Une Algérienne de 10 ans troisième meilleure mathématicienne au monde
Par Kamel M. – L’une des meilleures mathématiciennes au monde est une Algérienne. Du haut de ses dix ans, Anyssa Djaroun a décroché la troisième place aux Olympiades internationales scolaires de mathématiques face à trois mille participants venus de trente-quatre pays. Une performance mondiale extraordinaire qui n’a pas reçu l’accueil qu’il mérite en Algérie.
Les Olympiades de mathématiques sont un championnat international pour des élèves à l’issue de leurs études secondaires. Les Olympiades ont lieu chaque année dans un pays différent. L’épreuve consiste à résoudre, sur deux jours, en deux séances de quatre heures et demie, deux séries de trois problèmes issus de la géométrie plane, de l’arithmétique, des inégalités ou de la combinatoire. Leur résolution fait appel plus au raisonnement qu’à des connaissances sophistiquées.
L’Algérie est connue pour être un des meilleurs au monde dans le domaine des mathématiques, de par les classements fort honorables des candidats algériens aux différentes compétitions internationales, mais aussi et, surtout, aux performances des ingénieurs algériens dans les domaines liés à cette science, dans les pays développés. En effet, des dizaines de milliers d’informaticiens, d’électroniciens, de chercheurs et de professeurs font les beaux jours des plus grandes universités et des multinationales géantes où ils enseignent ou exercent.
Si les universités algériennes ne sont pas citées en tant que telles dans les classements des plus grands établissements d’enseignement supérieur, il n’en demeure pas moins que de nombreux étudiants algériens excellent dans leurs études post-graduées, une fois leur diplôme obtenu en Algérie. Il en va de même pour un grand nombre de bacheliers qui obtiennent d’excellents résultats dans les plus grandes universités occidentales, certains ayant même été acceptés sur la base de leurs notes par des universités aussi huppées que celle de Versailles, classée première en France et quatorzième dans le palmarès des 100 meilleures universités au monde.
Le système éducatif algérien, bien qu’il présente des lacunes, à cause notamment de son infiltration par des forces extra-éducatives – les islamistes –, continue cependant de produire des génies grâce à leurs propres efforts et à une prédisposition innée au savoir et à la science.
La réforme de l’Ecole algérienne devra se faire en commençant par la débarrasser des «intrus» qui l’ont déviée de sa noble mission et d’œuvrer à sa mise à niveau, loin de toute considération autre que la pédagogie et le génie.
K. M.
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