Le PAD prépare la mise en place de comités pour les libertés
Par Mounir Serraï – Les forces du Pacte de l’alternative démocratique (PAD), qui dénoncent la situation des libertés en Algérie, préparent la mise en place de comités pour les libertés, tels que décidé lors de la journée de mobilisation du 10 octobre dernier. Ce bloc politique, composé notamment du RCD, du PT, du MDS et de l’UCP, assure que l’opération a bien commencé. Le PAD justifie cette action organisationnelle par la fermeture politique, la répression qui persiste à la veille du référendum sur le projet de révision de la Constitution.
Pour le PAD, «le respect des libertés, l’arrêt de la répression et la libération de tous les détenus d’opinion sont une condition incontournable pour tout processus politique qui redonne la souveraineté au peuple algérien».
Dans cette perspective, le PAD s’engage à rendra public dans les prochains jours «un texte d’appel pour réunir toutes les bonnes volontés autour de la défense des libertés dans un cadre autonome et ouvert». Il faut souligner que le PAD, créé dans le sillage du mouvement populaire du 22 février 2019, peine à fédérer toutes les forces démocratiques à cause, notamment, de guerres de leadership.
A titre indicatif, le FFS, plus vieux parti de l’opposition, ne siège pas dans ce regroupement politique ainsi que d’autres forces politiques présentes sur le terrain telles que l’UDS de Karim Tabbou.
M. S.
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