ONU : sommet sur l’avenir de la gouvernance mondiale après la pandémie
Le Niger, président en exercice du Conseil de sécurité de l’ONU, organisera le 24 septembre une visioconférence entre chefs d’Etat sur l’avenir de la gouvernance mondiale après la pandémie, a annoncé mardi son ambassadeur aux Nations unies, Abdou Abarry.
«Le 24, on aura un débat au sommet sur la gouvernance mondiale post-Covid-19 en relation avec le maintien de la paix et de la sécurité internationales», a déclaré à des médias l’ambassadeur nigérien en présentant le programme de travail du Conseil pour septembre.
Cette session interviendra au cours de la semaine annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU au niveau des dirigeants de la planète, qui se déroulera cette année principalement par visioconférence en raison de la pandémie.
«Ce sera l’occasion pour nos dirigeants d’avoir des discussions politiques sur la nécessité d’adapter le système international actuel incarné par les Nations unies et le Conseil de sécurité afin de faire face efficacement aux menaces traditionnelles pour la sécurité, tels les conflits, mais aussi les nouvelles menaces telles que le crime organisé et les pandémies», a précisé le diplomate.
Ce sommet sera présidé par le président du Niger, Mahamadou Issoufou, et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres et le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat devraient intervenir, a ajouté Abdou Abarry, en évoquant la participation attendue de plusieurs dirigeants.
Interrogé pour savoir si le président américain Donald Trump, à la politique peu favorable aux organisations internationales et au multilatéralisme, pourrait y représenter les Etats-Unis, l’ambassadeur a répondu : «On attend la participation de tous les chefs d’Etat et ils vont tous recevoir une invitation du président du Niger.»
Il a indiqué attendre la confirmation de plusieurs chefs d’Etat, dont le président français, Emmanuel Macron. L’Allemagne, membre non permanent actuellement du Conseil de sécurité, a fait part de sa présence «au plus haut niveau», a-t-il dit, rappelant que chaque pays est libre de désigner qui le représentera à ce sommet.
R. I.
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