Le Covid-19 et la seconde vague de propagande statistique
Par Mesloub Khider – «Le statisticien est un homme qui fait un calcul juste en partant de prémices douteuses pour aboutir à un résultat faux.» (Jean Théodore Delacour). A lire et à écouter les médias qui manipulent l’opinion comme leurs maîtres du pouvoir les chiffres, nous serions sur le point d’être submergés, non par une deuxième vaguelette mais un tsunami viral pandémique. L’Etat, à défaut d’investir des moyens financiers pour fabriquer un vaccin, se plaît à se divertir dans la fabrication de la peur.
La production de la peur a pris une dimension industrielle, seule industrie à ne pas subir la crise. Au contraire, l’industrie de la terreur connaît une croissance exponentielle, elle tourne à plein régime (fasciste). A cet égard, pour entretenir et amplifier la peur, de nombreux médias stipendiés diffusent des reportages catastrophistes selon lesquels la prétendue deuxième vague serait comparable à la grippe espagnole de 1918. Résultat : talonnés par la peur, des millions de personnes se pressent devant les laboratoires pour se faire tester ou plutôt pour s’infester mutuellement d’épouvantes.
A nouveau, rebelote avec le confinement. De nombreux Etats rejouent les mêmes cartes en tablant sur l’accélération fabriquée de l’épidémie. Sur le fondement de chiffres frauduleusement majorés, maquillés par nos mijaurées gouvernementales, plusieurs Etats envisagent de décréter des mesures de restriction drastiques, notamment des restrictions sur les rassemblements sociaux, les mariages, les funérailles, la fermeture de restaurants et des bars. Le re-confinement couve, le couvre-feu se confirme, la vraie figure hideuse des gouvernants se découvre. Bien loin de neutraliser le virus, le pouvoir préfère paralyser la société civile, asphyxier l’économie, anéantir la population, pour résoudre une petite crise de santé publique.
Au reste, le virus de la désinformation et de la manipulation connaît une propagation extraordinaire. Les statistiques et les «estimations » sont excipées en guise de preuves médicales par les gouvernants afin de justifier et légitimer la mise sous cloche de l’économie nationale, la propagation et le renforcement des lois virales d’exception, attentatoires aux droits civils fondamentaux. Le jeu de chiffres est devenu la distraction «scientifique» des puissants jamais en peine de vils calculs et d’opérations de manipulation des esprits.
Depuis le déclenchement de l’épidémie de Covid-19, toutes les mesures décrétées par l’OMS et les gouvernements nationaux ont été fondées sur la base d’«estimations» et de «statistiques» douteuses, «vagues», à l’instar de la deuxième épidémie annoncée à grands renforts de propagande, matérialisée par les «cas confirmés», statistiquement montés en épingle par les gouvernements mais épinglés par les authentiques scientifiques.
En effet, l’analyse scientifique médicale (et non mathématique) révèle que ces estimations de «cas confirmés» présentées par l’OMS et les gouvernements sont erronées. Les tests ne détectent, ni n’identifient le virus. Selon des experts, le test RT-PCR standard utilisé pour «détecter» le virus «ne peut pas identifier le virus». Or, des millions de personnes sont testées pour contribuer à accréditer la thèse de l’augmentation du nombre de cas de positifs «confirmés» dans le monde.
A propos de la deuxième vague, le 11 septembre 2020, l’épidémiologiste Laurent Toubiana avait déclaré sur la station radio France Inter : «97% des tests sur les 8 millions réalisés, ce qui est monstrueux, sont négatifs, globalement l’épidémie ne circule pas !» «Il n’y a pas de deuxième vague car l’épidémie est déjà passée.» D’après un autre scientifique, le Dr Beda Stadler, immunologiste renommé de l’université de Berne : «Ce soi-disant nouveau virus est très fortement lié au SRAS-1 ainsi qu’à d’autres bêta-coronavirus qui nous font souffrir chaque année sous forme de rhumes.» S’agit-il d’un nouveau virus ou de la mutation d’un virus existant, «semblable aux bêta-virus du rhume de type coronavirus ?» s’interrogent certains scientifiques.
Les analyses et les chiffres sont souvent manipulés pour justifier des décisions politiques et légitimer les mesures totalitaires. Selon certains experts honnêtes ostracisés par la corporation médicale vénale et la mafia médiatique corruptrice, aussi bien les concepts que les résultats des tests n’indiquent l’existence d’une pandémie mondiale de Covid-19. En tout état de cause, ils ne justifient pas toutes les mesures relatives à la distanciation sociale, au port du masque obligatoire en plein air, au blocage (carnage) de l’économie mondiale.
Force est de constater que la dépravation morale s’est propagée dans toutes les sphères gouvernementales et instances internationales. La majorité des institutions étatiques et «scientifiques» internationales, depuis l’Etat jusqu’aux grandes organisations intergouvernementales (OMS, OIT, Unicef, FMI, Banque mondiale, etc.) est directement contrôlée et administrée par de puissants groupes financiers.
Quel est l’objectif de la mise en scène médiatique de la propagande sur la prétendue «deuxième vague» statistiquement amplifiée ? Freiner le retour à la normalisation de l’économie ? Entraver toute perspective de redémarrage normalisée des économies nationales ? Tout semble indiquer que la programmation de la «deuxième vague» constitue la «deuxième phase» de la planification de la destruction de certains pans de l’économie, considérés comme obsolètes, devenus inutiles pour le grand capital. Cette programmation de la faillite de certains secteurs du tertiaire concerne l’économie des services, du transport aérien, de l’industrie du tourisme, du commerce, etc.
Cette propagande sur la deuxième vague vise à prolonger la politique du chaos impulsée au début de l’année 2020. Ce désordre apparent s’inscrit dans la stratégie de la théorie du «chaos constructif» (ou «destruction créatrice», selon l’expression de Joseph Schumpeter). Il a pour objectif la mise en œuvre accélérée de la gouvernance mondiale du grand capital financier (occidental), dans le cadre d’une économie dématérialisée, numérisée, ubérisée, assujettie au télétravail et l’e-commerce (économes en coûts de locaux, en facturations diverses liées à l’entretien, électricité, eau, assurance, frais de repas et de transport dus aux salariés, etc.). L’ère de l’économie «physique» et réelle est révolue. Bienvenue dans l’économie dématérialisée et virtuelle à entreprises évanescentes, à réglementations salariales disloquées, à avantages sociaux démantelés, à rémunérations drastiquement comprimées.
M. K.
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