L’Algérie prise dans le piège identitaire

identité Algérie
L’identité de l'Algérie se décline par son appartenance au «monde arabo-islamique» oriental. PPAgency

Par Mesloub Khider – L’Algérie ne parvient pas à épouser la modernité pour bâtir son foyer national. Donc à bâtir son foyer national sur la modernité, entendu ici comme le capitalisme industriel, marchand, urbain, financiarisé et mondialisé, adossé à une société civile sécularisée et à des structures politiques modernes fortement implantées dans le paysage social caractérisé par l’alternance gauche-droite. Et pour cause.

Outre le sous-développement du pays favorisé par les orientations économiques axées essentiellement sur la monoproduction pétrolière d’exportation, vectrice d’une économie rentière responsable de l’assoupissement et de la marginalisation des autres secteurs d’activité, deux forces rétrogrades complémentaires ont conjugué leurs efforts délétères pour freiner l’émergence de cette Algérie moderne, sociologiquement capitaliste et pleinement développée. En effet, deux entités archaïques ont contrecarré l’éclosion de cette modernité par leurs dissensions relatives à la question identitaire de l’Algérie.

Dès l’indépendance, tout s’était passé comme si l’échafaudage d’un fondement culturel et religieux était plus primordial pour légitimer historiquement la constitution du nouvel Etat-nation algérien que la construction de fondations économiques et politiques, pourtant plus prioritairement indispensables au développement et à la consolidation sociale du nouveau pays en gestation. De là s’explique la prééminence accordée par l’Etat aux superstructures idéologiques au détriment des infrastructures économiques. L’Algérie indépendante s’était davantage prioritairement investie dans l’extraction des fossiles idéologiques archaïques, matérialisée par l’exploitation des sédiments culturels et religieux exhumés des profondeurs des âges préhistoriques que dans le développement des forces productives et la modernisation des structures sociales et politiques de la société.

Force est de reconnaître que c’est l’apanage des pays décolonisés dépourvus de formations sociales et économiques solidement ancrées dans la société, contraints d’ériger leur nouvel artificiel pays sur et par les superstructures étatiques. C’est le nouvel Etat improvisé, propulsé sur la scène nationale par les contingences historiques, qui se dote d’une archaïque société civile bariolée, artificiellement constituée. Ce n’est pas une société civile homogène, une nation historiquement formée, qui se dote d’un Etat. On pourrait dire que l’Etat n’appartient pas au peuple, c’est le nouveau peuple, accidentellement créé, qui appartient au nouvel Etat, fortuitement intronisé. Aussi, dans la continuité du même esprit de domination coloniale, ce type d’Etat autoritaire, fondé sur le système d’allégeances et de clientélisme, recourt-il à des formes de domination patrimoniale pour imposer son pouvoir.

En Algérie, dès l’indépendance, dans un contexte idéologique marqué par le panarabisme et l’islamisme (l’arabo-islamisme), la question de l’identité a parasité le débat politique. En effet, la question identitaire a dévoyé fondamentalement les orientations politiques du nouvel Etat-nation, acculé, sous la pression externe (les pays arabes, l’Egypte en tête) et interne (pour contrer les dissidences et orientations berbérisantes promues par certaines personnalités historiques), à imposer à l’Algérie des options réactionnaires en matière d’identité nationale, pour complaire à leurs maîtres du moment : les pays arabes. De fait, sans conteste, la construction de l’identité nationale algérienne s’était-elle appuyée sur des fondements idéologiques archaïques réactionnaires : l’arabo-islamisme.

Selon le dictionnaire, le terme réactionnaire désigne l’opposition au changement, le partisan d’un conservatisme étroit ou d’un retour à un état social ou politique antérieur (l’islamisme) ou la tentation de restauration du passé mythique (berbérisme). Aussi cette définition s’applique-t-elle parfaitement aux deux mouvements rétrogrades algériens rivaux mais complémentaires en concurrence (en congruence ?) depuis l’indépendance : l’islamisme et le berbérisme. D’aucuns soutiennent que les mouvements berbéristes sont les seules forces d’opposition au régime despotique algérien. En vérité, les mouvements berbéristes ont toujours été les meilleurs alliés du régime algérien : par le dévoiement de la politique sur des revendications ethnico-linguistiques, ils ont amplement contribué à la sauvegarde et à la pérennisation du pouvoir. La radicalité militante (berbériste) n’est pas synonyme de conscience politique. L’activisme effréné gesticulatoire, à la politique à courte vue, n’engendre que des victoires à court terme, génératrices de désillusions et de désenchantements et, corrélativement, de renforcement despotique du pouvoir établi (comme la récente expérience du Hirak le démontre).

Ainsi, dès l’indépendance, deux tendances passéistes se sont affrontées pour se disputer la légitimité historique quant à l’identité nationale de l’Algérie. Le premier mouvement nationaliste, bien avant l’indépendance, a placé sa revendication identitaire sur la matrice religieuse de l’Algérie, son ancrage musulman orientalisé à outrance, délesté de sa spécificité culturelle et cultuelle nationale. L’islam, religion majoritaire en Algérie, a été élevé au rang de critère déterminant dans l’édification identitaire de la nation algérienne. Toute autre considération identitaire s’est vue, au mieux reléguée au registre folklorique, au pire radicalement ignorée. L’histoire officielle elle-même, en convergence avec ce paradigme islamiste orientalisé, s’est appliquée à retrancher du récit national tout un segment historique autochtone.

Amputée d’une grande partie de son histoire spécifique nationale, l’Algérie «orientalisée» au forceps a ainsi accouché d’une nation idéologiquement abâtardie. Dès lors, l’Algérie n’a pu avancer que de manière boiteuse, bancale. Pour assurer artificiellement sa marche «orientale», elle s’est bâtie des béquilles mémorielles mythologiques façonnée par l’Orient. Pour cette historiographie fabriquée dans les salons du pouvoir orientalisé et les salles des mosquées «wahhabisées», l’histoire de l’Algérie se confond et se fond avec (dans) l’islam. Elle démarre avec l’établissement de l’islam en Algérie. Aussi la personnalité (historique) de l’Algérien est-elle indissociable de la religion musulmane, décrétée comme partie intégrante de son être social. Réduite à sa plus simple expression dans sa définition nationale désormais orientalisée, déterminée par son assignation forcée à la religion musulmane wahhabite, l’Algérie se décline ainsi que par son appartenance au «monde arabo-islamique» oriental.

Erigée en politique officielle, cette conception étriquée de la nation, impulsée officiellement au lendemain de l’indépendance dans un contexte historique marqué par la prégnance du panarabisme triomphant et de l’islamisme naissant, cette conception islamique orientale a été imposée comme feuille de route à l’ensemble des Algériens, contraints de l’emprunter. Excepté que, avec une telle feuille de route orientée vers l’Orient, l’Algérie a rapidement perdu le sens du vent de l’histoire. Elle s’est tôt égarée dans les sables mouvants du désert persique, responsable de la déperdition nationale. L’Algérie s’est engagée dans un cul-de-sac politique. Une impasse idéologique. Une voie historique sans issue. Un bourbier économique.

La construction à marche forcée de cette identité nationale orientalisée, importée clé en main, s’est aussitôt enrayée à force de marcher en arrière. Accoudée sur l’érection effrénée des mosquées essaimées sur tout le territoire, épaulée par la généralisation de la langue arabe outrancièrement islamisée dans l’enseignement et l’administration, l’Algérie perdra rapidement sa personnalité culturelle et cultuelle spécifique millénaire.

Transfigurée (défigurée) en banlieue de l’Arabie Saoudite, l’Algérie s’illustrera par sa prodigieuse et performante industrie islamiste capable de produire en série des milliers de mercenaires salafistes près à tailler l’Algérie en pièces et à lui retailler un kamis idéologique, confectionné conformément aux normes de fabrication islamique du VIIe siècle oriental. Cette entreprise d’usinage massif salafiste culminera quand l’islamisme gagnera le massif pour occuper les maquis avec l’objectif de répandre la terreur sur tout le territoire, de se désaltérer religieusement du sang des Algériens, de se nourrir de la chair déchiquetée d’hommes et de femmes sacrifiés selon les rites barbares djihadistes.

Aujourd’hui, en résonance avec l’effondrement de certains pays arabes féodaux et le discrédit d’autres pays arabes en raison de leur soutien avéré à l’islamisme et de leur financement du terrorisme, la faillite de la construction identitaire algérienne fondée sur l’idéologie arabo-islamiste orientale est manifeste.

M. K.

Comment (27)

    LE CORBEAU ET LE RENARD
    27 septembre 2020 - 18 h 57 min

    Le problème de l’Algérien n’est pas IDENTITAIRE mais belle et bien CULTUTELLE.
    Un livre écrit par une Algérienne vivant à Londres il y a une décennie et qui décrivait la difference entre le Colonialisme Anglais et Français et qui a soulevé tout un tôlé de la part des médias Français de l’époque.
    En effets les colons Anglais recherchent les richesses des pays colonisés ils s’en foutent de leurs cultures et modes de vie comparativement aux colons Français qui commencent par détruire l’identité et culture des peuples colonisés avant de s’en prendre à leurs richesses.
    Rappelez-vous l’évèque Français Pierre de la Valois envoyé en renfort à Alger pour christianiser une certaine couche d’Algérien mais qui n’a pas réussi devant la farouche opposition de nos vaillants Oulémas de l’époque, devant le refus catégorique des Algériens d’embrasser le Christianisme, Ils sont même aller jusqu’à demander l’assimilation de force de l’Algérien au Français en 1957.
    prenez un exemple des plus vivants de notre ère, Haiti et la Jamaïque deux pays mitoyens à l’opposé, L’un qui vit la misère du monde(le pays le plus pauvre de la planète) et l’autre qui s’émancipe avec sa richesse culturelle et pourtant ils sont issus d’une même culture.

    Ayweel
    27 septembre 2020 - 13 h 40 min

    Un jour dans la maison de mon grand père en essayant de déblayer pour retirer un vieux coffre fabriqué du bois de cèdre noir , poussiéreux presque englouti par les toiles d’araignées qui ressemble à un sarcophage de momies des ramsés. C’etait une sorte de bibliothèque de mes arrières parents et grand parents qui date probablement du 19ème siècle, qui durant la guerre de libération, et pour ne pas être saisie par les francais, a été laissée au milieu du bois et bûches dans un coin d’une très grande chambre qui fût autrefois l’espace commun partagé entre chèvres et membres de la famille . En l’ouvrant je trouve des livres empilés et certains avec des couvertures de peau d’animaux, des livres variés, du coran au hadith et même de médecine. Certains écrits, certes en arabe, mais avec des caractères qui n’ont rien à voir avec le rakie d’aujourd’hui, un ف avec un point au dessous et un ق avec un point au dessus sans parler de D, R, disant presque toutes les lettres n’ont rien à voir avec l’arabe qu’on nous a enseigné. Parmi ces livres, un, a attiré mon intention, c’est un livre d’histoire en français avec de belles gravures accompagnant ses chapitres. Ce livre traite l’histoire française, de la préhistoire à la France moderne, destinés aux écoliers du niveau CE1 et CE2 du primaire. Ils commencent leur histoire par, nos ancêtres les Gaulois pour ensuite entamer, chapitre après chapitre, l’évolution de leur peuple et leur pays et ce qu’ils doivent aux autres peuples, civilisations et nations, en disant ce qu’on doit aux phiniciens, ce qu’on doit aux romains, ce qu’on doit aux civilisations égyptienne, grecque, perse, et ce qu’on doit à la civilisation musulmane . Tous ces chapitres qui relatent l’histoire de la france et la contribution d’autres peuples dans sa civilisation, présentés dans un langage simple et dans un style attirant, très cohérent et bien ordonné, pour apprendre aux enfants français comment la france à été façonnée toute en restant terre française aux origines gauloises. En fermant le livre j’ai pensé à celui qui parle de l’histoire de mon pays, et de mon subconscient surgit la premiere phrase lu dans ce livre, préparé par nos valeureux historiens de l’algerie indépendante et destiné aux élèves algériens du primaire , de l’est à l’ouest et du nord au sud, en ces termes شعوب شمال أفريقيا الأوائل شعوب متوحشة تعيش في الكهوف pour ensuite relater notre histoire au travers l’histoire de la civilisation de oued arrafidine et adjela oua elfourat. Et là, jeme suis dit, quelle est la diffetence entre les colons qui nous ont appris que les ancêtres de l’algerie francaise sont des gaulois et ceux de l’algerie indépendante qui nous apprennent que nos ancêtres sont des arabes.?????, franchement je ne sais quoi répondre. Mais ce que je peux dire c’est que, un peuple qui ignore son passé lointain ne peut s’assurer un futur lointain, et qu’en assumant toute notre histoire avec ses chapitres rudes, sombres et douloureux et ses chapitres de gloires qu »on peut avancer. Ce n’est pas avec une certaine naima salhi, un mokri, un djablah, un menassri et tous ces chefs des kiosques idéologiques préfabriqués qu’on peut avancer. Et à force de continuer à considérer la politique comme un jeux on risque de réveiller ce qui provoquera l’irréparable, et le travail qui n’a pas été achevé en 1492, tel que souhaité par les chefs de la reconquista, sera cette fois ci terminé.

    Ziri
    26 septembre 2020 - 21 h 10 min

    Mettre l’islamisme et les revendications identitaires amazighes dans la même enseigne est une erreur intellectuelle que l’auteur, pourtant prolifique, devrait éviter. Qualifier le « berbérisme » de mouvement réactionnaire est un non sens. Pourquoi? D’abord, la notion de « berbérisme » est une invention réactionnaire des Oulémas dont le but est de stigmatiser toute action et réflexion autour de la nation algérienne qui viendrait contrarier l’idéologie arabo-islamique qui deviendra le dogme suivant lequel cette même nation a été définie. Les Berbéro-nationalistes ne se sont jamais retranchés dans des murailles ethnicistes. Il furent d’authentiques patriotes dont certains payèrent de leur vie leur engagement pour l’indépendance de Algérie et pour une nation plurielle et unie. Je vous invite à ce propos à lire la brochure « L’Algérie libre vivra » rédigée sous le pseudonyme « Idir el Watani » en 1949. Soulignons la symbolique de ce dernier. Où est l’archaïsme dans cette séquence?
    A l’indépendance, le mouvement initié par le FFS n’a jamais été d’essence identitaire ou ethnique. Le combat de l’époque est celui que mènent de nombreux Algériens maintenant: recouvrir la souveraineté et instaurer une démocratie. Je vous invite également à lire ou à écouter les déclarations des dirigeants du FFS en 1963. Vous pouvez les retrouver sur You Tube. Peut-on qualifier de réactionnaire un mouvement qui voulait mettre l’Algérie sur le chemin de la modernité?
    Le militantisme amazigh s’est toujours inscrit dans un combat démocratique et citoyen. Je vous invite enfin à lire attentivement les textes et les études publiés sur le mouvement du printemps de 1980. Tous les slogans convergent vers la démocratie, les libertés et la reconnaissance de la diversité. La synthèse du séminaire de Yakouren tenu en 1980 est un document qui ambitionnait de propulser l’Algérie dans la modernité et la démocratie. Il n’était pas question de créer des mythes renvoyant au passé pour ensuite en être prisonniers. Les acteurs de 1980 dans la même ligne que leurs aînés du mouvement national, inscrivaient leur combat, et l’inscrivent encore pour la quasi totalité, dans une Algérie libre et démocratique. Une Algérie des droits humains, de l’égalité homme-femme, de la citoyenneté. Une Algérie où la religion relèvera de la sphère privée. Une Algérie où le droit à la différence sera inscrit dans le marbre. Un mouvement pareil est-il réactionnaire?
    Je termine cette série de séquences par les tragiques événements survenus en Kabylie en 2001. Je vous invite à ce propos à lire la plate-forme d’El Kseur. Un véritable texte citoyen élaboré dans la douleur mais combien généreux. Si vous trouverez de l’archaïsme et de l’ethnicisme faites-le nous savoir dans une prochaine contribution monsieur Mesloub.
    La revendication de l’identité amazighe découle d’une lutte pour des droits culturels spoliés par une idéologie dévastatrice dont les retombées ont aliéné notre pays et continuent à l’aliéner tant les ravages de l’arabisme et de l’islamisme se font encore ressentir et le seront encore pour longtemps.

      Le problème c’est la Recup et les Manips
      26 septembre 2020 - 23 h 20 min

      Peut-etre, mais les derives et les recup a caractères racistes ont permis une DEVIANCE radicale vers des délires autonomistes essentialistes, …c’etait le Piège et il a fonctionne.
      Ce piège a été suivi de tristes episodes résultat d’amateurisme politique, manips et soumission au discours tribal et raciste qui a a son tour produira un cycle Radicalisation/ Repression Qui s’est auto-alimente…En vase clos et dans un contexte de Manipulation des acteurs et de l’information Créant un climat de defiance.
      Seules les initiatives dans un Cadre National, Citoyen, Solidaire et Pacifique permettent au pays d’avancer.
      C’est juste du Bon sens populaire de Base mais Qui échappe a des soit-disant intellectuels de tout bord, déconnectés de l’Algérie et dont certains affichent meme du mépris pour leurs concitoyens respectifs.
      Tous Ceux-la sont néfastes et ne rendent service a personne D’autre qu’a leur Ego surdimensionné.
      Amicalement

        Anonyme
        27 septembre 2020 - 18 h 24 min

        @ Le Problème C’est La Recup Et Les Manips
        26 septembre 2020 – 23 h 20 min
        Il faut dire ça aux islamistes qui ont pris les armes et qui ont éventré leur propre peuple.
        Ceux que vous accusez n’ont jamais tué un seul algérien,
        le juste bon sens, il faut commencer par l’appliquer vous même pour vous.
        Désolé de vous le dire, ce n’est pas de l’amitié ce que vous écrivez mais une autorité non discutable…

          @ Anonyme 18h24
          28 septembre 2020 - 0 h 07 min

          Je n’accuse personne d’autre que les soit-disants ideologues auquel je fais allusion.
          Saches qu’en ce qui concerne les Idees Extrémistes Islamistes, je considère que c’est Un poison d’importation pur et simple et je les Vomis.
          Amicalement

      Belveder
      27 septembre 2020 - 14 h 24 min

      peut tu nous dire quelles sont les revendications en 2020 des sépératistes que tu défends???? chaque fois vous nous faites des longs discours vieux de 5 siecles…que revendiquent ces gens en 2020??? sachant que tout a été institutionnalisé reconnu enseigné et meme un jour chomé a la clé..

        @Belveder 27 09 (14h24mn)
        27 septembre 2020 - 15 h 18 min

        En fait, vous ne voulez pas être dérangé dans votre confort de cachiriste ! Mais, une fois repus de cachir l’être humain devrait aussi faire travailler un peu son cerveau, à l’instar du prophète Ibrahim qui prenait un moment pour créateur, une étoile, puis la lune, puis le soleil jusqu’à atteindre la vérité…N’est ce pas vous aussi vous pourriez emprunter le même cheminement pour savoir qui vous êtes, vos ancêtres et votre histoire. Vous voyez, l’homme ne devrait pas vivre que de cachir, de pain et d’eau ; le cerveau aussi a besoin de nourriture !

      Abdel
      27 septembre 2020 - 18 h 13 min

      @ Ziri
      26 septembre 2020 – 21 h 10 min
      Je suis tout à fait de votre point de vue cher ami,
      Malheureusement, beaucoup des nôtres ont des préjugés sur certains de leurs compatriotes comme si c’était des étrangers venus d’ailleurs, (…)
      Je dirais même qu’ils préfèrent vivre l’enfer à l’image de la naïma salhi qui est évocatrice de certains délires de certains et il y en a des millions comme elle!!!
      On dénie même algérianité à certaines catégories des nos compatriotes comme si eux avaient le monopole de l’amour de pays et qu’eux seuls ont droit de dicter leurs points de vue de manière autoritaire.
      Vous avez raison de souligner que les berbéristes n’ont que revendiqué ce que tout le peuple revendique aux travers des manifestations pacifiques du hirak.
      Il faut croire que certains nos compatriotes préfèrent vivre sous la terreur permanente avec toutes les interdictions inimaginables (une prison à ciel ouvert) plutôt que de vivre libre et dans l’abondance matérielle et intellectuelle.

    NICHENE ..Tout Droit
    26 septembre 2020 - 14 h 49 min

    La Nation Algérienne, c’est Ni a Gauche avec Les extremes Ethnico-linguiste Ni a droite avec avec les extremes Islamistes.
    La Nation Algerienne c’est tout Droit…Nichene !
    Tahya ElDjazair

      Anonyme
      26 septembre 2020 - 19 h 08 min

      Des berberistes peuvent être gauchistes, trotskistes, unltralibéraux, anarchistes ou même islamistes. Ton raisonnement basique montre tes limites…

        Anti Anonyme
        26 septembre 2020 - 19 h 30 min

        (…) t’es qu’un trol marocain qui veut s’attaquer à SES MAITRES ALGÉRIENS….. dégage esclave de notre site Algérien ! Retourne dans ton lupanard (…)du makhnez.

      Elephant Man
      27 septembre 2020 - 13 h 14 min

      @NICHENE ….Tout Droit
      Exactement.

    Elephant Man
    26 septembre 2020 - 14 h 10 min

    Avant même lecture de la contribution.
    Faux problème faux débat.
    L’ALGÉRIE EST ALGÉRIENNE.
    Je repense à un politologue Algérien dont j’ai oublié le nom vu sur la TV et une émission sur la colonisation de la RASD avec intervention de Mme Mangin Asfari et plusieurs Sahraouis torturés exilés, bref ce politologue Algérien a parlé du risque manifeste pour le makhnaz de DÉCOLONISATION de la RASD avec régionalisation et balkanisation du royaume enchanté.
    C’est comme la normalisation avec l’entité sioniste qui existe depuis toujours avec le makhnaz et que les franchouillards sionistes et consorts makhnaz compris essaient de coller en vain sur le dos de l’Algérie et des Algériens.

      Anonyme
      26 septembre 2020 - 23 h 34 min

      D’accord elle est algérienne autrement dit berbère puisqu’on y trouve aucune trace d’arabité en dehors de la langue…

    Kahina-DZ
    26 septembre 2020 - 13 h 24 min

    Ceux qui ont laissé les chouyoukhs du moyen orient jouer à l’intermédiaires entre le peuple Algérien et le bon -Dieu endossent toute la responsabilité de cette décadence culturelle.
    Une fois président officiel de l’Algérie, Bouteflika a envoyé tous les artistes aux hadj …comme si c’était une priorité à l’époque. Boutef a montré ses intentions dés le début = Faire de l’Algérie une copie des pays des intégristes.

      Anonyme
      26 septembre 2020 - 14 h 07 min

      (…) disque rayé du bouteflikisme, c est flagrant. L article parle de la crise Identitaire présente des l indépendance et c est même avant que l Algérie a commencé de dévier de ses racines. Commence alors par changer si tu veux que l Algérie ne soit pas réactionnaire!

      Belveder
      26 septembre 2020 - 15 h 03 min

      N EST manipulé que celui qui est MANIPULABLE a ce que je sache il est a pas mis de force dans l avion et les kamiss n ont pas attendu bouteflika qui a bon role lui..a moins que tu sois née en 2000 méme si ce n est pas élégant de te parler d age

    Lghoul
    26 septembre 2020 - 12 h 44 min

    Les algeriens dans leur ensemble et leur diversite n’ont jamais eu de problemes entre eux. Par contre ils savent TOUS tres tres bientot avec precision, avec qui ils ont des problemes chroniques depuis 1962.

    Anonyme
    26 septembre 2020 - 12 h 13 min

    « Restauration d’un passé mythique »!! Alors là!! Sa propre culture devient un mythe. J’arrête là…

      @Anomyme 12h13mn
      26 septembre 2020 - 13 h 06 min

      Vous arrêtez là, parce que, vous n’en savez pas plus…

    Vous oubliez de dire ...
    26 septembre 2020 - 11 h 51 min

    …que cette lutte identitaire Nationalistes et Arabo-islamistes remonte à loin. Même dans le choix de la lutte armée pour libérer le pays les arabo-islamistes étaient déjà réticents en préférant clairement s’appuyer sur le religieux, abandonnant de fait le temporel aux colonisateurs.
    Il n’y a pas eu de nationalistes bornés, archaïques comme vous les décrivez mais il y a eu des arabo-islamistes opportunistes qui ont tirés les marrons du feu, sans coup férir !
    Les nationalistes étaient des gens authentiques qui voulaient recouvrer leur indépendance par leur sang et les armes et aussi, redonner vie à leurs racines millénaires spoliées. C’est une grosse erreur que de mettre au même niveau de responsabilités les deux entités. D’ailleurs, comme vous le dites si bien, à présent, les choses parlent d’elles-mêmes. L’identité ne se construit pas sur des sables mouvants, mais sur la connaissance de soi, quelles que soient nos racines et nos insuffisances, il n’y a pas à en rougir !

    Apulée de Madaure
    26 septembre 2020 - 11 h 44 min

    La liberté totale n’existe pas, ainsi a voulu Dieu créateur de tout l’univers. Il reste à l’humain que je suis que de soumettre de gré ou de force aux lois de la Nature.

    Au cours de mon enfance, la description de cette Dame Nature varie en fonction des personnes que je côtoie et les aires ou je progresse.

    Arrivé à l’âge adulte, armé de toutes ces connaissances je décide de déclarer la guerre à la vie. J’établi un plan de bataille, une tactique de l’offensive, fortifié d’une artillerie de volonté …
    Après mûre réflexion je découvre mon adversaire le destin, m’offrant la possibilité de choisir ma femme, mon lieu de travail, la date de mon mariage, la couleur de ma voiture … et MA RELIGION.
    Mais ne me permet pas de choisir ma mère, mon lieu de naissance, la date de ma mort, la couleur de mes yeux … et MON IDENTITE.

    Et Alors ?
    Alors, j’ai su que je ne peux rien contre les forces de la nature.

    Donc ?
    Donc, c’est la différence qu’il y’a entre Mouloud Mammeri et Ali Belhadj sans renter dans l’objectivité, la moralité, le pacifisme, etc… des deux tendances.

    Moralité ?
    Moralité, je remercie Mr Mesloub Khider pour son article.  

    Ok
    26 septembre 2020 - 10 h 33 min

    Ya un mouvement d origine Algerien mais pacifique et un autre d origine oriental mais dangereux pr le pays. C simple.

    loklan
    26 septembre 2020 - 10 h 16 min

    Vous êtes dans le radotage, le rabachage, le machouillage. Encore une fois le terme  » berberiste » est un terme crée par les arabistes de l’ époque alors que, ce que vous appelez de manière fallacieuse comme vos aïeux et à tord berberistes, se définissaient eux mêmes Algérianistes. Algérianistes car déja en 1948 ils revendiquaient les constantes de cette Algérie au pluralisme trésoriel, exactement comme il l’ est stipulé dans la constitution aujourd’ hui à savoir, l’ Islam, l’ Amazighité, l’ arabité. De fait on ne peut parler de  » berberiste » car le  » iste » dénote une connotation totalitaire et totalisante hors il n’ en a jamais été le cas pour les revendicateurs de la berberité qui ont toujours seulement voulu intégrer la dimension berbere naturelle identité véritable Algérienne multi millénaire au côté d’ une identité idéologique panarabiste. Parcontre, il y a bien lieu de parler d’ arabistes et d’ arabisme car en effet il est par essence totalitaire et totalisant, d’ une idéologie racialiste (dont le bénéfice revient uniquement à l’ épicentre arabique, les pays du golf) qui a pour vocation le combat contre toute identité ou langue autre que l’ arabe tel l’ avait ordonné votre mentor michel afflak. Elle est là toute la différence. Je suis parcontre, moi, en total désaccord avec les Algérianistes que vous appelez faussement berberistes, non pas parcque je ne suis pas Algérianiste mais car berberiste moi je le suis, je le suis car le rétablissement authentique et total de l’ Amazighité de notre pays est plus que vital pour éviter la noyade et le noyautage arabo- racialiste sorti d’ un laboratoire orientale identitairo-colonisateur dont ont tenté lâchement de nous faire subir lkharidj (dont on voit l’ objectif et la finalité aujourd’ hui) tout ça car ils pensaient qu’ hybridation avait eu raison de nous et que nous n’ avions pas d’ identité véritable sur laquelle nous reposer fièrement , les voilas surpris. Suis je la même chose qu’ un arabiste mais pour mon identité berbere ? Peut être mais c’ est un combat réactionnaire authentique face à l’ hybridation, un combat pour une identité local, du terroir, et non importée par suivisme abjecte d’ un temps où l’ islam avait bon dos pour les arabistes et suivant tel des zombies cet homme de malheur  » chekib arslan  » soutien de l’ottomanisme et du panislamisme qui n’ est autre que le père idéologique de zitout et compagnie dans tout sa noirceur pour les uns et michel afflak pour les autres. Il nous faut nous écarter de ce vieil âge périmé ne concordant sur aucune facette. Arabo- islamistes vs Berbero- musulmans ? En effet les arabo- islamistes wahhabo- salafiste sont les ennemis des berbero- musulmans que nous sommes. Nous avons tout pour nous, gloire et honneur en toute époque que ce soit Antique, médiéval et contemporaine, que ce soit contre Rome et Carthage pour l’ antiquité, que ce soit au nom de l’ Islam ( toutes les dynasties musulmanes en Algérie sont berberes toutes) pour le médiéval ou que ce soit par la puissance maritime ou la guerre de libération pour le contemporain. Il est tout à fait incompréhensif d’ aller chercher grandeur ailleurs en orient ou que sais je quand tout est en méditerranée Algérienne.

      DZLander
      27 septembre 2020 - 19 h 39 min

      @Loklan
      26 septembre 2020 – 10 h 16 min
      Merci infiniment pour cette opportune remise des pendules à l’heure. J’ai en particulier apprécié la dernière ligne de votre post où vous dites : « Il est tout à fait incompréhensible d’ aller chercher grandeur ailleurs en orient, où que sais je, quand tout est en méditerranée Algérienne ».

    Belveder
    26 septembre 2020 - 9 h 28 min

    Ces combats ne se retrouvent qu entre «  »les plumes «  » des contributeurs …L Agerien s est fait a l idée de cohabiter avec «  »tous et toutes » » ..quelque soit son «  »costume » » kamis jeans tchador ou autre. au final on paie la méme facture au Marché ou pour soigner ses enfants… ses préocupations sont ailleurs…et quand on ferme la porte de chez soi .chaqun zape sur «  » le bouquet » » qu il veut…..le reste c est de la litérature ….aucune force ne pourra pesé assez lourd pour imposé un style de vie en algerie… le mirage des souks islamiques ne verra jamais le jour en ALGERIE surtout avec la jeunesse 2.0

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