’en cache pas.

    Si la vocation politique de la religion est inscrite dans sa genèse. L’idée de les séparer est une lubie.

    Comme est une lubie de laisser accroire que ceux qui croient sont des abrutis. Ou qu’il suffit
    de l’intérioriser , la spiritualiser, pour la faire disparaître.

    « Au reste, comme l’a écrit Freud, la religion est une forme de névrose »  
    Faut pas pousser je connais des croyants qui sont tout a fait à l’aise dans leur croyances et des scientifiques bigots à l’extrême sans montrer le moindre signe de dissonance.

    Il n’y a pas à épiloguer sur le sens de la religion ou à essayer de convaincre les croyants qu’elle les aliène. Ce n’est absolument par une critique de la religion qu’on désaliénera ou qu’on changera le rapport que les gens ont avec la religion. C’est par la reforme du droit .

    Anonyme
    12 août 2020 - 12 h 11 min

    Dommage qu AP soit interdit en Algérie, excellent texte…

    Anonyme
    12 août 2020 - 12 h 07 min

    Ouaouhhh!!!!
    Excellente contribution, texte magnifique Mr Khider….
    Malheureusement va t il être lu et compris par ceux qui sont en pleine soumission à l endoctrinement religieux?
    Si l histoire des religions était enseignée, de toutes les religions je dis bien ,de leur environnement de naissance à aujourd’hui beaucoup aurait compris que la religion n est qu un allié puissant pour gouverner et soumette les sujets .
    Pourquoi pensez vous qu on laisse les peuples dans l’ignorance sauf quelques uns qui cherchent à comprendre comment les religions sont nées et manipulées à souhait à travers les siècles?
    Dans les grandes démocraties c est les élites bourgeoises qui ont fait les révolutions pour séparer les religions de l état.
    Dans les pays sous développés comme le nôtre où même la vraie histoire du pays est occultée, où tout ce qui touche à la religion est sacrée et surtout où tout enseignement philosophique est interdit ou biaisé,la tâche sera dure mais le combat vaut la peine et votre texte en est la preuve, il faut peut-être penser à le traduire en arabe pour sensibiliser nos jeunes générations qui ont été arabisés de force pour ne pas avoir d ouverture intellectuelle,
    Nous allons être traités de Hizb frança ,leur insulte magique qui leur sort de leurs tripes, mais le combat idéologique doit être mené car il y va de la survie de notre pays qui est sclérosé par les conservatismes religieux…
    Félicitations une fois de plus Mr Khider….

    SaidZ
    12 août 2020 - 11 h 29 min

    Je me suis rassasié, bel article. Merci!
    Malheureusement, ce genre d’écrit ne sera jamais publié dans les journaux édités au pays, sinon ils vont actionner leurs 1001 chaines tv de propagande pour vous montrer de doigt!

    Cosmopolite
    12 août 2020 - 11 h 10 min

    Magistrale démonstration qui malheureusement ne sera pas lue et ne convaincra pas les incultes.
    La religion fait aimer dieu mais rien n’est plus fort qu’elle pour faire détester l’homme et haïr l’humanité.
    La religion est l’asile des ignorants ; Spinoza.
    Merci monsieur M.Khider

    Karamazov
    12 août 2020 - 10 h 21 min

    « En réalité, la religion règne partout, excepté dans les cœurs. Autrement dit, elle se diffuse dans toutes les strates des institutions administratives et de la société, mais n’infuse nullement dans le cœur des humains. Pour la simple raison que la dimension spirituelle s’est évaporée de la société de classes régie par des rapports d’exploitation cautionnés par la religion, instituée par les classes dominantes comme instrument d’asservissement des populations aliénées. » 

    Je pensait que Saint Qeddour qui n’a pas réussi à se faire un seul bigot pour sa théologie désaliénante lem yalid wa lem youlid des disciples putatifs.
    Que nenni, à peine s’était-il défroqué, que d’autres qui lui jalousaient l’idée se sont disputés sa place.

    Alleluïa ! Tala3a el badrou 3alayna,voicei venue le temps des nouveaux messies.

    Alors que Feuerbach nous a expliqué comment l’homme s’est débarassé de sa spiritualité en la transférant dans des clouds célestes pour ne pas avoir à la porter comme un fardeau, MK voudrait la lui ramener.

    Et où qu’elle sera la spiritualité bande de mauvais croyants ? Dans les cœurs .
    Attendez que je vérifie si je lui ai mis toutes ses lettres au mot cœur.

    C’est Kant qui avait mis , je crois, dans le même sac les théologiens et les athéologues . La religion de MK c’est comme le sparadrap pour le Capitaine Haddock. Plus il cherche à s’en débarrasser plus il se la colle , Au cœur , encore et encore .
    ! En voulant s’éloigner de Dieu il est tombé dedans , mais heureusement qu’aucun saint ne l’a accueilli, ya boundyou, et qu’à la fin de son pèlerinage Feuerbach la repris dans son giron.

      Anonyme
      12 août 2020 - 12 h 10 min

      Si vous rédigiez un peu plus clairement, on pourra comprendre votre point de vue….trop d ironie nuit à votre commentaire…ou peut-être ne suis je pas assez intelligent pour comprendre ?

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