Mohcine Belabbas explique les raisons de l’acharnement contre sa personne et le RCD
Par Mounir Serraï – Le RCD a vu sa demande de tenir son conseil national ordinaire à l’hôtel El-Riadh refusée. L’interdiction de cette réunion statutaire est pour le parti de Mohcine Belabbès une remise en cause du multipartisme.
«Cette interdiction d’une réunion de la direction nationale du RCD est une première depuis la création du parti», souligne le RCD qui dénonce «cet état de fait» et assure ses militants et, au-delà, les Algériens qui se battent pour l’avènement de la démocratie, de son «engagement sans faille contre tous les autoritarismes».
Le RCD précise avoir déposé une demande de tenue de cette session du conseil national auprès de l’administration de la wilaya d’Alger en date du 9 septembre, après un accord préalable de la direction de la structure hôtelière en date du 2 septembre.
Le RCD n’est pas à sa première déconvenue avec le pouvoir. Farouchement opposé au processus de la révision de la Constitution et refusant de reconnaître le pouvoir en place, le RCD a reçu des mises en garde quant à l’usage de son bureau d’Alger pour accueillir des militants du mouvement populaire pacifique du 22 février 2019.
Ce parti a également été destinataire d’un courrier relatif au loyer de son siège national jugé par sa direction nationale comme un «acte d’intimidation».
Le RCD, qui s’inscrit dans la démarche d’une transition démocratique, mène une campagne contre la révision de la Constitution et pour la reprise du Hirak. Le pouvoir semble le mettre dans sa ligne de mire.
Jusqu’où ira le bras de fer entre les deux parties ?
M. S.
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