Karim «sans Tabbou» se proclame «briziden»
Par Boualem Snaoui – Parmi les reptiles de la politique en Algérie, indigènes assumés, qui ont saisi la perche tendue par l’interview opportuniste donnée par «notre commandeur» Macron au «canard du royaume enchanté» Jeune Afrique, qui ne rate jamais une occasion de lapider l’Algérie et son peuple, il y en a un qui, «sans Tabbou», le dénommé Karim, a attiré l’attention, vu l’ampleur de la diffusion de sa prose dans la presse sous contrôle.
Cet autoproclamé «leader du Hirak», désigné par les cercles de lapidation du peuple algérien et de la fumeuse théorie de la «régression féconde», s’est pointé avec un texte préparé par le cercle des politiques tenants du «coup de Jarnac». On avait déjà eu une expérience avec Drareni, intervieweur du candidat Macron à l’élection présidentielle de 2017. L’histoire préfabriquée est un perpétuel recommencement.
Depuis quand cet animateur de rue écrit-il des lettres ? Depuis quand écrit-il tout court ? Cela me rappelle le film «L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux». Le cheval, on le connaît, il va falloir maintenant trouver l’homme.
Pour les non-initiés, le «coup de Jarnac» est l’expression faisant référence au Baron de Jarnac qui, lors d’un duel le 10 juillet 1547, porta un coup très habile et déloyal à François de Vivonne, sieur de la Châtaigneraie. On ne sait toujours pas si le «coup de Jarnac» porté est le fruit d’un mouvement bien ajusté, s’il s’agit d’une botte mystérieuse ou d’une feinte après simulation d’une chute.
«Sans Tabbou» a réussi à m’interrompre dans ma rédaction sur les foreurs ethniques et tribaux du «Coran des berbéristes». A croire que c’est génétique chez ces révolutionnaires aux couleurs culinaires de la banane.
A travers la lettre que ce «roi de la banane» vient de divulguer au peuple d’en bas, qui n’a rien vu venir, il annonce s’être autoproclamé «briziden»(*) de l’Algérie. Il l’affirme d’entrée de jeu politique malsain et l’écrit même, en donnant le ton et la voix : «Excusez-moi de rompre les usages diplomatiques en m’adressant directement…». Rien que ça ! Rompre les usages diplomatiques ! Le citoyen d’en bas, lui, écrit aux Présidents en espérant qu’un jour il aura une réponse. Ce «gros reptile démocratique», général de l’armée dite de la société civile, rompt ces usages diplomatiques. Vous n’avez pas encore compris que cet importateur de la démocratie, autoproclamé «leader du Hirak» vient de s’autoproclamer «briziden» ? Cet expert qui, sans doute a échappé à Darwin lorsque ce dernier mettait au point la théorie de l’évolution, sans qu’il soit désigné par quiconque, parle au nom du peuple algérien. Elle est belle la reptation darwinienne de la cinquième colonne !
Poussez-vous, c’est moi que voilà, nous dit-il «sans Tabbou» !
Inscrit aux abonnés absents lorsque l’Algérie et son peuple se font lapider tous azimuts par les résidents des jardins des puissants, il se pointe comme une fleur, en s’auto-désignant «commandeur» du peuple, avec, en prime, le bras d’honneur aux Algériens de Gérard Longuet. Chacun a son Algérie et son peuple algérien. N’est-ce pas le même procédé qu’a utilisé cet autre reptile, le maître-chanteur Ferhat Mehenni qui a aussi échappé à Darwin et à Lamarck, et qu’on n’arrive plus à insérer dans la théorie de l’évolution ?
Celui dont la manipulation est le pain quotidien ose parler d’une Algérie liberticide, alors que la presse néoconservatrice algérienne fait un écho incommensurable à ses diarrhées politiques sans arrêt. Les dénonciations qu’il étale faussement dépassent de loin, et même de très loin, les traitements infligés aux dizaines de milliers de Gilets jaunes, mutilés, éborgnés, condamnés en justice, à ces lycéens agenouillés à Mantes-La-Jolie, à ces syndicalistes et ces pompiers réprimés, ou encore ces enfants mis en garde à vue. La liste est longue, même très longue, et le but du concours de la violence politique, que «sans Tabbou» convoque, n’est autre que son installation en première «sentinelle des puissants coloniaux». Dépourvu de programme, sans rire, ce charlatan de la politique se place en «espoir» et s’autoproclame «opposant politique». Il veut enterrer le peuple algérien vivant, ce promoteur de la «démocrature».
Courageux, il n’a pas osé rappeler au président Macron, alors candidat à l’élection présidentielle en 2017, ses «engagements» sur les crimes coloniaux commis en Algérie. En est-il le poulain ? Un peu comme l’intervieweur de l’époque ? A croire que son intronisation par les cercles coloniaux est proche et que, par avance, il pourra même inscrire démocratiquement, dans la Constitution algérienne, la même loi sur la sécurité globale adoptée à l’Assemblée nationale française le 24 novembre dernier, pourtant tant dénoncée par le peuple de France.
Cette coqueluche des ONG «multinationales des droits de l’Homme», compagnon des «promoteurs du port du kamis», à qui les plateaux télé (surtout low cost) en France sont ouverts, a même inventé le charlatanisme politique. N’est-ce pas que durant ses déambulations populistes, ce dernier de la classe politique expliquait, à qui veut l’entendre, que la démocratie, c’est la consultation des membres du foyer sur les «courses familiales» ? Comme, d’ailleurs, au sein des universités, la désignation des recteurs d’université. Tout cela afin de dissoudre le caractère sacré de l’Education Nationale.
«Sans Tabbou», Karim, cette luciole de la politique avancée, sans programme, sans idéologie exposée (ce sera la surprise), prétend vouloir éclairer d’office l’autoroute pour tout un peuple qui avance. Il nous prend pour des aveugles. Ce «pantin» du théâtre politique de rue, agité par les forces obscures de l’abattage de l’Algérie et de son peuple, vient donc faire un croche-pied à la nation. Qui connaît le programme et l’idéologie véhiculés par son microscopique parti et ses engagements ? Nous découvrirons certainement tout cet ensemble dans sa «pochette surprise». C’est ce que j’appelle la politique des reptiles.
Pour se refaire une santé publique, notamment depuis que le peuple a découvert ses liens avec la nébuleuse islamiste qui veut islamiser des musulmans, sans honte, sans retenue, il est même allé jusqu’à agir en charognard de la politique, en organisant des scènes de propagande sur les dépouilles encore chaudes de militants. Ce mode opératoire, où même les morts sont instrumentalisés, relève de la plus ignoble des politiques.
En attendant le prochain coup de charognard, ce reptile de la politique ne nous a toujours pas éclairés sur ses contacts téléphoniques avec des sujets israéliens trouvés sur cet opposant au cachir (saucisson algérien) avec sa banane, fait rapporté en avril 2019, et que j’ai précédemment évoqué. Son «Hirak» non avoué serait-il, comme au Soudan, celui de la normalisation des relations avec le régime de Tel-Aviv ?
Tiens, le Parlement de l’UE vient de récidiver, en ce jeudi 26 novembre ! Des députés européens, de droite, de gauche, des Verts, de l’extrême-droite, qui ne s’accordent sur aucune des politiques engagées par le Parlement et les Etats de l’UE, se sont spontanément rassemblés comme un seul «homme», pour la seconde fois, par hasard, sans hésitation, sans réticence, pour voter une résolution contre l’Algérie et son peuple. Les «bananistes» applaudissent.
A ceux qui croyaient que la «distribution des bananes» était une farce de la politique coloniale, ils viennent peut-être de s’apercevoir que dans le jardin des puissants, ils prennent les Algériens pour des primates.
En espérant avoir contribué à éclairer ce qu’on appelle le «coup de Jarnac, «Sans Tabbou», du dénommé Karim de son vrai nom «azrem» ou «hnech» (serpent).
B. S.
PS : Je ne sais pas pourquoi cela me rappelle la chanson de Slimane Azem Thaksit Boumkarkour (l’histoire de la grenouille).
https://www.youtube.com/watch?v=esUFaCg9PAY&list=RDesUFaCg9PAY&index=1
(*) «Président», en référence à une chanson d’Imazighen Imoula
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