L’Algérie réaffirme à l’ONU son engagement pour la promotion des valeurs de paix

Mimouni Nations unies
Sofiane Mimouni en compagnie d’Antonio Guterres. D. R.

L’ambassadeur, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Sofiane Mimouni, a réaffirmé, jeudi, l’engagement de l’Algérie à la promotion des valeurs de paix et du vivre-ensemble lors du Forum de haut niveau sur la culture de la paix.

L’Assemblée générale de l’ONU a organisé, jeudi, le Forum annuel de haut niveau sur la culture de la paix pour commémorer le 21e anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du plan d’action des Nations unies sur la culture de la paix, tel que prévu par la résolution 53/243 adoptée le 6 octobre 1999. Au cours de ce Forum, rehaussé par la présence du président de l’Assemblée générale et du secrétaire général des Nations unies, le représentant de l’Algérie a rappelé que les premiers mots de la Charte des Nations unies étaient : «Nous, peuples des Nations unies», soulignant que «toutes les nations du monde ont leurs propres cultures, leurs propres histoires et leurs propres croyances mais que toutes ensemble constituaient la civilisation humaine», une civilisation, a-t-il soutenu, façonnée au cours de l’histoire par des siècles de conflits mais également de coexistence et de coopération.

Mimouni a poursuivi en affirmant que «la Charte des Nations unies a été et demeure, fort heureusement, à notre époque, le modèle de cette coexistence internationale et définit clairement le concept de paix que toutes les nations se sont engagées à respecter».

L’ambassadeur a, en outre, relevé l’«importance de la Déclaration et du programme d’action sur la culture de la paix des Nations unies», et souligné en ce sens que ces documents constituaient «un changement dans la perception du concept de paix, passant d’une approche qui considère la paix comme une fin en soi à une approche qui en fait un processus nécessitant la contribution et la coopération de tous pour parvenir à une paix durable».

«Il nous revient, aujourd’hui plus que jamais, de réaffirmer notre attachement à la coopération et à la solidarité internationales, qui sont plus que jamais nécessaires, particulièrement à un moment où nous nous efforçons de relever et de répondre à la pandémie mondiale et à d’autres défis urgents dans le monde», a estimé dans ce contexte le diplomate.

A ce titre, il a rappelé que la pandémie du Covid-19 avait révélé «le besoin urgent de tirer partie d’une culture de la paix comme moyen de combler les fossés entre et au sein des sociétés, et d’assurer la coexistence pacifique pour mettre en œuvre les objectifs du développement durable».

Sofiane Mimouni a, par ailleurs, rappelé qu’à l’entame de la décennie de l’action pour la réalisation des objectifs du développement durable, l’interdépendance entre la paix et le développement devait avancer et progresser, considérant qu’il ne pouvait y avoir de développement durable sans paix et de paix sans développement durable.

Dans ce cadre, il a appelé les Etats à «démontrer, par des paroles et des actes, toute la valeur du multilatéralisme et ce, à travers une coopération internationale efficace et des partenariats multilatéraux».

«Une action concrète est nécessaire de la part de toutes les nations et parties prenantes», a-t-il aussi soutenu, pour réaliser la culture de la paix en s’attaquant aux causes profondes des conflits, en réalisant le droit des peuples sous occupation étrangère à l’autodétermination, en combattant l’extrémisme violent, en éliminant la pauvreté et en favorisant la bonne gouvernance et l’Etat de droit.

Abordant l’engagement et les efforts entrepris par l’Algérie, le représentant permanent a mis en exergue le fait que l’Algérie était «au carrefour de nombreuses cultures et civilisations qui ont façonné son passé, son présent et continueront de façonner son avenir».

Et d’ajouter : «Ce riche contexte historique et culturel a permis à l’Algérie d’assumer pleinement et fermement la responsabilité de promouvoir la culture de la paix et de la tolérance entre les nations et les communautés.»

C’est dans cet esprit que l’Algérie a présenté la résolution 72/130, adoptée par l’Assemblée générale, le 8 décembre 2017, par consensus et proclamant le 16 mai, comme «Journée internationale du vivre-ensemble en paix».

L’objectif de cette résolution, a-il-poursuivi, est de «contribuer davantage à promouvoir la tolérance, la coexistence pacifique et la cohabitation harmonieuse ainsi que d’accroître la compréhension et le respect mutuel sans distinction fondée sur la race, la nationalité, le sexe, la civilisation, la langue ou la religion et de promouvoir la réconciliation comme vecteur de paix».

L’ambassadeur Sofiane Mimouni a conclu en rappelant qu’«au moment où nos pays s’efforcent de reconstruire le monde post-Covid-19, il leur appartient de jeter les bases d’une paix durable centrée sur les peuples grâce à une approche plus holistique de la consolidation de la paix».

Il a, enfin, exprimé l’«espoir que la culture de la paix soit l’idéal primordial de ces objectifs et sa conviction que lorsque les nations du monde se concentrent sur ce qui les unit plutôt que sur ce qui les divise, l’humanité commune prévaudra».

Comment (13)

    cela me rappelle Taleb Ibrahimi !
    14 septembre 2020 - 13 h 50 min

    Cher internaute sous le pseudo « @pour les autres pays, mais pas pour le nôtre» -13 septembre, moi aussi j’ai pensé comme vous ! Nos diplomates font tout pour chercher des valeurs de paix et du vivre-ensemble dans les autres pays mais jamais dans leur pays l’Algérie ! Quel paradoxe et ils s’y accommodent très bien toute honte bue !

    Rachida
    14 septembre 2020 - 12 h 41 min

    Pendant qu’ils ramassent des innocents dans les rues pour un papier écrit, ils veulent la « paix » ! Allez comprendre ! Il faudrait d’abord avoir la paix chez soi avant de vouloir donner des lecons aux autres.

    pour les autres pays, mais pas pour le nôtre !
    13 septembre 2020 - 18 h 24 min

    L’ambassadeur, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Sofiane Mimouni, a réaffirmé, jeudi, l’engagement de l’Algérie à la promotion des valeurs de paix et du vivre-ensemble mais pour les autres pays par pour notre pays !

    Surréalistes nos hommes politiques algériens ! çà me rappelle Lakhdar Brahimi qui s’épuisait à chercher la démocratie, la paix et le vivre-ensemble dans d’autre pays mais jamais dans le nôtre !

    lhadi
    12 septembre 2020 - 15 h 09 min

    N’est-il pas temps à la diplomatie algérienne de prendre le bâton du pèlerin pour mobiliser les nations sur la nécessité de reformer la maison de verre.

    fraternellement lhadi
    ([email protected])

      pensons d'abord à notre pays !
      13 septembre 2020 - 18 h 26 min

      ya si @Lhadi, à mon avis Il faut d’abord penser à réformer notre pays et après on pensera à la maison de verre !

      Si M'hemmed
      14 septembre 2020 - 12 h 43 min

      Tu rigoles ou quoi ! Regarde autour de toi pour voir que le pays est en ebullition et que les jeunes se jettent a la mer car il y a la mal-vie ou tu regardes.

    Anonyme
    12 septembre 2020 - 13 h 16 min

    Si l’Algérie est une dictature il n’aurait pas autant de traîtres de l’ouvrir avec autant d’assurance

    loklan
    12 septembre 2020 - 12 h 53 min

    L’ assassinat de cette pauvre ikram Aissat était prémédité, ils s’ y sont mis en famille, on tenté d’ effacer les marques et le sang en nettoyant avec la javel. C’ est son mari un certains fateh, ainsi que la soeur de ce fateh qui ont tout planifié. Justice soit faite pour cette pauvre fille, pour que aéu moins, le calvaire de sa maman s’ estompe un petit peu. La violence faite aux femmes de la part de certains lâches doit s’ arrêter !
    Voici le témoignage poignant de la mère de la defunte ikram

    « Le 14 juin 2019, elle avait reçu un appel de la belle-sœur de sa fille Ikram vers 4 heures et demi du matin lui disant d’aller la voir car elle était souffrante. Elle a demandé à lui parler mais elle lui répond qu’elle dormait. Au matin, très tôt, accompagné de son mari (le père de Ikram), elle se rendit chez sa fille. En arrivant, un peu avant 8 heures du matin, elle trouva sa fille allongée par terre dans le séjour de la maison, à peine consciente, sa belle-sœur sur son smartphone avec des oreillettes, la belle-mère lui répondit, quand elle demanda ce qu’avait sa fille pour être dans un état pareil, « ta fille est possédée, elle a bu de l’eau bénite et c’est ce qui l’a mise dans cet état », « vous ne l’avez pas emmenée à l’hôpital? Aucun médecin ne l’a vue? », la belle-mère qui répondit « les médecins ne peuvent rien pour elle. Elle est possédée » et on refusa de l’emmener alors que la famille possède deux voitures. Suite à ça, elle se lève pour habiller sa fille, elle découvre un corps meurtri et rempli de bleus, Ikram s’était même pissée dessus. Elle va dans sa chambre lui chercher des linges de rechange, la chambre presque vidée, fraîchement lavée à fond, ça sentait fort l’eau de javel, derrière la porte, un manche à balai brisé en deux. Elle prend un pantalon et un haut. Elle l’habille avec l’aide du père car les autres refusaient d’aider, au moment de lui mettre son haut, Ikram reprenait le peu de force qui lui restait « maman, c’est fini pour moi. Fateh (son mari) m’a battue, c’est lui qui m’a fait ça. Je te demande de veiller sur mon fils », la maman remarqua que sa fille a perdu une dent et ses mâchoires sont dans un sale état. La mère appelle les secours qui n’arriveront jamais. Elle attend et décide de demander à ses frères de venir l’aider pour transporter Ikram à l’hôpital. Elle rendit l’âme juste avant d’y être. L’hôpital appelle la police, mort suspecte. On demande à garder le corps pour une autopsie, chose refusée par la belle-famille dont certains membres saccagent la salle où se trouvait le corps de la défunte. L’autopsie dirait que la mort est suspecte, suite aux violences physiques, hémorragie cérébrale. On porte plainte contre le mari, la belle-mère et la belle-sœur. Pas de nouvelles malgré les allers et venues de la famille de Ikram pour en savoir plus sur le dossier.. le PV de la police n’arrivera pas au tribunal, le rapport de l’autopsie initial est changé, la médecin légiste aurait reçu un pot de vin pour le changer, elle aurait mis que la défunte était décédée suite à un cancer généralisé (leucémie) alors qu’elle n’avait jamais eu de soucis avant, venait d’accoucher et allaitait tout en étant enceinte de 8 semaines environ. Pour finir, le dossier est clos !!! Personne n’est accusé, personne n’est jugé et personne n’est condamné.

    loklan
    12 septembre 2020 - 12 h 37 min

    Sahitou. Que les assassins, complices etc ayant provoqué la mort de l’ innocente  » ikram Aissat » soient retrouvés et condamnés.

    ne vous fiez pas à l'image, l'ONU est contrôlé par le maroc
    12 septembre 2020 - 9 h 54 min

    le sourire de guterres est très hypocrite et cache les coups bas des marocains avec la france israel contre la RASD. (…) mais ce type reste silencieux sur les coups bas des marocains. cetet instituition me dégoute et c’est un outil du mossad pour faire la pliuie et le beau temps dans le monde. est il normal monsieur guterres que la colonisation la plus abjecte au monde du sahara occidental par le maroc reste dans une impasse à cause du chantage des marocains?

      GET UP
      12 septembre 2020 - 15 h 48 min

      En même temps si les SAHRAOUIS restent assis à siroter du thé…

    Farida
    12 septembre 2020 - 9 h 08 min

    La charite commence a la maison. Vous vous occupez toujours des autres en oubliant qu’en Algerie il y a un peuple qui ne vaudrait jamais se soumettre a la dictature.

    Impasse de la république
    12 septembre 2020 - 0 h 16 min

    On signe des conventions valables pour les autres peuples mais pas pour son propre peuple!! Les valeurs de paix on les attendaient avec la promesse de libération de tous les prisonniers mais malheureusement on a rien vu. Aucune mesure d’apaisement et un enfermement dans une logique suicidaire. Tout cela est probablement lié à une guerre de clans sans vainqueur. On est dans l’impasse sans aucune solution à court et moyen terme. Le résultat sera bien sûr catastrophique pour le pays. On croyait avoir touché le fond avec la décennie noire, mais malheureusement ce n’est pas fini

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