CoeXisT : entre «choc des civilisations» et stratégie de dépolitisation
Par Zohra Bouguern – En une décennie «CoeXisT» est devenu une entreprise florissante. Produit de la propagande sioniste, ce terme-slogan associé à l’idée de coexistence a peu à peu émergé grâce à des structures de natures différentes. L’objet de cet article est de comprendre comment le slogan CoeXisT est devenu un véritable phénomène propulseur d’une nébuleuse de structures qui accrédite la thèse du «choc des civilisations» tout en opérant une stratégie de dépolitisation.
C’est d’abord à Jérusalem qu’apparaît le terme stylisé «CoeXisT» avec les symboles des trois religions monothéistes. En 2001, une gigantesque performance artistique est commandée par le Museum on the Seam1. Elle s’intitule «Coexistence», et est promue dans le centre historique. Le graphiste polonais Piotr Mlodozeniec en est le créateur. Des panneaux de cinq mètres sur trois sont aménagés autour de la Vieille ville pour mettre en valeur une série d’affiches sur le thème de la coexistence, dont l’affiche CoeXisT qu’on entrevoit en photo ci-dessous, et qui deviendra en quelque sorte l’emblème de cet évènement. On apprend à partir du site officiel du musée que l’exposition est conçue comme «une réponse au cycle de violence dans la région2».
Cette performance inaugurée par le maire de l’époque, Ehud Olmert, naît dans ce contexte géopolitique particulier. C’est-à-dire qu’elle est le produit d’une politique culturelle sioniste commandée et soutenue par les instances et les institutions coloniales d’Israël. Rappelons en effet qu’Olmert a perpétré de 1993 à 2003 une politique urbaine extrêmement violente : consolidation des colonies, politique urbaine agressive et discriminatoire envers les Palestiniens de Jérusalem-Est, démolition de maisons palestiniennes, édification du mur autour de Kufr Aqar et du camp de Qalandia. Il a été l’un des principaux artisans du projet du Grand Jérusalem. Egalement, le musée de la Couture (Museum on the Seam) est l’une des émanations de ce gouvernement colonial, fer de lance de la politique culturelle sioniste. La bâtisse où est situé ce musée a été spoliée aux véritables propriétaires, la famille palestinienne Baramki. Elle a été construite par l’architecte Andani Baramki en 1932. Ce fait à lui seul est en quelque sorte un résumé de cet Etat colonial.
Ainsi, dans le cadre de Jérusalem, cette performance apparaît comme une grossière supercherie participant à dissimuler la responsabilité du gouvernement israélien dans le cycle de violence que connaît la région. Elle tend à mettre sur le même plan un Etat doté de l’une des plus puissantes forces militaires du monde et des civils enclavés et menacés à tout moment d’expulsion, d’emprisonnement ou de mort. En clair, on masque tout autant l’asservissement que subissent les populations palestiniennes et la stratégie expansionniste du gouvernement israélien. De plus, cette opération reprend la thématique trompeuse établissant l’Etat d’Israël comme le prolongement du judaïsme.
A l’international, cette performance exportée dans une trentaine de villes en Europe et aux Etats-Unis participe à répandre l’idée du «choc des civilisations» de Huntington. Théorie décrite par Warschawski comme «cadre idéologique de la stratégie offensive des néo-conservateurs américains et israéliens, telle qu’elle a été élaborée en commun dès la seconde moitié des années quatre-vingt (…)».
Après l’attentat à Charlie Hebdo, nous avons beaucoup entendu parler de CoeXisT en France suite à la médiatisation dudit street-artiste Combo, invité à décrire la création qu’il a réalisé dans la rue juste avant de se faire agresser physiquement par deux hommes.
En effet, c’est dans ce contexte marqué par le drame que l’on sait que Combo a réalisé un graph CoeXisT couplé avec un collage à Montmartre «Un mot-slogan tracé de manière stylisée : le croissant de l’islam à la place du C, l’étoile de David pour le X, et une croix pour le T». Et il y a accolé son portrait vêtu d’une djellaba avec l’index de la main gauche levé vers le ciel comme pour faire la Chahada (profession de foi) qui s’exécute rituellement de la main droite.
A travers l’image de son propre corps, c’est en réalité le musulman-type identifié comme intégriste dans l’imaginaire collectif postcolonial qu’il met en scène puisqu’il revêt des vêtements caractéristiques de cette représentation (djellaba, barbe). On comprend que le musulman est la cible, le destinataire privilégié, l’élément déterminant de ce fameux CoeXisT réalisé en écho à l’attentat de Charlie Hebdo.
Invité dans de nombreux médias français pour dénoncer l’attentat, Combo a systématiquement refusé de désigner ceux qui l’ont physiquement agressé pour «ne pas mettre de l’huile sur le feu». Tout est dit. Il nomme implicitement les musulmans descendants de l’immigration postcoloniale dans un tout indifférencié. D’une certaine façon, il alimente l’islamophobie institutionnelle qui consiste à construire l’islam et les musulmans comme une catégorie allogène et pathogène.
On a pu lire dans un article qu’il est fils d’un «père libanais chrétien et d’une mère marocaine musulmane». Avons-nous besoin de connaître les obédiences religieuses de ses parents ? Ou encore avons-nous besoin de savoir que Combo mange de la viande de porc : «En haussant les épaules devant son croque-monsieur jambon.» Bien entendu, nous devons le savoir puisque le journaliste a jugé que ces observations sont suffisamment pertinentes pour figurer dans son article. En somme, ces informations viennent, insidieusement, dessiner les frontières entre l’individu de culture musulmane assimilable, porteur d’un capital symbolique positif et l’individu musulman, terroriste en puissance, objet de suspicions constantes.
Dans le contexte géopolitique national et international que nous connaissons, ce slogan stylisé peut à la fois être appréhendé comme un message de paix et en même temps dégager une forte ambiguïté suscitant des réactions de défiance, voire d’hostilité. En cherchant à analyser l’émergence de ce slogan et son rayonnement actuel, on comprend très vite qu’il n’a rien d’une production spontanée. S’il s’agit d’un mot d’ordre d’abord bien circonscrit, il s’est retrouvé bien vite propulsé dans la sphères publique française à différents niveaux : artistique, politique, éducation, médias, dialogue interreligieux.
A l’international, on notera, sans s’y attarder, la création en 2003 de «the Coexist Fundation», défini comme «organisation caritative œuvrant pour la cohésion sociale» basée à Washington et à Londres. On apprend sur le site officiel qu’elle a été créée dans l’objectif d’apporter une réponse aux conflits culturels qui s’externalisent par la globalisation. «L’échange entre les cultures» serait le mécanisme générateur de «cohésion sociale» grâce à deux axes : l’éducation et l’innovation. En résumé, cette fondation détentrice d’une certaine morale plaque sur le monde une grille d’analyse simpliste qui accrédite la thèse du choc des civilisations. En effet, les conflits de ce monde seraient la conséquence d’une incompréhension entre les individus car ces derniers sont porteurs de cultures différentes. Cette «crise de l’entendement mutuel» aurait pour conséquence d’alimenter «les préjugés, la haine et la violence».
En France, CoeXisT a été rendu visible dans la sphère médiatique et artistique comme un symbole de paix. Par ailleurs, CoeXisT existe depuis 2013 dans le commerce du street-wear français avec la marque defend Paris.
Des designers français traversés par différents courants de la culture hip-hop expliquent avoir repris le slogan du tee-shirt defend Brooklyn porté dans le film Inside Man. Il faut savoir qu’initialement defend Brooklyn, dont l’un des porte-parole est Spike Lee, est une campagne de lutte contre le phénomène de gentrification blanche et bourgeoise dans ce quartier historique de la culture afro-américaine, et elle s’est matérialisée, entre autres, par des tee-shirts sérigraphiés defend Brooklyn.
Ces designers ont produit de la sorte quelque chose de nouveau qui est «defend Paris» et qu’ils ont décliné avec la gamme «defend CoeXisT» sur fond d’imageries urbaines. La marque à cherché à se donner une «street» légitimité en se faisant promotionner par quelques figures de la culture hip-hop états-unienne et française, et par des athlètes de free-fight. En d’autres termes, ces produits (vêtements, accessoires) récupèrent le potentiel créatif de la contre-culture urbaine en les absorbant dans le modèle capitaliste.
Les consommateurs portent les vêtements defend CoeXisT avec l’idée de véhiculer un message de paix, un message positif. Mais il faut dire que cela reste le slogan marketing d’un œcuménisme abstrait dans un contexte international de guerres impérialistes et coloniales menés par l’Occident, les Etats-Unis et Israël, qui ont comme ennemi construit : l’islam. Et dans un contexte franco-français où l’islamophobie s’institutionnalise.
Ainsi, cette idée de coexistence, produite d’abord par la politique culturelle sioniste, cantonne une réalité nationale et internationale que nous subissons tous les jours à une vision morale mièvre. Elle révèle un manichéisme sans vergogne entre paix et guerre auquel nous sommes sommés de plus en plus de prendre part. Elle sonne alors telle une injonction à la subordination avec tout son corollaire parce qu’elle annihile tout discours complexe. Elle prend la forme d’une stratégie de dépolitisation par le haut.
Enfin, je terminerai avec l’émergence de deux associations françaises, l’une travaille sur le terrain de l’éducation, et l’autre sur le terrain interreligieux. La première porte le nom «coeXist» et a été fondé en 2004 par l’UEJF, et Club Convergences auxquels se sont joints SOS racisme et la Fabrique (le réseau des étudiants). Ce projet Coexist a germé dans un cadre particulier «lors d’un moment de recueillement à Auschwitz, dans le cadre d’une initiative œcuménique mise en place par le Père Shoufani, le président d’alors de l’UEJF, Yonathan Arfi, Amar Dib président national de Convergences, qui ont souhaité mettre en place une initiative commune pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme».
Ainsi, l’idée du programme s’inscrit dans le sillage de «mémoire pour la Paix», initié par Emile Shoufani, curé grec-orthodoxe originaire de Nazareth. Ce dernier parle en tant que «patriote israélien» et en tant qu’«Arabe chrétien», il est un ardent défenseur de cet Etat pilleur et meurtrier. Cette campagne a rassemblé des représentants religieux de tout bord mais l’enjeu était de rassembler des Arabes chrétiens et musulmans d’Israël et d’ailleurs à Auschwitz pour «engager un dialogue à partir de la mémoire de la Shoah».
Initiative ubuesque visant deux objectifs :
– trouver de nouveaux représentants musulmans prêts à s’allier à l’Etat colonial israélien sur le dos de la Palestine occupée ;
– lier l’existence d’Israël avec le génocide des populations juives d’Europe.
Continuons. L’association française coeXist se définit comme une plateforme pédagogique prétendant lutter contre le racisme et l’antisémitisme en déconstruisant des stéréotypes dans le cadre d’ateliers au sein des établissements scolaires publics. Le module pédagogique a été conceptualisé et réévalué par Joëlle Bordet, chercheur au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), et Judith Cohen-Solal, psychanalyste. Les «médiateurs» sont des «militants» de l’UEJF et clubs Convergences. On peut donc penser qu’ils adhèrent à l’idéologie de ces organisations, l’une sioniste, l’autre focalisée sur la réussite sociale des populations issus de l’immigration postcoloniale.
Nonobstant, ces médiateurs sont âgés entre 18 et 25 ans (très jeunes) et suivent une formation courte, deux journées de formation sur le protocole et le concept de stéréotype et une journée de jeux de rôle, pour ensuite conduire un atelier de deux heures avec des élèves. Déjà, il paraît audacieux que des novices encadrent un atelier sur un sujet aussi complexe que le stéréotype.
Ensuite, la démarche est en soi génératrice de stigmatisation puisque : «Lors de la mise en œuvre initiale du programme, il a été choisi par les associations d’intervenir de façon prioritaire auprès des jeunes adolescents vivant dans les quartiers d’habitat social. Ainsi, la plupart des interventions ont été menées dans des quartiers populaires (…)»
Cet axe est très grave.
Pourquoi faudrait-il intervenir en priorité dans les écoles des quartiers populaires plutôt qu’en province pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme par le biais du concept des stéréotypes ?
Cela voudrait dire que les habitants des quartiers populaires portent des stéréotypes particulièrement racistes et antisémites. Sur quoi se base-t-on pour avancer une telle croyance ?
Les stéréotypes véhiculés par «ceux-là» seraient substantiellement différents des stéréotypes véhiculés par les autres franges de la population scolaire française ? Parce que majoritairement immigrés et/ou musulmanes ? N’est-ce pas une là une approche culturaliste de ces habitants ?
L’intérêt d’une telle démarche pédagogique est largement discutable du point de vue déontologique. Le rapport officiel laisse apparaître des incohérences mais, surtout, une approche différentielle des scolaires en fonction de leur implantation géographique. Lorsque sont rapportés des fragments de discours des collégiens par exemple. On constate que les échanges entre élèves des établissements de quartiers populaires sont systématiquement reproduits avec leur prénom. En revanche, quand on nous rapporte une séance dans un collège du 14e arrondissement de Paris, subrepticement les prénoms sont remplacés par des tirets. Omission fortuite diront certains, éléments révélateurs d’une vision racialisante inscrits dans ces deux rapports officiels.
Enfin, l’appréhension des stéréotypes chez les élèves juifs de France révèle aussi un traitement différentiel :
«Un travail d’intervention a été mené dans des établissements scolaires privés de la communauté juive. La problématique de l’intervention s’est avérée différente ; la peur est un facteur dominant. Aujourd’hui, de nouvelles élaborations pédagogiques sont en cours pour répondre à ce contexte d’intervention par les jeunes impliqués dans le programme Coexist.»
Dans un article datant de 2006, on peut lire encore : «(…) Cette approche n’est pas pertinente pour les élèves de la communauté juive. En effet, la violence du stéréotype n’est pas le processus dominant, la peur de l’autre, les rumeurs stigmatisantes fantasmant les dangers d’attaques verbales et physiques sont largement dominantes.
Elles font souvent référence à des faits précis mais grossis, démultipliés au sein des écoles et des parents d’élèves. Nous visons actuellement à inventer une pédagogie spécifique permettant à des médiateurs d’UEJF et de Convergences d’intervenir dans les collèges dès l’année 2007.»
Ici, nous avons affaire à une vision particularisante problématique. On isole les élèves juifs des écoles privées.
Comment est-il possible qu’il existe un tel écart entre ces établissements publics et privés alors que les médiateurs donnent une liste de mots préétablis telle que «les médiateurs distribuent les feuilles avec les mots inscrits (Femme, Juif, Black, Délinquant, Feuj, Homosexuel, Noir, Arabe, Français, Beur, Meuf, Musulman, Raciste, Banlieue, Africain, Génocide, Handicapé…)» ?
La série des termes choisis est clairement connotée et orientée.
Elle induit volontairement un schéma de représentation sociale. Il paraît logique que les élèves rapportent les stéréotypes sociétaux qui s’y rattachent et cela ne signifie absolument pas qu’ils les partagent.
Résumons. Cette association est née dans le prolongement d’une initiative politico-religieuse sioniste instrumentalisant la mémoire du génocide des populations juives européennes. Elle mène un programme pédagogique qui essentialise des élèves en fonction de leur origine religieuse, culturelle et sociale pour en tirer des conclusions hasardeuses. Ce programme alimente les discours institutionnels et médiatiques qui martèlent une lecture culturaliste sur les habitants des banlieues tout en les opposant aux autres franges scolaires.
Ainsi, l’association coeXist est porteuse d’une politique discriminatoire tout en prônant la «coexistence» et la «cohésion sociale».
Enfin, l’association «CoeXisTer : la clé pour vivre ensemble», créée en 2009, travaille sur le terrain du dialogue et de l’événementiel interreligieux (Interfaith tour, Festiv’All Together, Nuit des religions) dans le creuset des religions monithéistes, des religions dominantes.
A l’instar de l’association précédente, ils organisent également des ateliers sur les stéréotypes en intervenant dans les classes d’établissements scolaires.
L’association met en application sa vision morale de la «coexistence» en étant structurée par une diversité d’identités religieuses. Sur le site officiel, on peut lire dans la partie historique le récit de la naissance de cette association. Le fondateur revendique pour modèle le groupe de dialogue interreligieux du 15e arrondissement de Paris.
Assemblée constituée par les représentants de la communauté Massorti d’Adath Shalom, de la paroisse Saint-Léon et de la salle de prière Masjid ar-Rahma qui ont organisé un «meeting pour la paix et contre l’importation du conflit israélo-palestinien» en 2009 après l’opération Plomb Durci sur Gaza.
Ces représentants religieux sont des militants qui propagent la communication de l’extrême droite israélienne.
Et c’est de «retour du train de la mémoire à Auschwitz en 2008» que le fondateur concrétise la naissance de l’association.
Ainsi, cette organisation revendique une filiation de pensée avec ce groupe de dialogue interreligieux qui intervient sur le terrain politique à des moments charnières tels que l’opération Plomb Durci et la visite officielle du père de Gilad Shahit au cours de laquelle le représentant de la mosquée du 15e s’est joint à l’appel de musulmans pour la libération du soldat franco-israélien. C’est un groupe de dialogue interreligieux au rayonnement limité et aux indignations limitées et bien encadrées elles-mêmes.
Quant à l’association CoeXisTer, en cours de stabilisation, on peut noter sa tendance à vouloir devenir un interlocuteur privilégié des politiques et des médias français à partir de quatre axes :
– croyants : même combat dans la lutte pour le libre exercice de sa foi dans le creuset de la loi 1905 ;
– elle a élargi son horizon en se définissant comme association interconvictionnelle et non plus comme interreligieuse ;
– occuper le terrain médiatique sur l’islamophobie et s’intégrer aux actions menées par les organisations qui dénoncent l’islamophobie ;
– infuser la «coexistence» comme campagne de «cohésion sociale».
En somme, le slogan stylisé CoeXisT, né à Jérusalem, s’est construit en une décennie comme phénomène touchant différentes sphères de la vie publique, et ce, particulièrement en France. Le CoeXisT stylisé s’est relativement démocratisé par le fait de Combo et la marque Defend. Emanation d’un œcuménisme abstrait pour les plus aguerrit.
The Coexist Fundation et les deux associations françaises, CoeXist et CoeXisTer travaillent dans différentes sphères publiques mais elles se rejoignent toutes dans leurs idéologies. Elles ont une vision culturaliste des conflits politiques qu’elles réduisent au religieux.
Elles diffusent la thèse du choc des civilisations qu’elles prétendent endiguer par une pratique et un discours stigmatisant, moralisant et dépolitisant.
Ce grossier trompe-œil qui tire sa substance du conflit israélo-palestinien, prétend pacifier la société tout en braquant le projecteur soit sur les banlieues, soit sur le phénomène religieux dans un contexte international où la représentation de l’islam est construite comme ennemi de l’humanisme, et dans un contexte national où les musulmans sont vus comme ennemis de l’intérieur.
Z. B.
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