Attar souligne la nécessité d’accélérer l’usage du GPLc
Le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a souligné l’urgence d’accélérer l’usage du GPLc pour les voitures à travers des mesures administratives et juridiques incitatives, en levant les contraintes entravant ce processus.
Pour lui, il est impératif d’améliorer et d’accroître, dans |’immédiat, l’usage du GPLc en rénovant aussi bien les conditions d’accès à ce carburant que les motivations susceptibles d‘encourager le recours à ce carburant à travers une nouvelle réglementation.
Le ministre a affirmé que l’opération de l’introduction du GPLc a commencé en 1983, notant cependant qu’il y a des blocages juridiques et des lourdeurs administratives qui entravent l’utilisation de ce carburant propre.
Il a soulevé, entre autres, le problème de stationnement pour les véhicules qui roulent au GPLc auxquels on interdit l’accès aux parcs de stationnement en sous-sol suite à une consigne de sécurité imposée depuis les années 1990.
Selon ses propos, il faut une réglementation pour annuler cette mesure, assurant par ailleurs que le problème de sécurité ne se pose plus actuellement avec l’évolution technologique. Il a également évoqué le fonds de soutien pour l’encouragement des usagers du GPLc qu’il faudrait relancer, affirmant que l’Etat supporte 50% du coût de la conversion des véhicules au GPLc.
Il est aussi question d’économiser des carburants à court et moyen terme, avec l’objectif d’arrêter les importations d’essences à compter de 2021 et réduire progressivement celles du gasoil à compter de la même année. «La mission est commune à nos deux secteurs, Energie et Transition énergétique-Energies renouvelables, à condition que chacun prenne en charge ce qui le concerne et qu’il y ait une collaboration totale», a-t-il estimé.
Le ministre a rappelé qu’actuellement l’Algérie consomme un peu plus de 14,5 millions de tonnes de carburants par an, dont pas moins de 10,5 millions de tonnes en gasoil et 4 millions de tonnes d’essences dont 0,1 million de tonnes d’essence et 1,4 million de tonnes de gasoil importés pour un montant de 897 millions de dollars par an.
Il a rappelé aussi que Sonatrach s’est engagée à ne produire d’ici la fin de l’année qu‘un seul type d‘essence, et par conséquent à ne plus en importer dès 2021, notant que derrière cette décision, «il y a d’autres mesures à ne pas négliger en matière d’organisation et de prix au niveau de Naftal».
Concernant le GNC, le ministre estime que c’est en principe le carburant qui devrait remplacer progressivement aussi bien l’essence que le Gasoil dès 2021, et plus tard le GPLc à compter de 2025 environ avec l’électricité.
R. E.
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