Mensonges sur le Covid-19 : ces vérités que les gouvernements nous cachent
Par Nabil D. – Qui mieux que les scientifiques eux-mêmes pour démentir les allégations des gouvernements fondées sur des «certitudes médicales» et s’opposer aux mesures de plus en plus draconiennes qui semblent s’imposer de nouveau à l’humanité dans plusieurs pays du monde ? Ce sont, en effet, pas moins de 300 professeurs, chercheurs et universitaires émérites français qui ont essayé d’alerter l’opinion publique, mais les portes des médias dominants leur ont été fermées au nez.
Dénonçant les «mesures restrictives des libertés individuelles et collectives» justifiées par un rebond de l’épidémie, ces académiciens pensent «au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu’ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles, voire contreproductives». Ils martèlent, sans être écoutés, que le SARS-CoV-2 «continuera à circuler» dans le monde, «comme l’ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés». «L’espoir de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la vie sociale est une illusion», notent-ils, en indiquant que «d’autres pays, en Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en sortent pas plus mal».
Ces chercheurs et praticiens expérimentés relèvent que «l’idée d’une deuxième vague reproduisant le pic de mars-avril 2020 [est] une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à chaque étape de l’épidémie». «Au final, décrètent-ils, cette prétendue deuxième vague est une aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier».
Fustigeant les autorités sanitaires, les signataires de la tribune censurée dénoncent un climat fait de «panique» et de «pression politique ou médiatique», et pointent une communication qui manque d’honnêteté, en ce que les chiffres de l’épidémie ne prennent pas en compte «l’indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries». «Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s’étonner du fait qu’on trouve davantage aujourd’hui ce qu’on ne cherchait pas hier», regrettent les scientifiques, selon lesquels cette politique n’est pas fiable.
«Les autorités sanitaires ne s’interrogent pas […] sur la surmortalité à venir des autres grandes causes de décès (cancers, maladies cardiovasculaires) dont la prise en charge est délaissée, ni sur le fait qu’une partie des sujets classifiés parmi les personnes décédées du Covid-19 sont en réalité mortes en raison d’une autre pathologie mais classifiées Covid-19 parce qu’elles étaient également porteuses du virus», corrigent-ils. «Il découle de tout ceci qu’il n’y a pas de sens à paralyser tout ou partie de la vie de la société en suivant des raisonnements qui sont parfois erronés dans leurs prémisses mêmes», constatent-ils, en concluant qu’«il est urgent d’arrêter l’escalade, d’accepter de remettre à plat nos connaissances scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement une stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritariste».
N. D.
Comment (21)