Partenariats stratégiques : Boukadoum évoque une évaluation préservant les intérêts de l’Algérie
Le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a indiqué que les relations de l’Algérie avec ses partenaires stratégiques seront évaluées avec pragmatisme pour préserver les intérêts du pays, déclarant privilégier «l’efficacité à la polémique et aux effets d’annonce». «Les relations avec les partenaires stratégiques de l’Algérie seront évaluées pour faire du pays une puissance d’équilibre», a déclaré le ministre dans un entretien à la revue El-Djeich.
«Les considérations de pragmatisme et de préservation des intérêts de notre pays devraient désormais régir les relations avec les partenaires étrangers de l’Algérie dans le cadre d’une approche (tous gagnants)», a relevé le ministre dans cet entretien accordé à la revue mensuelle de l’Armée nationale populaire (ANP).
Sabri Boukadoum a souligné que la diplomatie algérienne a toujours «privilégié l’efficacité à la polémique et aux effets d’annonce», précisant qu’elle «œuvrera également à promouvoir les dynamiques de coopération, de partenariat et d’intégration dans tous les groupements auxquels elle appartient, à savoir le Maghreb, le Sahel, l’Afrique, le monde arabe, la Oumma islamique et l’espace méditerranéen.
Dans cette interview, le ministre a relevé que les cadres de l’appareil diplomatique sont «mobilisés comme des soldats de la paix pour contribuer aux prochaines échéances du renouveau national mené par le Président de la République». «La diplomatie de tout Etat n’est qu’un miroir reflétant la situation qui y prévaut et le degré de cohésion de son front intérieur et de solidité de ses institutions», souligne encore Boukadoum.
Mettant en exergue «le fort retour» de l’Algérie sur la scène régionale et internationale, le ministre a expliqué qu’il était «le reflet d’une nouvelle ère que l’Algérie connaît à travers le projet porté par le président de la République vers une nouvelle République dans laquelle la politique étrangère a un rôle effectif, au service des intérêts de l’Etat et en contribution à la mise en œuvre de la politique de renouveau et de construction nationale». Cela confirme, a-t-il enchaîné, «l’importance de préserver le consensus national autour de la politique étrangère» comme «un atout important» pour l’appareil diplomatique et pour toutes les institutions impliquées dans la conduite de la politique étrangère».
C’est aussi, dira-t-il, un atout à valoriser afin de «renforcer les positions de l’Algérie et ses acquis dans les enceintes internationales». «Nous sommes convaincus que la diplomatie algérienne, de par son histoire riche de réalisations, poursuivra son travail inlassable pour mettre en œuvre les grandes tendances et priorités de la politique étrangère, avec une attention particulière à l’Afrique, et pour accroître notre présence et notre influence dans les régions du Sahel et du Maghreb», a relevé le ministre.
R. N.
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