Une Constitution de la nouvelle Algérie ou de la discorde ?

constitution colonialismes
Commémoration du 1er Novembre, vote de la Constitution... la Révolution perd son sens. PPAgency

Par Hocine-Nasser Bouabsa – Depuis l’Indépendance, le 1er Novembre fut toujours vécu dans la communion et l’union totales par l’écrasante majorité des Algériens. Cette date était exclusivement associée dans la conscience collective du peuple algérien à son combat pour la liberté, à sa glorieuse Révolution et à ses valeureux martyrs, tombés au champ d’honneur pour libérer l’Algérie d’un des plus abjects colonialismes qu’a connus l’humanité.

Hélas, le prochain 1er Novembre ne sera pas exclusivement réservé à la commémoration du déclenchement de notre Révolution héroïque, comme ce fut le cas pendant presque soixante ans. Ce jour ne sera pas seulement dédié au recueillement paisible à la mémoire de nos martyrs, mais il sera surtout celui du vacarme politique associé à un réaménagement superficiel de l’architecture constitutionnelle. Vouloir plébisciter un agenda politique – qui, par ailleurs, ne bénéficie pas du soutien consensuel des Algériens – en une date aussi symbolique est tout simplement un sacrilège envers les meilleurs enfants de la patrie, ceux qui lui ont offert leurs vies, pour qu’elle retrouve sa liberté. Le 1er Novembre 2020 ne sera pas fêté dans l’union et la communion par les Algériens, mais sera celui de la discorde. Car, en ce jour, la nation algérienne sera divisée en trois groupes : le premier – et il représente la grande majorité – restera chez lui et n’ira pas aux urnes ; le deuxième ira voter, mais il glissera dans l’urne un «non» ; le troisième – et il sera largement minoritaire – votera «oui».

Notons au passage que depuis l’Indépendance, aucun Président algérien – inclus Bouteflika, qui a opéré en vingt ans pas moins de trois révisions constitutionnelles – n’a osé opter pour une démarche (programmer un rendez-vous électoral le jour du 1er Novembre) non seulement populiste mais aussi suspecte, à l’exception de Tebboune. Tout prochainement, ce dernier deviendra donc le premier Président algérien à aller voter et se recueillir à la mémoire de nos valeureux chouhada au sanctuaire des Martyrs ou au cimetière d’El-Alia, en une seule journée. En a-t-il besoin ? Existe-t-il une force majeure qui l’a contraint à commettre une telle erreur politique ? Personnellement, je ne vois de raisons ni pour l’un ni pour l’autre. Car, tout aussi existentiel fut le rendez-vous électoral du 12 décembre 2019 – j’ai fait 400 km pour aller voter Tebboune – pour sortir l’Algérie de l’instabilité institutionnelle née de la vacance du pouvoir après le départ de Bouteflika, tout aussi inutile est l’empressement pour opérer une énième révision de la Constitution en cours de validité.

Une hirondelle ne fait pas le printemps

Certes, l’Algérie a besoin de procéder à une césure radicale avec l’ère Bouteflika afin de bâtir la République de l’Etat de droit et de la démocratie, mais ceci ne pourra être que le résultat d’un long processus de transformation sociétale, de débureaucratisation de l’Etat et de moralisation de l’élite dominante. Le changement de quelques articles de la Constitution ne sera donc pas l’anneau de Salomon qui résoudra les problèmes immenses de l’Algérie et qui fera d’elle un pays développé. En effet, le 2 novembre 2020, le peuple algérien va bien se réveiller avec une Constitution révisée mais certainement aussi avec plus de problèmes que la veille. Les expériences qu’il a vécues avec toutes les nombreuses révisions constitutionnelles sont là pour témoigner que celles-ci ne furent que des chimères qui n’ont jamais apporté de solutions aux problèmes de notre nation.

Au contraire, après chaque révision, les problèmes se sont accentués. Ce fut le cas en 1980 avec l’instauration du chadlisme qui a détruit l’industrie et la souveraineté naissantes algériennes, en 1989 avec la constitutionnalisation de la démocratie sauvage qui donnera naissance à la décennie rouge, en 1996 avec la mise en quarantaine du président Zeroual qui voulait mettre fin au désordre provoqué par le chadlisme inféodé à la France et, enfin, depuis 2002 avec l’instauration du système clanique de Bouteflika qui a sauvagement déstructuré la société et l’Etat algériens.

Le problème de l’Algérie n’est donc pas dans sa loi fondamentale, ni d’ailleurs dans ses lois, mais la mentalité collective du truquage et du mensonge dans l’appareil de l’Etat, introduite et encouragée par le chadlisme et érigée par Bouteflika comme mode de gouvernance, afin de privatiser l’Etat algérien au profit de l’oligarchie clanique insatiable. La priorité est donc de s’attaquer en profondeur à cette métastase qui gangrène le pays et non d’organiser un rendez-vous électoral dont on sait que ses semblables ont déjà prouvé qu’ils ne servaient à rien.

Bien que l’objet de ma contribution ne soit pas de commenter le contenu de la révision constitutionnelle, que je rejette d’ailleurs dans les circonstances actuelles, il y a néanmoins deux sujets qui font chuter le peu de cheveux qui restent sur ma tête et qui reflètent ou bien une incompétence flagrante ou bien une malveillante intention de la part de leurs commanditaires.

Le premier sujet concerne le rôle de l’ANP en dehors des frontières nationales. J’ai lu les Constitutions des Etats-Unis, d’Allemagne et de Grande-Bretagne – cette dernière n’a pas de Constitution proprement écrite, mais un ensemble de documents historiques qui forment sa loi fondamentale –, mais je n’ai trouvé nulle part un article dédié explicitement au rôle des armées de ces pays à l’extérieur de leurs frontières. Les armées sont faites pour défendre les intérêts de leurs nations partout dans le monde. Ils le font en fonction de leurs capacités, stratégies et doctrines militaires. Ceux qui possèdent l’arme atomique menacent de l’utiliser et ne demandent l’avis de personne. Ceux qui sont dotés des porte-avions les font naviguer partout dans toutes les eaux maritimes internationales sans se soucier de la position des autres. Pourquoi l’Algérie devrait-elle alors constitutionnaliser l’intervention de l’ANP en dehors de nos frontières ? C’est vrai que l’Algérie refuse depuis Chadli d’envoyer des troupes à l’étranger. Mais ce refus est basé sur une approche doctrinale militaire et non constitutionnelle.

D’ailleurs, si feu Boumediene était en vie, le problème du Sahara Occidental aurait été résolu militairement au plus tard au milieu des années 1980, en faisant intervenir l’ANP pour soutenir le peuple sahraoui sur son propre territoire. L’Algérie a ses intérêts vitaux dans la région de l’Afrique du Nord et du Sahel. Le droit international lui permet de les protéger, même en y envoyant des troupes lorsque c’est nécessaire. Elle n’a pas besoin explicitement d’un article dans sa Constitution pour le faire. Le peuple algérien est consensuel sur ce point. Ce qu’il ne veut pas, par contre, c’est que ses enfants engagés dans les rangs de l’ANP soient utilisés comme des mercenaires pour servir les intérêts des autres dans des pays lointains sous la bannière de l’ONU – cette organisation oligarque au service des cinq membres permanents de son Conseil de sécurité – Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne – comme pourrait le suggérer le contenu de l’article dédié à ce sujet et introduit dans la nouvelle Constitution.

Le second sujet concerne l’irréversibilité de l’instauration de la langue amazighe comme langue nationale. Bien que je sois personnellement très favorable à la revitalisation et à la revalorisation de l’identité amazighe dans toute l’Afrique du Nord, dans le cadre du concept global de la renaissance amazighe – non pas dans son sens folklorique ou linguistique, mais politique car notre amazighité ancestrale est avant tout synonyme de justice, de liberté, de solidarité et de démocratie –, ce nouvel article ressemble plutôt à une agression délibérée contre la volonté et le droit démocratiques des futures générations. De quel droit peut-on aujourd’hui interdire éternellement aux générations futures d’avoir leurs propres opinions sur un sujet qui les concernera plus tard ? Par ailleurs, l’introduction de la notion de l’irréversibilité dans la Constitution est un élément dangereux pour la nation algérien, dans le sens où elle fournit aux ennemis de l’Algérie les armes pour la combattre.

Par respect à nos valeureux chouhada, le 1er Novembre prochain sera pour moi comme tous les précédents : je m’inclinerai à leur mémoire et rien d’autre. Ceux qui iront aux urnes devraient voter par un non massif. C’est la seule façon adéquate qui pourrait rappeler et faire comprendre au président Tebboune et au pouvoir que le peuple algérien l’a plébiscité le 12 décembre 2019 pour organiser la transition vers une démocratie réelle, qui rendra tout le pouvoir au peuple. Une nouvelle Constitution est certes nécessaire, mais elle doit être la couronne et non le socle du process de transition car le fait de la faire approuver par un Parlement et un Sénat illégitimes rend cette Constitution tout aussi illégitime.

H.-N. B.

(PhD)

Ndlr : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et n’engagent pas le site.

Comment (21)

    Hmed hamou
    8 octobre 2020 - 10 h 45 min

    @ZORO,

     » si je ne me trompe, il n y avait que ceux qui etaient a la salle majestic et leur entourage qui ont concocté la constitution compte tenu des circonstances de l époque, »??
    Ya si ZORO, Faut-il encore faire entendre ça à « si-al’Hocine-Nasser Bouabsa », c’est lui qui s’est offusqué a l’idée de l’introduction de l’article sur tamazigh dans la nouvelle constitution soi-disant parceque cet article ne prend considération ni l’intérêt, ni l’avis, ni les droits démocratiques des générations futures et pire mettrait en danger la sécurité de nation,… En voilà ses propres mots: « ce nouvel article ressemble plutôt à une agression délibérée contre la volonté et le droit démocratiques des futures générations. De quel droit peut-on aujourd’hui interdire éternellement aux générations futures d’avoir leurs propres opinions sur un sujet qui les concernera plus tard ? Par ailleurs, l’introduction de la notion de l’irréversibilité dans la Constitution est un élément dangereux pour la nation algérien, dans le sens où elle fournit aux ennemis de l’Algérie les armes pour la combattre. »!! C’est ses propos à lui !
    Donc, pendant 60ans on a fonctionné avec une constitution confectionnée comme tu le dis : »… il n y avait que ceux qui etaient a la salle majestic et leur entourage qui ont concocté la constitution… « ! Donc, une constitution concocté à la sauvette dans une salle de cinéma, par une bande de copains, sur mesure à leurs désirs et egos personnels ou les intérêts et désirs de la bande qui s’est concertée . Et pourtant Mr Bouabsa ne semble pas dérangé par ce fait et précédent historique, ça ne lui pose aucun problème ni pour lui, ni pour l’avenir des générations futures; non, il n’y voit aucun problème pour la démocratie, ni bâton offert aux ennemis pour nous battre avec…tout était parfait. Seule l’introduction de l’article sur tamazight dans la nouvelle pose un sérieux problème à mr Bouabsa qui s’ingénie à lui trouver des arguments ou des considérations démocratiques, patriotiques, sécuritaires,… Pour l’abattre.

    Tu sais ZORO, contrairement à ce que l’on pourrait penser je ne suis ni un berberistes, ni un amazighiste, ni un anti-arabiste, et j’en ai rien à cirer des trois. Mais, j’aime pas l’hypocrisie de nos élites et nos intellectuels qui, depuis toujours, nous prennent pour des canards sauvages. Ils nous imposent leurs idées, ils imposent leurs goûts personnels, leurs intérêts et choix idéologique personnels et des copains,…ils s’opposent à ce qu’ils n’aiment pas personnellement,… Puis, ils nous enveloppent tout ça dans un emballage patriotique clinquant, comme quoi c’est pour des considérations patriotiques, c’est pour l’avenir de la nation, c’est pour sa sécurité, c’est pour le bien des générations futures…etc.
    C’est ça Nos baathistes, tout comme nos islamistes,…les premiers imposent leurs choix pour soi-disant des considération patriotiques et les, intérêts de la  » oumma al 3arabia » (nation arabe) et les seconds nous imposent leurs desiderata, leurs choix particulier ou l’idéologie de leurs groupe (djama3a) et nous vendent tout ça comme c’est la loi devine, c’est la chari3a…et si on est pas d’accord on est contre l’islam voire mécréant ! Si t’es pas d’accord avec les premier tu passes pour un traître au service de l’étranger, et si t’es pas d’accord avec les seconds tu passe pour un laïque, un islamophobe voire un mécréant à abattre ! Or, il n’en est rien dans les deux cas, islamistes ou baathistes. Ils entubent le peuple, chacun sa méthode, en profitant de son ignorence (du pauvre peuple) due aux différents occupations successives, une ignorance qu’ils ont entretenu volontairement après l’indépendance , à travers une école idéologique et abrutissante, pour maintenir le peuple dans un état de mineur éternel, un tube digestif malléable sans faculté de raisonnement propre.
    Ps. Quand tu dis : « … qui ont concocté la constitution compte tenu des circonstances de l époque,… »
    De quelles circonstances de l’époque parles-tu, toi qui a connu l’époque ? L’Algérie était pourtant indépendante, le pouvoir était entre leurs mains, de quoi avaient-ils peur pour qu’ils se sentent ainsi obligés d’écrire une constitution à la sauvette en bande réduite dans le dos du peuple et dans une salle de cinéma, fut-elle le Majestic ?

    Hmed hamou
    7 octobre 2020 - 14 h 13 min

    @ ZORO,

    Donc, si je suis ton raisonnement, nos fakhamatouhoum de l’époque étaient tellement sûrs de ce que serait le choix ou la réponse du peuple qu’ils n’y avaient même pas besoin de lui poser la question ?? C’est ça ZORO.
    Et depuis, c’est devenu une tradition. Le peuple vote toujours par un OUI MASSIF à tous les votes quelque soit la question ou le sujet posé! Alors, pour quoi continuer à faire voter les gens, connaissant d’avance le résultat !? Pour quoi soumettre cette fois-ci la constitution à un référendum ? Ou bien, là c’est différent, parcque cette fois-ci on est persuadé qu’il votera par un NON ? C’est ça le but ? C’est ça l’objet d’ajouter tamazight dans la constitution ? Pour que pour la première fois dans son histoire le peuple votera par un NON et on dira : vous voyez, on est en plein « vraie » démocratie maintenant, c’est la preuve que le hirak a réussi, c’est la preuve qu’on coupé avec l’ancien système et là on est en plein nouvelle Algérie ? Après les votes systématiqus par un Oui, on va innover, on va alterner avec des votes par NON (pour des broutilles, ou quand le non est souhaité d’avance, bien sûr). C’est ça ZORO ?

      ZORO
      8 octobre 2020 - 7 h 36 min

      @ HMED HAMOU
      Ya si Hmed sais tu combien d algeriens en 62 etaient au courant de cette chose qui s appelle DOUSTOUR? si je ne me trompe, il n y avait que ceux qui etaient a la salle majestic et leur entourage qui ont concocté la constitution compte tenu des circonstances de l époque, Pour pretendre en 2020 que la constitution aurait du etre discutée par le oeuple , il faut etre un illuminé,.s agissant du choix de la langue , il n y avait que le francais et l arabe qui pouvaient etre constitutionnalisees , le FRANCAIS fut ellimine quand les algeriens dirent OUI a l independance il ne restait donc que L ARABE.
      SigneZORO…..Z…

    Ghedia
    7 octobre 2020 - 10 h 27 min

    J’ai deja donné mon point de vue sur cette question dans la dernière contribution sur AP. Je n’y reviens pas. Ce 1er novembre, je ferai la Grasse matinée ensuite j’irai peut-être pêcher des carpes au Barrage de Ain Zada… Colluche, l’humoriste français, disparu depuis quelques années n’avait-il pas dit, en substance, ceci : « si le vote avait un sens, on l’aurait interdit depuis longtemps ». Et encore plus en Algérie.

    ZORO
    6 octobre 2020 - 23 h 35 min

    HIER ,Je me suis trompé en trempant mon doigt dans l encre bleue ,le premier novembre, sans risque de me tromper je tremperai mon doigt pour dire NON.
    SIGNEZORO. ..Z…..

    Oulémas et terroristes même combat!!
    6 octobre 2020 - 15 h 38 min

    L’association des Oulémas vient de faire une déclaration sur la nouvelle constitution. Elle réagit contre certains articles, en particulier ceux concernant la langue amazigh et celui concernant la « liberté de culte »!!!! Voilà la meilleure preuve que ces intégristes veulent nous imposer de force la religion et la langue alors que la religion elle-même l’interdit!!

      Moi, je croyais que...
      6 octobre 2020 - 22 h 15 min

      …Les Oulémas ne faisaient pas de politique, notamment durant la guerre de libération de l’Algérie. Ils ne voulaient s’occuper que de religion. C’est vrai aussi qu’on leur a fait prendre goût depuis l’indépendance et en général, l’appétit vient en mangeant. Et pour rattraper leur retard, à l’ombre des Zaouias, ils vont mettre les bouchées doubles !

    Le président
    6 octobre 2020 - 14 h 40 min

    Cette réforme n’est qu’une présidentialisation à outrance .Relisez les (bien ) textes et vous constaterez que le président deviendra de droit…………..divin ! Une forme d’allégeance du peuple .,il s’accaparera tous les pouvoirs sans responsabilité civile .Celui ou celle qui ira voter commettra le crime de lèse majesté contre 45 millions de citoyens .Faites du 1 er Novembre une vraie fète pleine de joie et de recueillement à nos martyrs qui doivent se retourner dans leurs tombes en subissant la double peine . Occulter cette date est une forfaiture des plus macabres , omettant la symbolique . Gloire aux chouhadas

    SaidZ
    6 octobre 2020 - 11 h 43 min

    à quoi est bon d’avoir une constitution si on la respecte pas !? l’algérie dispose de toutes les lois et elle a paraphé toutes les conventions reconnus pas la majorité des pays du monde mais ….ils ne sont pas respectés, c ça le vrai problème.
    L’algérie a besoin d’hommes responsables qui respectent les lois!

    ACHANFIR OUFIR
    6 octobre 2020 - 9 h 33 min

    MAN VOTICH OULACH LVOTE OULACH ….GLOIRE ETRENELLE A HOCINE AIT AHMED ET BOUDIAF

    je n'irais pas voter
    5 octobre 2020 - 22 h 19 min

    je n’irais pas voter pour deux raisons
    Pour le dialecte tamazigh qu’on veut nous imposer comme langue nationale pour acheter le silence des kabyles et non pour toute autre considération
    L’envoi de nos jeunes soldats comme chair à canon dont des conflits qui ne nous concernent et ce pour faire plaisir aux satanises , qu’ils envoient leurs propres enfant et non les enfants des zawalias
    Ceci dit cette « nouvelle » constitution passera même si tout le monde vote non

      Salim
      6 octobre 2020 - 8 h 29 min

      Je n’irai pas voter car je n’ai rien compris sur quoi aller voter. Pour les « dialetectes » etc. ils ne sont pas responsables d’emprisonner les citoyens ni de la misere qui s’est installée en Algérie.

    Thamourth
    5 octobre 2020 - 21 h 10 min

    Cela me rapelle un khbarji, lors des élections présidentielles, qui faisait pression sur les citoyens pour qu’ils n’aillent pas voter, à l’entrée d’un bureau de vote. Je lui ai alors demandé, on vote quand ??? il m’a répondu, lorsqu’on te le dira. Je lui alors demandé alors, c’est qui le « on » ? il me répondu, toi tu poses trop de questions.
    J’ai compris que je posais trop de questions, dommage pour lui.
    Alors, comme je n’ai pas changé, je voudrais reposer la même question à Hocine-Nasser Bouabsa : on vote quand ?

    Abou Stroff
    5 octobre 2020 - 14 h 26 min

    pour éviter d’ennuyer le lecteur, j’avance simplement que la constitution de tebboune subira le sort des n constitutions qui l’ont précédée.
    en d’autres termes, elle sera remplacée par une autre constitution dès que tebboune aura disparu et que la marabunta qui nous gouverne « élira » son nouveau fakhamatouhou (ou son parrain ou son Capo Di Tutti i Capi, etc.).

    Moi, je trouve scandaleux...
    5 octobre 2020 - 13 h 00 min

    …qu’après 58 ans d’indépendance on continue de toujours tenir en laisses les algériens que ce soit pour le choix d’une nouvelle constitution ou les controverses créées de toutes pièces et mises entre les mains d’extrémistes pour semer le désordre et le racisme dans le peuple algérien. La langue Tamazight est une réalité historique tout comme les origines des autochtones algériens. Que certains veulent se mettre la tête dans le sable parce qu’ils ont honte de leurs origines, c’est leurs problèmes qu’ils leur faudra régler avec eux-mêmes.
    Mais delà à jouer les empêcheurs de tourner en rond, il ne faut pas le leur permettre. D’autant plus qu’une telle attitude n’est que preuve d’immaturité !

    IWEN
    5 octobre 2020 - 11 h 45 min

    Je suis pour une Algérie forte, et non pas sans cesse « nouvelle » ! Autrement dit, qu’on m’explique ce que ces mots, gravés dans le marbre font là,
    EXEMPLE:
    CHAPITRE PREMIER
    DES DROITS FONDAMENTAUX ET DES LIBERTES PUBLIQUES
    .. .. .
    Art. 36. — La nationalité algérienne est définie par la loi.
    Les conditions d’acquisition, de conservation, [**de perte et de déchéance de la nationalité algérienne**] que l’on peut remplacer par «  » perte de ces droits civiques, durant quelques années et sans possibilité pour la personne de pouvoir prétendre à des postes administratives « étatique » «  »
    sont déterminées par la loi.

    Art. 37. — Les citoyens sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection de celle-ci,
    sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, [**de race**] que l’on peut remplacer par « ORIGINE », de sexe, d’opinion ou de toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale.
    .. .. ..

    Ces termes sont les germes du séparatismes futur dans notre société, l’Algérie.. .Nouvelle ! et font référence à des idées venant de pays qui a démontré qu’il a trahi ses idéaux de liberté et de démocratie ! Et surtout, le pire, pour un président qui a dit, dans un entretien, que l’Algérie n’a pas vocation à importer des lois venus de pays autres que notre société, car notre société est pourvu d’une base solide et riche, capable de se renouveler, certes, mais capable de construire sans passer par de l’import d’idée étrangère, qui ont étés rejetés par ces derniers même !

    Et je me suis arrêté que sur la première partie de la proposition de cette nouvelle constitution. ..Je craints le pire, dans les autres pages, que je n’ai pas encore lu !

    Hmed hamou
    5 octobre 2020 - 11 h 37 min

    [« Le second sujet concerne l’irréversibilité de l’instauration de la langue amazighe comme langue nationale. Bien que je sois personnellement très favorable à la revitalisation et à la revalorisation de l’identité amazighe dans toute l’Afrique du Nord, – ((patati patata)) – , ce nouvel article ressemble plutôt à une agression délibérée contre la volonté et le droit démocratiques des futures générations. De quel droit peut-on aujourd’hui interdire éternellement aux générations futures d’avoir leurs propres opinions sur un sujet qui les concernera plus tard ? Par ailleurs, l’introduction de la notion de l’irréversibilité dans la Constitution est un élément dangereux pour la nation algérien, dans le sens où elle fournit aux ennemis de l’Algérie les armes pour la combattre. »], dixit Hocine-Nasser Bouabsa, PhD.

    Ainsi donc, le. » nouvel article (consacrant tamazight) ressemble plutôt à une agression délibérée contre la volonté et le droit démocratiques des futures générations. »! Wellah ? Vraiment, rien que ça ? Voilà donc, à vrai dire, tout ce que l’on reproche à nouvelle constitution. Le faite que Tamazight y est citée. Et surtout » l’irréversibilité de l’instauration de la langue amazighe comme langue nationale. »!!
    C’est tout ce qu’on lui reproche, Tout le reste des critiques n’est qu’habillage et poudre aux yeux !
    Et sinon Mr Hocine-Nasser Bouabsa, PhD., le jours où on a décidé d’imposer la langue arabe comme langue nationale officielle obligatoire et l’islam comme religion de l’état A T-ON DEMANDER L’AVIS DES ALGÉRIENS, LES A T-ON CONSULTÉ VRAIMENT , A T-ON DEMANDÉ OU S’EST-ON SOUCIÉ DE L’OPINION DES GÉNÉRATIONS FUTURES SUR DES SUJETS QUI LES CONCERNERONT PLUS TARD, COMME QUOI ILS NE POURRONT ET NE DEVRONT ÊTRE QUE DES ARABES ET DES Musulmans ? N’est ce pas MR Bouabsa? Quant aux reproches faites au choix de la date du référendum, le premier nombre, qui soi-disant une « date sacrée » qui ne devrait servir qu’au recueillement, commémoration et remémoration de nos valeureux martyrs… ; ou aussi par souci de l’opinion et des intérêts des générations futures; ou encore le souci de donner l’opportunité à la main de l’étranger, et comme quoi ça va fournir des « armes aux étranger pour nous battre » (il ne manque plus qu’à dire que tamazight était la cause de l’occupation ottomane, française) …Donc, Tout ça, toutes ces excuses ne sont que ramassis inepties.
    Ps. Surtout de grâce évitez de nous resortir vos origines kabyles de jijel,… On connaît la chanson. Soyez aumoins courageux et assumez vos opinions. Je préfère mille fois naima salhi qui assume ses choix, elle est contre tamazight point barre sans excuses et sans détours, que ceux qui qui veulent nous prendre pour des canards sauvages, en nous faisant croire qu’ils sont tellement favorable pour tamazight pourtant il ne peuvent que voter contre, pour son bien, pour la sécurité de la nation et pour le bien des générations futures ! C’est connu, Tous les fossoyeurs de notre identité et de notre culture autochtone, à un moment ou un autre, ont tous revendiqué leur origine amazigh et même kabyke et d’autres considérations, que c’est l’islam qui les arabisé, comme quoi l’arabe est la langue du coran et du paradis et que cest pour sauver notre âme… Comme si une fois fait dit, ils deviennent moins suspects, tout leur est permet après ! On doit même les remercier et tous les jours !
    Car, si on suit ce raisonnement, même ceux qui ont choisi l’Algérie française et se sont opposés à l’indépendance de l’Algérie, même les armes à la mains, ceux qui se sont battus aux côtés de l’armée française , n’ont jamais nié leur origines algériennes et sont même fiers de leur algerianité, mais sous le drapeau français! Alors, qu’avons nous à leurs reprocher, après tout, pour eux, c’est leur conviction, c’est pour le bien de l’algérie de rester dans le giron de la France…pourquoi les traite t-on de harkis, de traître à la patrie Mr Bouabsa ?? Ne me dites pas que c’est pas pareil. Car, ça reviendrait à insulter notre intelligence ! En quoi une opinion est meilleure qu’une autre ? Si l’Algérie n’avait pas accédé à son indépendance, aujourd’hui c’est eux qui auraient raison, c’est eux qui seraient des héros, car ils seraient les vainqueurs ? Vous voyez ? Une opinion n’est bonne que c’est elle triomphe; et ne devient mauvaise que si elle perd. Nos 3oulema aussi sont devenus après coup les initiateurs et les déclencheurs et les acteurs principaux de la révolution, alors qu’ils étaient carrément opposés à son début, meme bien après, jusqu’à ce qu’on les y amène de force, et surtout jusqu’à est ce qu’ils commencent à sentir que l’indépendance est possible, même très possible et qu’il leur fallait prendre le train en marche avant qu’il n’entre en gare et perdre leurs previleges (dont ils jouissant déjà sous le colonialisme) …et maintenant plus révolutionnaire qu’eux tu meures. Aujourd’hui, la mode est la badissia-novembria. Une antinomie totale qui s’impose au mépris de l’histoire. A t-on demandé leur opinion aux générations futures,Mr Bouabsa ? Et puis, quelles générations futures ? Dans dix ans, cent ans, cent mille ans ?
    Ps. 2. Et le projet DESERTEC on attendera aussi l’avis des générations futures, OU PAS ? On ne sait jamais les générations futures ne seraient pas d’accords et auraient d’autres idées autres que l’énergie solaire…comme le gaz de schiste, ou retourner au charbon carrément , pourquoi pas? N’est-ce pas mr Bouabsa ?

      ZORO
      6 octobre 2020 - 23 h 55 min

      @ Hmed hamou
      Es tu sérieux quand tu dis qu au lendemain de l independance on n a pas demandé au peuple son avis sur l officialisation de la langue arabe, tu penses vraiment si on l avait fait l immense majorité du peuple aurait refusé l arabe et choisi le francais la seule autre alternative a l epoque ???
      Tu me rapoelles ma grand mere qui disait du poste
      radio  » « ghir ikatar iweli yetfech » »
      SIGNE.ZORO. ..Z….

    Anonyme
    5 octobre 2020 - 10 h 04 min

    Avant de parler de vote, je voudrais qu’on m’explique comment un président tout seul dans son coin, sans parti, sans mouvement ou rassemblement, sans majorité, arrive à décider tout seul de changer certains points de la constitution?? Comment il a identifié les points qui ont posé problème dans la précédente constitution? Quand? et avec qui il a débattu sur le sujet? Des juristes lui ont proposé des points à changer?? De quel droit?? Ce n’est tout de même pas à un juriste de faire des propositions politiques!!?? Le juriste n’est là que pour mettre en forme les propositions des politiques en les rendant conformes à la loi c’est tout.

    Hamdi
    5 octobre 2020 - 8 h 51 min

    LE PREMIER NOVEMBRE 1954 DEMEURE ad vitam æternam L’ŒUVRE des Othmane Belouizdad, Mostefa Ben Boulaïd, Ramdane Benabdelmalek, Benmostefa Benaouda, Lakhdar Bentobal, Rabah Bitat
    Zoubir Bouadjadj,Said Bouali, Ahmed Bouchaïb, Mohamed Boudiaf, Boudjemaa Souidani, Abdelhafid Boussouf, Lyès Deriche, Didouche Mourad, Abdessalam Habachi, Abdelkader Lamoudi
    Larbi Ben M’Hidi, Mohamed Mechati, Slimane Mellah, Mohamed Merzoughi, Badji Mokhtar, Zighout Youssef… QUI voulaient rendre la maison ALGÉRIE à ses AUTOCHTONES…et QUEL BILAN ??? 66 années passées quel BILAN des kabranetes de la promotion lacoste, et de la présence étrangère encore aujourd’hui sur le sol de cette terre bénie…DEMAIN nos enfants iront sous la BANNIÈRE de l’oncle SAM ou TATA de l’hexagone se faire tirer comme des lapins moyennant quelques dollars US ..VOILÀ comment le 1er novembre sera définitivement ENTERRÉ…

    Lghoul
    5 octobre 2020 - 8 h 33 min

    La nouvelle constitution va halaliser le nouveau royaume d’Algerie. Est elle debattue ou comprise par le peuple ? Comment le peuple votera sur quelque chose qu’il n’a jamais compris ? Les supporters sont les deputes non elus et non representatifs du peuple, ceux qui levent le doigt une fois par an pour un salaire de 60 millions par mois et des benefices faramineux.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.