Défaillance de la langue arabe ou indigence de la didactique islamisée ?

école système éducatif
L’école publique doit, pour être efficiente et progressiste, se défaire du fardeau de la religion. New Press

Par Mesloub Khider – «Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes et qui, en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ?» (Voltaire). Le système éducatif algérien alimente beaucoup de débats et surtout se débat dans une crise qu’aucun programme politique ne peut restaurer. Et pour cause : l’école algérienne souffre d’anémie cérébrale, d’une forme d’anorexie pédagogique caractérisée par une insuffisance de l’irrigation intellectuelle des étudiants, provoquée par l’inappétence scientifique induite par un affaiblissement des facultés d’apprentissage des élèves ; des élèves néanmoins abondamment nourris de programmes scolaires islamisés, une espèce de bouillie didactique indigeste et faisandée.

Une chose est sûre : le système éducatif algérien ne permet ni d’étancher la soif de connaissances ni de nourrir à sa faim un jeune Algérien au moyen d’un travail jamais décroché à l’issue des études. Car, en Algérie, le travail est une denrée rare. En revanche, les denrées importées sont abondantes, financées par une économie rentière fondée sur la manne pétrolière accaparée par l’institution étatique maffieuse, chargée de pourvoir parcimonieusement aux besoins élémentaires d’une population paupérisée, infantilisée, qui plus est fanatisée.

Manifestement, l’Algérie, faute d’avoir de grandes idées pour développer son économie, dispose de raffineries de pétrole pour éviter de penser à son développement. A cet égard, il ne faut pas oublier de souligner que l’économie algérienne repose sur du sable mouvant. Et son école est bâtie sur un désert pédagogique. Un système éducatif au sein duquel la programmation de la stérilisation du savoir le dispute à la castration des esprits. Une école convertie en caserne idéologique chargée de l’enrégimentement de la pensée, enrôlée au service d’un régime caporalisé, avec le soutien actif des mercenaires salafistes de l’enseignement, ces instituteurs islamistes missionnés pour endoctriner les élèves algériens.

Tout le monde s’accorde pour admettre la dégradation avancée du système éducatif algérien. Cependant, nombreux sont ceux qui incriminent explicitement l’enseignement en arabe, rendu responsable de l’échec scolaire. La langue arabe serait coupable, selon eux, d’avoir favorisé le sous-développement économique de l’Algérie. D’aucuns affirment qu’avec la langue française l’Algérie serait devenue un pays économiquement développé, hautement technologique. Voilà une allégation totalement fantaisiste.

Certes, une langue véhicule souvent les représentations sociales, les systèmes de valeurs et les modèles de pensée intrinsèquement liés au pays tutélaire de la langue propagée, à plus forte raison quand il est en position d’hégémonie économique et culturelle internationale ou de domination coloniale, à l’instar des Etats-Unis aujourd’hui et du français autrefois. Néanmoins, il n’en demeure pas moins vrai que la langue constitue aussi un simple moyen de communication.

De manière générale, la langue peut vivre une longue période de rayonnement, puis subir un processus de déclin. Un âge d’or, puis une phase de déliquescence. Du point de vue linguistique, toutes les langues se valent. Il n’y a pas de langues plus perfectionnées que d’autres. Il existe, en revanche, des économies plus performantes que d’autres. Et la langue dans laquelle s’exprime leur hégémonie économique peut s’imposer momentanément comme langue de communication à l’échelle mondiale. Au demeurant, au plan linguistique, comme l’a formulé Ferdinand de Saussure, la différence entre une langue et un dialecte, c’est que la première dispose d’une police et d’une armée. Autrement dit, d’un Etat fort qui l’impose au détriment d’autres langues, dédaigneusement désignées sous le nom de dialectes. Aussi tous les idiomes s’équivalent-ils, encore faudrait-il accorder à la langue ses lettres de noblesse et les moyens académiques afférents.

Sans aucun doute, dans le cas de l’Algérie, dépouillée de ses scories religieuses islamiques, la langue arabe aurait pu produire une éducation algérienne moderne digne des pays développés, en dépit de son retard économique. Mais l’Algérie, dès l’indépendance formelle, a préféré arrimer la langue arabe, sublime langue poétique et littéraire, agrémentée de bases rudimentaires de scientificité demeurées embryonnaires faute d’application de ses potentialités induite par le sous-développement encouragé par le pouvoir, vers les pays du Golfe et de l’Orient où la langue arabe se confond (ou plutôt se fond) avec (dans) la religion islamique. Indissolublement unie au Coran, la langue arabe ne peut que freiner la réflexion, inhiber l’esprit critique, dissoudre la rationalité, obérer la floraison de la modernité, obstruer tout développement économique. C’est la voie empruntée par le régime patrimonial algérien en érigeant l’islam en religion d’Etat, religion enseignée obligatoirement à l’école, propagée quotidiennement par tous les relais médiatiques du pouvoir.

Tous ceux qui incriminent et blâment la langue arabe, accusée d’être responsable de l’échec scolaire, de la faillite du système éducatif algérien, se trompent de cible. En effet, le principal problème de l’éducation en Algérie n’est pas l’enseignement de la langue arabe, mais l’emprise doctrinaire et dogmatique de la religion islamique à l’école.

Sans conteste, une éducation fondée sur la religion islamique adossée à la langue arabe, élevée au rang de langue sacrée imprégnée de religiosité, de par sa conception conservatrice et passéiste du contenu pédagogique, est incompatible avec une scolarité tournée vers la modernité, portée par l’esprit scientifique. De fait, la religion et la modernité sont des concepts antinomiques. On ne peut construire l’école en même temps sur la foi et sur la raison. Dans ce vieux débat et dilemme séculaire, l’Etat totalitaire et l’institution théologique ont toujours imposé la prééminence de la foi sur la raison, pour des motifs religieux, doctrinaires, tendanciellement politiques.

Avec de tels fondements antithétiques, où la foi le dispute à la raison en matière d’enseignement, où la religion supplante la science, où le dogme du fanatisme et du fatalisme s’implante fondamentalement dans l’esprit de l’élève, on produit des êtres bipolaires. Des hommes pathologiquement déchirés, des personnalités clivées, culturellement écorchées. De même, avec l’érection de l’islam en religion d’Etat par le pouvoir algérien, ne faut-il pas s’étonner que la religion fasse l’objet de débats publics véhéments, de controverses virulentes sur la place publique, de fourvoiements théologiques, de manipulations politiques. En particulier de la part de la frange islamiste de la population, qui a transformé l’école en annexe de la mosquée, s’est octroyée la gestion des affaires religieuses, qu’elle a convertie lucrativement en religieuses affaires.

Au vrai, en Algérie, dominée par un pouvoir autocratique et une organisation islamiste idéologiquement omnipotente, une sorte de partage des tâches s’est opérée entre ces deux entités vénales et mafieuses artificiellement opposées. La première instance oligarchique gère l’Etat au nom du prétendu intérêt national pour bien enrichir les membres de la caste mafieuse dirigeante ; la seconde entité islamique, quant à elle, assure la soumission des Algériens par l’endoctrinement et l’asservissement religieux, en contrepartie des largesses pécuniaires octroyées généreusement par l’Etat rentier. Ainsi, l’Algérie est gouvernée par une hydre à deux têtes, aux pouvoirs tentaculaires politiques et religieux écrasants, accablants, oppressants. Cette monstrueuse hydre détient les véritables rênes de l’Etat et de la société. Ce Méphistophélès du pouvoir suranné règne sur les âmes algériennes damnées, domine les consciences à l’ignorance condamnées, encense les têtes enturbannées, féconde des intelligences génétiquement fanées et des connaissances surannées.

En réalité, au plan de l’Education nationale, pour éviter les récurrentes stériles polémiques sur les questions éducatives initiées souvent par les islamistes, réfractaires à toute innovation moderne en matière pédagogique, la société algérienne doit instaurer une école pédagogiquement sécularisée, institutionnellement laïque, déontologiquement sanctuarisée. L’école sera ainsi immunisée contre les empiètements théologiques et les querelles religieuses fréquemment importées des mosquées dans l’enceinte des établissements scolaires. L’Education nationale et le contenu des programmes scolaires ne doivent faire l’objet d’aucune intrusion religieuse, d’aucune immixtion idéologique, ingérence politique. Pour ce faire, en premier lieu, le pouvoir doit abroger de la Constitution l’article érigeant l’islam en religion d’Etat. Effectivement, la religion doit être reléguée dans la sphère privée.

Seule la liberté de conscience doit être constitutionnellement garantie. Chaque Algérien pourra ainsi pratiquer librement sa religion. Et s’il souhaite dispenser à son enfant un enseignement religieux, il pourra l’inscrire dans une école confessionnelle privée. Par ailleurs, l’Ecole publique algérienne doit s’affranchir de la tutelle religieuse islamique qui la séquestre pour la maintenir sous la coupe d’un enseignement archaïque et rétrograde, imprégné de religiosité belliqueuse et d’un esprit inquisitorial, incompatible avec la mission éducative pacifique et tolérante de l’école moderne en vigueur dans tous les autres pays.

A cet égard, force est de relever que, pour coloniser habilement le système scolaire algérien, les partisans de l’enseignement religieux ont confectionné cette difforme matière scolaire idéologique, désignée sous le terme amphigourique et oxymorique de «Sciences islamiques». Encore deux termes radicalement antinomiques. L’islam n’est pas une science et ne pourra jamais le devenir. Car la religion relève de la croyance, de la foi. Contrairement à la science qui, elle, ressort de la raison. Si la religion islamique s’appuie sur un corpus considéré comme incréé, immuable, immortel, œuvre de Dieu, d’où le doute est banni, la remise en cause, proscrite ; la science, fondée sur l’observation et l’expérimentation, avec comme principe régulateur le doute méthodique et systématique, est l’œuvre de la seule Raison de l’homme, pour laquelle la remise en cause est prescrite. On ne peut donc associer ces deux champs d’investigation spirituelle et scientifique antithétiques, radicalement incompatibles.

Toute science serait superflue s’il y avait coïncidence immédiate entre la forme phénoménale et l’essence des choses. Telle est manifestement la conception de la religion (musulmane) en la matière, le postulat sur lequel repose sa doctrine intangible. De son point de vue théologique, nul besoin de procéder à l’étude, à l’observation et à l’expérimentation des phénomènes pour saisir leur essence. Cette essence est d’emblée posée, donnée, une fois pour toutes, par Dieu : cette main invisible à l’origine de la création de l’univers et de l’homme. Dès lors, à quoi bon s’échiner à instruire l’homme pour lui offrir les outils scientifiques afin de lui permettre de produire sa vie, d’aiguiser sa curiosité, d’aiguiller ses recherches, de développer son esprit critique, d’affermir ses connaissances, de conquérir sa liberté. Dans la logique (irrationnelle) des religieux, des milliards de livres ne remplaceront pas et ne vaudront jamais leur Unique Livre. Conséquence : il ne peut y avoir d’avancée du savoir, de progrès scientifique. La «Vérité» a déjà été énoncée une fois pour toutes. Et l’on ne peut que continuer à énoncer et annoncer son message, mais jamais la dénoncer, ou y renoncer.

De façon définitive, l’islam postule, une fois pour toutes, que le Coran l’emporte en toutes circonstances et dans tous les cas de figure, en tous lieux et en tout temps, qui ne souffre aucune exception, ni aucune transgression, sur ce que les hommes peuvent décider en matière de lois, d’éducation, d’instruction, de morale, de politique, d’économie. L’islam ne peut admettre la critique. L’esprit critique établit des distinctions, et distinguer est un signe de modernité. Dans la culture moderne, la communauté scientifique entend le désaccord comme un instrument de progrès des connaissances. Or, pour l’islam, le désaccord est synonyme de trahison, de division (fitna), symptomatique d’un désordre mental. Toute remise en cause est jugée comme un sacrilège, toute critique, comme un blasphème, une hérésie. Dès lors, aucun progrès n’est toléré, n’est possible.

Sans conteste, la place de la religion est à la mosquée. La place de la science à l’école. Chacune son humble demeure. Aussi, l’école publique doit, pour être efficiente et progressiste, se défaire du fardeau de la religion qui l’écrase de son enseignement dogmatique archaïque. Et la religion, pour être en conformité avec sa dimension spirituelle, refluer vers la sphère privée. En outre, si l’école publique, placée sous l’autorité de l’Etat, appartient à tous les citoyens et doit donner lieu, sans jeu de mots, matière à débat libre pour la rendre performante, la religion, elle, relevant de la seule sphère personnelle, ne doit, par conséquent, jamais s’inviter sur la place publique pour être l’objet de stériles controverses.

«Les langues commencent par être une musique et finissent par être de l’algèbre», a écrit André Marie Ampère. Encore faudrait-il que ses locuteurs se muent en virtuoses de savoirs et ses institutions tutélaires étatiques leur offrent toutes les technologies et infrastructures indispensables à leur perfectionnement et développement. Faute de quoi, elles demeureront toujours de simples sonorités langagières. Elles ne deviendront jamais des partitions mathématiques ou des compositions conceptuelles. On ne produit pas de la vraie musique avec la seule antique darbouka. Car celle-ci sert seulement d’appoint à un orchestre, véritable maître d’œuvre chargé de la conception et de l’exécution de la production musicale. Une belle œuvre musicale, pour être audible et agréable à l’oreille, se compose avec plusieurs instruments modernes, sur la base d’une réelle maîtrise des techniques du solfège. On ne bâtit pas un système éducatif avec comme programme prééminent la religion. La religion ne constitue qu’un appoint spirituel destiné au développement personnel, par ailleurs pratiquée dans la sphère privée. Elle n’a pas vocation à former l’esprit, donc à régenter l’école. La formation de l’esprit d’un élève est du ressort des multiples sciences dispensées dans toutes les écoles modernes du monde. La vocation de la religion est de façonner et d’épurer les cœurs.

En tout état de cause, la langue arabe n’est nullement responsable de l’échec du système éducatif algérien. C’est l’intrusion tentaculaire et totalitaire de la religion islamique dans l’Ecole algérienne qui a perverti la mission pédagogique de l’Education nationale. En vérité, dans les mêmes conditions d’envahissement de la religion islamique belliqueuse telle qu’elle s’est incrustée depuis les années 1970, même si l’enseignement avait continué à être dispensé majoritairement ou exclusivement en français, le résultat aurait été identique. On aurait connu et l’islamisme et l’échec scolaire, aggravés par le sous-développement économique permanent. Pour preuve : la Turquie, longtemps parangon de la modernité, utilise l’alphabet latin pour l’écriture de sa langue et non l’arabe. Or, depuis plusieurs décennies, elle est également infectée par l’islamisme, contaminée par la bigoterie, corrompue par la pensée archaïque, travaillée par la régression sociale et intellectuelle, après avoir vécu un âge d’or de la rationalité introduite par la révolution d’Atatürk. A contrario, la langue hébraïque nous administre la preuve de la primauté de l’économie sur les gesticulations politiques et artifices académiques linguistiques. L’hébreu a été des siècles durant la langue rituelle et liturgique de la religion juive. La langue hébraïque était devenue une langue exclusivement religieuse utilisée pour le culte, quasiment en voie de disparition. Or, depuis la création de l’Etat colonial d’Israël, grâce au développement prodigieux de son économie, l’hébreu a su se moderniser au point de se hisser en langue scientifique. C’est la formidable puissance de l’économie qui a permis d’accomplir cette révolution linguistique. Aucun décret, ni loi constitutionnelle ne peut transformer une langue «domestique» ou «morte» en langue dynamique et scientifique.

Sans conteste, la langue, en fonction de son contenu philosophique et politique et des forces économiques qui la portent, peut se révéler réactionnaire ou révolutionnaire. Il y a des Algériens intégralement arabisants, mais pourtant extrêmement cultivés et politiquement révolutionnaires. Comme il existe des Algériens francophones, mais pourtant dramatiquement incultes et politiquement réactionnaires. Une langue peut connaître des temps de gloire, puis subir des déboires.

La preuve par la France. La France, pays des Lumières, dotée d’une langue lumineuse, aujourd’hui sombre dans la médiocrité. Son système scolaire est en faillite. Sa population verse dans l’obscurantisme politique, l’intégrisme populiste. Ce n’est pas la langue qui génère les bêtes immondes, mais la décadence économique du moment qui les produit. La langue française, hier langue des révolutionnaires, est devenue l’idiome des réactionnaires. Hier langue du progrès, elle est devenue une langue de la régression.

Pour revenir à l’Algérie, certes, quantitativement, elle a accompli une véritable révolution en permettant à 100% de ses enfants d’être scolarisés mais, qualitativement, le résultat est malheureusement catastrophique. L’Algérie n’éduque pas, elle endoctrine, elle «salafise». De là provient l’échec scolaire de nombreux élèves qui décrochent précocement du système éducatif. Sans omettre la dramatique baisse du niveau scolaire.

Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que l’économie algérienne n’intègre pas dans le procès de production toujours aussi atone. Toute une jeunesse, souvent fortement diplômée, parvenue à l’âge d’entrer dans la vie active, demeure exclue du marché du travail lilliputien et vit en marge de la société sans perspective d’avenir. Prisonniers d’une société encore archaïque incapable d’accomplir la transition vers la modernité, étouffés par un enseignement médiocre assaisonné de religiosité islamique, les jeunes ne trouvent pas d’opportunités d’épanouissement de leurs facultés intellectuelles et finissent par démissionner de la vie et sombrer dans l’anomie.

En réalité, on ne peut réformer le système éducatif algérien sans révolutionner préalablement les structures sociales archaïques sur lesquelles repose l’enseignement. On ne bâtit pas une pédagogie moderne dans une société encore prisonnière de mœurs conservatrices, séquestrée par la religion. En particulier, quand la langue arabe est érigée en langue sacrée par la religion islamique, quand elle est consubstantiellement incorporée à l’islam, à qui elle sert de servante de sa pensée théologique, de vectrice exclusive de l’apprentissage coranique, quand l’islam est déclaré religion d’Etat, enseigné obligatoirement à l’école.

On ne peut moderniser la langue arabe dans une société dépourvue d’une économie productive, dans un pays à l’économie fondamentalement rentière.

C’est le développement économique qui soutient et promeut la langue, non l’inverse. Ce n’est pas l’esprit qui guide le monde. C’est le monde concret qui façonne l’esprit. Ce n’est pas la conscience qui détermine l’être, c’est l’être social qui détermine la conscience. Ce n’est pas la langue qui développe l’économie, c’est l’économie qui dynamise la langue. A économie sous-développée, langue sous-développée. A la vérité, la langue arabe est victime et de l’instrumentalisation opérée par les islamistes qui l’ont dégradée en un exclusif idiome religieux inquisitorial et belliqueux, et de l’incurie du pouvoir despotique algérien qui lui a amputé ses capacités d’expression scientifique évolutive, faute d’investissements productifs et de progrès économique.

Aujourd’hui, il faut redonner à l’arabe ses lettres de noblesse pour renouer avec la noblesse des lettres arabes. Il faut «scientifiser» la langue arabe par la purgation de ses archaïsmes religieux. La langue arabe dispose de potentialités remarquables en matière d’enseignement, mais malencontreusement obérées par la prégnance du contenu religieux islamique envahissant et invalidant.

Dans le cas de l’Algérie, doublement pénalisée, et par le sous-développement économique et par le poids écrasant de la religion islamique, toute modernisation de la langue arabe est illusoire sans réformes structurelles pédagogiques et transformation sociale et économique. Pour accomplir la modernisation de l’Ecole algérienne, l’Algérie doit réaliser une double révolution : d’une part, se soustraire au plan de l’Education nationale de l’emprise délétère de la religion pour expurger l’enseignement de ses scories islamiques ; d’autre part, transformer radicalement l’économie par l’impulsion d’un modèle de développement industriel novateur. Tout le reste n’est que littérature !

Dans notre pays, plongé dans l’arriération économique et le désarroi social, certes, les vieilles bougies de la religion peuvent réconforter, mais il faut surtout allumer les projecteurs modernes de la connaissance scientifique, vectrice du progrès économique pour s’extraire, enfin, du ténébreux tunnel obscurantiste pédagogique creusé par le sous-développement économique encouragé par le système FLNesque depuis l’indépendance.

«Il est douteux que les hommes, à l’époque où les doctrines religieuses exerçaient une domination sans restriction, aient été dans l’ensemble plus heureux qu’aujourd’hui ; plus moraux, ils ne l’étaient certainement pas.» Freud, L’Avenir d’une illusion.

M. K.

Comment (37)

    صحراوي
    3 octobre 2020 - 12 h 43 min

    مجرد تساؤل:ـ
    ما أثر اللغة والدين في نهضة الشعوب !!!؟؟؟
    عجز المنظومة التربوية لا يعود لقصور اللغة العربية ولا لتدريس التربية الإسلامية.ـ
    أولا:ـ لو كان يوجد قصور في اللغة العربية ما أختارها الله سبحانه عز وجل لغة لكتابة.ـ
    والدليل المادي لذلك النهضة التي عرفها العرب في القرون الأولى بعد البعثة في الجزيرة العربية وفي الأندلس التي مازالت شواهدها الكثير إلى يومنا هذا.ـ
    كما أن اختلاف لغات مجموعة العشرين، والتي هي في الحقيقة تتكون من 19 دولة ودول الإتحاد الأوربي المتكون من 27 دولة أخرى لم يكن عائقا في تطورها.ـ
    ثانيا:ـ أن تدريس التربية الإسلامية في المدرسة يقتصر على أركان الإسلام التي تعتبر فرض عين على كل مسلم وحفظ بعض السورة لأداء فريضة الصلاة.ـ
    كما أن كثير من الدول الغربية والأسيوية تدرس معتقداتها الدينية لأطفالها ولا أحد طعن أو انتقد ذلك.ـ
    كما أن الإسلام هو الدين الوحيد الذي يحترم العلماء ويفضل العالم على العابد ويدعوا أتباعه للعلم والتعلم.ـ
    قال موريس بوكاي، عالم وطبيب فرنسي:ـ احتوى القرآن الكريم على آيات بينات في العلوم الطبيعية أخرجها الأستاذ يوسف مروة في كتاب «العلوم الطبيعية في القرآن الكريم»، وبلغت (774) آية بالتحديد، ومفصلة كما يلي: الرياضيات (61)، الفيزياء (264)، الذرة (5)، الكيمياء (29)، النسبية (62)، الفلك (100)، المناخيات (20)، المائيات (14)، علم الفضاء (11)، علم الحيوان (12)، علم الزراعة (21)، علم الأحياء (36)، الجغرافيا العامة (73)، علم السلالات البشرية (10)، علم طبقات الأرض (20)، علم الكون وتاريخ الأحداث الكونية (36).ـ
    ختاما أقول أن سبب تخلف الشعوب هو تخليها عن لغاتها ومعتقداتها.ـ
    يروى أن غرابا شاهد حمامة تمشي فأعجبته مشيتها فحاول أن يقلدها وبدأ يتدرب ويتدرب ولم يفلح، فأراد العودة لمشيته القديمة، فأكتشف أنه نسيها أيضاً.ـ
    هكذا سيكون كل من ترك أصله مبهورا ببريق غيره.ـ

      2 Millards de musulmans VS 400 millions pour la ligue arabe
      4 octobre 2020 - 0 h 02 min

      STOP !
      Arretez de nous Enfumer avec cette histoire de Religion Musulmane=Arabe.
      Les 3/4 des musulmans soit 1,6 Milliards de Musulmans ne pratiquent pas la Langue arabe dans leur vie de tous les jours (colloquial)….y compris l’Algerie si on considere que la Derja ne correspond pas a l’Arabe Standard.
      A titre personnel, j’ai le plus grand respect pour la langue Arabe, le Coran et je me considere croyant mais a un moment donne il faut arreter de se fiche de la tete du monde en essayant de donner a la langue arabe une place qu’elle a perdu dans le Domaine SCIENTIFIQUE en Particulier.
      L’Afrique du Nord a produit a partir du 10eme siecle de nombreux savants Berberes Arabophones et aujourd’hui des nombreux Algeriens.
      Mai nous sommes en 2020 et il faut vivre avec sont Temps…Secouez vous les Frères !
      On a pas fait de la Science enLATIN mais si les Europeens adoptaient votre logique Extremistes, ils forceraient les Universites a enseigner en Grecque ancien.
      Des Europeens ont en leur temps etudier en Arabe avant de vulgariser bien plus tard dans leurs langues respectives et son passe du Latin aux langues Modernes.
      REVEILLEZ VOUS C’EST LE MATIN!

        صحراوي
        4 octobre 2020 - 14 h 43 min

        @2 Millards de musulmans VS 400 millions pour la ligue arabe :4 octobre 2020 – 0 h 02 min
        عندما قرأت تعقيبك، أدركت أنك لم تستوعب ما جاء في تعليقي.
        إن ما جاء في تعليقك هو ما أردت قوله.ـ
        أولا: أنا لم أربط الإسلام والمسلمين بالعربية، فذلك من وحي خيالك، بدليل أنني لم أذكر ولا دولة مسلمة واحدة.ـ
        ثانيا: صحيح أن غير العرب من سهم في نشر الإسلام ونهضة الدول العربية في المشرق والمغرب وفي الأندلس أيام زمان كانوا من القبائل والشاوية والتوارق وبني ميزاب مستعملين اللغة العربية وليس لهجاتهم، وكذلك من المسلمين من العجم.ـ
        كمثل أمريكا اليوم، كثير من المهاجرين من الشرق والغرب هم من ساهم في نهضتها وعظمة قوتها وريادتها للعالم وكان ذلك باللغة الأمريكية وليس بلغاتهم أو بلهجاتهم.
        ثالثا: أنت توافقني أن العربية كانت رائدة في زمانها- في المشرق والأندلس – وفقدت ريادتها بفعل الاستعمار وبعض نخبها التي عندها قابيلة للاستعمار، فرغم دحره مازالت تحن إليه وإلى ثقافته ولغته على حساب لغتنا وثقافتنا، طعنا في كفاح أجدادنا.ـ
        رابعا: ما أردت قوله أيضا هو ما جاء في أخر جملة من تعقيبك.ـ
        فكما فعلت أوروبا، نحن اليوم نستعمل الفرنسية في المغرب العربي والإنجليزية في مشرقه، وأنا لست ضد ذلك، بشرط أن نعمل لحين استعادة العربية ريادتها كما فعلت الدولة الأوربية بالضبط التي استعملت الللاتينية والعربية ثم استعادت لغاتها الوطنية.ـ
        أخيرا: أشكرك على نصيحتك التي ختمت بها تعقيبك وأعلمك أنني مصحصح منذ زمان، وأعمل بجد من أجل أن تستعيد اللغة العربية دورها وأمجادها وتكون لغة العلوم والتكنولوجية وليس للشعر والغراميات كما قال الراحل والمستاش هواري بومدين رحمه الله.ـ
        https://www.youtube.com/watch?v=YFEVlLVQio8

    Malades de religion
    3 octobre 2020 - 12 h 38 min

    (…)
    Abandonner le Français comme langue technologique…est un non sens qui nous a rejeté un siecle en arriere (au mieux).
    Avant quand les Kabyles qui ne parlaient pas arabe ou derdja voulaitent se faire comprendre on utilisait le Français. Les jeunes de la diaspora s’ils viennent en touristes… aussi voudront être compris.
    Un Algérien à l’etranger (touriste, etudiant, délinquant…) également serait bien compris avec le Français.
    =====C’est comme si on avait hérité d’une voiture roulante et que par idiotie on a ôté le moteur pour en faire une charette tirée par un âne…=====
    Ô combien d’ouvrages (millions) en tout domaines et ressources médias ne seront jamais lus par la foulardée car écris dans un autre language que l’arabe !
    Tout le monde parle et se sert de l’Islam, alors que le but c’est la foi personnelle , pas l’ostentation et la triche.
    Biezntôt la génération qui maitrisait le Français va disparaitre et tout espoir avec!!!

    mostefa
    3 octobre 2020 - 11 h 24 min

    Ce qui a fait, dans le passé, la grandeur de la langue arabe, c’est lorsqu’elle a été utilisée par les sociétés musulmanes non arabes (les perses vers l’asie et les bérbéres vers le nord) qui dominaient le monde de l’époque.
    Maintenant que le monde musulman de reference est l’arabie seoudite, (alliée d’israel et des usa) leurs idées sont aussi arides que leur désert. seul le wahabisme (qui detruit l’islam et les musulmans) compte. Ainsi se sont endus tous les partis islamistes algeriens pour detruire l’ecole algerienne.

    MOUHOUCH
    3 octobre 2020 - 11 h 02 min

    musulman partisan de cheikh Mohand Oul Hocine, J AVOUE QUE LA SEULE LANGUE QUE J ADORE C EST TAMAZIGHT NOUVELLE ENRICHIE DU CHAOUIA TWARGUIT TARIFIT ELLE EST EXTRAORDINAIRE. DIEU ADORE CETTE LANGUE J EN SUIS SUR … ET N OUBLIONS PAS QU ELLE EST LA DEPUIS 2.5 MILLIONS D ANNEE… L ARABE OUI MAIS CE N EST PAS MA LANGUE ET J AVOUE QU A FORCE D ENTENDRE NOS DECIDEURS HURLAIENT QUE NOUS SOMMES ARABES J AI FINI PAR NE PLUS AIMER CETTE LANGUE C EST LA VERITE DE DIEU ET JE NE SUIS PAS SEUL ….. (…)

    Lghoul
    3 octobre 2020 - 10 h 57 min

    Ils peuvent continuer a l’utiliser jusqu’a la fin du temps. Ils n’avanceront pas d’un iota. La preuve est partout. Mais qu’ils persistent dans le sabotage dex e wants du peuple car leur progeniture etudie en anglais et francais.

    Conseil amical à Mesloub Khider
    3 octobre 2020 - 10 h 16 min

    Cher Monsieur Mesloub Khider a mon avis çà ne sert à rien de se plaindre, larmoyer, maugréer, récriminer, ronchonner, car le FLN/DRS de 62 (de même d’avant) a réussi faire de nous des arabes et des musulmans et c’est définitifs. Il est connu qu’un bonne majorité d’entre nous a accepté ce fait, a laissé faire et même applaudi , et donc on est bel et bien un pays arabo-musulman au sens plein du terme grâce à nous , ipisitou ! C’est la seule chose qu’on n’a pas raté.

    Je crois qu’on ne peut plus rien faire, Il faut vivre avec , waach t’heube ! On constate même que çà s’accélère vu les hidjabs de nos mères et sœurs, les gandoura de nos pères et frères et la fréquentation de plus en plus nombreuses de nos mosquées ! Maintenant on ne cherche même plus à se contenter de mosquée de la ville ou du village , on exige des mosquées de quartier, de proximité ! Il faut voir l’emgouement et l’emtousiasme de citoyens à se mobiliser pour avoir sa propre mosquée de quartier ! Avec ou sans Tebboune et Chengriha, çà sera toujours comme çà !

    Abou Stroff
    3 octobre 2020 - 7 h 50 min

    bien qu’elle véhicule une idéologie rétrograde à cause de l’arriération de toutes les sociétés dites arabes, je ne pense pas que la langue, en tant que telle, soit la cause de notre indigence dans tous les domaines possibles et imaginables. ci joint ce que j’ai écrit, il y a des lustres:
    « dans toute formation sociale, l’école, en tant qu’appareil idéologique (voit Althusser, sur ce point), contribue à la reproduction du « système » dont elle n’est qu’un élément. la reproduction du système suppose qu’à travers l’école ou le système éducatif, en général, les classes et couches dominantes imposent, pour leur pérennité en tant que classes et couches dominantes, leurs valeurs au reste de la société.
    posons nous une question simple ou une simple question: l’école répond t elle aux besoins de renouvellement du système rentier qui domine en Algérie, système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation? la réponse ne peut être que positive.
    en effet, la marabunta qui nous gouverne, composée de couches prédatrices a besoin d’abrutir (qu’y a t il de plus performant que la religion pour abrutir les « individus noyés dans la masse »?) l’ensemble de la société pour continuer à jouir des bienfaits de la rente qu’elle monopolise. car, les couches rentières qui abhorrent le travail en tant que valeur, n’ont besoin que de tubes digestifs ambulants (doublés de zombies, si cela est possible) à gaver pour que l' »activité » de ces derniers se réduise à absorber pour ensuite déféquer ( et à attendre leur mort pour éviter de vivre). la marabunta qui nous gouverne n’a besoin ni d’une industrie performante, ni d’une agriculture performante et encore moins d’un système éducatif performant. car la performance constitue la négation du système rentier qui permet à la marabunta qui nous gouverne de pérenniser son pouvoir.
    en d’autres termes, dans le cadre du système rentier, l’objectif essentiel assigné, entre autres, au système éducatif en général est de produire des zombies dont le nombre de connexions neuronales se limitent au minimum (n’avez vous pas remarqué que les universitaires sont devenus de plus en plus amorphes et que les étudiants algériens ne montrent plus la fougue d’antan?).
    moralité de l’histoire: quand on veut tuer un serpent, on vise la tête, or, le système éducatif en général, n’est pas la tête du système rentier.
    PS: quand, dans un campus universitaire qui manque de tout, des délégations d’étudiants passent leur temps à demander des salles de prière, il est tout à fait inutile de s’interroger sur la déchéance de l’institution.

    Anonyme
    3 octobre 2020 - 5 h 42 min

    La langue arabe étant de fait la langue du coran, il est impossible de la dissocier,dans notre société conservatrice et archaïque, de sa dimension religieuse. Les solutions existent et sont réalisables mais nécessitent du courage, de la détermination et de la persévérance, adjectifs dont sont malheureusement dépourvus jusque-là nos dirigeants.

    Ana Mir Nta Mir Chkoun Isoug Lehmir
    2 octobre 2020 - 23 h 26 min

    La désintégration de l’école algérienne et son changement de cap a commencé avec Ahmed Taleb Ibrahimi qui était ministre de l’éductaion et qui nous ramenait des egyptiens et palestiniens vendeurs de menthe et petites herbes ( baâat bouqoul) dans leurs pays pour nous enseigner Biladi biladi avant qassaman et nous obligeaient à écrire la basmala dans chaque début de page de nos cahiers d’écoliers. Puis vint l’écrasement et la réduction de l’école à une caisse de résonnance du panarabisme par ce même personnage devenu ministre de la culture alors que s’accélérait l’arabisation oubliant que lui même a étudié la médecine en FRANCE! car papa voulait que le peuple étudie uniquement en arabe pour que le fils devienne roi du bétail ( lehmir) excusez l’expression. Puis vint l’arabisation en laissant le champs aux islamistes dits modérés?? d’intercéder, en devenant maires, membres de l’APW ou députés ( 97), en faveur de leurs militantes voilées qui n’étaient bonnes que pour faire le ménage car n’ayant pas les qualifications requises à devenir enseignantes ( toutes des recalées de la 4eAM ou de 3eAS. Dans les universités, le laxisme de l’état a permis à des salafistes comme Boudjelkha de créer des branches sicentifiques ( D.E.S Maths en premier, puis physique) car profitant de l’ignorance et de l’incapacité de certains étudiants de passer le cap de la 1ere année DES MATHS, en étant généreux dans les notes afin de faire circuler l’information comme quoi faire un DES Maths en arabe est mieux que de le faire en français car cela s’assimile bien les cours donnés par notre prof à la tenue afghane qui distribuait généreusement des 16, des 18 sur 20 afin d’inciter les autres à grossir les rangs des branches arabisées. Des prof incrédules ont même proposé d’arabiser la chimie ( drôle celle-là), la médecine (encore plus drôle) afin de mieux réduire le peu de compétences qui restait à l’université à néant et les pousser à quitter. Aujourd’hui des algériens, ingénieurs, chercheurs, médecins, professeurs d’université, … travaillent bien en étant mieux considérés dans des pays étrangers ( non arabes) en étant formés pour la plupart en Algérie. N’est-ce pas le temps de mettre nos ENQUÊTEURS avides de scoops au travail afin de nous révéler les tenants et aboutissants de ce complot visant à saigner et abrutir, grâce à l’arabisation, nos écoles et universités? ou bien n’est-ce pas là un complot des partisans panarabistes formés, eux, en français ou anglais, afin de vider l’Algérie de ses compétences pour faire appel à ces panarabistes ensuite? Oui dira l’autre, si nous sommes tous des maires ou ministres, qui va guider le bétail, ou le ghachi de Boukrouh le bennabiste. ou bien même le qawm ou oumma de djabellah et makri?

    Feezouu maahoum
    2 octobre 2020 - 21 h 15 min

    VIVE L’ARABE …

      Oui vive l’arabe et toutes les autre langues
      2 octobre 2020 - 22 h 55 min

      Du moment que les connaissances sont acquises, personnellement la langue vecteur est secondaire
      Maintenant, c’est quoi deja le dernier classement de l’Academie des Sciences pour l’enseignement en Langue Arabe ?
      Ah oui j’oubliais cette Académie et le classement n’existent pas…
      C’est pas grave vive l’arabe, on etudiera a l’etranger mais chez nous on Continuera au moins A prier… Pour un avenir meilleur dans la Grande Mosquée de Boutef.

        @Oui Vive L’arabe Et Toutes Les Autre Langues
        3 octobre 2020 - 13 h 00 min

        oui,bien dit.
        Finalement les Saoudiens après nous avoir refilér leur wahabisme et leur façon de vivre (font tout à l’étranger ,ce qui est interdit chez eux..) commencent à moderniser leurs moeurs ,se développer et se tourner vers les plus puissants.
        Pendant ce temps,chez nous ,on se noie dans des débats stériles sur l’amazighité,l’identité,la langue,la mosquée….

      Sois intelligent
      3 octobre 2020 - 8 h 44 min

      Sois alors intelligent et inventés-nous quelque chose d’utile au monde avec ton arabe. Tout ce que j’aime de l’arabe c’est la poésie d’antar bencheddad sur abla et entendre Hayyam younes chanter al atlal, avec son fameux Rabbana khalaqta al djamala faqoulta ittaqou, Fakayfa nara aldjamala oua laa naachaqou.

    Merrikh
    2 octobre 2020 - 18 h 42 min

    Il nous a manqué, à l’indépendance de personnes bilingues pour amorcer le débat et l’instruction en langue arabe « moderne » ou modernisée. Dans tous les domaines. Il nous a toujours manqué des enseignants, des ingénieurs, des médecins, … y compris en langue française.
    Juste après l’indépendance, nous n’avons trouvé que des « coopérants » en français et en arabe, c’est un miracle qu’il y ait aujourd’hui quelques universités qui dispensent un enseignement à peu près correct.
    Pendant plusieurs années, à l’indépendance, on attendait devant les classes qu’un enseignant arrive parfois une attente sans espoir. C’est comme cela que ma formation a été incomplète. J’ai appris l’arabe comme langue étrangère, ensuite je suis allé à l’étranger.
    En vérité, l’Algérie n’a jamais établi un plan cohérent de formation en langue arabe, ce sont juste des slogans démagogiques et politiques.
    Et les envois, après l’indépendance, de futurs étudiants à l’étranger, se sont faits en dépit du bons sens : Etats-Unis, France, URSS, Moyen-Orient, Chine … avec tous impacts négatifs de personnes qui, ensuite, ne peuvent pas beaucoup échanger et défendent des politiques différentes. Un non-alignement qui n’en est pas un, plutôt une désorganisation linguistique … et des problèmes dans la formation elle-m^me et à tous les niveaux.
    Pour résumer, les internautes sur ce site pensent que la langue arabe est un frein, libres à eux. J’ai « formé » pendant quelques années (il y a 40 ans) des étudiants qui voulaient réellement s’en sortir et maintenant ?
    On parlai beaucoup mieux l’arabe en Algérie dans les années 50 et 60 que maintenant. Je l’ai constaté en
    me rendant dans les pays du Cham où certains « indigènes » me disaient qu’ils rencontraient rarement des algériens avec lesquels ils arrivaient à parler en arabe. Il y a 3 ans, dans une ville de l’Est algérien, des habitants d’un vieux quartier désignaient comme kurdes des syriens d’Alep que je connaissais bien (et qui n’étaient pas kurdes) juste parce qu’ils ne les comprenaient pas !
    En relisant certains post liés à cet article, je constate énormément de fautes de français. Comment peut-on critiquer une langue pour son inadéquation … et faire autant de fautes ?
    Il faudrait au moins se relire (et se corriger s’il y a lieu) sinon cela enlève toute crédibilité aux affirmations et autres idées.

      @merrikh
      3 octobre 2020 - 13 h 16 min

      oui,tout à fait.Il nous aurait fallu des profs algériens bilingues pour nous enseigener l’arabe.Il en existait mais pas suffisamment.
      Moi ,mes deux meilleures années ou j’ai vraiment apprécier l’arabe,ce fut avec deux profs bilingues algériens .Durant le cours,aucune références à la religion ou à la politique ou aux guerres israelo-arabes etc..mais plus des références à des auteurs algériens,maghrébins arabophones.
      Les egyptiens,quant à eux glorifiaient les guerres perdues contre les ennemis glorifiaent Nasser et nous faisaient réciter comme on récite le Coran,des milliers de vers de Abou Nouass,El Moutanabi etc…
      Ah quel GACHI,quel GACHI et le Gachi continueeeeee

    Hmed hamou
    2 octobre 2020 - 18 h 26 min

    Je ne suis pas un éducateur spécialisé. Et je ne suis pas non plus un agriculteur professionnel. Mais, ça m’arrive parfois fois, si j’ai le temps , de cultiver quelques plants de tomates, quelques poivrons, quelques piments, des oignons et même des melons et des pastèques. Des fois ça donne quelque chose, parfois rien , même walou. Mais, ça ne m’empêche pas pour autant de recommencer à la moindre occasion, tout en essayant de m’améliorer, car j’aime ça. Je jardine avant tout pour le plaisir, meme si cueillir aussi de temps en temps un petit légume ou un petit fruit bio, produit de mes efforts, ajoute toujours du plaisir au plaisir. En vous disant ça, je vous ai pas tout dis. Tout comme moi, jardinier de dimanche, mes graines ne sont pas non plus des graines professionnelles, je ne les achète pas chez mansanto. Je les récupère moi-même dès plus beaux légumes et fruits mûrs sélectionnés parmis ceux que j’achète au marché; je les fais sécher et conserve dans des boîtes en attendant de les semer. Aussi, je ne sais pas si mes échecs de jardiniers sont imputables aux graines qui ne sont pas toujours bonnes (des hybrides, stériles?…) ou c’est moi qui est mauvais jardinier. Ou les deux à la fois. Car je sais qu’une mauvaise graine et un mauvais jardinier ne donne jamais rien de bon (même si le jardinier met tout son cœur à l’ouvrage…).
    Ceci dit , même si je ne suis qu’un jardinier de dimanche comme je l’avais dis, vu mes moyens agricoles et la superficie de mes jardinières, mais je possède tout de même quelques notions, du moins en théorie, des notions glanées chez des amis, dans des livres ou sur le internet. Tout ça pour vous dire que même si je ne suis qu’un amateur mais c’est pas pour autant que je commetrais l’erreur de me lever un dimanche de janvier pour semer dans un sol gelé des pastèques ou un dimanche de mois de juillet toride et sec pour semer des fèves…! Je sais donc au moins quoi semer et à quelle saison… Et je sais aussi une chose, aumoins celle-là , c’est pas en plantant ou en semant des graines de chardon Marie au printemps que je peux espérer cueillir des melons en été !! C’est peine perdue, tu peux les bichonner, les gâter autant que tu voudras ça ne marchera pas. Ça, vous pouvez demandez à tous les jardiniers de dimanche comme moi, même les bleus, le savent. Personne ne peut se tromper à ce point. Personne ne vous dira, étant novice, il a cultivé des chardons et attend de récolter des melons. On peut dire à la rigueur s’être trompé de graines, en les confondant, mais planter sciemment un chardon pour espérer cueillir autre chose que des chardons par milliers, les gens au mieux vous prendront pour un débile ou pire ils diront que vous vous moquez d’eux et c’est pas gentil. Et surtout en sachant qu’une fois planté, il est difficile de se débarrasser de ces terribles plantes de taille humaine, épineuses, tenaces et galopantes, qui ont vite fait d’envahir tout votre jardin et même ceux des voisins par un essaimage extraordinaire et une reproduction exponentielle… Une graine plantée, volontairement ou involontairement, donnera un plant; ce plant donnera plusieurs dizaines de graines qui donneront à leur tour plusieurs dizaines de plants qui donneront des milliers de graines…et ainsi de suite. Si rien n’est fait dès le début pour les contrôler ou les éradiquer, il est pratiquement impossible d’en venir à bout une fois bien établis… Votre beau jardin se transformera en cauchemar, empêchant tout autres plantes de s’épanouir et vous interdisant même un simple accès vu les épines énormes et aussi acérées que dissuasives…
    Moralité de l’histoire. Je ne sais pas si on peut faire une extrapolation ou un parallèle avec l’éducation mais une une chose est sûre c’est pas en ouvrant les portes, grandement ouvertes, dans les années 60, 70, 80 à des vagues entières de charlatans du moyens Orient, en guise d’enseignants, qu’on espérerait raisonnablement faire de l’école algérienne un moteur à même de transformer l’Algérie en Japon d’Afrique, ni dans trente ans, ni même dans trente mille ans…!
    Aujourd’hui, on ne peut que contempler le résultat, l’étendue de notre champs épineux qui augure prospérité d’année en année… Il reste juste à savoir si, ayant mis la croix sur le japon, on trouvera des débouchés à nos chardons, quand notre production dépassera, et ça ne saurait tarder, notre consommation intérieure.
    Sinon, on est condamné de nous en gaver seuls, jusqu’à la nausée.

    Dommage
    2 octobre 2020 - 17 h 55 min

    Aucun pays arabe ne profite de ses enfants !
    Tous les scientifiques arabes sont dispersés à travers la planète et cela est fait sciemment. Les dirigeants arabes sont allergiques à toute forme de savoir.
    Ils utilisent la religion comme on utiliserait l’opium, les peuples doivent êtres abrutis par la religion et bien sur la langue qui la véhicule. Très peu de pays arabes sont ne serait ce qu’auto- suffisant alimentaires.
    l’Algérie à signer la mort programmée de notre pays le jour où du jour au lendemain on est passé du Français à l’arabe, je sais de quoi je parle ayant fait mon primaire et mon BEG en Français, je suis passé en seconde à l’arabe pour tous les cours. L’arabe qui comme tous mes camarades à l’époque on ne maîtrisait pas.
    La suite on l’a connaît, les islamistes ont fini le job. Malheureusement je n’ai aucun espoir même si une partie du peuple ( qui a les moyens) continue à assurer la scolarité normal de leurs rejetons.
    Pour les autres l’arabe utilisé par la religion ne fera que plonger le pays dans l’abîme.

    Cirta25
    2 octobre 2020 - 17 h 54 min

    « … Ibn Khaldûn parlait au xive siècle dans un passage célèbre de son Histoire universelle ? « Il est remarquable », écrivait-il, « qu’à quelques exceptions près, la plupart des savants musulmans, tant en matière religieuse que scientifique, aient été des étrangers à la race arabe », comme « Sibuyé (Sîbawayh), puis Al-Fârisî (le Persan) et Az-Zajjâj, qui étaient tous des Iraniens », et cela « bien que l’islam soit une religion arabe, fondée par un Arabe » (Ibn Khaldûn 1997 : 950-955 ; précisons que, comme le fit ici Ibn Khaldûn, nous entendrons ici le mot « islam » au sens de religion islamique). Cela vient, expliquait-il, du fait que dans les premières époques de l’islam les Bédouins arabes nomades étaient démunis des arts et des sciences qui s’épanouissaient au contraire dans les centres urbains de l’Empire Perse. C’est cette position d’immersion des intelligences musulmanes persanes dans un bain culturel particulièrement riche, hors du lieu de naissance de l’islam et hors de la « race arabe », qui a fécondé alors l’ensemble de la réflexion de cette civilisation. » Les outsiders de l’islam. Abdennour Bidar

    De façon schématique ...
    2 octobre 2020 - 16 h 57 min

    …l’arabo-islamisme (religieux) et le pan arabisme (politique) ont scellé le destin du pays pour l’asservir à jamais. Il suffit de voir autour de soit, dans les pays arabes et dits « arabes » le désert intellectuel entretenu pour permettre aux enfants de koraïch et de certains de leurs lieutenants de perpétuer le système de la rente et l’asservissement des peuples.
    Ils se font appeler des « Amirs el mouminines » mais pactisent avec le diable !
    Il faut espérer que les peuples se réveillent pour se remémorer la mise en garde d’Allah « Ne prenez pas le diable et ses alliés comme partenaires ». Un exemple édifiant de beaucoup de dirigeants arabes qui divisent leurs peuples en régions, clans, cultures, langues etc …, au lieu d’entretenir la flamme du savoir et de la découverte des uns et des autres pour consolider l’amitié entre les peuples. Hors, on assiste à une stigmatisation permanente et la confiscation du pouvoir au profit d’un seul clan. Peu importent les conséquences !

      Merrikh
      2 octobre 2020 - 18 h 52 min

      Il faudrait peut-être bien vous documenter avant d’affirmer cela.
      Contrairement à ce qui est dit au travers de certains post, très peu d’algériens parlaient le français en 1962 !
      Certains pays arabes avaient des formations de qualité ET EN ARABE : Syrie, Iraq par exemple.
      Ne parlons pas de l’IRAN dont l’enseignement y compris universitaire est entièrement fait en persan. Pareil pour Israël. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de formation spécialisée en anglais.

        Cirta25
        3 octobre 2020 - 6 h 18 min

        « très peu d’algériens parlaient le français en 1962″…? Alors pourquoi la politique d’arabisation en prélude à l’islamisation et au fiasco de l’éducation nationale en Algérie ? L’école publique est un héritage de la colonisation, comprendre le savoir profane, les sciences modernes. La langue arabe s’est aliénée au religieux, à la pensée magique, au fantasque et à l’irrationnel. Les sciences modernes, quel que soit la langue, se sont émancipées de la philosophie pour créer un mode de pensée fondé sur la rigueur, la précision et la démonstration. Même si très peu d’algériens parlaient le français en 1962, « le peu d’algériens » qui maîtrisaient la langue du colon, se sont mis en capacité de mener à terme une révolution. Peut-on dire la même chose des arabisants ?

    VISA et OMRA
    2 octobre 2020 - 15 h 14 min

    Merci pour votre Texte !
    OUI MAIS…
    Quel homme politique lui-même issue de ce bouillon regresseur oserait s’attaquer à cet ordre bien ancré dans les normes sociales…
    Peut-on remplacer du jour au lendemain toutes ces instructrices (destructrices) ?
    Où va-t-on recruter des instituteurs, laïques, non-arabisés… dignes de ce nom ?
    ———Ceux qui disent que c’est trop tard ont bien raison, hélas!
    Comment obliger la diaspora à apprendre cette langue afin qu’ils se sentent (Algériens) chez eux au bled?
    Puis quand on voit que 80% des nôtres n’ont pour sujet de discussion que la Religion et sa superstition, ma foi !

    Tahar
    2 octobre 2020 - 15 h 13 min

    Merci, un gran merci Bravo_AP vous avez bien expliquer les choses surtout sur l’accès à la FAC des gens sans BAC car c’était au temps de Boumediène que cette arnaque a eu lieu, c’est lui qui a transformer la FAC centrale en un marché de bétail, c’est lui qui a offert à la plupart des ministres à l’époque des diplomes sans qu’il est un bon niveau d’étude, c’est au temps de Boumediène qu’on recruté des élèves avec le niveau du BEF pour enseigner, comme les enseignants qu’il a ramener d’égypte lui et Benbella alors qu’aucun de ces faux enseignants n’était enseigant au sens propre du therme et qu’ils étaient tous soi des peintres, cordonniers ou plombier et leur dossiers se trouvent au niveau de l’académie d’Alger si on ne les a pas détruit pour effacer toutes traces qui prouve cette arnaque contre les enfants du peuple.
    Donc voilà le niveau de l’enseignement en Algérie est nul et que la langue arabe na pas était bien enseigner en Algérie par contre au Maroc et en Tunisie le niveau de cette languie est très élevé et bien enseigné rien avoir avec ce qu’on nous a enseigner en Algérie c’est pourquoi les personnalité Algériennes la plupart d’entre eux envoyaient leur progénéture passaient le BAC en Tunisie car il savaient que l’enseignement en Algérie est nul et que le BAC Algérien n’est pas reconnu en France par rapport au BAV Marocain ou Tunisien.
    Vous parlait des langues étrangères mais bien sur du fait qu’on est dirigé par des incultes dont la plupart n’ont aucun niveau si ce n’est des faux diplomes c’est normale qu’il refusent les langues étrangères mais pour leur progenétures c’est halal et ils envoient leur enfants étudier en France, Londres ou au états-Unis et nous voilà maintenant ils veulent nous imposer encore une fois un dialecte (le berbère) qui est différent d’une région à une autres et qui va nous enfoncer encore une fois dans un mur.
    La première des choses pour ce pays qui ne cesse de s’enfoncer et de tourner la page et de prendre en considération l’interet du peuple et du pays et nous ramener des enseignants étrangers , Anglais, Espagnole et Allemand pour redémarrer car mois personnellement je n’est pas confiance dans les enseignants Algériens car ils sont mal formés, nos voisins Tunisiens et Marocains nous ont dépasser de plusieurs année concernant les langues surtout l’Anglais et l’Espagnol car ces deux langues sont parlées dans tous les pays du monde.

      Merrikh
      2 octobre 2020 - 18 h 45 min

      L’entrée en fac sans le baccalauréat se fasiait encore après le décès de Boumédienne : j’étais un responsable dans une université et je peux vous l’affirmer.

      @Tahar
      2 octobre 2020 - 20 h 23 min

      Je defie quiconque ici de me donner le nom d’un quelconque scientifique arabe qui a fait ses études supérieures en arabe,,effectuer ses recherches en arabe et publié en arabe.Il ya certes des scientifiques arabes (Egyptiens,syriens,irakiens..),des Maghrébins qui ont brillé,qui brillent ailleurs loin de leurs pays d’origine mais qui ont étudié avec une langue autre que l’arabe.
      Le système a compris dés 1962 que l’Éducation est une arme qui se retournera contre lui.Il a appris cela de l’expérience française durant la colonisation.La France a ouvert aux Algériens ses Écoles qui offraient un enseignement de haute qualité.Ceux-ci se sont vite adaptés à ce bel environnement au point qu’ils commençaient à dépasser allègrement (plus particulièrement en langue française..) leurs amis pieds-noirs.Résultat que l’on connait!!!: de cette École de qualité a émergé l’élite algérienne ,la tête pensante de la révolution(Abane,Didouche,BenMhidi,Benboulaid,Belouizdad,Amirouche, pour ne citer que ceux-la et qu’il repose en paix..).
      Des 62 BenBella importa d’égypte ,d’Irak des chômeurs qui nous ont enseigné un arabe étriqué,médiocre teinté de religiosité et de politique ,un enseignement qui nous radicalisait,qui cultivait la haine en nous contre le bien,le beau,le propre,le vivre ensemble..Je me rappelle de mon prof d’arabe,un égyptien qui,dés qu’il rentre en classe.Il lève son poing en l’air et déclare haut et fort  »Kemcha minElArabe Hatamou Oulouf minElYahouda ».Autrement dit  »Une poignée d’arabes ont fait tombé des milliers de juifs ».Deux ou trois années plus tard la guerre des 6 jours israelo-arabe a montré le contraire et a fait chuté le dictateur AdbElNasser la malédiction de notre pays car BenBella l’adorait et l’adulait.
      Sous d’autres cieux ou l’enseignement primaire est considéré comme l’épine dorsale d’une Nation,et ou l’enseignant est trié sur le volet et doit posséder un permis(ou brevet d’enseignement ),chez nous il fut dévalorisé puisqu’il est devenu le receptacle de celles et ceux qui ont échoué au bac.Dans ma propre famille et belle famille,je peux compter 3 directeurs d’Écoles primaires et deux enseignants dont aucuns n’avaient atteint le niveau de 1ere.Et encore à cette époque le niveau étant autrement meilleur.
      Aujourd’hui,au niveau scolaire insuffisant,on ajoute l’islamisme et l’arabisme qui bouche tous les horizons.De tout ce qui a été fait et se fait encore en éducation chez nous (École fondamentale,L’École de Benbouzid…l’École de Benghebrit,du Msp,d’ennahdha etc..) est un véritable crime contre la Nation.Le paradoxe est que bcp d’argent y a été investi par l’État.Et pour enfoncer le clou,les autorités ferment les yeux sur les écoles coraniques attenantes aux mosquées qui accueillent filles et garçons dont les parents ne savent comment les occuper durant les vacances.Le pire,c’est que personne ,ni les parents ni les autorités ne se questionnent ni sur la probité de celui qui prend en charge ces pauvres enfants,ni sur le contenu de ce qu’il leur enseigne.????.Et que dire de ce pauvre bachelier qui arrive à l’université complétement analphabete dans des cours dispensés dans une langue qu’on ne lui a pas apprise.Situation qu’on ne vit qu’en Algérie!!
      Quelqu’un pourrait-il me convaincre que tout ceci n’est pas voulu ou planifié ou qui a un objectif précis???.
      Du temps de Boumédienne,les enseignants moyens-orientaux,sans aucun niveau bénéficaient de logements de fonction ,d’un bon salaire,et d’une liberté de circulation.Pendant ce temps les enseignants algériens plus qualifiés,bien que sans baccalaureat et plus motivés logeaient pour les plus chanceux chez leurs parents ,autrement ils louaient à l’année une chambre à l’hotel lorsue leur affectaion est loin de la ville natale.Quant au salaire il était dérisoire en comparaison à celui perçu par leurs collegues moyens-orientaux.L’enseignant algérien également comme tous ses compatriotes étaient interdits de sortie du territoire sauf avec la fameuse autorisation de sortie.
      En fait le trabendisme fut introduit chez nous par ces moyens orientaux.Ils achetaient des DA des médicaments et divers objets de valeur importés par notre pays en devises qu’ils revendaient à l’étranger en devises puisqu’ils passaient librement les frontieres(qui étaient fermées pour nous!!!) .En septembre ,ils retournaient au pays les valises débordantes de bijoux et de perles tres prisées par nos mères et soeurs privées de tout.Ces moyens orientaux étaient plus motivés par ce commerce parallele tres juteux que par l’enseignement de qualité qu’ils étaient sensés nous offrir .L’algérie pour eux était l’Eldorado.Pour nous Algériens c’était une prison à ciel ouvert.!!!! c’était cela le regne de Boumédienne.Cependant,il faut lui reconnaitre qu’il a doté notre pays d’une grande industrie qui commençait à être défaite avec Chadli pour disparaitre totalelement avec Bouteflika.

    Bravo_Ap
    2 octobre 2020 - 13 h 27 min

    Encore une fois MERCI_AP.
    Vous touchez à un autre sujet crucial mais tabou.
    L’article de Monsieur M.K. est pertinent
    Cependant je réponds à une de ses assertions
    «  »D’aucuns affirment qu’avec la langue française l’Algérie serait devenue un pays économiquement développé, hautement technologique. Voilà une allégation totalement fantaisiste. » »
    Ce n’est nullement une allégation fantaisiste.la langue francaise aurait été mieux pour nous.apres l’indépendance la majorité des ALgériens maitrisait le français.et l’enseignement était de qualité jusqu’aux années 70 où il commençait à régresser avec l’arrivée des arabisants à l’université que Boumedienne permettait sans baccalauréat.
    De plus ne l’oublions pas,dans les années 70 et 80 l’enseignement accueillait toutes celles et ceux qui n’avaient pas réussi le bac.Alors que sous d’autres cieux,le recrutement au primaire est tres exigeant.Apres l’avànement des partis islamiques et la constitutionalisation de  »L’islam religion d’état » »,on connait le reste.
    Moi j’avoue que dans ma propre famille pas moins de trois directeurs d’École dont l’un islamiste dont la culture ne dépasse pas quelques versets du Saint Coran,et deux autres enseignants du primaire n’ont jamais dépassé le niveau de 1ere.Et pourtant relativement à tant d’autres,ils étaient autrement meilleurs et motivés.
    La langue Arabes et une belle langue,malheureusement ancrée fortement à la religion,mais une langue morte,qui n’a pas été modernisée.Mr M.K. avec tout le respect que je vous dois ,montrez-moi une économie forte indépendante,souveraine avec l’Arabe.
    Mr M.K. montrez moi un quelconque scientifique arabe qui a forgé son eminence ,sa notoriété uniquement avec la langue arabe.
    Mr M.K.montrez-moi toutes les publications scientifiques prroduites en Arabe par des scientifiques arabes mais non traduites.
    L’argentine à elle seule produit plus de publications que tous les pays arabes réunis.
    Et pourtant des scientifiques arabes sont légions (Irakiens,syriens,égyptiens..) de même que des maghrébins (Algériens,marocains ,tunisiens) se sont fait connaître et admirés par leurs travaux ,mais en d’autres langues plus appropriées.
    Chez nous malheureusement,tout est politisé,la langue,l’identité,la religion au détriment de l’éfficacité,du développement.
    Des qu’on parle de francais ,on est pointé du doigt comme harki.Des qu’on parle de laicité,(pour dire que la religion et la polique doivent etre séparées..) on vous traite d’impie.
    La Côte d’Ivoire qui enregistre la meilleure croissance africaine,a adopté ,comme tous les pays africains ,le français comme langue de travail.
    Chez nous sur les réseaux sociaux les algériens s’expriment en dardja écrite en caractères latins et apprennent le français et parfois l’anglais par eux-meme sur internet.
    Est-il qu’en Algérie le pauvre élève arrive complètement arabisé sans aucune autre langue seconde à l’université pour se retrouver dans des cours dispensés dans une langue qu’on ne lui a pas appris à l’École Situation qu’on ne trouve nulle part ailleurs.Et les islamistes sont là pour veiller au grain……

    Anonyme
    2 octobre 2020 - 13 h 20 min

    Quand Benghebrit a proposé d enseigner aux enfants avec la langue nationale parlée par tous (langue appelé e d’aria) les écervelés l ont qualifié za3ma de traître à la religion.

    Après la fête on se grate la tête !
    2 octobre 2020 - 10 h 57 min

    Trop tard, ya el khaoua, trop tard ya si Mesloub Khider car le mal est déjà fait et il est très profond ! On est tous responsable car c’est nous qui avons accepté ,dès 1962 et même avant, que le pouvoir FLN/DRS nous impose de force et de manière unilatérale l’idéologie politique arabo-musulmane exclusive et le pan arabisme ! J’en connais a même qui en étaient grisés. Après la fête on se gratte la tête ! Il est trop tard ya el khaoua, ce n’est plus la peine de se plaindre !

    PS : j’ai encore ici l’opportunité de rappeler la vidéo publiée sur les réseaux sociaux où on voit une enseignante apprendre à ses élèves qu’il faut d’abord et avant tout obéir à Dieu bien avant son père et sa mère. C’est encore une preuve flagrante de plus de la catastrophe Algérie.

    Clarifier le Debat
    2 octobre 2020 - 10 h 55 min

    1. L’islam est une religion qui a son utilité dans la sphere Privée et la sphere SPRITUELLE personnelle et collective
    2. L’Arabe est une langue parmis d’autres
    3. L’école a un role et une mission Publique dans la sphere MATERIELLE.
    *************
    La religion et l’école ont des roles different qui s’exercent sur 2 Dimensions différentes.
    L’Ecole Publique ne peut-être que LAIQUE et Non-Religieuse.
    Le débat sur la langue devraient intégrer les différentes perspectives.
    1. Langue Maternelle
    2. Langue cultuelle
    3. Langue cuturelle
    4. Langue (s) d’Education
    5. Langue de mobilité sociale et économique (Technologie et Echanges a l’international)
    Ce sont des Sujets Fondamentaux pour l’Avenir mais qui demandent des Discussions qui soient guidées par 2 considerations seulement: PRAGMATISME et EFFICACITE.
    Ce qui est bon aujourd’hui…ne le sera pas forcement dans 20, 30 ou 50 ans.

      @clarifier le débat
      3 octobre 2020 - 14 h 52 min

      Oui,vous avez parfaitement raison.
      Seulement si vous ne voulez pas être traité d’impie vendu
      à la société occidentale décadente etc,etc,quand vous utilisez le mot Laic ,expliquez que vous entendez par là la séparation du religieux et de la politique.

    Aa
    2 octobre 2020 - 10 h 52 min

    Y a du vrai mais y a aussi de l’abus, l’école algérienne a formé des élites qui sont à la tête des entreprises européennes américaines les plus performantes partout à travers le monde

      Anonyme
      2 octobre 2020 - 14 h 20 min

      Depuis l’arabisation AUCUNE élite algérienne ?’est sortie de l’école. Ceux dont tu parles ont été diplômés dans les années 90 ou avant

        Mouloud
        3 octobre 2020 - 8 h 00 min

        Chapeau monsieur MK. Votre texte est sublime et pointe les points noirs du système éducatif algérien très comparable a celui de nombreux pays dits arabes. Vius avez mis le doigt sur le principal problème qui est l’emprise de la religion sur les esprits par le biais de l’enseignement. Comment en sortir ? Je ne pense pas que le simple fait de suprimer le caractère uslamuque de l’État dans la constitution va changer les choses. Vous avez mentionné que dans l-état hébreu ils ont su revivifier cette langue pour en faire un instrument d’enseignement des sciences. Or le caractère religieux de cet état est particulièrement flagrant. Donc c’est autre chose qui leur a permis de développer l’hébreu en langue moderne. Et c’est la que se pose le problème. Il faut savoir dépasser le caractère sacré de la langue que lui confere sa relation avec la religion chose impossible avec l’arabe

    Anonyme
    2 octobre 2020 - 10 h 39 min

    C’est tout le problème. En France l’islamisation des banlieues s’est faite par les cours d’apprentissage de la langue arabe. Tous les expatriés étaient contents que leurs enfants apprennent « gratuitement » la langue arabe par des « bénévoles » des associations…affiliées et financées par les frères musulmans!! Même les profs d’arabe envoyés par l’état Algérien étaient souvent des islamistes. Je ne leur dirai jamais assez. Faites attention à vos enfants!!!

      Cirta25
      2 octobre 2020 - 14 h 46 min

      L’islamisation des banlieues, c’est aussi la mise sous tutelle d’une population réduite à son plus simple dénominateur commun, la religion. Une seule dénomination suffit à effacer toutes les dynamiques originelles et constitutives d’un être humain. Dans musulman, vous mettez tout ce que vous voulez, algérien, marocain, tunisien, turque, comorien, sénégalais, malien…et vous les laissez se débrouiller entre eux. Un souci de moins pour la République. Les mosquées ont remplacé les usines et l’école ne dure que peu de temps pour cause de dichotomie cérébrale et intellectuelle avec des effets secondaires entraînant une schizophrénie sociale au long cours. C’est exactement les mêmes pratiques en Algérie. Y a qu’à voir les mésaventures de l’école algérienne au travers de ses péripéties idéologiques et politiques. Aujourd’hui, on parle de séparatisme, de ce qu’on pratiquait déjà depuis longtemps déjà. Une manière comme une autre pour gérer un peuple, une population, une communauté, une société, un état, un pays, une histoire, une culture, une civilisation, un passé, un avenir…

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