Les entreprises britanniques plébiscitées pour développer des partenariats en Algérie
Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a appelé, mercredi à Alger, les entreprises britanniques à saisir les opportunités économiques qui s’offrent sur le marché algérien dans ses différents secteurs, tout en s’engageant à améliorer davantage le climat des affaires.
«Nous vous encourageons à déployer, dans notre pays, des activités intenses en technologie et à participer au développement de l’ingénierie de fabrication d’équipements industriels», a déclaré le ministre lors d’une rencontre d’affaires algéro-britannique sur l’investissement et le commerce, tenue par visioconférence, selon l’APS.
Ces partenariats permettront le transfert du savoir-faire et de la technologie mais aussi des possibilités de remontée dans les filières et d’ouverture de perspectives à l’export, souligne le ministre.
Ferhat Aït Ali Braham a réaffirmé l’ouverture de l’Algérie aux grandes entreprises étrangères, et britanniques en particulier, au savoir-faire afin d’accompagner les Algériens dans la réalisation des objectifs de développement économique et social à travers des partenariats gagnant-gagnant.
Il a estimé, dans ce sens, que la mobilisation de l’investissement national et étranger constitue une «exigence certaine» dans cette étape importante par laquelle passe l’économie algérienne.
Par ailleurs, le ministre a rappelé la volonté algérienne à œuvrer pour améliorer le climat des affaires, notamment à travers une refonte du code de l’investissement afin de le rendre plus fluide, simple et incitatif.
Il a également mis en exergue d’autres mesures prises pour contribuer à la mise en place d’un système d’investissement clair permettant aux investisseurs désireux de produire en Algérie de travailler «sans entraves», notamment à travers la suppression de la règle 51-49% pour de nombreux secteurs.
«Grâce à cet amendement, l’opérateur étranger pourra investir en Algérie sans distinction aucune avec l’investisseur national. Il sera, également, en mesure d’apporter ses propres fonds et de s’impliquer financièrement en Algérie», affirme-t-il.
R. E.
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