Les militants de base du FFS réclament «la sauvegarde» de sa ligne originelle
Par Mounir Serraï – Dans une déclaration signée par les structures de base du parti, le FFS exprime sa «solidarité agissante» avec les détenus politiques et d’opinion en exigeant leur libération sans condition.
Le plus vieux parti de l’opposition exige aussi l’arrêt de la répression et des atteintes aux libertés fondamentales et s’élève contre la répression dont «l’ampleur est sans précédent». Les sections locales du FFS se disent ainsi déterminées à accompagner les revendications du peuple, à savoir «le départ du système et la mise en place d’un véritable processus constituant». Elles rejettent «dans le fond et dans le détail le référendum organisé contre la volonté populaire».
Préoccupées par la situation interne au parti, les sections locales du FFS regrettent que le congrès extraordinaire tenu les 9 et 10 juillet dernier n’ait pas pu régler la crise qui secoue le FFS. Elles estiment ainsi qu’il est urgent d’organiser le congrès ordinaire afin de permettre à la plus ancienne formation de l’opposition de retrouver son unité et sa stabilité. «Nous demandons la fixation de la date du congrès ordinaire dans les plus brefs délais, et ce sans toucher aux structures de base et intermédiaires déjà mises en place», soulignent les sections signataires de cette déclaration qui appellent dans ce sillage au rassemblement des énergies «dans le respect de l’éthique et des règles démocratiques».
Les structures de base du FFS demandent d’être associées à toutes les orientations politiques du parti. Cela comme elles proposent la mise en place d’une commission de médiation composée d’anciens militants de 1963 afin de fédérer les énergies et permettre au parti de retrouver sa cohésion et son union. Ces mêmes structures concluent en réclamant la sauvegarde de «la ligne originelle» du parti.
M. S.
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