Les coupables ont aussi pour nom Gèze, Trévidic et Rivoire, Monsieur Castex !
Par Abdelkader S. – Le Premier ministre français a déclaré, lors de son discours prononcé ce samedi en hommage aux trois victimes de l’attaque au couteau perpétrée dans une église à Nice, que l’ennemi est désormais connu et a pour nom «terrorisme islamiste». Il aurait été judicieux que Jean Castex ajoutât : «Et ceux qui l’ont défendu corps et âme sous l’ignominieux vocable du qui tue qui en Algérie.»
Il serait naïf de croire que le radicalisme islamiste et son corollaire le terrorisme en France soient le fait de quelque hasard. Les prémices de l’implantation du phénomène de l’extrémisme violent dans l’Hexagone, puis dans toute l’Europe, remonte au début des années 1990 lorsque François Mitterrand offrait l’asile aux fanatiques du FIS et appelait à rétablir le processus électoral car le Président socialiste voyait dans son interruption l’écroulement de son projet en Algérie : l’instauration d’un régime théocratique porteur d’une économie de bazar qui aurait permis à l’ancien ministre de l’Intérieur durant la colonisation de prendre sa revanche sur [son] ancienne colonie.
Le soutien aux islamistes n’a jamais cessé, à ce jour, sous le couvert de la défense des droits de l’Homme. Un stratagème qui permettra à de nombreuses figures de proue de l’ancien parti extrémiste algérien de confortablement s’installer à Paris, Genève, Bonn, Washington, Londres et ailleurs, et de poursuivre leur prosélytisme sans que cela dérange le moins du monde les autorités des pays européens qui, aujourd’hui, se plaignent de ce que le ver soit dans le fruit.
Quelles mesures la Suisse et la Grande-Bretagne ont-elles prises contre le mouvement Rachad et l’organisation Al-Karama, deux porte-voix des Frères musulmans et de leur guide spirituel et théoricien Youssef Al-Qaradawi dont les ouvrages subversifs sont en vente libre partout dans le Vieux Continent ? Comment expliquer la liberté d’action dont continue de jouir un des fondateurs du Front islamique pour le djihad armé (Fida), Mourad Dhina, auteur de tous les assassinats d’intellectuels et de journalistes algériens ? Comment expliquer que les autorités britanniques n’aient pas bougé le petit doigt pour juger Larbi Zitout qui a affirmé, dans une de ses vidéos diarrhéiques et nauséabondes, que les groupes islamistes armés en Algérie avaient raison de tuer ?
En France, pays de naissance du «qui tue qui», l’absolution des groupes terroristes en Algérie a été carrément institutionnalisée, exonérant les islamistes de leurs crimes que les François Gèze, l’éditeur-parrain des félons algériens, William Bourdon, leur avocat attitré, et autre Marc Trévidic qui, chargé de l’affaire des sept moines de Tibhirine décapités – comme Samuel Paty – par les hordes sauvages du sanguinaire Djamel Zitouni, persévère dans son déni de la réalité en gratifiant d’un suspect bénéfice du doute les véritables assassins, pourtant reconnus et identifiés. Les propagandistes Jean-Baptiste Rivoire, Florence Aubenas et José Garçon s’occupaient, eux, d’injecter des doses de craque à l’opinion publique française à travers les médias du Parti socialiste.
Tous ces soutiens français invétérés à l’islam politique en Algérie sont tout aussi coupables des meurtres qui endeuillent la France depuis les attentats du métro en 1995 à ce jour. Attentats qui sont appelés à se poursuivre tant que tous ces complices ne sont pas montrés du doigt et dénoncés pour avoir fait le lit du terrorisme islamiste et garanti l’impunité aux criminels en attribuant ignoblement leurs atrocités à ceux qui les combattaient.
A. S.
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