Enseignant décapité : où sont passés Gèze et sa bande du «qui tue qui» ?
Par Mohamed K. – Les zélateurs du «qui tue qui» se terrent. Normal. La décapitation de l’enseignant Samuel Paty par un extrémiste religieux met François Gèze et sa clique dans l’embarras et ils risquent même d’être entendus par la justice pour avoir, durant de longues années, couvert les groupes islamistes armés dont ils se sont fait les ardents et assidus avocats.
La décapitation d’un enseignant en pleine rue par un jeune fanatique originaire de Tchétchénie réveille le douloureux souvenir de l’assassinat, avec la même méthode, des sept moines trappistes de Tibhirine en Algérie, le 21 mai 1996, par le groupe terroriste dirigé à l’époque par Djamel Zitouni. Un massacre revendiqué par le GIA mais dont les auteurs ont été absouts par le Français François Gèze et le Marocain Driss Yazami, deux mentors d’une poignée de félons algériens qui ont adhéré à la propagande contre l’armée algérienne contre un asile doré en Europe.
Même des magistrats et des avocats se sont mêlés à la guerre ouverte déclarée par les parangons du «qui tue qui», à leur tête Patrick Baudoin, ancien membre de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), et le juge Marc Trévidic, en charge du dossier de l’assassinat des moines de Tibhirine qui s’est, dès l’abord, placé dans le camp des défenseurs des terroristes, aidés en cela par les médias dominants qui ont fait preuve d’un consternant manquement à l’éthique.
En novembre 2002, un courrier adressé par François Gèze à ses officiers traitants avait été rendu public par un journal algérien qui révélait que ce natif de Casablanca, au Maroc, avait été chargé par sa hiérarchie, au sein des services secrets, de construire un gros mensonge sur l’armée algérienne pour l’affaiblir dans sa lutte contre le terrorisme islamiste et la punir d’avoir empêché, en janvier 1992, la France de Mitterrand d’y instaurer un régime théocratique à sa solde.
Pour ce faire, l’agent Gèze reçut l’ordre de recruter des «félons» algériens et de leur faire révéler des «secrets compromettants» sur l’armée algérienne. L’opération était appuyée par les services secrets marocains. Gèze créera alors un noyau de traîtres composé de Souaïdia, Laribi, Chouchène, Samraoui, Zitout et d’autres, rameutés par les sergents recruteurs de Rachad, du MAOL et des résidus du FIS à l’étranger.
Pourtant, dans son courrier, François Gèze faisait montre de mépris envers cette poignée de harkis appelés à la rescousse des groupes islamistes armés en pleine débâcle : «Ces prétendus officiers libres révoltés par le comportement de leurs chefs à Alger, et dont je me tue à la tâche pour donner quelque cohérence à leurs propos, sont nuls et cupides», écrivait-il.
M. K.
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